AMITYVILLE, AU-DELA DE LA LEGENDE (Partie 1)

Publié le par Scaramouche

Sans doute la maison hantée la plus célèbre du monde.

Tout le monde connait, tout-au-moins de nom, la "maison d'Amityville", sur l'ile de Long Island, état de New York. Au départ, ce qui a vraiment lancé l'intérêt du public pour cette demeure sera le livre "The Amityville Horror", de Jay Anson, co-écrit avec George et Kathleen Lutz, publié en 1977 (et en 1979 en France chez Stanké sous le titre "Amityville, la maison du diable - une histoire vraie").

 

  

L'histoire sera ensuite immortalisée pour la première fois au cinéma en 1979, avec le film "The Amityville Horror" (suivi de plusieurs autres films reprenant le sujet et le film initial fera l'objet d'un remake en 2005). Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce qui est montré dans le film ne correspond pas avec ce qui ce serait exactement passé. Les scénaristes ont pris pas mal de liberté, même si on peut considérer que cette adaptation se rapprocherait le plus des évènements, par rapport au livre.

 

  

 

Mais avant de devenir la maison hantée "la plus célèbre du monde", le lieu avait déjà défrayé la chronique un an avant que les Lutz n'y emménagent. En effet, le fils des précédents propriétaires, Ronald De Feo Jr., avait tué ses parents et ses quatre frères et soeurs au fusil, durant la nuit du 13 novembre 1974. Ce sextuple meurtre avait profondémment marqué l'opinion publique. Nous allons d'abord nous interresser au séjour des Lutz et aux fait relatés dans le livre de Anson. Nous aborderons la nuit de la mort de la famille De Foe, puis la question de la "maison hantée" proprement-dite dans les parties suivantes.

 

Le séjour de la famille Lutz.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser quelques fois, les Lutz ne sont restés qu'à peine 28 jours dans la maison. Du 18 décembre 1975 au 14 janvier 1976.

La famille Lutz se composait du mari George Lee Lutz (entrepreneur, propriétaire d'une société d'arpentage, la "William H. Perry Inc" à Syosset) de son épouse Kathy (mère au foyer) et des enfants de cette dernière: Daniel, "Dany" 9 ans; Christopher, "Chris" 7 ans et Missy, 5 ans. La famille possède un chien, un labrador nommé Harry.

Dès le début, ils ressentirent quelque chose d'étrange et de malsain. Nous étions alors en plein hiver et George disait qu'il avait toujours froid, malgré qu'il lui arrive fréquemment de monter le termosthat du chauffage au-dessus de 25°C et que la chaudière fonctionnait parfaitement. Au contraire de kathy, qui ne ressentait pas ce froid persistant. Une pièce du haut, qu'ils appelaient la "salle de couture" était celle où se déroulaient le plus de choses étranges et ils avaient pris l'habitude de l'éviter le plus possible et personne n'y résidait jamais. Une chose ou "une entité, un esprit" semblait "occuper" le hangar à bateau et le chien aboyait régulièrement sur des personnages invisibles. Comme si il s'y trouvait quelqu'un à l'intérieur, mais quand on le fouillait, il n'y avait personne. Ils découvrirent de manière fortuite une petite pièce cachée dérrière un placard dans la cave, sous l'escalier, entièrement peinte en rouge et qui sentait le sang. Toujours sous l'escalier de la cave, il y avait un puit rempli d'eau, qui était bouché par une petite dalle de ciment. George et Kathy se rendirent compte que leur fille Missy, la plus jeune, parlait d'un "ami" imaginaire qu'elle nommée "Jodie" et dont elle disait qu'il venait la voir dans sa chambre pour lui parler. Elle dira qu'il ressemblait à un cochon. Le couple mis cela sur le compte des histoires d'enfants (qui inventent souvent des choses pour s'amuser). Mais à deux reprises, ils verront par la fenêtre deux yeux rouges avec une tête de porc en train de les regarder. Et un jour, alors que George revenait d'avoir fouillé le hangar à bateau, il vit de loin une tête de cochon dérrière sa fille Kathy, pendant qu'elle le regardait de la fenêtre de sa chambre. Mais le plus intriguant pour George était qu'il se reveillait régulièrement (et même toutes les nuits pendant les deux premières semaines) à 3h15 pile.

Deux fois, George se reveilla en pleine nuit en voyant Kathy être complètement endormie avec le corps complètement rigide, flotter à plus d'un mètre au-dessus du lit. Ils se sentaient régulièrement observés, comme épiés. Kathy ressentait souvent une présence, le parfum d'une femme et avait souvent été effleurée, touchée et carrément centurée par des mains invisibles.

Pendant leur séjour, les Lutz demandèrent l'aide de l'église par le biais du pére Ralph J. Pecoraro (qui est nommé "Mancuso" dans le livre et le film, des noms avaient été changés pour préserver l'anonymat), qui avait béni la maison, le jour de l'arrivée de la famille. Et avaient contacté l'université de Duke, pour obtenir la visite d'un parapsychologue, pour les aider.

 

Chronologie des principaux évènements, d'après le livre de Jay Hanson.

- 18 décembre 1975: Les Lutz emménagent dans leur nouvelle demeure, au 112 Ocean Avenue dans la petite ville d'Amityville, dans l'après-midi.

- Du 19 au 21 décembre:

Le jour de l'emmenagement, le prêtre qui bénit la maison entendra une voix inconnue dans la maison lui dire "Va t'en !". Et en regagnant son domicile, il aura un accident avec sa voiture.

George se reveille toutes les nuits à 3h15 du matin. Il n'a plus envie d'aller à son travail, ni de se laver et de se raser. Il commence à s'énerver pour un rien et fait sans cesse du feu dans la cheminée, disant qu'il a toujours froid, tout en mettant aussi le chauffage à 27°C. De son côté, Kathy ressent régulièrement une présence quand elle est dans la cuisine et sent qu'une main invisible la touche ou l'effleure. Il lui arrive à elle aussi de devenir méchante envers ses enfants, n'hésitant pas à les frapper, alors que cela ne lui arrivait jamais auparavant. La porte du hangar à bateau est retrouvée ouverte, alors qu'elle est fermée à clé, et qu'elle est toujours refermée à clé après qu'on l'est trouvée ouverte. George se sent continuellement attiré par cet endroit et veut toujours aller voir ce qui se passe dans le hangar, vérifier qu'il n'y a personne ou que la porte est bien fermée. Le chien Harry, qui a sa niche dans un chenil à l'extérieur, près du hangar à bateau, n'aboit jamais, alors que l'on retrouve régulièrement la porte ouverte. George se demande pourquoi le chien ne se met pas à aboyer, si quelqu'un s'avance sur la propriété jusqu'au hangar pour seulement ouvrir la porte (pour faire une plaisanterie) ou y pénétrer (pour voler quelque chose).

 

- 22 décembre 1975: 

Dans les toilettes, le WC de l'une des deux salles de bains du deuxième étage est bouché, tout comme celui du premier ètage. Les deux refluent un liquide noir est nauséabond et l'intérieur de chaque cuvette est trouvée recouverte d'une même substance qui s'y est incrustée. Il faudra à kathy plusieurs jours en utilisant plusieurs détergeants, avant de parvenir à les faire disparaitre. Dans la salle de couture, des centaine de mouches sont trouvées complètement aglutinnées à la fenêtre, la recouvrant presque complètement, alors que l'on est en plein hiver. Et après s'être encore reveillé en pleine nuit à 3h15, George découvre que la porte d'entrée (en bois massif et qui pèse près de cent kilos), n'était plus attachée que par un gond seulement. La poignée de porte était tordue. Mais ce qui était le plus étrange, c'est que l'effraction avait été commise de l'intérieur. Ce n'était donc pas un cambrioleur qui avait tenté de pénétrer dans la maison.

 

- 23 décembre 1975:

Alors qu'elle vérifie si les enfants dorment, Kathy remarque qu'ils dorment tous sur le ventre (ce qui ne leur arrive jamais habituellement). George fera remarquer à kathy que elle-aussi se met à dormir dans cette position.

Mais c'est le comportement de la petite Missy qui intrigue le plus sa mère. Kathy l'entend parler toute seule dans sa chambre. En fait, elle comprendra que Missy se met à parler à un être invisible, même quand sa mère est là. La petite chantonne aussi une chanson que l'on ne lui a jamais apprise. Et passe pas mal de temps dans la salle de couture et n'a plus envie de jouer avec ses poupés parce qu'elle préfère discuter avec son nouvel "ami". Ce dernier étant l'être invisible qui lui parle. Et elle demandera à sa mère "Est-ce que les anges parlent ?".

Une odeur d'éxtréments se fait sentir dans le dressing. A l'intérieur de ce dernier, Kathy trouvera le crucifix qu'elle avait installé au mur à son arrivé, posé à l'envers, la tête en bas.

 

- 24 décembre 1975:

Le père Pecoraro tombe gravement malade avec une forte grippe et sa température approche les 40°C. Malgré tout, il a un très mauvais préssentiment par rapport à ce qui l'a ressenti dans la maison et souhaite faire part de ses inquiétudes aux Lutz (et aussi pour savoir si tout va bien). Alors qu'il téléphone, au moment où George déccorche et pourrait parler au prêtre, de gros parasites sur la ligne rendent la conversation impossible entre les deux hommes. Il arrivera aussi qu'il y ait la sonnerie mais que personne ne soit entendu à l'autre bout du fil (comme un appel anonyme, alors qu'il y avait bien une tentative d'appel passé par George ou Pecoraro). Et il en sera de même, plusieurs fois que l'un des deux, les habitants de la maison ou le père Pecoraro cherchera à entrer en contact avec l'autre. Le père préférera alors pendant un moment s'occuper de lui et se soigner. De ne plus penser à la maison et à la mauvaise aventure qu'il lui été arrivé, pour sa tranquilité d'esprit personnelle.

Le frère de George, Jimmy, vient rendre visite à son frère et sa belle-soeur pour Noël. Il doit se marier bientôt et Goerge sera son témoin. Jimmy ressent lui aussi régulièrement un courant froid. Avec son frère ils vérifient tous les deux que la chaudière est en marche et que les fenêtres sont bien fermées (elles le sont). Mais en faisant leur tour d'inspection, ils voient le retour de centaine de mouches dans la salle de couture. Un grand bruit se fera entendre du côté du hangar à bâteau. Ils y courront et y trouverons la porte encore ouverte.

 

- 25 décembre 1975:

Durant la nuit à 3h15, Kathy se reveille en hurlant: "On lui a tiré dans la tête". Les Lutz apprendront par la suite qu'ils dormaient dans la même chambre que les parents De Foe. Et rappelons-le, Louise De Foe avait été tuée d'une balle dans la tête. Dans le même temps, George remarque que leur chien devient complètement létargique. il dort tout le temps et n'aboit plus.

Ce sera cette fameuse nuit que, alors qu'il va refermer la porte du hangar à bâteau encore ouverte, en revenant dans la maison, il verra un personnage avec une tête de cochon avec des yeux rouges, placé dérrière Missy, tous les deux le regardant par la fenêtre. Quand il monte dans la chambre de la petite fille, il l'a trouvera pronfondèment endormie, sans d'autre personne dans la pièce. Mais la petite chaise à bascule de Missy est en train de se balancer toute seule, comme si quelqu'un était assit dedans.

 

- 26 décembre 1975:

Voulant en avoir le coeur net, Kathy demande à Missy à qui elle parle quand elle est dans sa chambre: "A qui parles-tu, Missy, à un ange ?". Cette dernière répondra: "Non maman, juste à Jodie". La mère l'interrogea: "Jodie, c'est l'une de tes nouvelles poupées ?". La réponse fera glacer le sang de Kathy quand elle répondi: "Non, Jodie c'est un cochon. C'est mon ami. Personne ne peut le voir sauf moi".

Les Lutz constatent que certaines pièces et particulièrement la salle de jeux est glaciale. Alors que le chauffage fonctionne et que les radiateurs sont brûlants.

C'est le jour du mariage de Jimmy, le frère de George. Ce dernier est malade, il a des maux d'estomac avec de fortes diahrrés. Kathy sent un parfum et une présence féminine dans la cuisine et sent des attouchements. Jimmy, qui sert dans l'US Marines Corps a obtenu une permession pour Noël, qui lui permet de se marier et de partir en voyage de noces. Il arrive à la maison à 17h30. Il montre une enveloppe contenant mille cinq cent dollars en liquide, pour payer le solde au traiteur pour la réception prévue après la cérémonie de mariage. Il la range soigneusement dans la poche intérieure de son impérméable, et la pose sur une des chaises de la cuisine. Quelques instants après, alors que tout le monde est près à partir, Jimmy s'aperçoit que son enveloppe contenant les billets a disparu. Tout le monde se mettra à la chercher partout. Elle ne sera jamais retrouvée et l'argent non plus. Pour payer la réception, c'est George qui fera trois chèques de cinq cent dollars (et qui devra réapprovisionner son compte personnel avec le compte de sa société).

 

- 27 décembre 1975: 

Ce jour-là, la tante de Kathy, Thérésa, avait prévue de leur rendre visite. Elle n'y restera que quelques minutes ne voudra pas s'y attarder, malgré les sollicitations de sa nièce. La tante de Kathy avait été religieuse, mais n'avait pas dépassée le noviciat et avait quitté le voile avant d'avoir prononcé ses voeux définitifs. Elle s'était ensuite mariée. Est-ce pour cette raison qu'elle ne "sentait pas" cette maison ? Quand Kathy voulu lui montrer la salle de couture, alors qu'elle lui faisait visiter la maison, Thérésa lui dit qu'elle n'entrerait pas dans cette pièce et elle n'entra pas non plus dans les chambres des enfants.

C'est aussi ce jour-là que, en rangeant des courses, qu'ils avaient pris l'habitude de ranger dans le placart sous l'escalier de la cave, George découvrit qu'il s'y trouvait une petite pièce secrète dissimulée dérrière. Cette petite pièce (1,50 mètres sur 1,20 mètres) avait les murs peints en rouge et cette pièce ne figurait pas sur les plans.

 

- 28 décembre 1975:

George, désirant prendre l'air et quitter un temps l'atmosphère pesante de la demeure, se rendra dans le bar du coin, pour se changer les idées. Le barman du "Wiches Brew" est très surpris, car George ressemble à Ronald et il vit dans l'ancienne maison des De Foe. Il lui parle de la nuit des meurtres et lui raconte ce qu'il sait et ce qu'il a entendu dire sur la maison. De son côté, kathy, cherchant toujours l'argent disparu de Jimmy, changera de place un lion en céramique (cadeau qu'elle avait fait à George). Elle le remettra en place en l'ayant déplacé d'un mètre environ. Quand George reviendra du bar, il se tapera dans le living room dans le lion, qui avait repris sa place initiale. La cheville de George n'aura pas seulement un bleu, mais montrera des traces de morsures. George mettra le lion en céramique dans la salle de couture.

 

- 29 et 30 décembre 1975:

George commencera à faire des recherches sur la maison du 112 Ocean Avenue, dans les archives du "Newsdays", le journal d'Amityville. Mais il trouvera surtout des informations sur la turie du 13 novembre 1974. Sur le chemin du retour à la maison, un automobiliste apostera George pour lui faire remarquer que sa roue arrière est en train de partir de l'essieux. George, en vérifiant sa roue, verra que tous les boulons qui maintiennent la roue sont tous quasiment entièrement dévissés. Ne trouvant pas sa clé dans le coffre il les revissa à la main, avant de reprendre la route vers un garage pour les serrer plus solidement.

De son côté, le père Pecoraro, toujours malade, verra des marques rouges apparaitrent sur ses mains et se mettre à suppurer.

 

- 31 décembre 1975:

Les deux garçons, Daniel et Christopher, se bagarrent de plus en plus et ne veulent plus entrer dans la salle de jeux où il fait un froid glacial, malgré le chauffage qui fonctionne. Les mouches ont fait leur réapparition à la fenêtre dans la salle de couture. Le soir, alors que la famille est dans le salon, le couple verra distinctement un visage encapuchonné se déssiner à la suie dans l'âtre de la cheminée. Ils verront la fumée des flammes, comme sélever pour prendre une forme et une taille plus ou moin humaine, puis s'évanouir complètement.

 

-1er janvier 1976:

Dans la nuit, George et Kathy seront reveillés par un froid intense et constatèrent que leurs couvertures n'étaient plus sur le lit et que toutes les fenêtres étaient grandes ouvertes au premier étage. Toutes, sauf celle de la chambre de Missy. Dans la chambre de la petite fille, qui dort profondèment, régne une chaleur suffoquante. kathy verra le siège à bascule se balancer d'avant en arrière alors qu'il est vide. Le soir, alors qu'ils se trouvent au salon, le couple apercevra par une fenêtre, deux yeux rouges en train de les regarder du dehors. George se précipitera à l'extérieur mais ne verra rien ni personne. 

 

- Les 2 et 3 janvier 1976:

Sortant ce matin-là, George verra des empreintes en forme de sabots fourchus (comparables à des sabots de porc) laissées dans la couche de neige gelée, qui longeaient la maison, le chenil et allaient jusqu'à l'entrée du garage. Cela semblait être les seules traces visibles laissées par le visiteur aux yeux rouges de la nuit précédente. Et la lourde porte du garage avait été presque arrachée de son bâti métalique. George inspecta le garage pour constater que rien n'avait été volé. Alors que George est à son travail, Kathy ressentira des étreintes plus fortes (semblant être le fait d'un homme et plus d'une femme) et la même odeur de parfum, mais cette fois alors qu'elle est à l'étage dans sa chambre. L'entité qui l'étreignait semblait vouloir prendre possession d'elle (comme elle l'expliquera plus tard). La peur aura raison de Kathy qui s'évanouira, avant de se reveiller allongée sur le lit quelques instants plus tard.

Inquiet de l'état du chien, George le conduit chez le vétérinaire pour le faire examiner. Le médecin ne voit rien d'anormal, Harry est en parfaite santé.

George parvient à contacter le père Pecoraro par téléphone un court moment, lui demandant de venir et lui racontant brièvement quelques évènements seulement, qui s'étaient déroulés depuis sa venue. Mais avant qu'il aient pu parler davantage, il y eu beaucoup de friture sur la ligne et la communication devint impossible. Le père ne voulait pas remettre les pieds dans leur maison. Mais voulant les aider, il accéptera de bénir une fois encore la maison mais pas sur les lieux, il le fit de l'église du Sacré-Coeur de sa paroisse de North Merrick. Il dira aussi une messe, dite "votive" (c'est une messe non conforme à l'office du jour, mais destinée à répondre à une intention spéciale). En regagnant son appartement, le père Pecoraro sentira une odeur pestilentielle. Il ouvrit les fenêtres, mais l'odeur persistait malgré tout. Il y avait une fosse sceptique devant le presbytère, mais après l'avoir fait vérifiée par le concierge, aucun animal mort ne s'y trouvait et elle fonctionnait bien. Mais l'odeur se répendit dans tout le presbytère. Et cela causa une sévère altercation entre le père Pecoraro et un autre prètre de la même paroisse, lors d'une réunion de travail. La violence des propos de l'autre prètre surpris Pecoraro, car ils étaient amis depuis de nombreuses années et jamais auparavant il s'en était prit à lui de la sorte.

Dans l'après-midi, le sergent-détective Lou Zammataro, de la police d'Amityville arriva. George avait contacté la police suite à l'incident de la porte du garage. Le policier inspecta le garage ainsi que les empreintes encore visibles dans la neige gelée. Il entra ensuite dans la maison où le couple lui contèrent les étranges évènements arrivés depuis leur arrivée. Le policier verra aussi le visage, toujours visible dans l'âtre de la cheminée. Il leur conseilla de se diriger vers d'autres personnes, plus à même de les aider. Leur disant que les faits étaient plus du ressort d'un prêtre que d'un policier.

C'est ensuite qu'une odeur nauséabonde d'extréments se fît sentir en provenance de la petite pièce rouge, sous l'escalier de la cave.

 

- Les 4 et 5 janvier 1976:

George, voyant que le lion en céramique qu'il avait rangé dans la salle de couture, avait fait sa réapparition sur la table du salon, décida de s'en débarrasser en le jetant à la poubelle. 

Durant la nuit, George fût reveillé par un vacarme venant du rez-de-chaussée. On aurait dit qu'un orchestre de plusieurs dizaine de musiciens claquaient des pieds et jouaient à tue-tête. Etrangement, Kathy ne fût pas reveillée par le bruit et dormait profondémment. Quand il se leva et alluma la lumière de l'escalier pour descendre, on entendit plus rien. Il revint dans la chambre, pour voir Kathy, toujours endormie, en train de flotter à cinquante centimètres au-dessus du lit et s'éloignant en direction de la fenêtre. George la rattrapa, elle était raide comme une planche. Il senti une certaine résistance pendant un court moment, mais kathy tomba finalementsur le plancher. Elle se reveilla, demandant ce qu'elle faisait là et qu'est-ce qui était arrivée ? Elle n'avait pas eu conscience, ni aucun souvenir de l'incident. George ne voulu pas l'inquiéter davantage et lui dit simplement qu'elle avait dû faire un couchemar et qu'elle était tombé du lit. George n'osa pas se recoucher et passa le reste de la nuit assit sur une chaise dans la chambre, à surveiller ce qui se passait jusqu'au petit matin.

Le lendemain, George appela le père Pecoraro à son domicile mais il n'y eu pas de réponse. Il téléphona au Presbytère où on lui dit que le père était chez sa mère, on ne voulu pas lui donner le numéro de téléphone de cette dernière mais on dit à George que l'on ferait part de son appel au père Pecoraro. En effet, afin de pouvoir dormir, et ne pouvant rester dans son appartement à cause de la puanteur, le père avait trouvé refuge chez sa mère pour quelques jours. Son état de santé s'améliora considérablement et sa fièvre retomba complétement. Informé de l'appel de George il le rappela. Cette fois-ci, George raconta absolument tout, de ce qui était arrivé dans la maison depuis qu'ils avaient eménagés. Le père répondit qu'il viendrait, mais il n'eu pas le temps de terminer sa phrase et la communication fût coupée. De plus, le père eu l'impression d'avoir reçu une giffle en pleine figure et la peur de se rendre au 112 Ocean Avenue le reprit. malgré tout, il téléphona le soir à la chancelerie du diocèse pour rencontrer les chanceliers et avoir leur avis. On lui dit de venir le lendemain matin.

Au soir, après que Kathy ait couché les enfants, alors que le couple allait se coucher, le vacarme de la fanfare se fît entendre dans le salon comme la première fois. George y descendit, mais tout bruit cessa à son arrivée. Mais dans le salon, tous les meubles avaient été déplacés. Le tapis roulé, la tables et les chaises poussées contre le mur, comme si on voulait faire de la place.

 

- 6 janvier 1976:

Le père Pecoraro rencontre les chanceliers et leur demande s'il serait possible d'exorciser la maison des Lutz. On lui répond que l'on exorcise que les gens et non les habitations. Ils lui conseille de se rapporcher du docteur Rhine, un parapsychologue qui travaille à l'Université de Duke. Il y fait des recherches en parapsychologie et sur les PES (Perceptions Extra-Sensorielles). Et demandent que le père redirige les Lutz vers le Docteur Rhine.

Pendant ce temps, George examine plus attentivement le petit local rouge dans la cave. Il découvre une ouverture qui est en fait un puits (qui ne figurait pas non plus sur les plans de la maison). George appela le père Pecoraro, parce que celui-ci avait promit de venir mais n'était pas encore revenu. Le père informa George de sa rencontre avec les chanceliers et lui donna l'adresse de l'institut de recherches psychique en Caroline du Nord. Mais le père, malgré l'insistance de George, refusa de revenir chez eux. George se résolu à faire venir une équipe de parapsychologues et à tenir au courant le père de la suite des évènements. Il écrivit le jour même à l'institut en racontant les faits qui s'étaient déroulés et demanda une aide. Il téléphona aussi à une femme nommée Francine. C'est Eric, un collègue de travail de George qui lui avait suggéré de la contacter. Francine était médium. Elle promit de passer chez eux dans un jour ou deux. Elle lui conseilla de chercher si il n'y avait pas un vieux puits abandonné, qu'on aurait recouvert. George ne lui fit pas part de sa découverte (il avait déjà trouvé un puits dans la cave), mais lui demanda pour quelles raisons il devait en chercher un. Francine lui dit qu'il arrivait souvent que des esprits (de genre malfaisants) sortent d'un vieux puits. George la remerçia puis téléphona aussi à l'institut de recherches psychique à Durham, en Caroline du Nord, où il avait déjà prévu d'envoyer sa lettre, où il raconta son histoire. On lui dit qu'on lui enverrait quelqu'un dès que possible et que les frais seraient à sa charge.

 

- Les 6 et 7 janvier 1976:

Par prudence, George préfère ne plus laisser le chien dormir à l'extérieur et le prend pour la nuit dans la maison. Kathy était contente des démarches de George auprès de l'institut et de Francine. Quelqu'un allait enfin les aider. Kathy avait passé la journée chez sa mère et elle fît part de son désir de retourner vivre chez elle avec les enfants, le temps que les choses étranges se calment ou disparaissent complètement. Mais George lui dit que cela causerait des complications pour conduire les enfants à l'école. La soirée se passa sans incidents. Mais dans la nuit, George se reveilla à deux heures du matin, en ayant une grande soif et, malgré qu'il y en ait dans le frigo, l'irrésistible envie d'aller boire des bières au Witch' Brew. Il se tourna vers Kathy pour la prévenir qu'il allait sortir. C'est à ce moment qu'il l'a vit, en train de flotter un trentaine de centimètres au-dessus de lui. Il l'attrapa et la tira vers lui. Kathy retomba sur le lit. Après avoir allumé la lumière, George regarda Kathy, et son visage ressemblait à celui d'une femme de 90 ans avec les cheveux complètement blanc et une bouche édentée. Kathy vit la terreur dans les yeux de son mari et se précipita dans la salle de bains pour voir son visage dans le mirroir. Voyant son visage comme celui d'une femme très âgée couvert de rides, elle se mit à pleurer. ils s'inquiétèrent des enfants, mais ils dormaient profondémment. Ils se recouchèrent, sans pouvoir se rendormir. Et quelques instants plus tard, alors que c'était l'aube, les profondes rides avaient dirparues et son visage était redevenu comme avant. George appela le père Pecoraro le lendemain pour le raconter ses démarches et ce qui était arrivé à kathy durant la nuit. Après leur conversation, les symptômes que le père avait connu après avoir béni la maison le premier réapparurent soudain.

Dans la soirée, Eric et son amie Francine arrivèrent. Après les présentations d'usage, Francine visita les pièces de la maison. Commançant par la cuisine, elle ressentit la présence de deux personnes âgées, un homme et une femme qui avaient habités là jadis. Ils se rendirent ensuite dans la cave. En voyant la partie du sous-sol sous l'escalier elle dira que la maison était construite sur un cimetière ou une chose du même genre. S'arrêtant devant les placards sous l'escalier, elle dit que "Quelqu'un avait a été tué et pourrait même être enterré là-dessous. Mais on dirait que c'est nouveau, comme si on avait ajouté cette partie là juste au-dessus de la tombe". Puis ce fût le tour de la salle de couture. C'est là que Francine se retrouva en transe. Elle s'éxprima avec un voix masculine, parlant des esprits qui hantent des lieux et disant qu'il fallait exorciser la maison. Par la suite, les Lutz re rendront-compte que cette voix leur était familière et qu'en fait, c'était celle du père Pecoraro. Toujours avec la même voix et en transe, Francine dit: "Une fillette et des garçons... Je vois des tâches de sang. Quelqu'un qui leur fait du mal... Quelqu'un essaie de les tuer !". Francine sortit de sa transe, mais ne souhaita pas continuer à visiter le reste de la maison et préféra s'en aller, tout en promettant de revenir plus tard.

Avant d'aller se coucher, George fît une inspection de la maison et quand il remonta dans sa chambre, verra que la rampe de l'escalier avait été arrachée et pendait, presque complètement détachée de sa base.

 

- 8 janvier 1976:

De retour de leur voyage de noces, le frère de George, Jimmy, avait téléphoné pour prévenir que les jeunes mariés souhaitaient venir leur rendre visite. Et aussi pour récupérer sa voiture, que durant son absence, Jimmy avait demandé à son frère de garder. Pour le père Pecoraro, la grippe était revenue et il était cloué au lit avec quarante de fièvre.

George passa la matinée à remettre en état la rampe de l'escalier. Pendant que Kathy était sorti pour faire des courses avec les enfants, George téléphona à Eric, pour savoir si Francine avait dit autre chose à propos de son expérience durant sa visite. Eric lui dit que Francine ne voulait pas revenir chez eux parce que selon elle, la force de la présence maléfique était trop grande. Il y eu un appel de George Kekoris, un enquêteur de l'institut de recherche psychique de la Caroline du Nord, qui demanda pour faire quelques tests dans la maison et dit qu'il ferait son possible pour venir le lendemain matin.

Après le retour de Kathy vers 16 heures, George alla chercher Jimmy et sa femme Carey à East Babylon et fût de retour en moin d'une heure. George jugeait la route dangereuse à cause du verglas et le couple accepta la proposition de passer la nuit chez eux avant de reprendre la route le lendemain. Ils dormiraient tous les deux dans la chambre de Missy, tandis que la petite dormirait dans le dressing, sur un vieux sofa, au premier étage. George et Jimmy firent une inspection des fenêtres, du hangar à bateau et du garage avant d'aller dormir. Tout le monde fût couché à 23 heures.

A 3h15, George se reveilla en entendant les cris de Carey. Carey était effrayée dans les bras de son mari. Elle avait senti une présence, quelqu'un assit sur le coin du lit qui lui avait touché le pied. Carey dit encore que ça l'avait alors reveillé, qu'elle avait vu un petit garçon, qui avait l'air malade et qui lui demandait de l'aider. Et qu'il avait aussi demandé où était Missy et Jodie. Kathy ira vérifier que tout allait bien pour la petite Missy. Les Lutz les laissèrent se rendormir, puis prirent la décision de bénir eux-mêmes la maison. Ils commencèrent par le deuxième étage, dans la salle de jeux. Ensuite dans leur propre chambre puis ce fût le tour de la cuisine et la salle à manger. A chaque fois en tenant le crucifix comme on le ferait lors d'une procession et en disant le Notre Père. c'est là qu'un bourdonnement se fit entendre, qui devint un brouhaha de voix, semblant provenir de tous les côtés à la fois. Et ils entendirent toutes les voix crier en choeur: "Arrêtez !".

 

Les 8 et 9 janvier 1976:

Le père Pecoraro téléphona à George pour avoir des nouvelles. Apprenant leur tentative de bénédiction et ses conséquences, le prètre leur intima de ne plus recommencer, de peur que cela n'attire encore plus les foudres des esprits malfaisant qui hantent les lieux, et qu'il se passe quelque chose de grave. Et pour leur sécurité, il leur demanda de quitter la maison pour quelques temps. C'est alors que le hurlement de Kathy mit fin à la converstion. George lança un "Je vous rappelle" et raccorcha, avant de s'élancer vers l'escalier pour monter jusqu'au deuxième étage. Des murs du couloir du deuxième étage, s'écoulait une substance gélatineuse de couleur verte. Elle avait l'air de provenir du plafond. Le couple pensa que c'était peut-être les enfants qui avaient aspergé de la peinture, mais ce n'en est pas. Ils se mirent à nettoyer les murs du mieux qu'ils purent. 

Le soir, alors que George est dans le salon, il ressenti un froid glacial qui venait de l'étage. Il montera au second et verra que les fenêtres des chambres des enfants étaient grandes ouvertes. Après les avoir refermées, il portera les trois enfants dans la chambre des parents dans leur lit pour les réchauffer.

 

- 10 janvier 1976:

Au matin, Kathy appella sa mère, Joan Conners, au téléphone en lui demandant de venir car elle avait besoin d'elle. Sa mère arriva en taxi d'East Babylon et fût conduit par George dans la chambre. Kathy avait plusieurs brûles sur le ventre. Mme Conners voulu appeler un médecin, mais Kathy refusa. La mère téléphona à Jimmy pour le mettre au courant de ce qui était arrivé à sa belle-soeur. Jimmy voulait que Carey vienne tenir compagnie à Kathy mais sa mère refusa. Elle ne voulait pas que la belle famille soit trop au courant de ce qui se passait dans la maison et qu'ils les prennent pour des fous. George profita de la présence de la mère de Kathy pour aller faire des courses avec les enfants et après les avoir ramené, sa mère quitta la maison vers 16 heures. George se rendit à la bibliothèque pour en savoir plus sur les sorcières et les démons. Au soir, George appela le père Pecoraro pour lui dire qu'il avait trouvé des incations et des prières suceptibles de chasser les démons et qu'il voulait les utiliser. Le père l'en dissuada, dit que s'attaquer aux forces maléfiques de la maison ne se faisait pas sans risques. Mais quand Geroge demanda comment prononcer correctement le nom d'un démon, la communication fût coupée immédiatement. Pendant ce temps Kathy était descendue, elle dit à son mari que les traces de brûlures avaient totalement disparues et qu'elle ne ressentait plus aucune douleur. C'est alors qu'ils entendirent crier Daniel. Ils se précipitèrent dans la chambre des garçons où ils virent que le garçon avait les doigts de la main droite coincés sous la guillotine de la fenêtre. Ils parvinrent à le dégarer et l'emmenèrent à l'hôpital. Arrivé au centre hospitalier de Brunswick, le médecin fit une radio et ne contasta pas de fractures ni de lésions. Malgré que les deux premières phalanges soient tout applaties. Selon le médecin, cela pouvait être définitif. Il fît un bandage sur la main et dit que c'était tout ce qu'il pouvait faire.

 

- 11 janvier 1976:

Durant la nuit il y avait eu un gros orage. George se réveilla à 6h30, en voyant que toutes les fenêtres étaient ouvertes, et que certains bâtis et serrures des fenêtres avait été presque arraché et plusieurs vitres étaient brisées. Les serrures des chambres des enfants étaient aussi arrachées. La pluie ayant trempée les meubles et la moquette, les Lutz passeront une partie de la matinée à tout nettoyer et sécher. George téléphona à un menuisier et un sérrurier pour effectuer les réparations. En attendant, il cloua des planche au bâti des portes de la salle de couture et de la salle de jeux. George Kekoris appela pour dire qu'il ne pouvait venir tout de suite, mais qu'il viendrait dans les jours suivants et qu'il souhaitait passer une nuit dans la maison. Mais que, n'ayant pas d'instrument avec lui, l'Institut ne pourrait se porter garante de l'enquête et que celle-ci serait alors non officielle (?). Sur les conseils de Kekoris, George fera le tour de la maison, pour observer les réactions du chien Harry. Mais à part ne pas vouloir rester dans la cave, ni dans la chambre de Missy, ni vouloir monter à l'étage, à moins que l'on ne le force, l'animal n'aura pas de réactions particulières.

 

- 12 janvier 1976:

Durant la nuit, Missy arrive dans la chambre de ses parents en disant: "Papa, vient dans ma chambre. Jodie dit qu'il veut te parler". George lui demanda qui était Jodie ? Kathy dit qu'elle s'était inventée un ami imaginaire. La fillette dit: "Mais si maman. Je le vois tout le temps. C'est le plus grand cochon qui existe". Et elle quitta la pièce en courant. George compris que le cochon devait être dans sa chambre et il l'a suivie. Missy était sous les couvertures. "Où est Jodie" demanda George ? "Il va revenir. Il est sorti une minute". Kathy les avait rejoint. "Le voilà, papa !", dit Missy en montrant une des fenêtres. George vît à travers la fenêtre, deux yeux rouges qui le fixaient. "Voilà Jodie ! Il veut entrer !", cria la petite fille. Kathy, en voyant les yeux, s'était mise à hurler. Et de rage, s'empara d'une des petites chaises de la chambre et l'envoya à travers la fenêtre. La fenêtre vola en éclat, on entendit un cri d'animal et les yeux disparurent. George regarda à travers la fenêtre. Il n'y avait plus rien, sauf les cris d'un animal, s'estompant comme si il s'éloignait vers le hangar à bateau.

Le lendemain, George dû s'absenter pour se rendre à son travail. Kathy resta seul avec Missy, les garçons étaient à l'école. Elle téléphona à un vitrier pour réparer la fenêtre de la chambre de Missy. Puis elle questionna la petite: "Maissy, est-ce que Jodie est l'ange dont tu m'a parlé ?". "Oh oui maman !, Jodie est un ange. Il parle tout le temps". Kathy ne comprenait pas, Missy avait déjà vu des anges en illustration et elle disait que c'était un cochon. Missy expliqua que Jodie lui avait dit qu'il en était un, qu'il était un ange. Kathy demanda ce qu'il lui disait d'autre. "Il me parle du petit garçon qui vivait dans ma chambre. Il est mort, maman. Il était très malade et il est mort". Et termina en disant: "La nuit dernière, il m'a dit que j'allais vivre pour toujours pour que je puisse jouer avec le petit garçon". Au retour de George, qui avait pris les garçons à l'école en revenant, après que Kathy ait mit au courant de ce qu'avait dit Missy, le couple prit la décision de quitter la maison (George irait chez son frère et Kathy chez sa mère avec les enfants). Alors qu'ils sortaient et mettaient leurs bagages dans la camionette, celle du vitrier arriva. George le fît entrer pour qu'il puisse réparer la fenêtre. Quand il eu terminé, il était passé 18 heures. Kathy se mit à préparer le diner et ils décidèrent finalement de partir le lendemain. Le fait que le vitrier n'avait rien vu d'anormal et qu'il ne s'était rien passé de bizarre pendant qu'il était dans la maison, avait en peu redonné confiance aux Lutz.

Les enfants dormirent dans le lit des parents et leur mère et George s'installèrent sur des chaises pour la nuit. A 3h15, George entendit une fois encore la fanfare faire un boucan du diable, mais Kathy et les enfants ne se réveillèrent pas.

 

- 13 et 14 janvier 1976:

Les enfants n'allèrent pas à l'école ce jour-là. Kathy prépara les bagages pour le départ. George téléphona au père Pecoraro pour l'informer de leur intention de quitter leur maison. En début d'aprés-midi, ils montèrent tous dans la comionette, mais celle-ci ne démarra pas. George ne s'expliquait pas la panne du moteur. L'orage et la pluie firent leur apparition. Ils furent contraint de retourner dans la maison. Vers 16 heures, il se produisit une panne d'électricité, mais cela n'empêcha pas le chauffage de monter jusqu'à 30°C. Il faisait sombre et une demi heure plus tard ils durent s'éclairer à la bougie. A 20 heure, la chaleur se dissipa et le froid arriva, la température descendant à 17°C, puis à 15°C.

Durant la nuit, George verra les tiroirs de la table de nuit et de la commode s'ouvrir et se fermer tout seul. Puis un brouhaha de voix dans le salon, comme si il s'y déroulait un réception. Puis le bruit de la fanfare se fît entendre à son tour. A peine endormi, il fût réveillé par des coups, comme si un animal le piétionnait avec des sabots. Il s'évanouit et fût réveillé par les cris des deux garçons. Ils dirent qu'il y avait un monstre dans leur chambre. George en allant voir, apercevra sur le palier un visage encapuchonné, identique à celui qui était apparu dans l'âtre de la cheminée, en train de le regarder. N'en pouvant plus, il dira aux garçons d'emener leur soeur, de descendre et d'aller dans la camionette. Il réveilla Kathy, lui disant de prendre quelques affaires en vitesse et qu'ils partaient sur le champs. Arrivée au rez-de-chaussée, la porte était grande ouverte, pendante encore une fois, à moitié sortie de ses gonds. George monta dans la camionette et démérra. Il était 7 heures du matin ce 14 janvier 1976, quand les Lutz abandonnèrent la maison pour ne plus jamais revenir y vivre.

Voilà donc les faits, tels que relatés dans le livre. Un documentaire de la chaine Planète doublé en Français est visible ci-dessous afin de poursuivre l'étude des évènements en images.

 

Source:

"Amityville, la maison du diable", par Jay Anson, Editions du Club France Loisirs.