LES "BLACK PROGRAM": LE PROJET STORK

Publié le par Scaramouche

Un projet pour aider et faciliter l'enregistrement des témoignages et le traitement des rapports d'observations d'ovnis.

Le projet "Stork" ("cigogne"), très peu connu, fût d'abord lancé pour determiner si les apparitions d'ovnis, pouvaient avoir une origine Soviétique et être une menace. Pour cela, l'Air Force avait un contrat avec des scientifiques de la "Battelle Memorial Institute" de l'Ohio. 
Ensuite, à la demande du capitaine Ruppelt (responsable du projet "Blue Book"), qui voulait avoir de meilleurs formulaires d'interrogatoires, il recevra l'aide du projet Stork. C'est ainsi que le 31 mars 1952, le programme sera réorienté 
pour apporter une assistance "méthodologique", dirons-nous, dans la constitution des rapports, l'interrogatoire des témoins, pour faciliter l'étude du phénomène ovni, et surtout aider à évaluer les signalements des "objets aériens non-identifié". Il démarra le 25 avril 1952 sous les ordres du capitaine F. H. MacGovern. La codification interne pour désigner le projet par l'armée sera "PPS-100". (1)

Il s'agissait plus d'un programme qui avait pour but principal de permettre d'améliorer le travail d'enquête et l'étude des rapports du phénomène ovni, que de l'étudier concrètement. Ce programme aura une durée de vie assez courte, puisqu'il durera moins de six mois. Il se déroula en plusieurs étapes, du 26 avril au 6 juin 1952, du 7 juin au 7 août 1952, du 11 septembre au 10 octobre 1952, et une autre du 10 novembre au 10 décembre 1952 (il y aura régulièrement par la suite des rencontres avec les consultants, pour étudier les rapports). 

Le programme avait pour tâche de:

- Fournir un panel de consultants;

- Assister et encadrer les procédures d'interrogatoires;

- Analyser les rapports de signalement existants;

- Superviser tout le travail accompli par le personnel du projet.

 

Le recrutement et le premier travail des consultants.

Durant la première phase du 26 avril au 6 juin 1952, les consultants seront recrutés suite à des entretiens et de courtes réunions, pour les sélectionner et leur expliquer l'objectif principal, venir en aide à l'appréciation des rapports d'observations. Ils devaient déterminer dans les rapports, tous les faits qui étaient essentiels et nécessaires, afin de pouvoir en apprendre plus, en organisant une procédure d'étude qui serait idéalement complémentaire.

Leur premier travail consistera à codifier les différents rapports, de manière à faciliter le travail d'analyse. Pour cela, ils reprirent tout le contenu des dossiers des projets précédents, de 1948 à 1951 (Sign et Grudge), pour en les étudiant, trouver un système de codification adéquat.

Mais ils ne se basèrent pas uniquement sur les archives de l'Air Force. Un service sera assigné à la seule analyse de 350 articles de presse, parus dans les différents journaux et magazines. Parmi ces derniers, les articles de "Life Magazine" représenteront près de 90% des articles de presse retenus par le projet. Pour ces derniers, ils vérifieront soigneusement les sources pour chacun d'entre eux. Et ce travail était non négligeable, étant donné que plusieurs des observations mentionnées dans la presse, n'avaient pas été signalées à l'Air Force par les témoins.

 

La mise en place de nouvelles procédures pour les enquêtes.

Après ce travail sur les archives et le regroupement des observations relatées dans le presse, les consultants commencèrent un autre travail. Celui de trouver de meilleures manières de faire les enquêtes et de recueillir les témoignages.

Ils indiquèrent que la priorité était d'avoir un maximum de détails et de données mesurables, lorsque cela était possible. Pour par exemple pouvoir situer le phénomène, voir sa trajectoire, et suivre son évolution sur une carte et pouvoir peut-être définir sa longitude, sa latitude (pour avoir une localisation géographique). Pour cela ils imaginèrent un schéma utilisable, qui pourrait permettre une estimation de la distance, de la taille, et de la vitesse du phénomène observé. Que les enquêteurs pourraient utiliser lors de l'interrogatoire de témoins.
Après, il fallait rechercher s'il pouvait exister une possible corrélation entre le phénomène aérien et les phénomènes astrologiques ou les conditions météorologiques.
Pour terminer, il fallait voir s'il y avait un rapport possible entre les zones, les dates, les périodes d'observation, et une éventuelle activité aérienne anormale, mais explicable, qui pourrait y être rattachée (avions privés, trafiquants, immigration clandestine,...etc).

Ensuite, vint la création d'une codification proprement-dite pour pouvoir facilement faire un tri, un classement et un archivage des témoignages et des rapports. En fait, la codification était faite pour pouvoir traiter les informations par informatique, afin de rendre le travail encore plus facile. Chaque observation fera donc l'objet d'une indexation à l'aide d'une carte informatique perforée. Cela pouvait également aider à dégager des analogies et des similitudes, parmi les rapports. Par exemple, un même lieu, une même zone géographique ou un phénomène ayant les mêmes caractéristiques. Après le travail de codification et d'élaboration de statistiques, l'étude des renseignements fournis pourraient commencer.

 

La codification établie.

La deuxième phase du programme, qui se déroulera du 7 juillet au 7 août 1952, fût d'établir la codification. La codification se faisait avec des numéros et des lettres, pour pouvoir obtenir des cartes perforées, et à l'arrivée après traitement par ordinateur, une réponse rapide à des demandes simples de regroupement, de tri, de classement. La codification était très complète et prenait en compte tous le cas de figure. Volontairement 10% des numéros du code seront laissés en blanc et ne recevront pas de libellés. Afin de pouvoir faire évoluer le système par la suite, en indiquant de nouvelles données, s'il y en avait le besoin. 

 

Cette codification s'établissait avec des numéros, appelés "code": "25, 28, 41, 42....", correspondant à un paramètre bien précis.

Chaque code correspondant à différents paramètres. Voici quelques exemples: 

CODE 25: Durée d'observation;
CODE 28: Latitude;
CODE 32: Longitude;
CODE 41: Position (du témoin);
CODE 42: Mouvement de l'observateur;
CODE 43: méthodes d'observation;
CODE 44: Bruit;
CODE 45: Couleur;
CODE 46: Nombre;
CODE 47: Couleur des lumières;
CODE 48: Vitesse;
CODE 49: Aspect;
CODE 50: Paramètre d'observation;
CODE 51: Angle de vision;
CODE 52: Intensité de la brillance de la lumière;
Etc...

A l'intérieur de ces codes, il y avait une suite composée de deux lettres et d'une série de chiffres de 0 à 9, toujours identique: "X, Y, 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9". Ces suites, elles, donnaient la réponse aux codes auxquels elles étaient rattachées. Par exemple, pour "code 78 Identification préliminaire": "0" correspondait à un ballon,"2" à un avion, "4" à un oiseau...etc.

Voici une page de codification, pour vous rendre compte:

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Et voici la photo d'une "fiche informatique perforée", exploitable par les ordinateurs IBM:

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Ensuite, au lieu de lire plusieurs dizaine de rapports, longs et fastidieux, le traitement informatique et les fiches permettaient de faire une synthèse des informations, lisibles pour certaines avec le code approprié, qui seraient importantes pour analyser et tenter d'identifier le phénomène (document ci-dessous). Et c'est à partir de cette "matière", que les scientifiques travailleront ensuite, pour se prononcer sur la nature expliquée ou non des observations. 

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Le travail de codification et de création d'une "base de données", à l'aide des cartes informatiques se déroulera tout au long du projet. Pour répertorier toutes les observations connues, avant la création du projet Blue Book.

 

L'élaboration d'un nouveau rapport d'observation.

Il leur fallait changer le questionnaire précédemment utilisé par l'Air Force, qui n'était pas adapté. Sur le premier jet des 300 nouveaux modèles de questionnaires remaniés par le projet Stork, qui seront envoyés au personnel de l'Air Force pour être employés sur le terrain et les tester, et bien seulement 168 rapports d'observations qui parviendront à l'ATIC, seront en fait exploitable. Il y eu donc un gros travail pour mettre au point de nouveaux formulaires.
Durant les mois de juillet, août et septembre, le psychologue Paul Fitts, participera à la rédaction du questionnaire, en pesant bien chaque question, pour obtenir le plus d'informations possibles. Le questionnaire devait être facile à comprendre par la majorité du public, de ne pas demander beaucoup d'effort pour y répondre et les informations recueillies aisément transférables et archivables, par des machines automatisées, par le biais de la codification, précédemment établie. 

Le rapport d'observation est très précis. Tout y passe, même les informations qui semblent n'avoir que peu d'importance. Comme par exemple, si le témoin portait des lunettes, ou si il a observé le phénomène au travers du pare-brise de sa voiture. Ou encore, si le témoin peut estimer la taille de l'objet par rapport à une étoile ou à la Lune. Tout était pris en compte. Pour se terminer par un résumé de l'observation fait par le témoin lui-même. Ce formulaire définitif prendra le nom de "U.S. Air Force Technical Information sheet", et sera utilisé par la suite (document ci-dessous). Le questionnaire en entier, figure dans le "Rapport spécial n°14" de Blue Book (explications dans la suite de l'article).

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Sur la version proposée pour un nouveau questionnaire, testé avec les 300 fournis à l'ATIC (qui ne sera pas retenu) il y avait un petit couplet à la dernière page, qui disait: "S'il vous plaît faite la liste des noms et adresses des personnes avec qui vous avez discuté de votre observation. La liste de noms n'est pas nécessaire pour les personnalités officielles et les enquêteurs" à la note 27 (document ci-dessous, cette remarque n'apparaîtra plus sur le nouveau modèle de questionnaire). (2)

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Le travail d'analyse et la tentative d'explication des phénomènes.

La prochaine phase du programme, qui se déroulera du 11 septembre au 10 octobre 1952, verra entrer en action le panel de consultants dans son ensemble, mais des participants, deux noms seulement sont connus:

- Le Dr. J Allen Hynek, professeur d'astronomie, directeur de l'observatoire McMillin et assistant de l'Université de l'Ohio. Il serait consulté pour les aspects astronomiques des observations.

- Le Dr. Paul M. Fitts, professeur de psychologie et directeur de recherche à l'Université de l'Ohio. Qui avait déjà travaillé sur les questionnaires conçus pour interroger les témoins et était là-aussi pour donner son avis sur un possible "trouble psychologique" qui aurait peut-être provoqué des hallucinations chez le témoin.

(Il y aura plusieurs autres membres dans le panel de consultants, mais leurs noms sont inconnus et ne sont pas mentionnés dans le rapport du projet Stork).
 

A la suite de rencontres avec d'autres astronomes, lors d'une série de conférences du 25 au 28 juin 1952, à la société Américaine d'astronomie de Victoria (Canada), Hynek adressera un "rapport spécial sur les conférences avec les astronomes", pour l'ATIC, l'Air Technical Intelligence Center, le "centre de renseignement technique de l'air". Ce rapport, classé "Restricted", donnait l'opinion, "l'évaluation informelle", de plusieurs astronomes au sujet des ovnis et pour savoir si, de par leur profession, "ils avaient vu quelque chose". Les noms des astronomes en question sont demeurés cachés, et dans le rapport ils seront désignés par des lettres (document ci-dessous). Hynek a donc approché des confrères pour avoir leur opinion sur le phénomène.
Ensuite il décrira dans le rapport les entretiens avec ces différents interlocuteurs. Toujours en les désignant par des lettres (Astronome A, Astronome B...etc).

Sur les quarante astronomes interrogés, cinq avaient été témoins d'un phénomène. Mais la majorité d'entre-eux, était plutôt neutre dans leur avis sur les ovnis. Ils admettaient la réalité du phénomène, mais la plupart jugaient qu'il serait sûrement explicable, d'une manière ou d'une autre, de façon rationnelle. Et même si le sujet intéressait la plupart d'entre-eux, ils avouaient être trop préoccupés par leur travail, pour pouvoir l'étudier sérieusement. Et ils ne voulaient pas de publicité, ni que leur noms soient associés au sujet ovni.

Ses conclusions seront que: "Le problème des phénomènes aériens non-identifiés doit recevoir le statut de problème scientifique"...; "...les informations recueillies avec un soin méticuleux, doivent être pesées et examinées sans hâte, par des hommes compétents..."; ...lorsque c'est le cas, le problème doit être traité de manière scientifique et sans fanfare". Et il conseillera de faire appel à un panel de spécialistes, de scientifiques et d'experts, dans les domaine de l'aéronautique, de l'astronomie, de la météorologie, pour étudier au mieux le phénomène. Et de se rapprocher de diverses sociétés scientifiques, comme la Société Américaine de physique, la Société Américaine d'astronomie et la Société Américaine d'optique. Qui pourraient fournir un comité de consultants auprès de l'ATIC.
Donc, avant de se prononcer sur les dossiers traités par le projet Stork, il a déjà son idée sur la question.

Après un premier travail préliminaire de dépouillement à l'aide des ordinateurs par les cartes perforées, le travail sur les observations pu commencer.

 

Le travail d'analyse des observations par le panel du projet Stork.

Il faut signaler qu'à cette date, seulement 40% des observations avaient été codifiées, traitées par ordinateurs et avaient reçu leur fiche informatique. Le panel à cette époque (septembre-octobre), n'a donc pas pu à ce moment étudier tous les cas.

Les scientifiques ne se contentèrent pas d'étudier les observations. Ils analysèrent aussi deux rouleaux 35mm de films pris par des caméras spéctrographiques (sensibles à la température de couleur, par l'ajout d'un filtre), provenant d'une caméra d'aile de chasseur (3), fourni par l'Air Force pour expertise. Ils seront examinés par des experts en spectroscopie. Ces derniers diront n'avoir pas les indications suffisantes pour donner un avis définitif. Ils voulaient connaître le type de caméra utilisée, la vitesse de l'obturateur, l'ouverture du diaphragme, ainsi que la longueur de la focale. Ils diront que même avec un équipement spéctrographique, il était très difficile de pouvoir déterminer la source exacte de la lumière, apparaissant sur le film.

On leur remis aussi deux échantillons de végétation, un en provenance de Floride et un autre venant du Kansas, qui seront analysés par un spécialiste en agriculture et un physicien. La partie de la plante, qui avait été exposée à un ovni avait subi une dégénération, visiblement, qui venait de l'intérieur, du coeur même de la plante. Ce qui n'est pas une détérioration normale pour une plante. La cause avancée fût une très forte montée de température, en un bref instant, à proximité de la plante (aucune trace de radioactivité ne sera relevée sur les deux échantillons).

L'astronome le DR. Hynek, demandera plus de temps pour rendre ses conclusions.

Le travail repris le 10 novembre 1952. Les rapports des années 1947 et 1948 ne seront pas étudiés, n'ayant pas encore été préparés par le groupe d'analyse préliminaire.

Il y eu deux nouveaux échantillons de végétation, provenant du Kansas et de Pittsburg. Ceux-ci ne montraient pas de différences notables avec les autres échantillons, examinés durant les mois précédents. Il y eu tout de même des tests pour detecter des radiations Alpha, Bêta et gamma.

Le 10 décembre 1952, tous les rapports antérieurs au 15 juin 1952, auront enfin été traités. Les rapports figureront bien dans le rapport final du projet Blue Book (le rapport final du projet Stork ayant était repris pour produire "l'analyse des rapports des objets aériens non-identifiés", qui sera renommé "Rapport spécial n°14", pour devenir le rapport de Blue Book à destination du public)(4). Et leur analyse reprendra le 1er février 1953.

Le travail d'étude aura porté sur un total de près de 4000 rapports d'observations (faites entre le 1er juin 1947 et le 31 décembre 1952). Mais 799 d'entres-eux seront écartés, ayant été jugés "trop imprécis pour se révéler être utilisables". Sur les 3201 restants, on estima qu'un certain nombre "faisait double-emploi", ce qui ramena le nombre des cas définitifs à évaluer, à 2199. 

Ce projet ne sera pas, loin s'en faut, d'une grande aide au niveau scientifique. Mais il aura fourni un important travail en amont, pour pouvoir se livrer par la suite à une évaluation sérieuse dans les meilleures conditions, pour les spécialistes et les experts.

Le travail de codification et de traitement par fiches perforées sera reconduit pour l'année 1953 et deviendra pendant les années qui suiveront la procédure normale pour traiter les rapports d'observations (5). Ils seront étudiés et évalués par des réunions régulières avec les consultants. Ce travail d'évaluation de Stork continuera avec le "Projet Henry", un sous-programme du projet Stork, qui durera de janvier à décembre 1953. Il avait été créé pour apporter un soutien pour le travail d'analyse, au projet Blue Book.  

 

(1) L'objectif initial du projet Stork sera lui maintenu, par un programme parallèle appelé "Projet Little Stork".

(2) On peut dire "qu'ils ne perdaient pas le nord", comme on dit. Mentionner les autres personnes à qui le témoin en aurait parlé, pour que l'Air Force puisse les connaître et besoin est, les inciter à se taire. Mais par contre, pour les officiels et les enquêteurs, là, pas besoin de noms. Vous pensez bien, ça serait bien trop gênant vis-à-vis des médias, si cela s'était ébruité, qu'un enquêteur ou un gradé de l'Air Force aurait vu un ovni, en compagnie d'un témoin civil.

(3) A partir de la Seconde Guerre Mondiale, les chasseurs (Alliés ou Allemands) seront tous équipés de caméras dans les ailes. Se déclenchant lors du tir des mitrailleuses ou des canons, pour avoir une preuve de la destruction de l'appareil ennemi, pour qu'il n'y est plus de contestations, pour l'attribution des "victoires" pour les pilotes. Voilà aussi pourquoi les films montrants des chasseurs et des bombardiers se faisant descendre, ne manquent pas. Concernant les deux rouleaux de films, s'agit-il d'un pilote qui aurait fait feu sur un ovni et en serait sorti vivant ? (Dans les années cinquante, ceux qui s'en sont sorti, se compte sur les doigts de la main).

(4) Officiellement en 1952, tous les rapports sont codifiés, mais ce n'est pas le cas et bon nombre de rapports de l'année 1952, ne le seront en fait que dans les années qui suivirent. Pour voir le "Rapport spécial n°14" de Blue Book, cliquez sur le lien link.

(5) En 1969, D. E. Sanders créera un nouveau fichier, en reprenant le fichier du projet Stork, réalisé à partir des fiches perforées. Cette base de données gérée par le CUFOS (Center for UFO Studies), sera enregistrée sur disques magnétiques. Cette base n'était pas sans défaut puisqu'elle comprenait majoritérement "des cas parfaitement identifiés". Par la suite le Dr. Hynek repris ce travail et établira un fichier qui contiendra uniquement "des cas non-identifiables ayant subi une enquête approfondie". Cette nouvelle base de données s'appellera le UNICAT (Unidentified Catalog). En 2001-2009, l'enquêteur Brad Sparks, compilera tous les cas inexpliqués et rélisera la base UFOCAT (UFO Catalog). Pour voir la liste des 1635 observations inexpliquées, de 1947 à 1969, cliquez sur le lien link

Sources:
"Grudge & Blue Book - Spécial report n°14";
"O.V.N.I.: le projet "Blue Book", par Brad Steiger, Editions Belfond;
"Nouveau rapport sur les O.V.N.I., par J. Allen Hynek, Editions J'ai Lu;

"Les objets volants non identifiables, par Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier, Editions Robert Laffont;
www.bluebookarchive.org;
www.nicap.org;