ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 18)

Publié le par Scaramouche

Le "Vol Fantôme 11", ou l'utilisation d'un faux signal radar pour éloigner les chasseurs de la base de Langley, pendant les attentats du 11 septembre.

Pendant les détournements, il y aura une confusion de la part du NEADS et de la FAA, qui confondront un "autre vol" non identifié, modifiant sa route, descendant de New York et se dirigeant vers Washington. Ils croiront pendant plusieurs minutes que ce vol devait être le Vol AA11 (à cette instant, le vol 11 a déjà percuté la tour nord du WTC). Trois chasseurs de la base de Langley seront envoyés pour l'intercepter. En suivant ce vol, les intercepteurs se retrouveront alors au-dessus de l'Atlantique, au moment où le Vol 77 atteint le Pentagone. Le rapport de la commission entretient cette "confusion", en expliquant pourquoi, suite à cette erreur (commise d'après elle par la FAA), les chasseurs n'ont pas réussit à se rendre à temps à Washington (et ainsi, n'ont pas eu la possibilité d'empêcher la catastrophe au Pentagone). La Commission donnera pudiquement à ce faux écho radar (puisqu'en fait c'est bien de ça dont il s'agit) le nom de "vol fantôme". Évidemment, ce terme est moins compromettant que celui de "faux signal radar".

Mais comme vous allez le voir, loin d'être une simple confusion, cet épisode du 11 septembre, à la lueur des déclarations du général Arnold du NORAD, nous démontre que tout cela était en fait un stratagème, qui n'aurait pas pu être orchestré par les "pirates de l'air" et encore moins par des "terroristes d'Al Qaïda". Et nous montre au contraire l'implication de l'armée (en l'occurrence de l'US Air Force), dans le succès des attentats en général et sur le Pentagone en particulier.

 

Reconstitution des évènements.

Cette reconstitution est faite d'après les informations qui proviennent des pages 26-28 version US et des pages 45-47 version Française du rapport de la Commission d'enquête (lien link). Et de la déposition du général Larry Arnold, commandant du NORAD pour la zone continentale des Etats-Unis, devant la commission d'enquête sur le 11 septembre, le 17 juin 2004 (Page 39 à 41 des retranscriptions de la douzième audition, lien link). 

- 8h56: Le transpondeur du Vol 77 s'éteint (et entre 8h56 et 9h05, le Vol 77 disparaitra totalement des radars du centre de contrôle d'Indianapolis, pendant 8 minutes et 13 secondes);

- 9h21: Le NEADS apprend par la FAA que le "Vol 11" est toujours en train de voler et se dirige vers Washington (à 9h21, cela fait près de trente cinq minutes que le Vol 11 a percuté le WTC). Comme deux avions ont déjà percutés les tours, ils croiront alors qu'il doit s'agir d'un "troisième détournement";

- 9h23: "Après avoir consulté son commandant supérieur, le responsable des opérations du NEADS donne l'ordre de faire décoller les chasseurs de Langley", pour intercepter le "Vol 11". Ils ont pour ordre de se rendre sur la zone de Baltimore et de "prendre position entre le vol 11 en route vers le sud et la capitale du pays". Mais le rapport affirme plus loin que "...les pilotes de Langley n'ont jamais été informé de la raison de leur décollage";

- 9h24: "L'ordre est relayé est transmis à la base de l'Air Force de Langley";

- 9h30: "Les radars indiquent que les chasseurs ont décollé";

- 9h32: Le centre de contrôle de Dulles (Washington), en recherchant le Vol 77, repère "une cible radar se dirigeant vers l'est à grande vitesse" (censé être le Vol 77). Les contrôleurs informent alors l'aéroport international Regean, qui "préviendront le Secret Service". Et "l'identité et le type de l'appareil sont inconnus";

- 9h34: Les responsables du centre de contrôle de Washington, sont contactés par le NEADS, qui leur demande des informations sur le Vol 11. Ils répondent au militaires: "Nous cherchons... Nous avons aussi perdu le vol 77". C'est la première fois que le NEADS a connaissance que le Vol 77 a disparu, d'après le rapport (la chronologie du NORAD indique avoir été informé à 9h28);

- 9h36: Le centre de la FAA de Boston appelle le NEADS pour leur signaler un signalement au "vol à vu" (c'est quand un pilote voit réellement un avion), la découverte d'un "appareil non identifié se rapprochant de Washington", en disant qu'il se trouve "neuf kilomètres au sud-est de la Maison Blanche... neuf sud-ouest. Neuf sud-ouest de la Maison Blanche". Cette position (on notera au passage que l'avion se trouve d'abord à l'est, puis à l'ouest de la Maison Blanche. Ce qui est totalement l'inverse du chemin officiel du Vol 77, qui va de l'ouest vers l'est) n'est qu'à quelques kilomètres de la base de l'Air Force d'Andrews. Mais le NEADS ne demande pas encore une intervention des chasseurs d'Andrews, alors qu'ils ont pour mission permanente de protéger la capitale;

- 9h37 et 46 secondes (sera arrondi à 9h38): Le Vol 77, selon la version officielle, s'écrase sur le Pentagone. A cet instant, les chasseurs F-16 de Langley se trouvent alors à deux cent kilomètres de Washington, au nord-est au-dessus de l'Atlantique.

Et le "Staff Report" de la FAA du 26 Août 2004 (pages 15-16, lien link) mentionne le "Vol 11" à deux reprises après le premier crash, comme volant toujours entre 8h46 est 9h23: à 9h21 et à 9h23.

La présomption que le "vol fantôme" puisse être un faux écho radar, dans le but de détourner les chasseurs de leur cible (puisqu'ils auraient pu intervenir et intercepter le Vol 77) vient tout de suite à l'esprit. Et comme nous allons le voir, d'autres éléments le démontrent. Sans compter le délais de six minutes entre le moment où l'ordre leur ait donné de décoller à la base de Langley, et le moment où ils décollent effectivement (normalement, un décollage d'urgence, par des chasseurs "en alerte" se fait en une minute). En plus de ce stratagème, le trajet de l'avion n'a pas été choisi par hasard. Parce que c'est aussi grâce à une défaillance d'ordre technique et de "déficiences du logiciel à traiter l'information radar, à la faiblesse de la couverture radar", du centre d'Indianapolis, que "Le Vol 77 voyagea en direction de l'est de Washington sans être détecté pendant 36 minutes" (cité dans le rapport de la Commission). Puisqu'il n'est plus repéré par les radars de la zone d'Indianapolis, qui elle n'est équipée dans la majorité de sa zone que de radars secondaires, qui sont incapables d'identifier des avions qui n'émettent pas leur indicatif de vol, par le signal du transpondeur, depuis l'extinction du transpondeur du Vol 77 à 8h56.

Mais ce ne pouvait être le Vol 11, puisque celui-ci avait déjà percuté la tour. Donc il ne peut pas être le "vol fantôme". Et plusieurs témoignages indiquent que dès que les contrôleurs de Boston ont appris qu'un avion venait de percuter le WTC, d'après leurs dires, ils ont su que c'était le Vol 11 parce qu'ils avaient suivi sa trace sans discontinuer, dès qu'il avait dévié de sa route depuis son détournement (même si, comme nous l'avons vu concernant le détournement du Vol 11, le Boeing qui s'écrase sur le WTC ne doit pas être le Vol 11). Mais officiellement, le Vol 11 s'est écrasé et les contrôleurs le savent. Donc, comment les militaires pourraient-ils être moins bien informé (alors que les radars de la défense, sont plus performants que ceux de l'aviation civile) et comment la FAA aurait-elle pu commettre l'erreur de dire que le Vol 11 volait toujours ?

 

L'appel téléphonique non-identifié provenant de la FAA.

La Commission dira qu'il existe des enregistrements des conversations téléphoniques entre les contrôleurs de la FAA qui suivent le Vol 11 et les militaires du NEADS, et qui prouve "l'erreur" commise de la FAA, en disant que le Vol 11 est toujours en l'air "à 9h21". La conversation en question figurera dans le rapport. Mais la Commission ne sera jamais capable de donner l'identité du contrôleur de la FAA qui aurait passé cet appel au NEADS, en reconnaissant elle-même dans son rapport: "Nous n'avons pas été en mesure d'identifier la source de cette fausse information". 
Pourtant, le "Staff Report" de la FAA donne des indications sur la provenance de l'information, comme quoi le Vol 11 vole toujours à 9h21. C'est par la note de bas de page n°108, page 88 (se rapportant à la page 15) disant que: "le centre de Boston a reçu cette information d'une téléconférence du quartier-général de la FAA. Enregistrement audio du NEADS, identification de la position Technicien, canal 7, à 9:21:10".

On peut se demander de qui provenait cet appel, suite à la téléconférence et s'il n'aurait pas été passé intentionnellement, pour donner du crédit au "vol fantôme" et induire le NEADS en erreur. 

Cet appel téléphonique de la FAA au NORAD, disant que le Vol 11 volait toujours à 9h21, n'est pas sans rappeler celui d'un appel téléphonique censé provenir du Vol 11, au Centre d'opération de la FAA, qui aurait été passé par une hôtesse de l'air, disant que le passager du siège 9B (Daniel Lewin) s'est fait tuer par balle, par l'un des pirates de l'air. Information reçue par la FAA à 9h20. Donc plusieurs minutes après que l'avion ait percuté la première tour. Il y aurait peut-être un rapport entre ces deux appels pour entretenir la confusion, puisque les deux informations surviennent presque à la même heure (et comme nous l'avons vu avec l'article sur les appels téléphoniques en provenance du Vol 11, le signalement du passager tué par balle est assez ambigu et peut laisser penser que le crime aurait en fait bien eu lieu "à 9h20") (1).

Cela montre qu'il y a aussi la possibilité à ne pas exclure que le Vol 11 soit réellement encore en vol à cette heure-là, autre élément montrant que ce ne serait pas lui qui percute la première tour et qu'il n'aurait pas encore atterri (comme je l'ai déjà mentionné, les avions détournés du 11 septembre ont pu se poser n'importe où). Et que les F-16 soient en fait ecartés, pour éviter qu'ils ne croisent le Vol 11 et ne l'interceptent ou ne l'abattent. Effectivement, quand on y réfléchit, que ce serait-il passé si les chasseurs avaient fait atterrir ou abattu le Vol 11, après avoir décollé de Langley à 9h30, alors que cet avion est censé avoir percuté le WTC à 8h46 ? Bien-sûr, si les chasseurs avaient été dans le secteur ils auraient aussi été en mesure d'intercepter le Vol 77 ou 93.

 

Concernant les chasseurs de Langley.

- 9h30: Les chasseurs décollent de Langley et ont l'ordre de se rendre au sud de la zone de Baltimore et Washington;

- 9h36: Quand le NEADS apprend par le centre de Boston, qu'un appareil non identifié se trouve au sud de Washington, à neuf kilomètres au sud-ouest de la Maison Blanche, le chef des opérations du NEADS donne comme ordre aux chasseurs: "Direction Washington". "Mais il s'aperçoit avec stupeur que les chasseurs de Langley ne font pas route vers la région de Baltimore, au nord, comme il en a donné l'ordre, mais vers l'est, vers l'océan". Il réagit en disant: "Je me fous de savoir combien de portes vous allez enfoncez. S'exclame-t-il. Ramenez les moi...". Mais pourquoi donc les chasseurs ne sont-ils pas à l'endroit qu'on leur a demandé d'atteindre ? Ils recevront l'ordre par la suite de revenir vers Washington, où bien-sûr ils arriveront trop tard. Pourquoi s'obstiner a vouloir faire revenir les F-16 de Langley, alors que le NORAD peut faire appel à ceux de la base d'Andrews, qui est sur place à Washington ? D'après la réponse du général Arnold devant la Commission, parce que la base d'Andrews ne dépend pas du NORAD, mais uniquement du Secret Service. Ce qui est vrai, mais rien ne les empêchaient de leur demander d'intervenir plus tôt (nous y reviendrons).

Le chef de la patrouille des trois F-16, le major Dean Eckmann, sera interrogé par la Commission en mai 2003. Ce dernier aura une phrase dans son témoignage en disant: "Vous ne voyez aucun avion, et personne ne vous a rien dit" (page 45 version US et 66 version française). La conclusion sera que les chasseurs "agissaient sur un renseignement qui les envoyaient intercepter un avion qui n'existait pas" (page 34 du rapport de la Commission d'enquête version US) (2). Donc la Commission reconnait (sans le dire de manière explicite) que le "vol fantôme", était bien un faux signal radar, qui n'était-là que pour les envoyer dans une mauvaise direction.

 

La Commission donne trois raisons pour lesquelles les chasseurs se trouvent alors à l'est au-dessus de l'océan.

- "L'ordre de ce jour-là, n'indique ni la distance ni la locallisation de la cible", dit le rapport. Ce qui est de mauvaise foi, pour ne pas dire totalement faux, étant donné qu'on leur indique clairement la zone dans laquelle ils doivent se rendre pour une interception, à 9h23. Et depuis quand des pilotes de chasse de l'Air Force en alerte constante, entrainé pour décoller en urgence, avec des avions capables de voler à la vitesse de Mach 2,5, ont-ils besoin de connaitre la distance d'une cible pour l'intercepter ? Ils savent où ils doivent aller, donc ils connaissent la distance;

- "Un plan de vol "générique" - conçu pour placer rapidement les appareils en vol et hors de l'espace aérien local - conduit les chasseurs de Langley à croire à tort qu'ils doivent voler vers l'est (090) vers l'est sur 100 kilomètres", dit le rapport ("090" c'est la direction, cela veut dire "cap au 90"). Pourquoi un "plan de vol générique", enregistrerait un trajet de vol préalable, pour diriger les avions vers l'est et l'Atlantique ? Et pourquoi les pilotes de chasse, le suivrait-il sans réfléchir, alors qu'on leur donne l'ordre de prendre une autre direction ?;

- Dernier point: "Le chef pilote et le contôleur de la FAA local ont supposé à tort que ce plan de vol prévalait sur le premier ordre de décollage d'urgence", dit le rapport. Donc, si l'on suit "l'explication" de la version officielle, les pilotes auraient bêtement suivi un plan de vol pré-établi à l'avance, pour des vols habituels, au mépris total des ordres qu'ils avaient reçu, six minutes auparavant. Mais une autre interrogation peut être relevée, depuis quand les contrôleurs de la FAA donnent-ils des ordres aux pilotes de l'Air Force, et sur le choix du trajet qu'ils doivent emprunter pour intercepter un avion ? Surtout quand le "plan de vol" en question, est totalement contraire aux ordres reçu par les pilotes, venant du chef des opérations du NEADS, qui est leur supérieur. Pourquoi les pilotes se seraient-ils conduit de cette façon, pour le plaisir de "désobéir aux ordres" ? Si ils ont changé de destination, c'est qu'ils en ont reçu l'ordre. Mais de qui est venu ce contre-ordre ?

On voit tout de suite que l'explication officielle de la Commission d'enquête, loin de chercher à comprendre (elle se garde bien de poser les bonnes questions) et de faire la lumière sur ce qui s'est passé, se contente de présenter des arguments sans chercher plus loin. Mais ceux-ci ne résistent pas à l'analyse.

 

La déclaration du général Arnold au sujet de l'appel téléphonique et du "vol fantôme".

Au sujet de l'appel téléphonique de la FAA et du décollage des deux F-16, nous avons les déclarations du général Larry Arnold, durant la douzième audience du 17 juin 2004 devant la commission d'enquête, pages 39 à 41 des retranscriptions (traduction et documents ci-dessous):

Richard Ben-Veniste: "Lors de votre comparution devant la Commission en mai de l'année dernière, pour quelle raison n'a-t-il pas été mentionné, d'une part que la FAA avait été informée que le vol AA11 se dirigeait vers le sud, et d'autre part qu'en dépit des affirmations contraires qui sont faites de cette période, le NORAD n'a pas été averti que le vol 77 était détourné ?".

Général Larry Arnold: "Avant de répondre à la première partie de votre question, j'aimerais tout d'abord préciser que tous ces renseignements que vous avez obtenu lors de votre enquête sur les évènements du 11 septembre nous ont aidés à reconstituer tout ce qui s'est passé ce jour-là.

Et vous voulez parler au sujet du vol American 11, en particulier, l'appel d'American 11, c'est bien ce à quoi vous faites allusion ?".

Richard Ben-Veniste: "En effet".

Général Larry Arnold: "L'American 11 qui était... L'appel après que l'impact est eu lieu, est-ce bien ce à quoi vous faites allusion ?".

Richard Ben-Veniste: "Non. Ce dont je parles, c'est de cette information fausse selon laquelle le vol 11, continuait sa route vers le sud, au lieu de s'être écrasé".

Général Larry Arnold: "C'est bien ce à quoi je fais référence. C'est axactement ça. Lorsque nous... Lorsque nous avons éxaminé ce point avec votre comité, c'est probablement la question de l'heure qui nous a le plus préoccupés. Rappelez-vous que cet appel, je m'en souviens, est arrivé après que les vols United 175 et American 11 eurent percuté les tours sud et nord du World Trade Center. Cela nous a beaucoup inquiétés car nous ne connaissions pas les indicatifs des avions qui avaient touchés le World Trade Center, et nous avons été très inquiets à l'idée que ces avions, que des avions puissent se diriger vers Washington"....

... ...

Général Larry Arnold: "Et bien, je vous le rappelle, tout d'abord, je ne connaissais pas les indicatifs des avions quand ces évènements se sont produits [les crash sur le WTC]. Quand on m'a téléphoné pour m'avertir d'un éventuel détournement du vol American, cet avion m'a conduit à penser qu'il y avait d'autres avions dans le dispositif qui présentaient une menace pour les Etats-Unis". 

Richard Ben-Veniste: "Général Arnold, au mois de mai de l'année dernière, lorsque vous avez témoigné devant cette Commission, vous connaissiez ces faits".

Général Larry Arnold: "En mai dernier, je ne me suis pas souvenu de ces faits. C'est la bonne explication. En fait, je vous rappelle qu'à ce moment-là, la seule question qui me préoccupait était de savoir pourquoi... Pour quelles raisons nous avions fait décoller en urgence les appareils de la base aérienne de Langley, les F-16 de la base aérienne de Langley. On a dit, c'est dans le rapport du vol 77, que nous avions donné l'ordre de décoller à ces avions, ce qui n'est pas le cas, et ça, je le savais parfaitement"....

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Donc le général confirme l'appel de la FAA après que les deux avions aient percuté le WTC (il dit même "l'appel d'American 11", au lieu de dire "l'appel de la FAA", cela montrerait qu'il a peut-être sans le vouloir, fait allusion à un appel téléphonique en provenance du Vol 11, après que celui-ci se soit écrasé. Cela nous ramène à l'ambiguité de l'information au sujet du passager tué par balle, "à 9h20"). Et affirme que ce n'est pas le NORAD qui a donné l'ordre de faire décoller les chasseurs de Langley. Dit-il cela pour éviter de devoir répondre à des questions embarrassantes ? Est-ce qu'il ne veut pas donner le nom de celui qui a donné l'ordre; ou qu'il ne veut pas en prendre la responsabilité ? Il est vrai que les chasseurs se retrouvant à suivre un faux écho radar, cela devient très gênant pour l'Air Force. L'embarras du général cache quelque chose. Et si ce n'est pas le NORAD qui a donné l'ordre de décollage, qui l'a donné ?

De plus, que le général dise "qu'il y avait d'autres avions dans le dispositif" (au lieu d'utiliser tout simplement le terme de "trafic aérien"), était sans doute une allusion aux exercices de simulations qui étaient en cours ce matin-là (voilà pourquoi il aurait parlé d'un "dispositif"). Donc de manière indirecte, nous avons peut-être une informations venant d'Arnold lui-même, montrant que des avions de lignes civils étaient prévu pour les exercices.

Comme nous le verrons, une personne suffisemment haut placée, ayant le pouvoir de donner des ordres au NORAD, doit en fait passer par-dessus la tête des "chefs opérations" du NEADS, pour donner ordres et contre-ordres aux chasseurs de l'Air Force. L'un des pilotes de la patrouille de F-16, le capitaine Craig Borgstrom racontera: "On était tous les trois sur des fréquences différentes et on recevait des ordres d'un tas de gens différents". Et tout simplement, les pilotes obéissent bien-sûr aux ordres qu'ils reçoivent.

 

Des rapports du NORAD ont été volontairement falcifiés pour contredire les témoignages devant la Commission d'enquête.

Il est effectivement difficile d'en savoir plus au sujet du faux écho radar, qu'était bien le "vol fantôme", puisque - paradoxalement à part le rapport de la Commission - aucun autre rapport ne le mentionne (mise à part dans une moindre mesure le "Staff Report" de la FAA). Cet épisode avait été volontairement dissimulé (le général Arnold le reconnait). Et d'autres rapports ont été modifiés volontairement, comme le dit le commissaire Ben-Veniste lui-même alors qu'il interroge le général Arnold, durant la douzième audience du 17 juin 2004 devant la commission d'enquête, pages 40-41 des retranscriptions (traduction et documents ci-dessous):

Richard Ben-Veniste: "Mon général, n'est-il pas vrai que comme vous n'avez pas attiré notre attention sur cette fausse information et sur cette naution d'un vol fantôme 11 continuant sa route plein sud à partir de la ville de New York, tous les rapports du 11 septembre s'en trouvent faussés ? Cela fausse le rapport officiel de l'armée de l'air contenu dans le livre "The Air War Over In America". Il n'y est pas mentionné que vous suiviez le vol 11 ou que vous pensiez qu'il continuait sa route, ni que vous n'aviez reçu aucune notification concernant le détournement du vol 77"....

Richard Ben-Veniste: "D'après nos équipes, comme vous le savez, il a été très difficile d'obtenir des renseignements du NORAD. On nous a répondu que toute la documentation nécessaire à notre enquête nous avait été envoyée. Nous sommes donc allés sur le terrain et avons interrogé un certain nombre de personnes. Nous avons appris ainsi, lors de ces entretiens, que des cassettes sur lesquelles les faits se rapportant au vol 11 avaient été enregistrées. Nous avons aussi trouvé des informations complémentaires, grâce auquelles nous avons pu, à la suite d'un travail assidu et fastidueux, et après avoir écouté un grand nombre d'enregistrements, reconstituer les évènements tels qu'ils se sont déroulés...".

Général Larry Arnold: "Je suis d'accord".

Richard Ben-Veniste: "Nous avons... Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet, mais il est dérangeant de constater que l'on s'est évertué à corriger des rapports postérieurement à leur publication, peu après le 11 septembre, dans lesquels on trouve une version des faits malheureusement différente de celle qui a été présentée, précédemment, devant cette Commission. Quand on vous a questionné au sujet de l'éxistence des cassettes sur lesquelles des entretiens téléphoniques étaient enregistrés... Vous nous avez répondu que vous n'en aviez pas le souvenir".

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On constate que l'US Air Force s'est bien gardé de faire référence au vol fantôme, dans son livre sur le 11 septembre. Cet épisode y est occulté. Lorsque l'on comprend qu'il s'agissait d'un faux écho radar, on comprend alors mieux pourquoi. C'est non seulement un des éléments majeurs pour comprendre ce qui s'est passé réellement le 11 septembre, mais qui est aussi déterminant dans l'implication de l'US Air Force dans les attentats. Et plusieurs rapports publiés juste après le 11 septembre ont été modifiés, pour présenter une version différente, par rapport aux faits relatés devant la Commission, pendant les audiences. Donc le souci de cacher la vérité de la part des autorités est manifeste. Et ceux qui s'en charge, s'adaptent en fonction de ce qui est dit devant la Commission. 

Maintenant, posons-nous la question essentielle: Est-ce que les terroristes d'Al Qaïda aux Etats-Unis, seraient capables de provoquer de faux échos radars sur les écrans du NORAD, de la FAA, et sur ceux des chasseurs F-16 ? Bien-sûr que non. Et qui pouvait donner un contre-ordre aux deux chasseurs de Langley, pour les faire changer de route, et leur donner l'ordre de suivre le "vol fantôme", si ce n'est la Défense Américaine ? Cela nous démontre bien le rôle des militaires, par l'intermédiaire des exercices d'entrainements et de simulations organisé ce matin-là, dans les attentats. 

 

Dick Cheney, celui qui aurait donné le contre-ordre aux chasseurs de Langley.

Un témoignage du Secrétaire aux Transports, Norman Mineta, durant la deuxième audience, nous apporte peut-être la réponse, quand on se pose la question: "Qui a donné un contre-ordre au Chasseurs de Langley, pour suivre le "vol fantôme" ?

Mineta arrive à la Maison Blanche au Centre opérationnel d'urgence présidentiel à 9h20. Le centre opérationnel est sous la direction du Vice-Président Cheney. Il déclare le 23 mai 2003 durant la deuxième audition devant la Commission d'enquête (document ci-dessous): "Pendant qu'un avion faisait route vers le Pentagone, il y avait un jeune qui venait régulièrement informer le Vice-Président: "L'avion est a quatre-vingt kilomètres". "L'avion est à cinquante kilomètres". Et lorsqu'il est arrivé "à quinze kilomètres", le jeune homme a interrogé le vice-président: "Est-ce que les ordres tiennent toujours ?". Le vice-président s'est alors tourné vivement vers lui et a répondu: "Bien-sûr que les ordres tiennent toujours. Avez-vous entendu quoi que ce soit qui vous laisse croire le contraire ?".

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Mineta dira que cette conversation a eu lieu "Probablement cinq à six minutes après son arrivée". Ce qui donnerait 9h25-9h26. Et la transmission de l'ordre de décollage à la base de Langley se produit à 9h24 et les chasseurs ont décollés à 9h30. Les horaires coïncident.

Avec ce témoignage, tout le monde a cru que l'ordre de Cheney, devait être d'abattre l'avion qui se dirigeait vers le Pentagone, donc le Vol 77. Mais si, au contraire, les ordres donnés par Cheney étaient de nouveaux ordres (contredisant ceux du chef-opération du NEADS), dans le but d'ordonner aux deux F-16 de suivre l'écho radar non identifié, le fameux "vol fantôme" ? Cela est plausible pour plusieurs raisons:

- Cheney, en tant que Vice-Président et responsable du Centre opérationnel d'urgence présidentiel, en a le pouvoir (en l'absence du président Bush). Et il en a les moyens, puisqu'il se trouve au Centre Opérationnel. Et parce qu'il est informé par le Secret Service, qui a été mit au courant par l'aéroport Reagan, il peut se douter que le NEADS va réagir et sans doute envoyer des chasseurs;

- Cheney, s'il connait le "plan" de la réalisation des attentats, sait qu'aucun avion ne va s'écraser là où il se trouve à la Maison Blanche. Il sait parfaitement qu'il ne risque rien;

- Une autre chose intéressante, c'est que dans son emploi du temps de la journée, comme par hasard, il devance toujours depuis le matin, l'endroit où il devrait se trouver en cas de crises.

 

La conclusion s'impose d'elle-même, il n'aura suffit que d'un autre faux écho radar, d'un appel d'un "contrôleur" de la FFA disant que le Vol 11 vole toujours (sans compter l'information au sujet de la mort d'un passager par balle, qui n'est pas clair par rapport à l'heure de la mort et de l'heure exacte où la FAA à connaissance de l'information) et d'un contre-ordre aux chasseurs de Langley pour les détourner de leur route, et les empêcher d'intercepter le Boeing qui a ramplacé le Vol 77 (et aussi éventuellement le Vol 93). Évidemment, si le "Vol 77" avait été abattu à plusieurs kilomètres du Pentagone, il aurait été difficile de dire, qu'il s'était écrasé sur le bâtiment (et le "plan", n'aurait alors été réalisé qu'en partie).

 

(1) Voir "Attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Partie 9)".  

(2) La traduction de cette phrase "They had been responding to a report about an aircraft that did not exist", ne figure pas dans la version Française (Editions des Equateurs) quand on compare avec la page 55 de l'édition Française correspondante à la page 34 de l'édition originale.

Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
"Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 septembre", par David Ray Griffin, Editions Demi Lune (Collection Résistance);
"Franchir le Rubicon tome 2", par Michael C. Ruppert, Editions Nouvelle Terre;
www.9-11commission.gov.