UMP, COMME ULTRA MEDIOCRITE POLITIQUE

Publié le par Scaramouche

La politique ou quand l'absurdité de la réalité dépasse la fiction.
 
Depuis le début de la présidence de Nicolas Sarkozy, nous assistons tous à une manière de diriger le pays très particulière. On peut s'en rendre compte quasiment à chaque journal télévisé, tant le président est présent à tous les niveaux. Quoique qu'il est ralenti la cadence. Que l'on appelle cela la droite "bling bling", ou "une nouvelle manière de faire de la politique", rien n'y fait. Le citoyen ne mord pas à l'hameçon. (Mise à part peut-être quelques milliers de jeunes militants UMP, complètement hypnotises, béat d'admiration devant l'équipe gouvernementale. En se disant sans doute que d'être ministre ou secrétaire d'état avec "Sarko, ça doit être super!" Et ces jeunes "bobos" de l'UMP doivent sûrement en rêver toutes les nuits, en préparant leur concours d'entré à l'ENA.
Passons sur Nicolas Sarkozy, qui veut sans cesse jouer le "petit Bonaparte" à tout bout de champs. Mais la sauce ne prend pas, les habits de l'empereur sont trop grands pour lui. (Vous l'imaginez, nageant dans l'uniforme, l'épée traînant par terre, et je ne vous parle pas des bottes!).
Plus sérieusement, c'est à se demander s'il n'est pas payé pour faire autant de bêtises. Mais que dit-je? Bien-sûr qu'il est payé! Il a même augmenté son propre salaire. (Après ça était celui des ministres.) 
Bon passons, ce n'est pas parce que l'on est élut que l'on est forcément compétent en la matière. Trop d'ambition nuit à la fonction. Et c'est peut être là son plus gros problème, Sarkozy est un ambitieux, et ça se voit. On a l'impression que maintenant qu'il a atteint son objectif, et bien qu'il ne sait plus trop quoi faire pour s'occuper.
 
Il faut dire que c'est le gouvernement qui gouverne, le président de la République n'a pour lui que présider le conseil des ministres, la présence au défilé du 14 juillet et à la finale de la coupe de France, un peu de politique extérieur, quelques voyages officiels, les discours et les remises de décorations. En fait, la place de président de la république est une impasse.
Aussi prestigieuse que soit le fonction, il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à faire. Se laisser porter par les événements, respecter son agenda de travail, relire 20 fois son discours pour se le mettre en bouche parce que ce n'est pas vous qu'il l'avait écrit, répondre aux questions avec une parfaite langue de bois,...Etc. Et en plus, il y a le salaire et tous les avantages qui vont avec. 
Une place en or, mais après avoir réussit à devenir président de la république, que voulez-vous pouvoir faire de mieux? C'est le summum pour tout homme politique ambitieux, on ne peut pas mieux faire. (A part changer de nationalité, refaire campagne dans un autre pays, et être réélu ailleurs. Mais là, quand même, faut pas rêver).
 
Alors après? Y-a-t-il une vie après la présidence? La réponse est oui. Après il y a pour vous une place réservée d'office au Conseil Constitutionnel jusqu'à votre mort. Bref, ça continu. Vous n'êtes plus Président, bien sûr, mais c'est tout de même un poste enviable et honorifique. En plus, pour finir ses jours sous les ors dorés de la République, c'est beaucoup plus cool. Plus de grandes responsabilités à cause du pouvoir, de décisions concernant la politique extérieure, terminé! Ouf!
Maintenant vous vous prononcez pour dire si les députés ont bien fait leur boulot. Et si ce n'est pas le cas, vous dites d'un ton grave et majestueux d'un ton qui n'attend aucune réplique: "ce texte de loi est anticonstitutionnel. Nous le renvoyons devant le Parlement." (Entraînez-vous devant glace dans votre salle de bain, vous verrez ça fait son effet). Et voilà, ensuite les députés se débrouillent, c'est plus votre problème. C'est pas génial comme travail, pour finir ses vieux jours? Tout en continuant à "mettre du beurre dans les épinards", cela va de soit. (Pour exemple, l'indemnité actuelle de Jacques Chirac, ancien président, est de 12000 Euros par mois).
 
Dans la famille Sarkozy je demande le fils, Jean Sarkozy. Avec ce dernier le dicton "tel père, tel fils" n'aura jamais était aussi vrai. Aussi ambitieux que son père, mais avec les capacités et les diplômes en moins. Un "Sarkozy de poche" en quelques sortes.
 
Toute la France a pût assister à la scène pathétique d'un jeune bachelier, fils de président, nous lancer d'une voix pleine d'émotion, tel un appel désespéré, "j'ai foi en la politique". On aurait envie de lui répondre "et bien, vous êtes bien le seul". Rien que ça, c'était déjà la rupture avec la majorité des Français, avant même d'avoir commencé. Mais le pire, c'est qu'au lieu de retourner à ces chères études, décrocher ses diplômes puis se trouver un boulot comme tout le monde, et bien non, il s'est obstiné. Il n'a pas les compétences, pas grave. Il n'a aucune expérience, pas grave. Il n'a les diplômes requis, pas grave. Parce que pour postuler comme président de l'EPAD, il fallait un diplôme d'ingénieur ou un diplôme d'architecte, et 5 ans d'expérience minimum. Quand on a que le Bac et que l'on a jamais travaillé de sa vie, on ne fait pas le poids pour prétendre à un tel poste.
Ce jeune homme me fait penser à un coureur automobile qui voudrais participer aux 24 heures du Mans avec une twingo. C'est pas une voiture de course, pas grave. Elle monte pas un 250 Km/h, pas grave. J'ai jamais conduis sur circuit, pas grave. Au bout de 10 tours n'importe qui reviendrait au stand, et arrêterait les frais, voyant bien l'inutilité de sa participation.
Oui mais voilà, Jean Sarkozy s'obstine. Le père est trop ambitieux, mais le fils, cultivant le même travers, a en plus le défaut d'être carrément irréaliste. En plus de se croire sorti de la cuisse de Jupiter, il est complètement à côté de ses pompes. 
Enfin bref, modèle du "fils à papa", élevé au rang de "maître étalon", le fils SARKOZY nous montre bien un symptôme de la classe politique française dans son ensemble. C'est-à-dire de commencer à faire n'importe quoi sous le prétexte de "faire de la politique autrement".
 
Il y a là un gros problème. De la politique classique, qui avait ses défauts, mais qui au moins faisait son boulot, avec des personnages de poids, de quels bords politiques ils fussent. Nous en sommes arrivé à une politique où l'incompétence se retrouve élevée au rang d'une qualité. Ou l'on voit le méprit pour la classe populaire être proportionnel aux "signes extérieurs de richesses". Et où avoir une bonne situation bien payée, c'est devenue un calvaire, sous prétexte que l'on est plus ministre.
Tout ce petit monde aurait besoin d'aller faire une petite cure dans la vie quotidienne des Français moyens. Quelques mois à devoir gérer un budget avec le smic à faire un boulot fatiguant, avec des horaires pas possibles, en ferait redescendre quelques-un et quelques-une de leur nuage. 
 
Puis est venu la conversation téléphonique de Rachida Dati enregistrée à  son insu. Et là, franchement, c'est le pompom, comme on dit. Mademoiselle est député Européen, avec le salaire et les avantages qui vont avec, bien sûr. Et elle arrive encore à se plaindre! Mais on croit rêver!
Que mademoiselle Dati est envie de se présenter lors des dîners de gala avec des toilettes de Dior ou de Channel, bon passe encore, c'est elle qui paye. Et puis la coquetterie féminine alliée à la "représentation", des membres du gouvernement lors de dîners ou de réceptions, ça se comprend, à la limite. On comprendrait mal que les membres féminins du gouvernements se présente mal fagotées. Les Français diraient "on a l'air de quoi?" Et il est tout-à-fait normal que l'on "présente bien", surtout lors d'une manifestation organisée par l'ambassade d'un pays étranger ou lors de voyages officiels.
Mais là, cette réflexion au parlement européen, ça frise l'indécence caractérisée. On sait tous qu'elle a accepter d'être député européen contre son gré, histoire de ne pas mécontenter le Président de la République. Elle attend son retour en grâce, pour pouvoir retrouver une place, qui selon elle, sera révélera être plus "de son rang". Plutôt que cette pauvre place de député. Vous vous rendez-compte, député européen! (L'indemnité parlementaire est de 5973 Euros nets, excusé du peu). Et elle en parle comme si c'était un travail d'ouvrier à l'usine!
 
Et puis, pour continuer se la pente savonneuse de la "politique spectacle", nous arrive le clip de l'UMP, pour faire "dans le coup" et de rebondir sur les émissions musicales du moment. Et là, on peut vraiment dire qu'ils ont touchés le fond. Non seulement le clip est d'une réalisation plus que minable, mais de plus, on n'en vient à regretter que le ridicule ne tue pas, pour être tout de suite débarrasser de cette bande d'incapables.
 
Vraiment, on ne sait plus si on doit en rire ou en pleurer !

 
La rupture de confiance entre les Français et la classe politique dirigeante marquera le début de la fin.
 
Le monde entier affronte une crise sans précédent, qui va nous précipiter dans le gouffre, les Français ont de plus en plus de mal à y arriver, tant financièrement (le pouvoir d'achat baisse), que moralement (on n'y croît plus). Notre pays est en pleine déliquescence, et connait un mal-être chronique. On a vraiment l'impression que "tout fout le camps".
 
Ces gens se croient sur une autre planète, c'est pas possible. Complètement en dehors des réalités que vivent les Français, on se croirait revenu en plein XVIII eme siècle ! Lorsque des nobles payaient un brevet de colonel à leur fils de 15 ans, (et que ces derniers se retrouvaient à la tête d'un régiment entier en ayant jamais tenue un sabre de leur vie). Ou bien leur achetaient une place d'ambassadeur, (et qu'ils se retrouvaient en ayant une bonne place, sans rien y connaître de la politique extérieur de la France).
 
Au fait, rappelez-moi, nos ancêtres ont bien fait la Révolution ?  Et bien on dirait que ça n'a pas suffit. Ou que tout le monde l'a oublié, la classe politique la première.
 
Faudra-t-il refaire 1789 pour retrouver un semblant de fiabilité et de confiance dans le pays? Pouvoir poser les vrais questions et enfin prendre les décisions qui sauveront le pays ?  Sûrement, c'est ce qu'il va falloir faire, si ça continu comme ça.
 
Je vous jure, si on m'avait dit un jour que le seul moyen ce serait de refaire une Révolution, je ne l'aurai pas cru. Mais là, il va de l'avenir de notre pays, tous Français se doit de bouger et de réagir beaucoup plus.
 
JE LE DIS HAUT ET FORT! NOUS DEVONS REPRENDRE LE POUVOIR AUX POLITIQUES !
 
Ils ruinent notre pays, sont totalement désarmé vu que ce n'est plus eux qui prennent les décisions. Depuis Maastricsht, c'est l'Union Européenne qui nous gouverne, comme les 26 autres pays du continent Européen.
 
C'est seulement en sortant de l'U.E. (je parles bien de tous les pays de l'union européenne), en en retrouvant nos frontières, notre monnaie et notre identité nationale que l'on pourra empêcher ce qui nous attend. Ou tout au moins d'en limiter les effets.
 
Parce que, mesdames et messieurs les politiques, avant de nous parler "d'identité nationale", et bien il faudrait commencer par nous la rendre !
 
CITOYEN REVEILLE-TOI !  TON PAYS FOUT-LE-CAMPS !

 
Sources: Libération.fr; LeMonde.fr