TEMOIGNAGE SUR MK ULTRA ET MONARCH (Partie 3)
Me sentant encore droguée suite à la séance de programmation que Bill Bennett m'avait inculquée au tout proche Centre Goddard pour les Vols spatiaux, j'ai assisté plus tard dans la soirée à un cocktail de la Maison Blanche comme on m'en avait donné l'ordre.
Habillée "à l'Ordre", je portais une robe noire moulante qui était froncée sur une seule hanche ornée de rubis, et j'avais dans les cheveux une barrette représentant une rose rouge. "Le Patron l'a demandée", a dit mon escorte des Services secrets au majordome alors qu'il me laissait à la porte. Les lumières étaient faibles et l'atmosphère était protocolaire tandis que le majordome me faisait traverser la foule exceptionnellement nombreuse des personnes présentes. Il m'a lâché le coude, me dirigeant dans la direction du président de l'époque, Ronald Reagan.
Alors que je marchais à travers la foule vers Reagan, j'ai vu des visages familiers qui avaient des liens avec "l'Ordre de la Rose" (1) De l'autre côté de la salle, Bill et Bob Bennett étaient en train de rire avec Dick Cheney. Dick Thornburgh, qui était à l'époque Gouverneur de la Pennsylvanie, avait engagé la conversation avec le sénateur Arlen Spector. À l'extrême limite de ma vision périphérique élargie, j'ai vu George Bush en train de parler avec sa confidente de l'ONU, Madeleine Albright (2). Sachant que je pouvais le voir comme si j'avais des yeux derrière la tête, Bush m'a discrètement fait signe de les rejoindre.
"Tu connais Madeleine Albright", a commencé Bush. Utilisant de façon experte la terminologie des croyances des Jésuites catholiques qu'on m'avait inculquées auparavant, il a poursuivi, "Elle est la révérende mère de toutes les sœurs (les esclaves). Elle est si proche de Dieu qu'un ordre reçu de sa part est un ordre de Lui. » Albright a pouffé de rire, apparemment impressionnée par la manipulation "spirituelle" du verbiage de programmation de Bush. "Elle a fait son chemin à l'ONU grâce à moi pour mettre en place le processus de paix du nouveau Monde."
Albright m'a dit, "Il parait qu'on fait tourner le monde en te faisant tourner la tête."
"Qui vous a dit ça?" a demandé Bush.
"Larry Flynt, à cause de son séjour en Jamaïque", (3) a-t-elle rapidement expliqué.
Bush a levé la main, apparemment écœuré à l'idée de relations sexuelles avec quelqu'un qui a un âge à deux chiffres. "Épargne-moi ça", a-t-il dit.
"C'est mon travail", a dit Albright d'un ton neutre avec un sourire de fierté. Elle m'a chassée en me disant avec condescendance, "Je te verrai demain au bureau de l'OEA (Organisation des États américains). À présent, tu vas jouer ailleurs." Remarquant que l'imprécision de ses ordres me laissait littéralement dans l'incapacité de déterminer à quel saint me vouer, elle m'a fait remettre le cap sur la direction de Reagan.
Reagan portait un complet bleu marine sombre et une cravate de soie rouge. Son bouton de rose rouge (4) à la boutonnière m'a commutée instantanément en mode esclave sexuelle de type "Ordre de la Rose" jésuite. "Tiens! Bonjour, Chaton!" a dit Reagan, en me soufflant au visage son haleine chargée de cognac alors qu'il se penchait pour me baiser la main.
"Oncle Ronnie..." ai-je dit, en répondant d'une manière sexuelle comme on m'avait conditionnée à le faire.
Reagan s'est tourné vers l'homme qui était à côté de lui et a dit, "Brian, c'est l'un de ces bienfaits supplémentaires du nouvel Ordre mondial dont je te parlais. Chaton, je te présente Brian Mulroney, le Premier ministre du Canada."
Les connotations de mon expérience d'enfance avec l'ancien premier "ministre" du Canada, Pierre Trudeau, suggéraient que Mulroney était jésuite - comme l'était le mode sur lequel je fonctionnais. Lui aussi, il avait une rose rouge à la boutonnière, ce qui indiquait son implication et son engagement dans l'Ordre de la Rose.
"Je suis enchantée de vous rencontrer, Monsieur", lui ai-je dit en lui tendant la main.
(1) "L'Ordre de la Rose" était l'emblème de ceux qui implantaient le nouvel Ordre mondial. "Des ordres de la Rose" étaient des ordres de George Bush.
(2) Reagan m'avait d'abord présentée à l'ambassadeur auprès de l'ONU, Madeleine Albright, car elle devait être "mon mentor" dans les opérations des Jésuites aux Antilles. "Madeleine Albright est une Sainte", m'a dit Reagan, déterminant ainsi l'image que je devais avoir d'elle. "La Mère Térésa des Antilles."
(3) Pendant que j'étais à la Jamaïque sous la directive d'Albright (par l'intermédiaire de Bush), les photographes de Larry Flynt ont profité de ma présence pour utiliser les pittoresques chutes de la Dunns River comme arrière-plan pour des photos pornographiques destinées à être utilisées dans Hustler.
(4) La rose rouge de Reagan déclenchait un mode sexuel habituellement utilisé pour compromettre / soumettre à un chantage des dignitaires et verrouiller ainsi leur loyauté envers l'Ordre de la Rose.
"Tout le plaisir est pour moi", a dit Mulroney en me baisant la main. "Je te prie de m'appeler Brian."
"Oui, Monsieur, Brian", ai-je répondu, la tête me tournant encore à cause des drogues de synthèse de la NASA.
Avec un petit rire mais en insistant, Mulroney a réaffirmé, "Je ne suis pas un Monsieur."
Reagan a sauté sur l'occasion, "Il est Premier ministre, ce qui veut dire qu'il est plus important qu'un ministre ordinaire, et certainement plus important que n'importe quel Monsieur. Brian est mon ami."
"Oh, Brian", ai-je dit, comprenant enfin.
"O'Brien est le nom de son père", a dit Reagan à Mulroney. "Elle est de descendance irlandaise et elle est originaire du Michigan."
Brian s'est tourné vers moi, "Dernièrement, j'étais dans ton coin, ici - dans l'une de mes escapades favorites - sur l'île Mackinac."
"L'île Mackinac a été son point de lancement dans le projet", a expliqué Reagan dans les termes utilisés par ceux qui sont familiers avec les opérations de contrôle de l'esprit. Mulroney était apparemment au courant du fait que j'étais sous contrôle de l'esprit et il me lorgnait comme si j'étais une marchandise. Reagan a remarqué son intérêt et s'est mis à se comporter comme s'il était un proxénète. "Je te recommande chaudement de l'emmener avec les autres. Elle sera pour toi un excellent jouet à utiliser dans n'importe quelle position. Et il n'y a pas de problème de sécurité. Sa tête est dans les éthers et si tu reviens demain, elle ne saura pas te distinguer du visage que l'on peut imaginer en regardant la lune. Je te donnerai les clés plus tard."
Utilisant habilement les signaux et les déclics de l'Ordre de la Rose, Mulroney a dit, "Donne-moi seulement la clé de son cœur, et elle sera mienne."
"Tu sais très bien comment fonctionne le monde", a commenté Reagan.
"Il faut que je domine parfaitement bien la situation. C'est un nouvel Ordre mondial", a dit Mulroney d'un ton neutre.
Alors qu'un garde m'emmenait, j'ai entendu Reagan dire à Mulroney, "Tu seras bientôt aux anges."
J'ai été fouillée par des gardes du corps canadiens en uniforme et on m'a dirigée vers l'une des nombreuses chambres à coucher de la Maison Blanche. Lorsque j'ai ouvert la porte, j'ai vu trois esclaves sexuelles blondes qui se déshabillaient et qui préparaient le lit - dont l'une était mon amie intime ainsi que l'esclave du sénateur Arlen Spector.
J'ai appelé mon amie sur un ton animé. "Qu'est-ce que tu fais ici?" lui ai-je demandé alors que nous nous embrassions.
"Petit monde", a-t-elle dit, comme chaque fois que nous étions expédiées ensemble en divers endroits pour de la prostitution et/ou de la pornographie. Cette expression universelle était souvent employée entre ceux qui connaissaient bien le programme de contrôle de l'esprit basé sur le tout petit Monde développé par Disney.
J'ai encore embrassé mon amie. "Oh là là, le monde est petit! Ça me fait plaisir de te voir ici." Je n'avais aucune idée de la situation difficile dans laquelle nous étions et je ne pouvais pas voir au-delà du moment présent.
"Diable, les filles! Que le monde est petit!" Mulroney est entré et a marché à grands pas à travers la pièce, en jetant son manteau sur une chaise et en dénouant sa cravate. "Regardez comme tout devient de plus en plus petit tandis que nous nous éloignons de plus en plus comme une fusée." Il a enlevé rapidement ses chaussures, ses bretelles et son pantalon tandis qu'il continuait ses métaphores hypnotiques. "S'élançant à travers l'océan d'espace noir. Alors que le monde devient de plus en plus et de plus en plus petit, puis qu'il sombre dans l'océan noir de l'espace." En enlevant son caleçon, il a annoncé, "Je vous ai amenées ici dans un but..." et il a entrepris d'accéder à notre programmation sexuelle.
Rétrospectivement, je sais que ce n'était pas une coïncidence si mon amie et moi, nous avions été rassemblées pour satisfaire la perversion de Brian Mulroney pour les esclaves sous contrôle
de l'esprit. Soumises à un programme miroir identique, nous procédions à l'unisson. La délicate rose rouge tatouée sur le poignet gauche de mon amie signifiait son asservissement au (nouvel) Ordre (mondial) de la Rose auquel Mulroney appartenait.
Mon amie et sa petite fille auraient souvent été transportées de l'autre côté de la frontière américano-canadienne, aux chutes du Niagara, pour être prostituées à Mulroney. Les abus sexuels perpétrés sur sa chère enfant étaient utilisés comme traumatisme de base pour maintenir le contrôle de son esprit, tout comme les abus sexuels sur Kelly me traumatisaient. Mulroney avait auparavant accédé à ma programmation sexuelle et à celle de mon amie aux chutes du Niagara - ainsi qu'à celle de nos filles - pour satisfaire ses perversions qui tombent sous le coup de la loi comme si "les affaires continuaient comme d'habitude". Aurais-je été capable de relier les événements, j'aurais éprouvé un immense soulagement de savoir que nos filles n'aient pas été forcées de participer à ses violences sexuelles cette fois-là.
"Mission" accomplie, j'ai remis ma robe et je me suis préparée à partir. Mulroney m'a désignée du doigt et m'a dit à mots couverts, "Je te reverrai dans les parages. Peut-être, je te verrais dans l'île Mackinac. Il se peut que ce soit quelque part dans le temps." En trois lignes, Mulroney avait habilement lié le moment immédiat aux signaux de mon enfance et aux opérations actuelles concernant l'ALENA au Mexique, tout en m'ayant préparée pour ma prochaine rencontre avec lui sur l'île Mackinac.
Les relations entre les États-Unis et le Mexique s'épanouissaient dans les succès des travaux préparatoires de l'ALENA, tandis que les différends politiques relatifs au Nicaragua demeuraient un point mineur de discorde. Depuis que la branche des Jésuites qui constitue les services secrets catholiques du Vatican travaillait en étroite collaboration avec les services secrets des États-Unis pour instaurer le nouvel Ordre mondial, elle se servait de son influence bien établie au Mexique et au Nicaragua pour offrir un terrain d'entente pour des "relations diplomatiques". Le fait d'avoir été victime du contrôle de l'esprit à la fois de la part de la CIA et de celle des Jésuites depuis l'enfance, ainsi que mes précédentes "relations diplomatiques" au Mexique m'ont imposée dans le rôle de messagère et de prostituée pour le Nicaraguayen Daniel Ortega.
Les Combattants nicaraguayens de la Liberté du président Reagan étaient-ils des combattants DE la liberté ou POUR la liberté? Ma vie lorsque j'étais sous contrôle de l'esprit me rendait incapable de me poser de telles questions. Néanmoins, j'avais une "passion programmée qui brûlait dans ma poitrine" pour les Contras, comme on me l'avait patriotiquement inculquée grâce à la torture, lorsque je me suis embarquée dans ma "mission de maintien de la paix" au Nicaragua pour le compte de Reagan vers la fin de l'été 1985.
Je suis montée à bord de NCL comme d'habitude pour arriver à ma destination convenue. Comme le Nicaragua n'était pas une escale de NCL, j'ai pris l'avion au Yucatan, au Mexique, pour une piste d'atterrissage militaire isolée de Managua. C'est dans cette petite clairière au sommet d'une montagne que j'ai rencontré le Commandant Daniel Ortega, ainsi qu'il en avait été convenu par l'intermédiaire du Vatican.
J'étais opportunément vêtue d'un short, avec mes longs cheveux blonds tirés en arrière pour former une tresse à la française. La tenue d'Ortega, elle aussi, reflétait l'allure décontractée de la rencontre. Son uniforme militaire brun clair était usé jusqu'à la corde, et était dépourvu de tout insigne protocolaire. Les lunettes de soleil rose sombre à travers lesquelles il me regardait n'avaient apparemment pas changé sa vision pessimiste de la "noble cause" qu'il prétendait représenter. En homme peu loquace, il m'a accueillie en me donnant un ordre, "Venez avec moi." J'ai roulé avec lui en silence alors qu'il conduisait une jeep sur une courte distance à travers la piste d'atterrissage vers une petite maison blanche en bois, bien entretenue et à deux étages.
Alors que nous nous étions arrêtés en face de la maison, Ortega m'a dit d'une voix triste et lente, "J'ai des besoins comme n'importe quel homme. Mais je me sens comme une putain d'avoir accepté l'offre de votre président."
Sa chambre était propre et fonctionnelle, avec de nombreuses armes d'assaut éparpillées. Je n'ai vu ni confort moderne ni effets personnels, mais Ortega avait l'air d'être chez lui, dans son environnement.
Le comportement d'Ortega était celui d'un homme qui s'est abstenu de relations sexuelles plus longtemps que la plupart de ceux qui sont dans sa position politique. Alors qu'il déboutonnait lentement sa chemise, j'ai remarqué un médaillon catholique sur lequel il y avait le symbole jésuite secret de l'Ascension et de la Chute, un accessoire courant chez les barbouzes jésuites. Il s'est assis dans un fauteuil en osier alors que je me conformais à son invitation silencieuse en lui donnant du plaisir avec ma bouche.
Tandis qu'il fumait cigarette sur cigarette, je me suis assise en face de lui sur le plancher, et je lui ai transmis le message de Reagan comme c'était programmé. J'ai commencé, "Le président Reagan m'a envoyée en tant que messagère de paix."
Il m'a interrompue avec désinvolture, en me regardant lentement de haut en bas. "J'aimerais manger un morceau dans quelques minutes."
J'ai repris, "Votre peuple a supporté de nombreuses souffrances tout au long de son existence. Il (Reagan) veut seulement vous aider. Le peuple américain veut voir
la paix et la liberté dans votre pays. Les relations entre les États-Unis et le Mexique se renforcent de jour en jour, et il est impératif pour nous de résoudre votre conflit afin de résoudre notre propre conflit avec le gouvernement mexicain. Nous sommes tombés d'accord avec le Mexique pour affirmer que le conflit nicaraguayen doit être résolu tout autant pour le bien de votre peuple que du nôtre. Je suis ici pour une mission de maintien de la paix représentative d'un terrain d'entente appuyé par le Vatican et partagé àla fois par les gouvernements mexicains et américains, pour vous éclairer sur nos intentions pacifiques. Les efforts conjoints des missions catholiques américano-mexicaines consistent à promouvoir la paix dans votre région, seulement en améliorant votre culture. Le monde est en train de se tourner rapidement vers la paix mondiale, et le Nicaragua est très en retard sur son temps - depuis la technologie et l'éducation jusqu'aux idéaux du gouvernement et aux convictions religieuses. Le pape Jean-Paul II est en train de prier avec zèle pour la paix dans votre région, et il s'est joint au président Reagan, au Mexique, et même à l'Union soviétique pour garantir cette paix. Il (le pape) connaît vos objectifs, il connaît vos motivations (Je me suis penchée en avant, presque en chuchotant, influencée par la conviction qu'on m'avait inculquée), il connaît votre âme. Nous pouvons tous travailler en collaboration pour parvenir à cette paix. Le Nicaragua, si petit qu'il puisse être par rapport au reste du monde, est un marchepied d'une grande portée vers l'unification des puissances mondiales. Il ne peut plus être une source de dispute et de désaccord. Votre peuple doit être libre. Libre d'adorer Dieu grâce à votre sainte Église catholique. C'est d'abord et avant tout ce qui est àl'ordre du jour du président Reagan, aussi bien qu'à celui du pape et à celui du président de la Madrid. Un nouvel Ordre mondial est en train de se mettre en place avec ou sans vous; c'est un processus inéluctable qui ne peut être interrompu. Tout un nouveau monde de paix nous attend tous. Je vois que vous êtes un homme pacifique. Cela émane de votre être. Le sang a coulé si fort à travers votre pays que votre peuple s'y noie dedans. Ensemble, nous pouvons cautériser cette plaie. Remplacer le flot de sang par un flot d'argent. L'américanisation peut moderniser votre technologie à un rythme rapide. Votre peuple pourrait participer aux marchés mondiaux dès le tournant du siècle. Votre future position mondiale a déjà été déterminée par la seule géographie. Laissez-vous porter par elle. Faites sortir votre peuple de la pauvreté. Éduquez-le d'une manière propice à la position qui lui est destinée sur les marchés mondiaux. Libérez-le de ses luttes qui l'ont emprisonné pendant si longtemps. Permettez aux cloches des églises de résonner des bonnes nouvelles de paix, de prospérité et de liberté. Vous pouvez réaliser tous vos objectifs pour le progrès de votre pays avec notre aide."
Ortega a fini de fumer pensivement sa cigarette, et en a allumé une autre alors qu'il répondait avec assurance, "Dites à votre président que j'ai vu sa liberté, et que j'ai écouté ses paroles qui m'ont été présentées grâce à ce qui est encore un autre échantillon de celle-ci. Il décrit un beau tableau suspendu dans son cadre. Un tableau peut avoir l'air serein pour son spectateur pendant qu'il le regarde. Je ne peux pas adorer une image gravée, et le tableau qu'il brosse n'est que cela. Nous avons combattu trop durement et trop longtemps, répandant la sueur et le sang à travers ce pays dans nos efforts résolus pour maintenir les valeurs humaines inculquées en nous par nos ancêtres, dont la profonde sagesse leur a été donnée par les premiers missionnaires catholiques. Ces valeurs sont les mêmes que celles qui sont représentées dans le tableau brossé par le président Reagan - seulement les nôtres sont vraies. Les siennes ont seulement une valeur superficielle, comme n'importe quelle autre peinture. Si je devais céder, je serais seulement encadré dans le tableau qu'il peint, accroché à son mur comme un trophée. Je ne tromperai pas mon peuple, en dépit de ses offres de richesse et de position. Je suis fidèle à mes convictions, et quand il sera fidèle aux siennes, alors nous nous retrouverons sur un terrain d'entente et nous aurons quelque chose de solide pour en discuter. Pour l'instant, les paroles ne sont pour nous qu'une perte de temps."
Ortega a éteint sa cigarette, et il a tiré les couvertures en arrière sur son lit. "Je vais vous emmener dans un endroit agréable." Il a sorti de son buffet un bang (pipe à eau - l'eau sert de filtre) à opium qui avait déjà bien servi
et il m'a tendu un tuyau. J'avais été entraînée à accepter toutes les drogues qu'on me donnait à une seule exception qui était la formellement interdite marijuana. J'ai hésité jusqu'à ce qu'Ortega m'ait assurée que c'était de l'opium. Comme la drogue produisait son effet il a dit, "Ce pourrait être le chemin de la paix mondiale." Les rapports sexuels avec Ortega étaient au moins dépourvus de souffrance et de perversion. Contrairement à la plupart de ceux avec qui j'étais forcée d'avoir des « relations diplomatiques » pour l'administration Reagan, il s'est endormi quand il a eu fini en raison de la différence entre l'opium et la cocaïne.
Le coup de klaxon d'une jeep à l'extérieur l'a réveillé. Alors que je me préparais à partir, il m'a dit, "Attendez." Il a pris une petite boule d'opium noir d'environ un demi-centimètre dans sa réserve personnelle, l'a enveloppé dans la cellophane de l'emballage de son paquet de cigarettes, et m'a dit, "Donnez ceci à votre président et dites-lui que vous et moi, nous avons trouvé plus de paix avec cette substance qu'il n'en répandra jamais sur la surface de son globe peint." Alors qu'il refermait doucement la porte derrière moi, il m'a dit, "Revenez me voir quand vous aurez davantage à m'offrir."
Je suis immédiatement rentrée en avion à Washington d'où ma "mission" avait pris naissance. Cette fois, on m'a emmenée directement au bureau de Bush, où je lui ai remis mot à mot le message d'Ortega. Éliminant la plus grande partie du dialogue, Bush m'a ordonné de remettre un message partiel à Reagan. Incapable de percevoir la teneur du message et les personnes au-delà de ma perspective limitée par le contrôle de l'esprit à "ce que vous avez besoin de savoir", j'étais loin de me douter que le message d'Ortega aurait un impact négatif. Il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'Ortega s'était révélé être lui-même aussi hypocrite qu'il prétendait que Reagan l'était en se servant de moi comme une prostituée et une porteuse de mauvaises nouvelles tout en sachant parfaitement que je ne disposais pas du libre arbitre qui m'aurait permis de rendre le message plus acceptable. La révision par Bush du message d'Ortega a jeté de l'huile sur un feu proverbial et je ne savais même pas qu'il brûlait déjà quand j'ai remis le message à Reagan.
Bush était avec Reagan et moi dans le bureau secondaire de Reagan (au bureau ovale) à la Maison Blanche alors que je transmettais le message de la manière dont il me l'avait ordonné, "Daniel Ortega est un homme pacifique, qui recherche les mêmes résolutions des problèmes que nous. Mais il m'a dit de vous dire - (j'ai fouillé dans mon porte-monnaie pour trouver l'opium) que lui et moi, nous avons trouvé plus de paix dans cette substance - (j'ai tendu l'opium à Reagan) que vous n'en répandrez jamais sur la surface de votre globe peint."
Bush a souri alors que le visage de Reagan virait instantanément au rouge pivoine de rage. Bush a ensuite réagi et s'est levé de son fauteuil en le faisant tourner, il a pris l'opium pour lui, et a dit à Reagan, "Calme-toi. Il y a plus. Il semble que la seule paix qu'elle ait répandue était entre ses jambes." Il s'est dirigé vers la porte, en disant, "Je reconsidérerais ma position si j'étais dans tes chaussures - en considérant ce qui est en train de remplir les siennes." Bush a laissé tomber son regard le long de l'arrière de mes jambes jusqu'à mes chaussures alors qu'il poursuivait, "C'est en train de dégouliner des deux côtés de ses jambes."
Manifestement je n'aurais pas à subir de rapports sexuels avec Reagan ce jour-là. J'en ai été vite dispensée et j'ai pris l'avion pour retourner au Mexique, où j'ai repris ma croisière avec NCL. Avec ma mémoire des événements qui était compartimentée grâce à la haute tension, je croyais à ce moment-là que je n'étais jamais partie du tout.
Le 4 décembre 1986, j'ai dépassé les 29 ans. Habituellement les esclaves sous contrôle de l'esprit étaient mises au rebut, "éjectées du train de la liberté", à l'âge de 30 ans; mais j'ai argumenté avec Houston quand il m'a dit qu'il ne restait plus qu'un an aux membres du gouvernement qui me faisaient subir des sévices sexuels pour "achever de me consommer". Je n'avais eu aucune conscience de l'écoulement du temps, et je croyais que je n'avais encore que 24 ans. Sans se soucier de ce que je croyais, ceux qui me faisaient subir des sévices sexuels allaient faire de leur mieux pour "achever de me consommer" physiquement et psychologiquement avant même qu'un seul mois ne se soit écoulé.
J'étais à Washington en voyage de routine, ce qui incluait d'être prostituée au président Reagan. Les joues "d'Oncle Ronnie" étaient empourprées par l'excitation et le cognac lorsqu'il m'a dit, "Je prends toujours deux semaines de congés à Noël pour retourner en Californie." Reagan s'est interrompu pour se mettre à chanter une vieille chanson à danser hollywoodienne, "Californie, me voilà! J'arrive..." La Maison Blanche, affirma-t-il, lui avait toujours paru comme une prison, et il avait l'air vraiment excité à l'idée de son prochain voyage. "Tous les ans, j'attends avec plaisir ce voyage parce qu'il me permet de revoir de vieilles connaissances. Bien sûr, je travaille pendant que je suis là-bas - le travail d'un président n'est jamais fini - mais au moins j'y suis. Il est temps que tu voies l'endroit que j'appelle chez moi." Ensuite, citant le Magicien d'Oz, il a dit, "Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi." Et tu vas voir pourquoi. Dis-le avec moi, "Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi. Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi". Puis il m'a donné des instructions en langage codé d'Oz, "Claque des talons. Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi."
Il m'a semblé qu'une lumière blanc bleuté explosait dans ma tête, comme si j'étais atteinte par un courant électrique alternatif à basse tension mortel. Reagan était "en train de mettre en place le décor" pour une tentative de glissement du temps destinée à brouiller ma mémoire, qui devait être réactivée lors d'une prochaine séance que j'aurais avec lui à Bel Air, en Californie. Le camping-car était bourré d'une paroi à l'autre, et les parois étaient bourrées de cocaïne lorsque Houston, Kelly, et moi, nous sommes partis pour notre long trajet vers la Californie. Houston avait prévu plusieurs "haltes touristiques" le long du chemin qui se sont révélées aussi cauchemardesques que l'épreuve californienne elle-même.
À Las Vegas, au Nevada, Houston nous a tenues occupées, Kelly et moi, en nous prostituant à toute personne qu'il savait être « au courant » et qui assistait à la convention annuelle de l'Association de Country Music. Lasse d'être renvoyée de chambre en chambre, j'étais de retour au vestibule, littéralement en train d'essayer de retrouver mon souffle lorsque j'ai vu Michael Danté. Il portait un coûteux complet de soie gris clair et des lunettes noires, ressemblant davantage à un agent du FBI qu'à un gangster, et il était en train de m'attendre, appuyé contre un pilier. Les mots "Notre amour" qu'il employait au téléphone dans des intentions de conditionnement mental n'étaient certainement pas de mise en ce moment-là. "Tu es en retard", a-t-il grommelé en regardant sa montre. Il m'a ordonné d'entrer dans les toilettes des dames afin d'activer la programmation désirée en me faisant "me perdre" dans les miroirs sans fin qui recouvraient les murs. Ayant mis mon esprit dans les dispositions qu'il désirait, il m'a ensuite utilisée et dirigée dans de la pornographie commerciale. Plus tard, il a fait la même chose avec Kelly. Au Grand Canyon, Houston nous a traumatisées, Kelly et moi en prévision des prochains événements en Californie. Tout en descendant en randonnée dans le canyon, Houston a entrepris, en utilisant l'hypnose, d'ancrer tous les événements du voyage derrière la programmation d'anéantissement et d'aliénation mentale qu'il nous faisait subir. Lorsque nous nous sommes arrêtés pour un déjeuner de fin d'après-midi dans le Canyon, Kelly s'est effondrée en état de choc, incapable de manger. Houston était content parce qu'il "allait pouvoir tout manger tout seul". Je subissais, comme
d'habitude, la privation d'eau et de nourriture. J'avais tellement soif qu'il m'était impossible de manger. L'état de Kelly amplifiait mon propre sentiment de terreur, et je faisais tout ce que je pouvais pour empêcher Houston de lui faire subir plus de choses qu'elle n'en pourrait supporter. Je l'ai portée pendant des heures tout le long du chemin en sortant du canyon, sans m'arrêter pour me reposer. Dans mon esprit, je désirais croire que j'étais réellement capable de la protéger. Le fait est que Houston était en train de m'épuiser physiquement pour s'assurer que je ne puisse pas la protéger lorsque nous serions arrivés à notre prochaine destination : le Mont Shasta et le lac qui porte le même nom, en Californie.
George Bush était très actif, que ce soit dans les complexes d'abris fortifiés de Lampe au Missouri ou dans ceux de Shasta en Californie. Tout comme celle de Lampe, la couverture de Shasta était la musique country. D'après tous les gens que je connaissais, l'auteur compositeur interprète Merle Haggard était censé mener le bal au Lac Shasta, détournant ainsi complètement l'attention du tout proche complexe du Mont Shasta. Shasta était le plus grand camp secret d'esclaves soumis au contrôle de l'esprit parmi ceux que je connais. Dissimulés dans les corrals entourées de clôtures militaires des collines boisées, une énorme flotte d'hélicoptères noirs sans immatriculation et plus de robots militaires soumis au contrôle de l'esprit que je n'en ai vu dans tout Haïti. Cette opération militaire secrète servait ses propres desseins, pas ceux de l'Amérique. On m'a dit et j'ai pu entendre que c'était une base pour la future Force de Police multijuridictionnelle; pour faire respecter la loi et l'ordre au sein du nouvel Ordre mondial. Au centre du complexe de haute sécurité, se trouvait une autre zone très bien gardée et entourée de clôtures militaires qui était considérée comme une sorte de "Camp David" pour ceux qui dirigent notre pays. George Bush et Dick Cheney y partageaient un bureau, et revendiquaient les bois situés à l'extérieur du périmètre comme leur propre terrain de chasse où ils jouaient au "Jeu le plus dangereux". Sur la base des conversations que j'ai surprises entre eux, c'était cette expérience militaire de police mondiale qui avait valu à Dick Cheney sa nomination comme ministre de la Défense (1) du gouvernement Bush.
Houston est resté à la station du Lac Shasta d'Haggard tandis que Kelly et moi, nous étions emmenées en hélicoptère au Mont Shasta pour notre rendez-vous programmé avec Bush et Cheney. Le pilote de l'hélicoptère a attiré notre attention sur les clôtures militaires qui entouraient le périmètre extérieur du complexe. Il arrivait rarement que les pilotes ne parlent à l'une de nous deux, mais celui-ci souriait d'un air malicieux alors qu'il nous disait que nous aurions besoin de connaître les limites extérieures pour Le Jeu le plus dangereux.
Dès que nous sommes arrivées au sanctuaire intérieur de Bush et de Cheney, j'ai remarqué que George Bush Junior était avec eux. Je savais par expérience personnelle que Junior se tenait près de son père pour le couvrir chaque fois que Bush pouvait devenir incapable de remplir sa fonction à cause des drogues ou avait besoin d'un soutien criminel. Il est devenu clair que Junior était là pour rendre les deux services pendant que son père et Cheney profitaient de leurs vacances de travail.
Surexcités par les drogues, Cheney et Bush étaient impatients de partir à la chasse de leur proie humaine dans "Le Jeu le plus dangereux". Ils m'ont accueillie avec les règles du jeu, m'ont demandé de me mettre à poil malgré les vents froids de décembre, et m'ont dit en langage codé d'Oz de "prendre garde aux lions, aux tigres et aux ours". La vie de Kelly est devenue l'enjeu, comme d'habitude, ce qui a ranimé mon instinct maternel naturel ainsi que celui qui avait été programmé d'une manière excessive. Des larmes ont coulé silencieusement le long de mon visage au moment où Bush m'a dit, "Si nous t'attrapons, Kelly sera à moi. Alors cours, cours aussi vite que tu le peux. Je t'aurai et ta petite fille, elle aussi, parce que je le peux, je le peux, je le peux. Et je le veux."
Cheney, me défiant de répondre, demanda, "Des questions?"
Je répondis, "Il n'y a nulle part où s'enfuir parce qu'il y a une clôture - du genre que je ne peux pas franchir. Je l'ai vue."
Plutôt que de m'agresser physiquement, Cheney s'est moqué de mon sentiment de "nulle part où aller, nulle part où se cacher" et il a expliqué qu'un ours avait fait un trou quelque part dans la clôture, et que tout ce qu'il me restait à faire c'était de le trouver. Il a abaissé son fusil vers ma tête et a dit, "Que les jeux commencent! Partez!"
(1) Dick Cheney n'a pas d'états de service officiels de l'Armée des États-Unis pour justifier son poste d'ancien ministre de la Défense de notre nation sous la présidence de George Bush.
Ne portant que mes tennis, j'ai couru à travers les arbres aussi vite et aussi loin que j'ai pu, ce qui n'était pas très loin du tout. Bush se servait de son chien de chasse pour le gibier à plumes (Ndt: bird dog en anglais) pour me suivre à la piste, le même dont on s'était servi récemment avec moi dans un tournage de zoophilie en guise de plaisanterie sur l'expression "Byrd-dog" au dépens de mon propriétaire, Robert C. Byrd. Une fois attrapée, Cheney a de nouveau pointé son fusil sur ma tête alors qu'il se penchait sur moi, en ayant l'air d'être au chaud dans son manteau en peau de mouton. Bush m'a ordonné de prendre sexuellement son chien pendant qu'ils regardaient, puis Cheney et lui m'ont fait revenir à leur cabane.
J'ai remis mes vêtements et je me suis assise dans la partie de la cabane qui servait de bureau en attendant les instructions. J'ignorais absolument où se trouvait Kelly et je n'en ai pas su davantage après coup. Bush et Cheney étaient toujours dans leurs vêtements de chasse lorsque la séance de programmation a commencé. Bush a dit, "Toi et moi, nous sommes sur le point de nous embarquer dans Le Jeu le plus dangereux des relations diplomatiques. C'est mon jeu. Tu suivras mes règles. J'aurai le net avantage de te faire la chasse avec mon Œil dans le Ciel (satellite). Je surveillerai les moindres gestes que tu feras. Aussi longtemps que tu joueras le jeu selon mes règles et que tu ne commettras aucune erreur, tu vivras. Une seule erreur et je t'aurais, ma jolie, et ta petite fille aussi. Tu mourras, et Kelly devra jouer avec moi. Je préfère que ce soit comme ça. Ensuite ce sera son Jeu le plus dangereux. Les cartes sont truquées en ma faveur parce que, eh bien, c'est mon jeu! Es-tu partante?"
Il n'y avait pas d'alternative. J'ai répondu comme on m'avait conditionnée à le faire, "Oui monsieur ! Je suis partante." Les parallèles avec Le Jeu le plus dangereux qui venait juste d'avoir lieu dans les bois étaient délibérés et intentionnels pour rendre "impossible" tout rappel de souvenirs par suite de brouillage par crypto amnésie.
"Bien. Alors que les jeux commencent. écoute attentivement tes instructions. Tu n'as pas de marge d'erreur." Cheney a fait basculer son "chronomètre de jeu" - un sablier. Bush a poursuivi, "Ce jeu s'appelle Le Roi et l'Œil, et voici la donne. Tu vas renforcer selon les ordres les relations diplomatiques entre le Mexique, les États-Unis, et le Moyen Orient. Ton rôle exigera un changement de visage à chaque nouvel endroit. Je planifierai ton itinéraire, je déterminerai ton rôle, et je tirerai tes ficelles. Tu prononceras mes paroles quand je tirerai tes ficelles. Il n'y a pas de marge d'erreur."
Cheney était à moitié couché en travers du simple bureau de style militaire réglementaire, manifestement abruti par la drogue alors que Bush parlait. Ayant encore sur lui son chapeau et son manteau de chasse, Cheney a pointé son fusil sur moi depuis le bureau et m'a menacée, "Ou alors ce sera une petite "à la chasse nous irons"." Bush a donné la touche finale à la menace de Cheney en chantant, "Nous attraperons un renard pour le mettre dans une caisse et le faire descendre dans un trou."
Bush a regardé Cheney et a éclaté de rire. De le voir vêtu de sa tenue de chasse avec un fusil à deux coups de très gros calibre à l'épaule donna l'idée à Bush de lui dire qu'il "ressemblait à Elmer Fudd" (le chasseur dans Bugs Bunny).
Cheney, imitant le personnage du dessin animé, a dit, "Où est ce ouascar de ouapin?"
L'opération Le Roi et l'Œil entraînerait la participation de Philip Habib, l'envoyé numéro un de Reagan (qui selon le code secret jouait le rôle du Lapin blanc d'Alice au Pays des Merveilles avec des esclaves telles que moi-même) et du roi Fahd d'Arabie Saoudite. Aussi, quand Bush a appelé ces deux derniers "Elmer Fahd et ce ouascar de ouapin", Cheney et lui en ont pleuré de rire. étant donné que de toute façon tous les deux planaient déjà à cause de la drogue, ils eurent beaucoup de difficulté à garder leur sang-froid suffisamment longtemps pour terminer ma programmation.
ET D'ESCLAVES À LA FRONTIÈRE DE JUAREZ
Le jour suivant, Danté m'a conduite jusqu'à un manoir de Bel Aire perché sur une colline où une autre réception se déroulait. Alors que je rejoignais ceux qui s'étaient rassemblés sur la pelouse impeccable, j'ai reconnu un grand nombre des mêmes mafieux qui étaient aussi à la retraite de Malibu alias "l'Hôtel California". C'était une réception de bienvenue pour le président Reagan qui venait juste d'arriver. Il marchait vers moi à travers le jardin avec son ami, Jack Valenti, qui était le président de la puissante Association cinématographique américaine. Reagan semblait fait pour son rôle parmi ses amis de la pègre, son manteau beige à col de fourrure drapé sur ses épaules laissant voir en dessous un costume rayé gris foncé. Rétrospectivement, il m'a laissé le souvenir de quelqu'un d'habillé comme le seul gangster que je n'ai pas été forcée de rencontrer, John Gotti. Dès que nos regards se sont croisés, j'ai été jetée à terre par une décharge blanc bleuté familière (haute tension) comme celle dont j'avais récemment fait l'expérience à Washington.
Lorsque j'ai repris connaissance et que ma vision est redevenue claire, Danté me soulevait. Reagan m'a dit, "Bien, salut Chaton."
"Oncle Ronnie, comment se fait-il que vous soyez ici?" ai-je demandé avec une naïveté enfantine.
"L'arc-en-ciel, Chaton, l'arc-en-ciel", a-t-il répondu en langage codé d'Oz. "Je t'ai dit que je rentrais chez moi. Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi, et tu l'as dit avec moi. Nous voilà donc ici. J'ai gardé un petit morceau d'arc-en-ciel dans ma poche et je peux donc rentrer (à Washington) en marchant dessus chaque fois que je le veux. Je fais un vœu, je claque des talons, et me voilà parti."
Pour le moment, Reagan parvenait à m'embrouiller les idées avec des métaphores en langage codé d'Oz, confirmant encore une fois à ma personnalité d'enfant qu'il était vraiment le puissant Magicien. Alors que nous rentrions pour une courte réunion, on a délibérément commuté ma personnalité sur celle qui s'était occupée de de la Madrid la nuit précédente.
La maison recouverte de stuc gris-blanc était décorée de moquette pelucheuse bleu présidentiel et de tons merisier foncé. Le "bureau" était petit et en outre bondé par tous ceux d'entre nous qui assistaient à la réunion. De la Madrid était confortablement assis, tout comme Jack Valenti. Je n'étais pas au courant du rôle exact de Valenti dans l'ouverture de la frontière de Juarez. Je sais seulement qu'il était bien informé sur les détails de cette réunion. Danté et moi, nous sommes restés debout puisque nous allions vite devoir partir dès que j'aurais entendu ce que Reagan, qui était en train de remuer des papiers et d'arpenter la pièce, avait à me dire.
"Eh bien! Chaton", m'a dit Reagan, "voici ton arrêt de mort: Tu disparaîtras auréolée de gloire. Je n'étais pas surprise de recevoir la confirmation de ma mort imminente de la part de Reagan. J'avais entendu parler de mort par le feu par apparemment tous ceux qui étaient impliqués dans la mise en place du "libre-échange", grâce au Mexique, des enfants de notre nation contre de la drogue. L'utilisation par Reagan des métaphores patriotiques et des jeux de mots tandis qu'il m'informait d'un ton neutre qu'il avait ordonné ma mort reflétait son manque de respect si souvent affiché pour la vie humaine. Ce qui reflétait encore plus son tempérament, c'était que les crimes auxquels il était mêlé l'incitaient à se protéger en me "condamnant" à mort. J'avais été témoin des bases criminelles de l'ALENA, ce qui à son tour pouvait menacer la réussite de l'instauration du nouvel Ordre mondial si jamais ces secrets venaient à être révélés. Le "libre-échange" initial y compris celui de la drogue et de la traite des blanches s'étendait bien au-delà de la frontière américano-mexicaine. Il
acheminait des enfants américains traumatisés, au comportement de robot et soumis au contrôle de l'esprit vers l'Arabie Saoudite, tout en accumulant des stocks d'armes au Nicaragua et en Iraq. Bien que je ne sois pas considérée comme étant une menace, ce qui était basé sur la conviction (erronée) selon laquelle je ne pourrais pas être déprogrammée pour retrouver le souvenir de ces événements, ma mort aurait procuré une garantie supplémentaire à ceux qui étaient impliqués. De toute façon, j'étais presque "complètement utilisée" et l'enregistrement de ma mort par le biais d'un "film porno sadique" était acceptée d'un commun accord comme étant une preuve pour de la Madrid et pour d'autres dirigeants menacés par mon existence, qu'on m'avait vraiment fait taire définitivement grâce à ma mort.
Il m'était impossible d'avoir l'idée de réagir contre "l'arrêt de mort" de Reagan. Danté a voulu s'assurer que je comprenais ce qu'il voulait dire en l'expliquant d'une manière imagée, "La prochaine fois que je ranimerai ta flamme (sexuelle), ma belle, elle te consumera, corps et âme. Et tu brûleras, ma belle, tu brûleras. Et puis je prendrai tes cendres et les disperserai au vent. Je vais te faire disparaître. Dans le film."
En entendant quelque chose en langage codé qu'il pouvait comprendre, Valenti a ri de la tournure de phrase employée par Danté. En faisant allusion à la vieille publication trimestrielle porno dessinée au crayon bleu "Blue movies", il a ajouté, "Flammes bleues."
Danté a ri avec lui. "Nous l'appellerons "Qui Était-Ce Dans Les Flammes Bleues?" Ou, comment "prendre d'assaut" "Celle qui mangeait de la crème"?"
De la Madrid a remarqué que Reagan ne riait pas et il a dit, "C'est comme provoquer une collision avec une Mercedes pour filmer une cascade." Il s'est penché en avant dans son fauteuil pour être plus proche de Reagan, a baissé la voix et lui a dit, "C'est mon désir d'en avoir sept exactement comme elle qui sortent de la chaîne de montage et qui me soient expédiées préalablement à la signature de l'accord."
Reagan a accepté, en répondant, "Ces belles gosses (blondes aux yeux bleus) qui se trouvent dans la zone de transfert vers l'Arabie Saoudite sont du haut de gamme, mais elles n'ont pas ce qu'elle a."
"Celles qui ont deux visages sont difficiles à obtenir", a raillé de la Madrid, en faisant allusion à ma mutilation vaginale et au code de programmation présidentiel. Il a brusquement retourné son regard vers moi, s'est touché les parties et a continué de parler à mots couverts, "- d'un seul point de vue, en tout cas. Et j'aime en avoir "Une" sur laquelle je puisse "compter"."
Reagan a ri tout bas tandis que Danté a bougé les pieds et a décroisé les bras le temps de tousser pour cacher son rire. Valenti avait l'air ennuyé par les clichés ou bien il ne comprenait pas une bonne partie des phrases codées à double sens, mais à en juger d'après le ton de la réunion, c'était tout aussi bien. "J'en toucherai un mot à Bobby (Byrd) et lui ferai suivre ta commande", a dit Reagan à son homologue mexicain. "Il devrait être relativement simple d'en rajouter une pour toi toutes les deux ou trois cargaisons environ, une fois que la frontière de Juarez sera ouverte comme prévu à de telles activités de libre-échange." Reagan parlait comme s'il était distrait et qu'il pensait à autre chose, même quand il regardait dans ma direction.
"S'il vous plaît, monsieur", ai-je commencé, "J'ai le Sceau présidentiel d'Approbation et je suis prête à remplir mon rôle." Danté a regardé sa montre, conscient qu'il était prévu que je serai à la frontière de Juarez pour le "coup de minuit". Reagan s'est approché pour voir le papier que j'avais reçu de de la Madrid la nuit précédente.
"D'accord. Bien, adieu, Chaton", a dit Reagan, en m'embrassant sur la joue. Il a ajouté en langage codé d'Oz, "Je te verrai de l'autre côté (de l'arc-en-ciel à Washington). Claque des talons..."
Mon univers est devenu tout noir. Quelqu'un m'avait touchée avec un puissant pistolet assommant et j'étais par terre, avec l'impression que Danté me traînait à moitié en me conduisant à sa voiture, dont le moteur tournait déjà au ralenti dans l'allée circulaire. Nous sommes bientôt arrivés près du camping-car, à la station-service qui se trouve sur Hollywood Boulevard, où il nous avait prises, Kelly et moi, plusieurs jours auparavant. Kelly était déjà dans le camping-car, en train de vomir et terriblement traumatisée. Quelqu'un l'avait convaincue qu'on m'avait tuée. Houston a entrepris de créer, en la suggérant par l'utilisation de l'hypnose, une
disparition du temps, en se comportant comme si je m'étais seulement absentée pendant quelques minutes. Nous avons roulé vite, en nous arrêtant seulement pour faire le plein, afin que je sois à Juarez à l'heure convenue.
J'y ai présenté comme un robot le Sceau présidentiel d'Approbation aux fonctionnaires concernés comme prévu, ouvrant ainsi officiellement la frontière au "libre Échange" de crimes contre l'humanité. Houston et moi, nous nous sommes dépêchés de traverser la frontière de Juarez où le fonctionnaire mexicain chargé du dossier nous a retrouvés. Le garde avait l'air d'approcher de la cinquantaine, avec de rudes traits mexicains classiques. Il mesurait environ un mètre quatre-vingt et il avait les cheveux noirs, une moustache négligée, des yeux de fouine noirs et une bedaine qui dépassait au-dessus de ses courtes jambes trapues. Il parlait en espagnol avec animation, avec un ton froid et rauque dans sa voix au moment de cracher les paroles indispensables en anglais, Donnez-moi le Sceau." Il faisait claquer ses doigts avec impatience pour me faire dépêcher. Il a pris le Sceau présidentiel et il m'a plaqué le visage sur un petit bureau de métal nu tandis qu'il examinait attentivement le document. Même Houston était exceptionnellement silencieux pendant que ce garde pointilleux en uniforme arpentait la petite salle de la tour, en suant à grosses gouttes tandis qu'il parlait dans son talkie-walkie. Finalement, il a accédé aux codes des transactions bancaires fournis par celui qu'il a dit être George Bush junior et il les a contrôlés. Il a conclu la rencontre en tirant un pistolet assommant de son ceinturon et en s'en servant pour me donner une secousse électrique, soi-disant pour effacer ma mémoire.
J'avais la nausée et je me sentais faible à cause de la haute tension et des épreuves tandis que Houston et moi, nous revenions en traversant la frontière. Mon estomac vide grognait, ce qui a incité Houston à mentir, "Je t'avais dit de ne pas boire d'eau." En réalité, je n'avais rien eu à boire depuis le champagne à l'hôtel California, et je n'avais rien mangé pendant plusieurs jours. J'étais complètement épuisée quand nous sommes arrivés près du camping-car, à El Paso, mais Houston était excité sexuellement à cause de la cocaïne et des événements criminels qui unissaient le Mexique aux États-Unis à la frontière de Juarez.
Après l'ouverture de la frontière de Juarez, on m'a tenu activement occupée, selon le plan destiné à "finir de m'utiliser" avant l'arrêt de mort de mon trentième anniversaire. J'ai été soumise à une brutale "représentation de fête" (viol collectif jusqu'au seuil de la mort) dans une Loge maçonnique connue de Warren, en Ohio pour "célébrer les avantages du libre-échange" obtenus par les politicards impliqués de la Côte Est. Des centres tels que la toute proche "École de Charme » de Youngstown se sont lancés dans la production en série d'esclaves destinés à servir de fourmi dans le trafic de drogue ou à faire partie des « opérations de transe-sport" d'esclaves sexuelles sous contrôle de l'esprit. Le Mexique n'était pas le seul pays qui recueillait les avantages économiques du libre-échange criminel.
Après le supplice de Kelly en Californie, Danté et Houston l'exploitaient de façon criminelle pour littéralement "tout ce qu'elle pouvait donner". Par la suite, elle a manqué une quantité considérable de jours de scolarité. Quand elle était à l'école, elle rencontrait des difficultés avec son entourage. Ces facteurs ont suscité des plans pour l'envoyer dans une école catholique locale l'année suivante, où son comportement insolite serait surveillé et dissimulé.
Peu de temps après, le sénateur Byrd est venu à Nashville pour jouer du violon au Grand Ole Opry (Ndt: émission de musique country) ainsi que, comme me l'a fait remarquer celui qui me manipulait, Houston, pour "jouer avec moi" à l'Hôtel Opryland. Byrd m'a expliqué qu'il était devenu risqué d'être en étroite relation avec moi en raison de mes rôles dans l'Iran-Contra et l'ALENA, et qu'il devrait donc prendre ses distances à mon égard. Il a passé la majeure partie de "notre dernière nuit ensemble" à travailler à ses mémoires pour un livre volumineux sur laConstitution des États-Unis qu'il était en train d'écrire (à présent édité aux frais du contribuable), et qui se concentre sur ses interminables discours (obstructionnistes) au Sénat.
Byrd a entrepris de renforcer mon "contrat programmé de loyauté" envers lui pour que je me tienne tranquille "jusqu'à ce que la mort nous sépare". Il m'a dit, "Si ça ne tenait qu'à moi, je te laisserais vivre." Il m'a longuement parlé de la manière dont de la Madrid et Reagan avaient tous les deux empiété sur le temps que nous avions passé ensemble. L'amertume qu'il ressentait à cause des contrôles plus profonds qu'ils exerçaient sur moi était évidente quand il se moquait de leurs rôles autoproclamés de Magicien et de Lézard d'Oz. La fascination qu'exerçait sur de la Madrid les esclaves américains sous contrôle de l'esprit lui aurait inspiré de combiner les thèmes d'extraterrestres ayant l'aspect d'un lézard chers à Bush et ses soi-disant théories sur le lien entre les racines mayas et l'homme lézard avec les thèmes dans le style d'Oz de Reagan pour revendiquer le rôle de Lézard d'Ahs. D'après les divagations de Byrd, il apparaissait que ses railleries au sujet de leurs rôles étaient dues au fait qu'ils avaient décidé comment "son" esclave allait mourir, et qu'elles n'avaient rien à voir avec le fait de se soucier du fait que je devais être tuée. Byrd a poursuivi toute la nuit sa comédie de programmation de "liens affectifs". Il a joué de son violon et il a chanté "pour moi" au lieu de ses atroces coups de fouet et de sa violence habituels. Pour la première et dernière fois, les rapports sexuels étaient dépourvus de souffrance.
Byrd ne s'était pas trop distancié de moi, cependant, lorsqu'il s'agissait d'opérations du gouvernement. Quand j'étais "sur l'arc-en-ciel" à Washington au cours de l'été 1987, c'était comme avant avec Byrd. On m'a escortée jusqu'au Centre Goddard pour les Vols spatiaux où Byrd m'attendait dans un couloir stérile près des ascenseurs garnis de laiton et de miroirs. Il était chargé d'articles, qu'il a déposés sur une petite table en m'accueillant. Il a pris un badge d'identification de la NASA et l'a fixé sur mon mamelon, les pinces métalliques me mordant avec leurs côtés en dent de scie. Quand j'ai (doucement) poussé un cri, il a dit, "Oh, d'accord. Je vais le porter", il l'a enlevé, et l'a fixé sur sa blouse blanche. Il m'a tendu une blouse blanche de la NASA comme la sienne et un casque blanc. Sur son casque il était inscrit de façon suggestive et "avec humour" HARD en
caractères gras et rouges. Sur mon casque il était inscrit NASA, dans une version inversée comme par un miroir des caractères standards gras et rouges. Quand je l'ai lu dans un miroir, on aurait dit que j'étais du mauvais côté du miroir et qu'il fallait que je passe à travers (selon la programmation d'Alice Au Pays des Merveilles/NASA). Cela indiquait aussi clairement aux initiés que j'étais sous contrôle de l'esprit. Byrd a regardé sa montre de gousset, ce qui a suscité en moi une vague de terreur, et il a dit en langage codé du Pays des Merveilles, "Nous sommes en retard. Comme l'ascenseur tombe dans le terrier du lapin, nous allons inverser la marche du temps afin d'y être quelques minutes plus tôt."
Byrd m'a fait tourner sur moi-même pour me faire face aux portes recouvertes de miroirs de l'ascenseur en disant, "Regarde profondément dans le miroir et sois tout ce que tu peux être en devenant infiniment perdue dans tout ce que tu vois." Byrd avait minuté son induction hypnotique de telle sorte que lorsqu'il a ordonné, "Passe à travers le miroir", les portes se sont ouvertes et nous avons traversé.
Alors que l'ascenseur était censé "descendre de 99 (tiré du simple retournement des chiffres 6 par Aquino) niveaux vers les profondeurs de l'enfer," Byrd m'a dit que la Terre « tourne de plus en plus vite au noyau, ce qui nous fait descendre en vrille dans un effet de tornade. » Je suis tombée plus profondément dans ma transe hypnotique. Les portes de l'ascenseur se sont ouvertes sur ce qui m'a paru être une exacte réplique de l'étage que nous venions juste de quitter. Toutefois, l'entrée de cet étage menait vers une salle informatique et vers une zone de laboratoires d'aspect très hygiénique. Plusieurs des scientifiques qui travaillaient là ont été amusés par nos casques, ce qui a poussé Byrd à forcer son numéro de comédie. Byrd ignorait le fait que ces employés de la NASA, comme de nombreux autres, pouvaient avoir délibérément heurté son amour-propre d'artiste parce qu'ils dépendaient de ses dotations budgétaires pour leur financement.
Byrd m'a fait annoncer comme un robot aux employés, "Il m'emmène voir votre chef."
"Ici, c'est moi le chef", a dit celui qui était apparemment le directeur du laboratoire souterrain. Les employés ont repris leurs occupations au moment où il s'est levé, les bras croisés sur la poitrine d'une manière défensive, tandis que ses yeux à lunettes intelligents jetaient des regards furtifs dans la salle en faisant un tour d'horizon de la situation. Le chef avait quelques mèches grises qui parsemaient ses courts cheveux bruns, et pourtant sa carrure était étonnamment jeune et svelte pour son âge. Apparemment, lui et Byrd se connaissaient parfaitement bien. Byrd s'est avancé à grands pas vers lui, en m'entraînant derrière lui. « Tom », a crié Byrd à son ami qui avait la cinquantaine et faisait un mètre quatre-vingt-cinq. « Voici le spécimen qu'un jour j'ai promis de te remettre. Je serai très intéressé de voir ce que toi tu peux nous procurer puisque les relations diplomatiques avec le Mexique en dépendent. Non pas que je veuille accroître une pression que tu ressens peut-être, mais nous en avons besoin de sept de plus comme elle pour en gaver sa Lézarderie royale (de la Madrid) afin de l'empêcher de se répandre en paroles sur le projet."
"C'est tout aussi bien, mon cher", a dit le chef, en se touchant le menton sans décroiser les bras. "De cette façon il ne peut pas parler sans s'impliquer lui-même."
"C'est comme ça que le Patron voit les choses", a reconnu Byrd. "De toute façon il est déjà dedans jusqu'au cou, mais cette commande (d'esclaves) l'atteindra plus sûrement dans la mesure où elles s'occuperont personnellement de lui."
Nous avons marché jusqu'à une zone médicale aseptisée qui comportait un dédale de petites salles où on m'a déshabillée et préparée pour le labo. Une soi-disant infirmière m'a injecté de la drogue "Tranquillité" de la NASA et m'a donné l'ordre de remettre ma blouse blanche. "Prends cette direction", m'a-t-elle ordonné tandis qu'elle me faisait descendre le couloir, en se déhanchant d'une manière exagérée. J'ai immédiatement obtempéré. La drogue Tranquillité n'avait pas d'effets euphorisants, mais elle provoquait une attitude de servilité paisible vis-à-vis de tout ordre donné. Alors que nous nous approchions du labo aménagé comme un théâtre, un petit groupe d'hommes qui devaient être de service était en conversation avec Byrd et avec celui qu'on appelait le
chef. Ils nous ont regardées et ils ont ri de la conformité littérale de ma démarche avec celle de l'infirmière.
Le chef m'a alors conduite vers une entrée « derrière la scène » qui était en fait un labo aux parois de verre entouré de sièges en rangées ascendantes. Des scientifiques en blouse blanche de la NASA regardaient vers le bas sur la table de laboratoire où j'étais allongée tandis que le chef me connectait à une machine informatisée. Une caméra était placée en hauteur dans l'un des coins de la pièce, et elle filmait tout ce qui se passait. Je savais grâce à des conversations entre Byrd et le chef que de la Madrid avait demandé une vidéo des derniers progrès en matière de technique de contrôle de l'esprit dont on allait se servir pour créer ses sept esclaves. En réalité, la caméra était en train de filmer des méthodes scientifiques assaisonnées de désinformation "comique" en guise de "non" humoristique à sa demande.
Puisque j'étais considérée comme étant "complètement utilisée" et que ma mort était imminente, le chef a dit aux scientifiques de "ne pas hésiter à baiser le spécimen de laboratoire". "Mais d'abord", a-t-il dit, "avant de satisfaire votre curiosité mentale et physique en goûtant à la marchandise du président (celle de Reagan), nous devons satisfaire l'esprit pervers d'El Presidente (celui de de la Madrid) avec un peu d'humour spatial." Il s'est adressé à l'un des techniciens et lui a dit, "Vous allez devoir faire le montage de cette cassette vidéo pour de la Madrid et couper la partie pendant laquelle nous la préparons pour une farce "scabreuse" de caméléon."
On m'a introduit dans le vagin un lézard vivant enfermé dans une sorte d'éprouvette en verre. La caméra était dirigée sur cette zone tandis que mes jambes étaient écartées en position d'accouchement. Se comportant comme si j'avais conçu en ayant des rapports sexuels avec de la Madrid, le chef a dit, "Et maintenant, allons-y pour le produit fini, qui en termes simples est l'équivalent de la progéniture reproductrice d'une machine à engendrer des Lézards." Il a enfilé un gant de caoutchouc en le faisant claquer théâtralement et il m'a examiné comme s'il me faisait un examen gynécologique. En fait, il était en train d'ouvrir la trappe du tube du Lézard pour le faire sortir. Très lentement, le lézard engourdi a sorti la tête de mon vagin et est sorti en rampant sur la table métallique. "Ceci termine entièrement la démonstration expérimentale du clonage d'un mannequin présidentiel", a dit le chef.
On m'avait apparemment choisie comme prototype pour les sept esclaves programmées que de la Madrid avait demandées. De la Madrid s'intéressait à des esclaves programmées de la NASA dont le vagin serait mutilé comme le mien. Il était sexuellement obsédé par l'affreuse balafre. Je n'avais aucun moyen de savoir quels progrès technologiques, si tant est qu'il y en ait eu, étaient vraiment offerts à de la Madrid grâce au film. Je sais seulement que les méthodologies qui étaient décrites étaient entachées de désinformation délibérée, et que je n'avais jamais connu ni auparavant, ni à ce moment-là des programmations ou des expérimentations réalisées par de telles méthodes.
Cette vidéo créée pour "sa Lézarderie royale" était l'un des nombreux thèmes codés basés sur les lézards dont la NASA se servait dans ses opérations mexicaines. Tous mes rôles qui étaient programmés au Mexique impliquaient la participation des prolifiques lézards-iguanes locaux. De la Madrid m'avait transmise la "légende de l'Iguane", en m'expliquant que des Extraterrestres qui ressemblaient à des lézards étaient descendus parmi les Mayas. Les pyramides mayas, leur technologie astronomique avancée, et même les sacrifices de vierges, étaient soi-disant inspirés par les extraterrestres qui ont une apparence de lézard. Il m'a dit que lorsque les extraterrestres se sont croisés avec les Mayas pour engendrer une forme de vie sous laquelle ils puissent vivre, ils fluctuaient entre l'apparence d'un humain et celle d'un iguane grâce à des capacités semblables à celles du caméléon. "Un véhicule parfait pour se transformer en dirigeants mondiaux." De la Madrid prétendait avoir dans son sang une ascendance Maya/extraterrestre, grâce à laquelle il se transformait "à nouveau en iguane quand il le voulait". De la Madrid produisait un hologramme similaire à celui de Bush dans
son initiation "Tu Es Ce Que Tu Lis". Son hologramme avec une langue et des yeux semblables à ceux d'un lézard donnait l'impression qu'il se transformait en iguane. Pendant mon séjour au Mexique, on me donnait toujours l'ordre d'attendre à côté de rochers où de nombreux iguanes prenaient le soleil avant d'être "transe-portée" vers mes rendez-vous programmés avec "sa Lézarderie royale", le Lézard d'Ahs.
Traduction par Daniel Maury pour les ÉDITIONS NENKI©.
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