TEMOIGNAGE SUR MK ULTRA ET MONARCH (Partie 2)

Publié le par Scaramouche

 

CHAPITRE 13
OPÉRATION LE JEU DU COQUILLAGE

Quelque temps avant la mort du chef de la CIA, William Casey, j'étais à Washington pour une réunion d'information sur l'Opération Le Jeu du Coquillage. L'affaire Iran-Contra était politiquement explosive en ce temps-là, et le sénateur américain Allen Simpson (Républicain, Wyoming) avait un plan pour provoquer la chute du Général panaméen Manuel Noriega à cause des aspects de l'enquête en rapport avec la cocaïne. Noriega était devenu une source supplémentaire d'embarras pour le gouvernement Reagan-Bush. La nécessité de le persuader d'être discret au sujet de son implication dans les activités secrètes criminelles des États-Unis avait atteint des proportions alarmantes. Noriega avait été pour Reagan l'un des nombreux éléments du programme de fourniture d'armes aux Contras du Nicaragua, ainsi qu'un centre international d'activités dans les opérations de cocaïne qui finançaient les budgets noirs pour des projets ultra-secrets tel que le Projet Monarch. Les obscures transactions parallèles de drogue avec le Panama de l'agent secret de la CIA qui était mon contact, Alex Houston illustraient davantage les principes du genre "les loups ne se mangent pas entre eux" que Noriega violait systématiquement et ouvertement. Mon rôle, ma "Contra-bution", n'était qu'une petite partie de la totalité du tableau. Néanmoins, l'Opération Le Jeu du Coquillage fut l'une des opérations secrètes les plus importantes et les plus instructives parmi celles auxquelles j'ai été forcée de participer.

Mon rôle a débuté par une journée froide et pluvieuse, lorsque Houston m'a déposée au Monument de Washington où j'ai été prise en charge par deux agents, qui m'ont conditionnée à partir avec eux en me montrant rapidement leurs pièces d'identité. Ils m'ont escortée jusqu'au grand bureau de la Maison Blanche où j'avais rencontré Cheney pour la première fois pour "auditionner" pour les Démonstrations interactives de Contrôle de l'Esprit, quelques années auparavant. Comme d'habitude, Cheney et Reagan étaient en train de boire, cette fois à l'excès, pour de si bon matin. Les joues de Reagan étaient empourprées et sa voix était mal articulée tandis qu'il me saluait, "Bien, salut, Chaton! Dick et moi, nous étions juste en train de discuter de la situation critique des Contras depuis que cette affaire Ollie North a éclaté." L'humeur massacrante d'alcoolique de Cheney était immédiatement manifeste. Il était agité comme d'habitude par la décontraction de Reagan en ma présence. Apparemment j'étais entrée pendant une sérieuse discussion au sujet de l'affaire Iran-Contra car l'humeur de Reagan était la plus maussade que je ne lui avais jamais vue. Il a pris un verre et il a regardé par la fenêtre. "Les Américains croient en leur pays - au base-ball, aux hot-dogs, et en Ollie North." Cheney a pouffé de rire à ce qui semblait être une plaisanterie courante entre eux au sujet "des hot-dogs et d'Ollie North". Reagan a continué, "Et je crois en la cause des Contras et en tout ce que nous avons accompli. Et j'en suis vachement fier! Ce n'est pas "la Loi et l'Ordre". Non, c'est l'Ordre et ensuite la Loi. L'ordre doit venir en premier parce que sans lui, la loi serait inefficace. Parfois on doit s'élever au-dessus de la loi et la dépasser pour instaurer cet ordre (il a jeté un regard sérieux sur Cheney) - ou un nouvel ordre (mondial). En tant que Président, c'est ma responsabilité. Instaurer l'ordre au moyen de la démocratie en répandant la démocratie à travers le monde. Avec l'ordre, il y a la paix. En ce moment au Nicaragua les gens réclament à grands cris la démocratie, la paix, et je ne peux pas faire la sourde oreille. Pas même compte tenu des ennuis d'Ollie North. Les véritables Américains savent qu'il est un héros. C'est pourquoi nous devons nous élever au-dessus de la loi pour instaurer l'ordre en satisfaisant les désirs, les espoirs et les rêves de ces hommes courageux qui combattent pour la liberté, en remplissant notre rôle qui consiste à répandre la démocratie." Reagan faisait des gestes dans l'air, apparemment perdu dans la poésie de sa propre déclamation.

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Cheney a perdu patience et a sauté de son fauteuil pour se moquer de moi et pointer le doigt sur ma poitrine en disant, "L'ordre, c'est tout ce qui compte, et tu vas suivre le mien."

Reagan s'est retourné vers nous. "Je suis content que tu soulèves cette question, Dick. Chaton, tu as un rôle dans l'instauration de cet ordre. Avec la même flamme patriotique qui brûlait dans ta poitrine pour les combattants de la liberté d'Afghanistan, tu exécuteras tes ordres pour les Contras. Dick déterminera ton rôle et te fournira tout ce dont tu as besoin et tout ce que tu as besoin de savoir à partir du sac du vieux Magicien qui se trouve au sous-sol (programmation de type Oz au bureau du Pentagone de Cheney). Alors, à présent tu te sauves et tu fais ce qu'il te demande."

Le sénateur Allen Simpson était dans le bureau de Cheney quand nous sommes arrivés. Cheney a donné un petit coup sur le sablier pour me faire savoir que ma vie était en jeu selon la programmation de type Oz. Cheney a fait signe à Simpson et a commencé, "L'opération Le Jeu du Coquillage est une idée personnelle de Simpson, aussi c'est lui le maître du jeu et il va t'en apprendre les règles. Le but du jeu est de vérifier "àqui on refile les marchandises"." Désignant Simpson du doigt, il a ordonné, "Écoute-le."

Simpson s'est levé et s'est mis à parler à mots couverts. "Tu pars sur un "Princes' Cruise" (le Yacht de Noriega). L'Oreille de Mer de Bébé est ton passe. Je te fournirai la tienne au moment opportun." Il a pris le "coquillage" dans son portefeuille. Il avait approximativement 4 centimètres de long et il était rose translucide, minutieusement façonné exactement comme une oreille de bébé. Simpson a remarqué le soulagement me traverser le visage au moment où je me suis rendue compte que ce n'était pas une véritable oreille de bébé. Il a souri. "Ce ne sont que des coquilles vidées de la vie qu'elles possédaient autrefois. Comme tu l'es - vide et dépourvue de vie. Une coquille. Ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. J'ai ton oreille alors ÉCOUTE. S'ils ont le passe, tu écoutes. Quand tu as le passe, tu parles. Ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre - pour ne plus jamais être retrouvé."

Il a remis le coquillage dans son portefeuille et a repris, « Écoute. Suis les ordres. Le colonel (Aquino) sera là, tu suivras ses ordres et tu donneras une démonstration de type interactif au général (Noriega). Ce sera différent et pourtant ce sera pareil, aussi suis attentivement les ordres du colonel. »

Cheney m'a saisi brutalement par les cheveux et m'a tiré la tête en arrière, il s'est mis tout contre mon visage et a dit, "Ou bien ma jolie, je l'attraperai, ta petite fille. Suis les ordres comme si sa vie en dépendait parce que c'est le cas. Ou bien on prendra la prochaine oreille de bébé à Kelly. Alors écoute. Quand tu verras l'oreille de bébé, tu écouteras." Il m'a fait tourner la tête dans la direction du sablier tandis qu'il lâchait mes cheveux. Il ricanait et Simpson avait l'air de penser que Cheney en faisait trop. J'ai été soulagée de ne pas être chargée "d'apaiser cette bête féroce de Cheney" par le sexe ce jour-là.

Cheney m'a ramenée au bureau de la Maison Blanche d'où nous étions partis. Reagan et lui se sont versés un autre verre. Reagan m'a tapoté les cheveux pour les remettre en place là où Cheney les avait tirés, ce qui d'une certaine manière m'a donné une impression de sécurité puisque je ne pouvais pas me rendre compte qu'il était derrière le calvaire que me faisait subir Cheney. Reagan a commuté ma personnalité vers celle où je ne le considérais plus comme le "Patron", mais comme "Oncle Ronnie". Il l'a fait en mettant la main dans son bocal de Jelly Belly (Ndt: bonbon moelleux comme de la gelée) et en m'en donnant un. Certaines couleurs et certains parfums déclenchaient certaines réponses programmées. Oncle Ronnie devait avoir eu d'autres "Chatons" conditionnées à ceux qui étaient parfumés à la pastèque et de couleur vert armée parce qu'il en conservait une quantité exagérée dans ses nombreux bocaux.

Cheney lui a dit, "Je n'arrive pas à comprendre comment diable tu peux boire du cognac et manger ces fichus haricots de gelée."

Reagan lui a répondu, "Eh bien, Dick, tu n'es pas obligé de prendre un Jelly Belly si tu n'en veux pas. Je n'ai fait là qu'en donner un à Chaton."

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"Et comment, que je ne suis pas obligé de prendre un Jelly Belly, mais tu vas avoir le ventre comme de la gelée si tu continues avec cette merde." (Ndt: jeu de mots entre Jelly Belly et jelly (gelée) belly (ventre).) Cheney a vidé son verre.

Reagan a ri tout bas, "Tu sais que maintenant, je fais attention à ma ligne..." (Ndt: figure en anglais).

"Figure-toi ça", a coupé Cheney. "Et qu'est-ce que tu vas faire avec les Contras?" Cheney a posé son verre en le faisant claquer et s'est dirigé vers la porte.

"Exactement ce que je viens de faire." Reagan s'est adressé à moi, "Viens, Chaton. Allons nous promener. J'ai besoin de ma petite promenade du soir."

Reagan n'était pas d'humeur à avoir des relations sexuelles, et c'était un soulagement que de se tenir éloigné de Cheney. Il m'a emmenée dehors pour faire un tour dans son "Jardin secret", où il disait qu'il allait pour "réfléchir à la résolution des problèmes du monde". Nous sommes descendus le long d'une allée en ciment qu'il désignait sous le nom de "Route pavée de Briques jaunes". Après s'être tranquillement assis sur un banc en ciment pendant un moment, il a dit, "Si tu suis la Route pavée de Briques jaunes, elle te mène tout droit dans l'antre du Magicien - le Bureau ovale. Est-ce que tu aimerais voir où Oncle Ronnie trouve vraiment une solution aux problèmes du monde?" Je me sentais comme une petite fille avec son papa qui vont visiter son lieu de travail, sans aucune véritable notion de ce que j'allais voir. Le garde de la porte du Bureau ovale s'est assuré que je sois remise à mon escorte quand Reagan a eu fini de "me faire rentrer en douce" dans son bureau. On m'a ensuite ramenée au Monument de Washington où Houston attendait dans la voiture comme si je n'étais jamais partie du tout.

L'Opération Le Jeu du Coquillage m'a remise en contact avec l'ancien Président Gerald Ford de bonne heure, par un matin brumeux d'automne. Les relations permanentes de Ford avec ceux qui me faisaient subir des abus sexuels m'avaient donné des motifs de rester en contact avec lui pendant toutes ces années, en particulier depuis que mon père et lui étaient toujours conjointement actifs dans les affaires de drogue du crime organisé du Michigan et dans les opérations de pornographie qui m'avaient lancée dans le Projet Monarch tant d'années auparavant.

Ford était sur le point de se lancer dans une partie de golf avec mon père sur le parcours de golf par ailleurs "Fermé pour la Saison" situé à côté de la luxueuse maison de mon père dans le quartier aisé de Grand Haven, au Michigan. Mon frère, Mike, était avec mon père et moi alors que nous étions en train de rejoindre Ford au Club House ainsi que le personnel des Services secrets qui lui était affecté. Ford a dit à mon père qu'il les "rejoindrait, lui et Mike au troisième trou" et de "nous laisser nous occuper de nos affaires". J'ai été maintenue en "Mode Silence" jusqu'à ce que Ford et moi, nous soyons hors de portée des hommes des Services secrets, et je lui ai récité un message de la part de Reagan inculqué préalablement au Jeu du Coquillage.

"S'il vous plaît, Monsieur", ai-je commencé en langage codé d'Oz, "J'ai un message pour vous de la part d'Oncle Ronnie. C'est un "télégramme murmuré" (fellation) pour savoir si vous accepteriez que notre hymne national soit remplacé par America the Beautiful." (Reagan envisageait tout à fait sérieusement de changer notre hymne national.)

Ford a répondu, "Nous verrons peut-être si c'est possible plus tard. Nous avons d'abord d'autres "trous" (Ndt: jeu de mots: le mot anglais "holes" employé par Ford désigne non seulement les trous du parcours de golf mais aussi en langage familier les situations embarrassantes qu'il faut régler avant que ça chauffe.) à nous occuper avant que le soleil ne monte plus haut."

Alors qu'il plaçait sa balle de golf sur le tee je lui ai demandé, "Est-ce que vous jouez encore beaucoup au golf maintenant que vous n'êtes plus Président?"

Il a dit très sérieusement, "J'ai beaucoup joué au golf quand j'étais Président. Mais à présent, je suis simplement les événements depuis le parcours de golf. J'ai gagné le privilège de surveiller les progrès du Train de la Liberté de l'Amérique dans mes moments de loisir." Il s'est retourné pour me faire face, "Est-ce que tu joues encore au golf?"

"Très bien, Monsieur, quand c'est permis." (Houston faisait toujours en sorte de gagner.) Ford a été visiblement amusé par ma réponse et il m'a donné son club. "Fais de ton mieux." Je lui ai envoyé la première balle hors limites et son amusement a disparu. Je lui ai rendu son club de golf comme il me l'a demandé.

Au bout du second trou, Ford m'a dit, "J'aimerais te parler un instant." Il m'a menée vers des arbres situés à l'écart de l'allée et s'est retourné vers moi avec les

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bras croisés sur sa poitrine bombée, s'est redressé, et a vissé ses yeux de requin dans les miens. "Prête-moi l'oreille." J'avais l'Oreille de Mer de Bébé sur moi comme on me l'avait demandé, je l'ai sortie de ma poche de derrière et je l'ai donnée à Ford. Il s'est mis à me parler comme si j'étais une machine et qu'il dictait un message. "Rapporte ce message à Dick Cheney, au Pentagone. La Mafia a accepté de virer les 2,3 millions de dollars (bénéfices de la pornographie) sur la Banque de Crédit et de Commerce international. Mettons à présent notre argent en commun et nous allons nager dedans. Cette opération a été une brillante réussite. Continuons comme ça. Cessons les accords avec le Panama. Toutes les filières mexicaines sont en place (cocaïne et héroïne). Mes salutations au Patron." Il s'est éloigné d'un pas et il a ajouté, "Et toi (il m'a tapoté la poitrine comme Cheney) prends soin de mon ami, Dick. "Tiens…" il m'a rendu l'Oreille de Bébé. Par méchanceté, il a ajouté "terminé", et il m'a fait le signe des cornes (sataniques) devant les yeux ce qui a fait devenir ma transe sensiblement plus profonde étant donné que j'y avais été conditionnée si fortement par Byrd.

Après avoir frappé la balle de golf, il m'a demandé, "Comment va mon ami Allen Simpson, ces temps-ci ?"

"Très bien, Monsieur." J'ai remarqué son irritation alors qu'il ratait un autre coup. Sa colère était en train de monter. Quand il a voulu rajouter quelque chose à son message, il a passé sa frustration sur moi.

"Refile-moi cette foutue coquille." Il agitait les doigts dans ma direction. Ce n'était pas la formule du mot de passe et je ne réagissais pas. Il s'est mis à parler plus fort et avec davantage d'agitation, "Où est cette Oreille de Bébé." Je ne pouvais toujours pas répondre. "Donne-moi ta fichue oreille !!" me hurla-t-il. D'assez près.

"Oui, Monsieur", ai-je répondu docilement en la laissant tomber dans sa main.

Il poursuivit. "Dis à Simpson de prendre bien soin de mon ami Dick Thornburgh. Contacte-moi de nouveau à ce sujet." Il me rendit l'oreille. Nous pouvions voir mon père attendre au trou suivant et Ford a dit qu'il pourrait "lui en envoyer une dans la tête" à son prochain coup. Il a fait un swing mais il a manqué mon père.

Lorsque nous avons retrouvé mon père au troisième trou, Ford a naturellement commencé par mettre sa balle en position, puis, en me faisant signe avec son club, il m'a dit, "Va-t-en d'ici avant de me casser les pieds." Mon père m'a indiqué le chemin avec le pouce par-dessus son épaule tout en laissant échapper un coup de sifflet strident. Mon frère, Mike, m'a fait traverser les buissons pour me faire rentrer à la maison de mon père.

Ma sœur, Kelli Jo, attendait mon retour les larmes aux yeux. Elle était atteinte du syndrome des personnalités multiples et était terrifiée à cause de Ford. Elle, ma petite sœur, Kimmy, et moi, nous avions toutes été forcées de satisfaire sexuellement Ford juste avant une commande spéciale de film pornographique intitulée Trois petits Chatons dans lequel son sperme était filmé "anonymement". J'étais au courant que Ford avait initié mes deux sœurs de la même manière que moi à Cedar Spring, et qu'elles aussi redoutaient sa sexualité brutale et dégradante. Je me suis dépêchée de passer devant ma sœur pour m'assurer que ma fille, Kelly, allait bien. La menace de Cheney contre sa vie résonnait très fort dans mes oreilles.

Je n'ai pas revu l'Oreille de Mer de Bébé jusqu'à ce que Kelly et moi, nous soyons arrivées à Bradenton Beach, en Floride. J'ai conduit le camping-car jusqu'en Floride avec Houston et Kelly, et j'ai déposé Houston à l'aéroport de Tampa, puisqu'il n'y avait pas de rôle pour lui dans l'Opération Le Jeu du Coquillage. Il "avait des choses à faire à Boys Town près d'Omaha, au Nebraska" où les garçons indisciplinés étaient traumatisés et subissaient des sévices sexuels conformément à la participation de l'Église catholique au Projet Monarch. Paul Bonacci, une ancienne victime de la tristement célèbre histoire de l'étouffement de l'Affaire Franklin (Ndt : Allusion au livre du procureur John W. DeCamp, The Franklin Cover-up.) a désigné Alex Houston comme l'un des auteurs des sévices sexuels qu'il a subis là-bas, à Boys Town. Houston allait souvent à Boys Town ou dans d'autre "stations de vacances" similaires pendant que je participais à des affaires secrètes du gouvernement. Kelly et moi, nous avons poursuivi notre route jusqu'à Bradenton, où nous sommes descendues

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dans un terrain de camping qui faisait partie de l'opération et qui se trouvait sur la baie située de l'autre côté de la Base aérienne Mac Dill. Lui aussi, était "Fermé pour la Saison".

La salle de détente du terrain de camping était en réalité utilisée pour une opération de programmation d'harmoniques, et les bureaux étaient remplis des ordinateurs compliqués caractéristiques des opérations de haut niveau de la CIA. Le jour où Kelly et moi nous avons rencontré le sénateur Simpson, le personnel du terrain de camping m'avait donné pour instructions de rouler vers l'île toute proche de Santa Maria où nous devions ramasser des coquillages insolites. Kelly et moi, nous étions du "côté sauvage" de l'île en train de chercher des oursins plats parce qu'ils contenaient des "oiseaux". Alors que nous traversions une eau peu profonde, Kelly a délogé une pastenague, ce qui nous a fait courir vers le rivage en poussant des cris. Simpson était sur la plage en train de rire et donnait l'impression de ne pas être à sa place avec son chapeau de gangster, son costume gris dont il avait retroussé le pantalon et ses chaussures cirées à la main. Il avait l'air de bien connaître la plage. Lorsque nous sommes arrivées au rivage, il a entamé une conversation au sujet des coquillages. Ce n'est qu'après nous avoir parlé de l'Oreille de Mer de Bébé et avoir ouvert son portefeuille pour la récupérer que ma commutation s'est déclenchée et que j'ai su qui il était. Au moment où il l'a sortie, il nous a aussi montré rapidement ses pièces d'identité en nous faisant signe d'aller avec lui. Considérant Kelly, il avait glissé dans le sable pour qu'elle le trouve un coquillage qui ressemblait à un œil dans une spirale. Il s'en est servi comme d'une induction hypnotique pour la contrôler, en le comparant à l'Œil dans le Ciel de Bush.

Simpson m'a montré le coquillage dans sa main et a commencé, "Toi. Toi seule, tu vas prendre le bateau qui fait la navette avec ton Princes' Cruise. Il quittera le dock depuis ton propre jardin de derrière (Oz) à sept heures et demi du soir. Habille-toi de manière appropriée (Houston s'était assuré qu'on avait mis dans une valise la tenue adéquate). Tu seras escortée jusqu'à la salle de conférence et sur le pont supérieur. Tu verras au moment où tu t'approcheras du bateau (le yacht de Noriega) que le pont supérieur est entouré de miroirs noirs. Regarde profondément dans les miroirs, c'est là que tu seras. Et là que je serai quand on se reverra." Nous sommes montés un peu plus haut sur la plage vers l'endroit où était garé le camping-car et, en parlant de l'Oreille de Bébé, Simpson a dit, "Elles sont vraiment très rares. Celle-ci est l'oreille droite. Vous devez aller de l'autre côté de l'île, à la sortie de Long Boat Key, pour trouver celle qui va avec. Le colonel (Aquino) a l'oreille gauche de bébé et il vous retrouvera sur la Jetée à quatre heures de l'après-midi. Arrêtez-vous au petit marché qui fait l'angle et appelez. Ensuite c'est juste un peu plus bas dans la rue."

J'ai suivi les instructions comme un robot. Kelly et moi, nous regardions depuis la jetée, tandis que quatre grands gardes impassibles (programmés ?) et armés (de mitrailleuses) scrutaient la zone alors qu'Aquino sortait d'une voiture. Kelly a dit, "Maman, allons-nous-en." Je me souvenais de la menace de Cheney et je l'ai assurée que je la protégerais, bien que je ne puisse pas comprendre de quoi.

Lorsque Aquino s'est approché avec deux dobermans tenus en laisse, je lui ai dit que Simpson m'avait envoyée là pour chercher l'oreille de bébé gauche. Il a ouvert la main pour me faire voir "tout ce qui restait - l'oreille du bébé - les chiens avaient dévoré et consommé le reste du bébé." C'était ensanglanté, déchiqueté et la couleur tirait plutôt sur le bleu que sur le rose. Que ce fût ou non une véritable oreille du bébé, l'effet a été le même. J'ai éloigné Kelly derrière moi, à l'opposé des chiens. Je me suis retrouvée traumatisée et je suis entrée en transe, prête à recevoir des ordres. Aquino m'a donné des instructions parfaitement détaillées sur les activités de la nuit, et m'a dit que je devais laisser le personnel du terrain de camping s'occuper de Kelly jusqu'à mon retour.

Ce soir-là, on s'est servi d'un petit canot à moteur pour me conduire au yacht de Noriega dans la baie. Ma commutation s'est déclenchée et ma transe est devenue plus profonde en me rapprochant du yacht familier "aux miroirs noirs" conformément au plan. J'ai reçu de l'aide pour monter à l'arrière du yacht de la part des gardes du "palais" panaméens qui m'y ont retenue sous la menace d'un fusil jusqu'à ce que j'aie satisfait aux exigences du contrôle de sécurité et que l'Oreille de Bébé qui me servait de sauf-conduit soit acceptée. On m'a escortée pour me faire passer devant les responsables de la Base aérienne, leurs femmes, les gens de la drogue et la grande quantité de cocaïne mise à leur

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disposition. J'ai reconnu plusieurs invités, y compris Oliver North et le seigneur de la drogue portoricain José Busto. On m'a fait monter les escaliers jusqu'à la salle de conférence où Aquino, Noriega et Simpson attendaient. Simpson ! J'ai réalisé que je devais "être de l'autre côté du miroir noir" et j'ai regardé fixement dans l'obscurité.

Simpson a parlé doucement, "Tu es maintenant de l'autre côté du miroir noir (programmation de la NASA), en train de scruter la mer à travers la noirceur. Une mer de noir. À cheval sur une mer de noir, emportée, emportée par les vents. Profondément dans la noirceur. Emportée à travers les sables du temps. Des sables noirs, des coquillages souples - tels que cette Oreille de Bébé." Il l'a serrée dans ma main, me signalant ainsi que c'était maintenant à moi de parler. Je me suis adressée à Noriega.

"S'il vous plait, Monsieur, j'ai un message de la part du président des États-Unis d'Amérique : Les succès dont nous avons bénéficié dans nos entreprises communes sont maintenant de l'histoire en train de se faire, et son cours ne peut être changé - sans se soucier de la levée imminente du voile par des âmes charitables bien intentionnées. Dès que ce voile sera levé, cela pourrait jeter la lumière sur vous. Aussi, vous devez balayer devant votre porte, comme le fait Ollie North, et cesser toute activité trop voyante. Je ferai de mon mieux pour vous protéger et vous tenir à l'abri des regards si vous obéissez à ces ordres et cessez immédiatement toute activité trop voyante."

Noriega a réagi comme prévu, manifestement insulté par le message. Dans le moment de confusion qui a suivi, Aquino a agité les mains de manière hypnotique en face de Noriega et a déployé théâtralement sa cape noire satanique (qu'il portait pour son impact sur les superstitions de Noriega) qui avait l'air de remplir la salle. Noriega se soumettait presque à lui tellement le contrôle qu'Aquino exerçait sur lui était total.

Le style d'Aquino était celui d'un spectacle de foire plutôt que celui des habituels tons sérieux utilisés sur les bases de l'Armée pour les Démonstrations interactives. "Général, pour votre divertissement et en témoignage de notre reconnaissance pour la brillante réussite de votre "Contra-bution", le Patron vous a envoyé son Mannequin présidentiel pour vous faire une démonstration des technologies les plus avancées en matière de contrôle de l'esprit. Rien qu'en appuyant sur un bouton, ce Pigeon devient un Chaton (j'ai commencé à me déshabiller). Un tout autre animal."

En raison des croyances superstitieuses de Noriega, il semble que la seule idée de commuter des personnalités lui faisait peur. Je sais que Noriega croyait tout à fait sincèrement au contrôle de l'esprit, mais qu'il ne pouvait pas saisir le concept des personnalités multiples (qu'il percevait, comme je le crois maintenant, comme une possession diabolique). Pour cette raison, il n'adhérait pas à l'idée qu'une seule esclave puisse être à la fois dressée pour le travail et le plaisir. Aquino, que Noriega percevait déjà comme un "démon" au service de Reagan, était en train de manipuler ses croyances de main de maître. L'impact de cette démonstration et de cette Opération allait se révéler être de la guerre psychologique de premier ordre.

Aquino m'a ordonné de m'allonger sur le lit et il a invité Noriega à regarder de plus près ce que le "Magicien" - "son Patron" (Reagan) - pouvait faire. Noriega s'est rapproché pour voir ce qu'Aquino lui montrait du doigt entre mes seins. Un grand baphomet gravé est apparu. Aquino m'avait fait régresser en se servant de l'hypnose jusqu'au moment où on l'avait fait, ce qui semble avoir provoqué sa "soudaine apparition" sous les yeux de Noriega. Noriega a fait un bond en arrière, terrifié par l'ignorance de ce phénomène scientifique. Je crois que Noriega n'est resté dans la pièce pour la suite de la démonstration que parce qu'il était cloué sur place par la peur. Aquino m'a frappée avec un chat-à-neuf-queues et j'ai hurlé de douleur. Noriega a sursauté. Aquino s'en est encore servi pour me frapper, cette fois en m'activant pour que je réagisse sexuellement comme si la douleur était du plaisir - un concept du contrôle de l'esprit que Noriega saisissait plus facilement. Aquino a alors fait remarquer que le baphomet avait disparu. Pendant que Noriega regardait, Aquino s'est servi de

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l'induction hypnotique de Byrd alors qu'il me coupait entre les seins avec un couteau en disant, "puisque ce couteau est bien affûté et sans bavures, je vais découper ce que je veux." Ma transe avait été rendue plus profonde, au point de ralentir mon système circulatoire. Je n'ai donc pas saigné jusqu'à ce qu'Aquino modifie le niveau de ma transe en se servant de l'hypnose. Il a ensuite dit à Noriega que la gravure du baphomet s'était retirée dans les profondeurs de mon corps et de mon âme, en me possédant et en poussant les feux de l'enfer. Il m'a ordonné de montrer mon "visage", la gravure obtenue par mutilation vaginale du visage de baphomet. Tandis que je le faisais, Aquino a offert mon sexe à Noriega. Comme prévu, Noriega s'est mis à avoir les yeux exorbités de terreur et de dégoût. Alors qu'Aquino lui disait que son "rejet à mon égard m'avait tuée", j'ai cessé de respirer et de bouger, comme j'y avais été conditionnée. Noriega était abasourdi tandis qu'Aquino riait malicieusement et le menaçait, "Même la mort ne lui - ou vous - permettra pas d'échapper au pouvoir du Magicien." Il lui a expliqué que j'étais la "propriété du Magicien", que j'étais "ensorcelée par lui" et que je pouvais donc "me redonner de l'énergie et revenir à la vie." Il m'a mis un aiguillon vaginal dans la main et m'a ordonné de m'en servir pour me masturber, en appuyant sur le bouton pour me donner des secousses électriques internes à son commandement. Les yeux de Noriega étaient énormes. Son teint avait viré au gris pâle, il avait la bouche ouverte et il est sorti en courant par la porte tandis qu'Aquino lui assurait qu'il n'avait "nulle part où aller, nulle part où se cacher où il puisse se soustraire aux pouvoirs de Reagan."

Comme on pouvait le prévoir, Noriega a interprété la démonstration comme une menace venue des profondeurs de L'ENFER, ce qui aurait dû être suffisant pour qu'il tienne compte des ordres de Reagan pour rompre immédiatement les liens avec le trafic de drogue. (Apparemment ce n'est pas le cas comme en témoigne l'incarcération prolongée de Noriega en Floride.) Aquino et Simpson étaient pliés en deux de rire en se félicitant d'avoir fait du bon boulot. Simpson m'a finalement demandé de me rhabiller et m'a escortée vers l'arrière du yacht pour s'assurer que les gardes me mettent sur la navette plutôt que de me tuer à cause de l'horreur que j'inspirais à Noriega.

Alors que je m'approchais du dock du terrain de camping, le pilote du bateau m'a dit que je trouverais Kelly endormie dans la salle de "détente". J'ai couru vers elle, et, par crainte de la menace de Cheney, je me suis assurée que ses oreilles étaient toujours intactes. Ce fut un immense soulagement pour moi de constater qu'elles étaient toujours à leur place et de savoir qu'elle allait bien. (Il ne pouvait pas me venir à l'idée de me demander ce qu'elle avait enduré pendant mon absence.) Au mépris de toute logique, j'avais l'impression d'être une "bonne maman" pour "avoir parfaitement rempli mon rôle afin que Kelly puisse vivre." Jamais auparavant, je n'avais ressenti une telle sensation de danger pour nous deux et mon soulagement était en proportion. Je l'ai tendrement tenue dans mes bras pendant le reste de la nuit.

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CHAPITRE 14
LIGNES DE COKE CLINTON

J'ai de nouveau rencontré Bill Clinton en 1982 lors d'une foire de comté de Berryville, en Arkansas. Alex Houston y donnait un "divertissement" à cause de la proximité immédiate du Centre d'Études des Traumatismes jusqu'au Seuil de la Mort de la CIA (alias camp de programmation et de conditionnement d'esclaves) et du point de distribution de drogue de Swiss Villa à Lampe, au Missouri. Je venais de subir des traumatismes et de la programmation intensifs autant physiques que psychologiques. Clinton était en train de mener sa campagne pour le poste de gouverneur et il était dans les coulisses avec Hillary et Chelsea en attendant de faire un discours. Clinton se tenait debout, les bras croisés, dans le soleil de l'après-midi, en train de parler à Houston de lui-même et de ses "hommes" (des agents de la CIA) qui étaient engagés dans des zones précises avec le double objectif de divertir et de mener à bien des opérations secrètes particulières en rapport avec la drogue.

De mon point de vue, ceux qui étaient en train de préparer activement le terrain pour la mise en place du nouvel Ordre mondial grâce au conditionnement de l'esprit des masses ne faisaient aucune distinction entre le parti démocrate et le parti républicain. Leurs aspirations étaient internationales dans la même mesure, et non pas américaines (1). Les membres appartenaient souvent, parmi d'autres groupes élitistes, au Council on Foreign Relations. (Ndt: CFR - Conseil pour les Relations Etrangères.) Comme George Bush, Bill Clinton était un membre actif du CFR, des Bilderberger, (Ndt: Nom de l'hôtel hollandais où s'est tenue leur première réunion en 1954) et de la Commission trilatérale. Sur la base des nombreuses conversations que j'ai pu surprendre, on était en train de former et de préparer Clinton pour lui faire remplir le rôle du président sous les apparences d'un démocrate au cas où le peuple américain se lasserait des dirigeants républicains. Une preuve supplémentaire en était donnée par l'étendue des connaissances de Clinton sur le nouvel Ordre mondial et par les noms de ceux à qui il faisait allégeance.

Clinton comprenait bien que je venais de passer par "l'enfer" à Lampe, mais cela ne le gênait pas pour autant tandis qu'il se concentrait sur son discours. Non seulement il n'ignorait pas les tortures du contrôle de l'esprit et les activités secrètes criminelles qui proliféraient en Arkansas et dans l'état voisin du Missouri, mais il les admettait ! Comme il n'y a pas de préférences partisanes dans cette lutte pour la suprématie mondiale, il n'y a pas non plus de frontières ni de réelles prises en compte des situations individuelles. Je savais par expérience que les opérations secrètes criminelles de Clinton en Arkansas avaient un rapport avec le centre de Lampe, au Missouri où il s'occupait couramment de ses affaires et affirmait "passer ses vacances", en séjournant dans les villas du complexe touristique.

En 1983, Houston m'a emmenée à Lampe pour des traumatismes et de la programmation de routine tandis qu'il devait donner un "divertissement" dans l'amphithéâtre. Devaient aussi donner une représentation les amis de Bill Clinton et de George Bush, Lee Greenwood et Tommy Overstreet, l'agent de la CIA, directeur d'esclaves et chanteur de country music. Greenwood et Overstreet avaient des activités aussi bien dans le complexe de la CIA de Lampe, au Missouri que dans celui du Lac et du Mont Shasta, en Californie. Clinton y était amené par hélicoptère depuis Berryville, en Arkansas aussi bien pour les spectacles que pour une réunion d'affaire.

Avant que Clinton ne soit arrivé, Greenwood et Houston étaient en train de sniffer de la cocaïne ligne après ligne dans les vestiaires des coulisses. Houston, toujours impatient de trouver un sou de plus à piquer, a essayé de me prostituer à Greenwood. "C'est elle la véritable artiste" , a dit Houston. "Elle pratique toutes sortes d'actes sexuels sur commande. Pour un prix modique, elle est à toi."

Greenwood a ri, et en faisant allusion à ma programmation par la NASA à Huntsville, en Alabama, il a répondu, "J'ai passé plus de temps qu'elle à Huntsville, et je

(1) La loyauté envers la souveraineté de notre pays n'existe pas selon les partisans du nouvel Ordre mondial. Le "président" Clinton ne fait pas davantage preuve d'autorité ou de loyauté envers notre pays que ne le faisait Ronald Reagan puisque tous les deux suiv(ai)ent les directives de l'ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et directeur de la CIA George Bush.

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sais parfaitement qui elle est et ce qu'elle est - une "allumée" programmée pour le sexe. C'est une version modifiée de Marilyn Monroe."

Tommy Overstreet était entré et avait entendu ce que Greenwood disait. "Combien de temps as-tu passé à Shasta ?"

"Shasta ?" Greenwood a regardé Overstreet avec arrogance et a souri d'un air entendu en disant, "Tu ne "passe pas de temps" à Shasta, tu maintiens le concept si tu le peux. Je n'y ai pas non plus perdu de temps, si c'est ta prochaine question. J'y vais pas mal de fois. Bien assez souvent pour qu'il me soit facile de ne pas tenir compte de la suggestion de Houston et de prendre ce que je veux, quand je le veux, et comme je le veux."

Greenwood s'est mis à accéder à ma programmation sexuelle d'une manière experte et a dit aux autres dans la salle, "Vous pouvez tous aller et venir comme vous voudrez, mais on m'a fait une offre et je vais en profiter." Il m'a donné l'ordre de me déshabiller et de me pencher sur le bureau où il m'a sodomisé brutalement en me disant, "Tu vas dire que c'est encore papa qui remet ça."

Quand Greenwood en a eu fini avec moi, on m'a fait sortir vers la salle de concert de l'amphithéâtre. Pendant l'entracte, j'ai rencontré dans le hall le directeur de Swiss Villa, Hal Meadows, Tommy Overstreet, et le gouverneur Clinton. Clinton portait une casquette sur laquelle on pouvait lire "Diesel Trainer" qu'on m'avait dit être littéralement l'équivalent de "these-will-train-her". (Ndt : ce sont eux qui vont l'entraîner.) Intriguée, j'ai regardé sa casquette et lui ai demandé, "Êtes-vous un conducteur ?"

Clinton a souri et a répondu, "D'électricité." Overstreet s'est mis à rire alors qu'il poursuivait, "En fait cela veut dire que je contrôle les trains arrières. Comment va le tien ?" Je ne savais pas où me mettre. Apparemment Greenwood s'était vanté de m'avoir sodomisée. Ils se sont mis à rire encore plus fort au moment où Clinton m'a dit, "Toujours en état de marche, j'en suis sûr."

Houston est sorti de la loge pour saluer Clinton. "Salut, mon vieux !" Houston lui a tendu la main. "On m'a dit que tu as réussi à te faire élire gouverneur."

"On m'a dit que tu proposes un avion de ligne stupéfiant" , a répliqué Clinton, en faisant allusion à mots couverts à la cocaïne et NON au soi-disant numéro de comédie de Houston. "J'aspire toujours à atteindre de nouveaux sommets."

"Eh bien, suivez-moi à l'intérieur" , les y a invité Houston. "J'en ai assez (de cocaïne) pour vous mettre tous en orbite." Je suis entrée dans la loge avec eux tandis que Houston disait à Clinton, "Je suppose qu'il n'y a pas de limites pour toi puisque tu es de l'autre côté de la ligne (de l'état)."

"Quelle ligne ?" Clinton a feint la surprise et l'ignorance. Il a regardé Hal Meadows tout en poursuivant, "Tu veux dire que j'ai quitté cet état qui est le mien ? De toute façon, dans l'état d'esprit qui est le mien, il n'y a pas de frontières." (Ndt : jeu de mots entre "state of mine", mon état à moi et "state of mind", état d’esprit. Allusion à la chanson de Billy Joel "New York state of mind" (1975).) Il s'est approché de la table et a sniffé une ligne de cocaïne. "Je viens ici pour laisser tout ça derrière moi. Ce genre de travail est un plaisir."

"Où est donc passée ta jeune femme ?" a demandé Houston, en faisant allusion à Hillary.

"Elle est chez des amis." Clinton a aspiré la coke pour la faire monter plus haut dans le nez. "Elle est en train de s'occuper de ses affaires. Je suis ici uniquement pour me détendre, assister au spectacle, éventuellement faire une petite partie de chasse (allusion à Le Jeu le plus dangereux). J'ai un oiseau (Ndt : bird en anglais.) (hélicoptère) prêt à me ramener par les airs quand j'aurai fini. Hé ! En parlant de "Byrd" (il a fait un geste dans ma direction) on m'a dit qu'elle est envoyée à la grande maison (Maison Blanche)." En faisant allusion à son ami et mentor le sénateur Byrd il demanda, "Et lui alors, quelle est sa position actuellement ?"

"La même." répondit Houston. "Probablement celle-ci…" Houston mimait une posture obscène de sodomie tandis que tout le monde riait. "Il tient toujours les rênes."

Clinton a gardé les yeux fixés sur le « train arrière » de Houston et lui a dit, "Pourquoi ne lui (en parlant de moi) indiques-tu pas la sortie pour me faire revoir ça ?" Si j'avais pu

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réfléchir à ce moment-là, j'aurais réalisé que Bill Clinton était/est bisexuel. Mon expérience sexuelle personnelle avec Clinton était limitée, mais je l'avais vu en pleine activité homosexuelle au cours d'une orgie à Swiss Villa.

Juste après l'épisode de Swiss Villa, Houston devait donner comme d'habitude une représentation à la foire de comté de Berryville, en Arkansas. Là, Houston et moi, nous étions allés rendre visite à H.B. Gibson, l'ami de longue date et partisan de Clinton, lorsque nous nous sommes séparés pour assister à une réunion privée au manoir de Bill Hall, l'ami bisexuel et partisan de Clinton. À ce qu'on dit, Hall aurait fait fortune dans les affaires de maisons de rondins pré-fabriquées, et les Clinton séjournaient dans une villa d'amis bâtie d'après celles de Swiss Villa. Hillary avait amené à la villa Chelsea, qui commençait à marcher, tandis que Clinton et l'assistant qui lui servait de garde du corps participaient à la réunion. Tommy Overstreet était aussi de la partie car cela coïncidait directement avec la récente réunion de Lampe. Nous nous sommes tous assis dans le salon de Hall qui était en contrebas, sur deux canapés disposés l'un en face de l'autre et séparés par une table basse recouverte d'un miroir noir. Hall avait coupé de nombreuses lignes de cocaïne sur la table, et tous ceux qui étaient présents - y compris Bill Clinton - étaient en train de les aspirer avec des pailles faites d'un billet de 50 dollars enroulé. La conversation s'étendait de la CIA, de la drogue et de la politique à l'amphithéâtre de Swiss Villa et à la musique country. En ce temps-là, on était en train de faire un gros effort pour déplacer l'industrie de la musique country de Nashville, au Tennessee vers la région de Lampe, (elle a depuis été littéralement déménagée vers la ville voisine de Branson) à une plus grande proximité des opérations de cocaïne de la CIA que l'industrie blanchissait.

Tommy Overstreet était en train d'essayer de persuader Hall, qui avait manifestement l'habitude du commerce de la drogue (cocaïne), de se joindre à l'opération de cocaïne de haut niveau de la CIA qui finançait les activités secrètes. Ils parlaient de la possibilité pour Hall de transporter la cocaïne de Berryville, en Arkansas jusqu'à Nashville, au Tennessee afin de participer au niveau zéro de ce qui serait bientôt l'une des opérations de cocaïne de la CIA parmi les plus importantes et les plus fécondes - l'industrie de la musique country de Branson, au Missouri. En se mettant sur les rangs maintenant, les contacts et les clients que Hall obtiendrait pourraient "le soutenir politiquement et financièrement pour le restant de sa vie." En outre, Overstreet discutait de la viabilité de l'utilisation des camions de la propre entreprise de Hall pour transporter la drogue partout vers Atlanta, en Georgie, Louisville, au Kentucky et Jacksonville, en Floride comme vers Nashville, au Tennessee et Lampe, au Missouri. Ces itinéraires-clés de la cocaïne de la CIA coïncidaient selon ceux qui étaient dans le secret et qui assistaient à la réunion, avec les lignes de transports routiers bien établies de Hall. Hall se voyait offrir la "chance de sa vie" étant donné que son rôle comprendrait aussi le blanchiment de l'argent grâce à ses affaires pour financer les opérations secrètes des budgets noirs. Hall avait l'air inquiet et sceptique, et Clinton et Overstreet essayaient d'entretenir une ambiance "légère" en disant pour plaisanter que Hall pourrait remplacer le nom de sa ligne de transports routiers par « LIGNES DE COKE CLINTON » .

Hall n'était pas convaincu et commençait à poser des questions quant à la longévité de l'opération et sur la manière dont il allait se protéger. Bien que Hall fusse très expert dans le commerce de la cocaïne, il disait avec inquiétude que cela lui était plus facile de faire confiance à ceux qui n'étaient pas impliqués dans les opérations de la CIA qu'à ceux qui y participaient en étant protégés par le gouvernement américain. Clinton lui a assuré que c'était "une opération de Reagan", mais Hall se disait inquiet qu'une faction du gouvernement ne veuille "tout arrêter comme si cette opération était un coup monté" sans avertissement et qu'il se retrouve littéralement avec tout sur les bras. Houston s'est mis à rire et lui a expliqué que "personne n'allait l'interrompre (le commerce de la drogue)." Il lui a assuré que c'était beaucoup trop lucratif et qu'il y aurait "toujours un marché" pour la drogue - un marché contrôlé par ces criminels qui mettent en œuvre leur nouvel Ordre mondial.

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Clinton a complété ce que Houston venait de dire, en utilisant des expressions familières locales. "Voilà le fond du problème, nous avons le contrôle de l'industrie, (de la drogue) et par conséquent nous les contrôlons (les fournisseurs et les acheteurs). Tu contrôle le type qui est au-dessous de toi et l'Oncle (Sam) t'y fait couvrir. Q'est-ce t'y a à perdre ? Aucun risque. Personne va t'y abandonner à ton sort. Et tout ce qui tombe du camion quand il fait sa traversée (il a ri et a sniffé une autre ligne de coke) tu peux en faire ton beurre."

Hall a souri à son ami, ce qui semble avoir été interprété comme un consentement. Clinton a fait signe à son assistant de lui faire passer son grand livre. Overstreet a commencé à sortir sa paperasse, et Hall a soigneusement débarrassé la table des lignes de coke restantes.

Clinton m'a désignée d'un geste et a dit à Houston, "Fais-la sortir d'ici."

Houston n'a pas bougé et s'est mis à rire. "C'est un Mannequin présidentiel. Elle détient des secrets plus importants que les tiens."

Clinton a répondu, "Ça m'est égal ! Fais-la sortir d'ici, bordel !"

La femme de Hall m'a emmenée et m'a enfermée dans une chambre de derrière. Après une durée indéterminée, je l'ai entendue téléphoner à Hillary à la villa des invités. Elle m'a alors fait gravir la montagne à travers l'obscurité pour retrouver Hillary. Bien que j'eusse déjà rencontré Hillary nous avions très peu de choses à nous dire - en particulier parce que j'étais encore hébétée et en transes à cause des tortures que j'avais subies au Centre d'Études des Traumatismes jusqu'au Seuil de la Mort de la CIA de Lampe. Hillary savait que j'étais une esclave soumise au contrôle de l'esprit, et, comme Bill Clinton, elle considérait simplement sans en être gênée que c'étaient des mœurs "normales" en politique.

Hillary était en train de dormir en étant allongée sur le lit entièrement habillée lorsque la femme de Hall est arrivée avec moi. "Hillary, je t'ai ramené quelque chose qui va vraiment te plaire. Du genre surprise à laquelle on ne s'attend pas. Bill lui a fait quitter la réunion et je l'ai prise dans ma chambre où j'ai fait une découverte intéressante. C'est littéralement une pute à deux visages (en parlant de la gravure obtenue par la mutilation de mon vagin)."

"Hum ?" Hillary a ouvert les yeux et s'est réveillée avec un air endormi. "Fais-moi voir."

La femme de Hall m'a ordonné de retirer mes vêtements tandis que Hillary regardait. "Est-elle saine ?" demanda Hillary, voulant dire par là exempte de maladies.

"Bien sûr, elle est à Byrd", répondit-elle, en poursuivant la conversation comme si je n'étais pas là. "En plus, j'ai entendu Houston dire quelque chose sur elle comme quoi c'est un Mannequin présidentiel, qui diable sait ce que c'est censé vouloir dire."

"Ça veut dire qu'elle est saine", a dit Hillary d'un ton neutre en se levant.

J'étais incapable de bien réfléchir à de telles choses à cette époque, mais rétrospectivement je suis consciente que toutes les esclaves Mannequins présidentiels que j'ai connues semblaient posséder une immunité contre les maladies vénériennes. C'était un fait bien connu dans les cercles que j'ai fréquenté sexuellement que les esclaves sexuelles soumises au contrôle de l'esprit de niveau gouvernemental étaient « saines » à un point que pas un seul de ceux qui me faisaient subir des sévices sexuels ne prenait de précautions telles que le port du préservatif.

La femme de Hall a tapoté le lit et m'a ordonné d'exhiber la mutilation. Hillary s'est exclamée, "Mon Dieu !" et elle s'est mise tout de suite à me faire un cunnilingus. Apparemment excitée par la gravure dans mon vagin, (2) Hillary s'est relevée et s'est vite débarrassée de sa culotte en nylon de matrone et de ses collants. Dénuée d'inhibitions malgré une longue journée dans la chaleur du soleil, elle m'a dit d'une voix entrecoupée, "Suce-moi, bon Dieu, suce-moi maintenant." Je n'avais pas d'autre choix que d'obéir à ses ordres, et la femme de Bill Hall ne faisait aucun geste pour se joindre à moi dans ma tâche déplaisante. Hillary s'était remise à examiner mon affreuse mutilation et à me faire un cunnilingus lorsque Bill Clinton est entré. Hillary a levé la tête pour lui demander, "Comment ça s'est passé ?"

Clinton n'avait pas du tout l'air affecté par ce sur quoi il était tombé, il a jeté sa veste sur une chaise et il a dit, "C'est officiel. Je suis épuisé. Je vais me coucher."

(2) Hillary Clinton est la seule femme qui est devenue sexuellement excitée à la vue de mon vagin mutilé.

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J'ai remis mes vêtements comme on me l'a ordonné, et la femme de Hall m'a fait redescendre au manoir où Houston m'attendait. Apparemment, la réunion avait été une réussite. J'ai entendu des discussions au cours des années restantes entre Houston, son agent, Reggie MacLaughlin, et le manipulateur de Loretta Lynn, Ken Riley, qui avaient un rapport avec la participation couronnée de succès de Hall à l'opération de cocaïne de la CIA qui émanait de l'Arkansas. Aucune discussion n'était aussi émouvante et révélatrice que celles qui se déroulaient entre Alex Houston et Boxcar Willie, l'artiste de musique country qui était aussi agent secret de la CIA.

Boxcar Willie a fait irruption sur la scène de la musique country après qu'une campagne publicitaire de haute technologie dont le pouvoir de persuasion reposait sur l'hypnose ait mis sur les ondes des spots publicitaires télévisés qui ont d'une manière stratégique fait de lui une "star" du jour au lendemain. Le Train de la Liberté de l'industrie de la musique country avait besoin d'un chef de train pour conduire l'industrie et les fans à Branson, au Missouri, et on a placé Boxcar Willie sur le siège du conducteur. Comme le Joueur de flûte d'Hamelin, Boxcar Willie a réussi dans son rôle qui consistait à transe-férer l'industrie à proximité immédiate des opérations de cocaïne de la CIA à Lampe.

Boxcar Willie fut l'un des premiers contacts du niveau zéro que fit Bill Hall après que Clinton l'eut persuadé de tirer profit des avantages pour la cocaïne que procurait le transfert de l'industrie de la musique country. Houston et Boxcar Willie ont discuté des transactions lucratives de Hall tout au long des années en ma présence tout en parcourant le pays ensemble, à l'affiche dans les mêmes spectacles, y compris pour les représentations dans l'amphithéâtre de Swiss Villa. J'ai souvent été personnellement en contact avec Boxcar Willie puisque mes déplacements pour la cocaïne sponsorisés par le gouvernement coïncidaient et concordaient souvent avec les siens. Mais je n'ai jamais connu Boxcar Willie aussi bien que ma fille, Kelly l'a connu. Kelly a désigné Boxcar Willie comme l'une des principales personnes qui lui ont fait subir des sévices sexuels dans trois institutions psychiatriques différentes, et elle a exprimé sa frustration à cause du manque de justice. "Pourquoi suis-je la seule à être enfermée alors que ceux qui m'ont fait subir des sévices restent en liberté ?" implore-t-elle continuellement. Je l'assure que je fais tout ce que je peux pour elle pour dénoncer Boxcar Willie, et pour dévoiler son rôle dans le transfert de l'industrie de la musique country à proximité immédiate de l'opération de cocaïne de la CIA de Lampe, au Missouri, comme Bill Clinton en avait tracé les grandes lignes.

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CHAPITRE 15
PLUS JAMAIS DE PASSAGE À TABAC QUELQUE PART DANS LE BUSH

C'est par une journée d'automne ensoleillée de l'année 1983 que le membre du Congrès des États-Unis Guy Vander Jagt a rencontré l'agent secret de la CIA qui était mon contact pour le contrôle de l'esprit, Alex Houston, ma fille Kelly, qui avait alors trois ans et demi, et moi-même sur les marches du Sénat des États-Unis à Washington. Kelly avait l'air de bien connaître Vander Jagt, bien que je ne me souvenais pas de l'avoir jamais vue en sa compagnie auparavant. Cependant, je ne pouvais pas seulement m'imaginer qu'en fait, il lui faisait subir des sévices sexuels tout comme il me l'avait fait au cours de mon enfance. Vander Jagt a mis un genou à terre devant elle pour lui parler, lui assurant « qu'aujourd'hui était un jour spécial" parce qu'elle "verrait Oncle George (Bush) tandis que maman verrait Oncle Ronnie (Reagan)." Il s'est levé et l'a prise par la main, en disant en langage codé de type Alice au Pays des Merveilles, "Partons ensemble à l'Aventure" et il l'a emmenée tranquillement comme un robot.

J'ai de nouveau retrouvé Kelly cet après-midi-là à la Maison Blanche et nous étions toutes les deux littéralement "en alerte" et au garde-à-vous dans le bureau de Reagan. Rétrospectivement, je suis étonné par les mesures de contrôle infligées à mon enfant de trois ans et demi pour la robotiser à un tel point et la faire se tenir "si bien" alors qu'elle se tenait debout silencieusement avec un sourire artificiel et sans ciller des yeux, en présence du président Reagan, du vice-président Bush, et de Dick Cheney (qui allait être plus tard ministre de la Défense). Reagan avait l'air de contempler Kelly, avec ses longs cheveux blonds qui tombaient en cascade sur l'arrière de sa robe bleue à bretelles qui parachevait son air d'Alice au Pays des Merveilles. Reagan ne paraissait pas la menacer sexuellement directement au moment où il a dit, "Elle est adorable, une petite fille modèle."

Reagan a ensuite désigné Bush d'un geste et il a dit, "Voici mon vice-président George Bush. Les gens ne savent généralement pas quel est le rôle du vice-président parce qu'il est toujours dans les coulisses en train de s'assurer que tout ce que le président désire qu'on fasse soit réalisé de la manière dont c'est censé l'être." Il m'a regardé et il a dit d'un ton neutre, "J'attire l'attention du public (il a fait un geste dans l'air qui attirait l'œil) tandis que le vice-président exécute les ordres."

Dick Cheney, l'ami intime de Bush, a dit, "Et les donne."

"Exact", a dit Reagan. "Un ordre de lui, c'est comme un ordre de moi."

Bush portait des chaussures de toile pour le bateau et un pull cardigan au moment où il a mis un genou à terre devant Kelly afin de se mettre à son niveau pour lui parler. Bush se servait de l'émission de télévision pour enfants Mr. Rogers' Neighborhood (Ndt: le Voisinage de Monsieur Rogers) pour brouiller et rendre confus les souvenirs des jeunes victimes (comme ceux de Kelly) concernant leurs contacts avec lui et les sévices sexuels qu'il leur faisait subir. Sa ressemblance physique avec le Fred Rogers de la télévision était exagérée intentionnellement par le choix de ses vêtements et par ses affectations, et elle était encore plus accentuée par l'imitation orale qu'il avait développée. Utilisant sa meilleure voix de Monsieur Rogers il a dit, "Viens ici, Petite. Je veux te demander quelque chose. Est-ce que tu regardes Mr. Rogers' Neighborhood?"

"Oui, Monsieur", a répondu Kelly.

Bush a dit à Kelly, "Eh bien, je suis un peu comme Monsieur Rogers quand il fait bouger ses marionnettes et qu'il parle - comme ton papa (Houston, le ventriloque) le fait avec Elemer (sa marionnette). Je suis comme Monsieur Rogers seulement parce que j'ai beaucoup de marionnettes - mais les miennes sont des gens. J'ai même un roi (Fahd) tout comme Monsieur Rogers (1). Je tire les ficelles (il a mimé les mouvements de main d'une marionnette à fils) et je parle par leur intermédiaire. Elles prononcent mes paroles et nous créons toutes sortes d'Aventures passionnantes. En ce moment je suis en train de construire un nouveau Voisinage (le nouvel Ordre mondial). Le

(1) M. Roger s'exprime grâce à des marionnettes dans son spectacle, et l'un de ses personnages-clés du Pays des Chimères est le roi Vendredi XIII.

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décor est en place, et je tiens les ficelles de tout le monde. J'ai besoin de toi pour m'aider - ensemble, nous pouvons tirer les ficelles de ta mère. Elle est dans mon Voisinage. Cela veut dire que tu es aussi dans mon Voisinage."

Il me paraît maintenant évident que Bush faisait allusion à ceux qui s'étaient activement engagés dans la mise en place du nouvel Ordre mondial grâce au chaos et au contrôle de l'esprit des masses (alias le conditionnement par les médias) quand il parlait du "Voisinage". Bien entendu je ne pouvais pas envisager de mettre en doute la déclaration de Bush, et Kelly n'avait certainement pas envie de regarder au-delà du détournement par Bush de son émission de télévision préférée. Les grands yeux bleus de Kelly se sont encore agrandis alors qu'elle répondait, "J'y suis?"

Bush s'est levé et lui a pris la main. "Viens avec moi. Laisse-moi te montrer mon Voisinage." Il l'a fait sortir par la porte.

Kelly est brusquement tombée malade physiquement après son intégration dans le "Voisinage" de George Bush et après chaque rencontre sexuelle qu'elle a eu avec lui par la suite. Elle avait quarante degrés trois de fièvre, elle vomissait et elle souffrait de maux de tête immobilisants pendant une moyenne de trois jours (comme c'est le cas avec les traumatismes par haute tension). C'étaient les seuls signes révélateurs à part les marques de brûlures laissées sur sa peau. Houston m'interdisait d'appeler un médecin, et Kelly me défendait de la consoler, en se plaignant d'un ton pitoyable que sa tête "lui faisait trop mal pour faire le moindre geste". Et elle ne bougeait pas pendant des heures et des heures. Kelly se plaignait souvent d'une forte douleur aux reins, et son rectum saignait généralement pendant un ou deux jours après que Bush lui ait fait subir des sévices sexuels. Les brimades du contrôle de l'esprit dont j'étais moi-même victime me rendaient incapable de l'aider ou de la protéger. Voir mon enfant dans un état aussi horrible m'enfonçait encore plus profondément dans ma propre aliénation mentale, perpétuant ainsi ma totale inaptitude à m'émouvoir de ses besoins jusqu'à notre délivrance par Mark Phillips en 1988.

Les saignements du rectum de Kelly n'étaient que l'un des nombreux indicateurs physiques des perversions pédophiles de George Bush. Je l'ai surpris à de nombreuses reprises en train de parler sans la moindre gêne des sévices sexuels qu'il lui faisait subir. Il s'en servait, ainsi que des menaces contre sa vie, pour "tirer mes ficelles" et me contrôler. Les ramifications psychologiques consécutives au fait d'être violée par un président pédophile sont déjà suffisantes pour détraquer la santé mentale, mais Bush aurait en outre renforcé ses traumatismes contre l'esprit de Kelly avec des dispositifs de contrôle de l'esprit sophistiqués de la NASA basés sur l'électronique et les drogues. Bush a aussi inculqué dans l'esprit de Kelly les contraintes "Qui vas-tu appeler?" et "Je te surveillerai", renforçant ainsi encore davantage son sentiment d'impuissance. Les tortures systématiques et les traumatismes que j'ai endurés dans mon enfance me semblent à présent banals en comparaison des brutaux ravages physiques et psychologiques que George Bush a infligés à ma fille.

Dès que la porte s'est refermée derrière Bush et Kelly, Dick Cheney a tendu le bras vers le bureau de Reagan depuis son siège et il a retourné le sablier. (Oz) "Il ne lui (Kelly) reste plus beaucoup de temps. Tu ferais bien de faire attention et d'exécuter les ordres comme si sa vie en dépendait, parce qu'à partir de maintenant (hé! hé!) ce sera toujours le cas! Si tu commets une seule erreur - une seule - alors je l'aurai, ma jolie."

Reagan a dit, "George est comme un metteur en scène. Il s'assure que le décor soit en place pour mettre en application le nouvel Ordre mondial tel que je l'envisage. Ensuite il s'assure que tout le monde ait un texte et connaisse son rôle. Il leur dit comment le dire et quand le dire. Comment s'habiller et (en me tapotant la tête) comment se coiffer. Il fait en sorte que chaque chose et chaque personne soient en place et il crie à tue-tête, "Action! "" Reagan a crié en se servant de ses mains comme si c'était un mégaphone et a discouru, "Le monde entier est une scène. Je suis le Magicien. Mais il fait la mise en scène du spectacle afin que tu fasses bien attention et que tu apprennes bien ton rôle d'après ses instructions."

Cheney l'a interrompu, "George et moi, nous allons travailler en étroite collaboration sur quelques projets simultanément, et quand tu le verras, tu me verras. Quand on te donne des ordres de sa part, on te les donne de la mienne."

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"Elle connaît la chaîne de commandement, Dick », a introduit Reagan, en parlant de sa façon de voir qui commandait, et dans quel ordre. Le président, le vice-président, Habib, Cheney, Byrd, etc. pouvaient bien être la chaîne de commandement dans l'esprit de Reagan, mais la définition de Cheney était nécessaire à ma compréhension. De mon point de vue, la chaîne de commandement était manifestement Bush, Cheney, Habib, Reagan, Aquino et en dernier lieu, à égalité avec celui qui me manipulait, Houston, on trouvait Byrd, tout ceci sous réserve de modification à n'importe quel moment donné. Cheney a juste roulé des yeux à la remarque de Reagan et n'a pas cessé de le faire alors qu'il reprenait, "En ce moment, on est en train de mettre en place un décor et tu seras guidée par le vice-président sur la manière exacte dont il veut que tu joues ton rôle dans la préparation du terrain pour le rôle du Mexique dans le nouvel Ordre mondial."

Reagan a renchéri, "Avec le nouvel Ordre mondial, il y aura la paix mondiale. En plaçant à un endroit stratégique un Patriote américain dévoué à la cause de la propagation de la démocratie dans toutes les parties du monde, nous pouvons influencer l'opinion de chaque dirigeant national et lui décrire un tableau de la liberté et des valeurs américaines qu'il n'oubliera jamais. Il le diffusera dans le peuple et toute la planète sera animée par un seul esprit - un seul but - une seule cause. La Liberté. De temps en temps, tu parleras en mon nom avec certains de ces amis et de ces dirigeants."

Bush est retourné discrètement à la réunion, sans Kelly. Cheney a continué, "Prise en compte de mes ordres et de ceux de ton nouveau directeur - le vice-président. Leçon numéro un. Tu connais Miami Vice. Des agents des stups infiltrés qui prennent le contrôle de l'industrie de la drogue. Un vice-président est exactement ça - un agent des stups infiltré qui prend le contrôle de l'industrie de la drogue - pour le président."

Bush a élevé la voix. "Le Mexique est un problème. Ils ont plein de drogue, mais ni les cerveaux ni les moyens pour la vendre à l'extérieur de leur propre pays. Aussi comment pouvons-nous prendre le contrôle de leur industrie de la drogue (en pleine croissance) alors que nous ne pouvons même pas y mettre la main dessus? C'est ton devoir en tant que citoyenne américaine d'ouvrir les voies et de faire naître la liberté de la pauvreté dans toute leur nation en leur offrant de l'argent comme un moyen d'attirer leur industrie de la drogue tout droit entre nos mains en l'amenant directement jusqu'à nos portes."

"Opération "Greenbacks for Wetbacks" ", (Ndt: jeu de mots: des dollars, dont le dos (back) est vert (green) pour des ouvriers agricoles clandestins mexicains dont le dos (back) est humide (wet) de sueur) a dit Cheney, en riant. Bush a ri avec lui.

Bush a retrouvé son calme pour conclure, "Ta mission commence à Miami avec NCL (Norwegian Caribbean Lines) et se terminera lorsque tu rentreras du Mexique avec des nouvelles de ta réussite."

Cheney a attiré mon attention avec un geste de la main qui a détourné mon regard de Bush pour le diriger vers le sablier, lequel se vidait rapidement. Dès ce moment-là je me suis trouvée dans un état de transe profonde et j'ai complètement perdu le contact avec mon environnement tandis qu'on faisait devenir ma transe encore plus profonde d'une manière intemporelle pour une programmation supplémentaire. J'ai quitté la Maison Blanche avec un message pour le vice-président du Mexique, Carlos Salinas de Gortari, de la part du vice-président des États-Unis, et avec une enfant très malade.

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Traduction par Daniel Maury pour les ÉDITIONS NENKI©. 

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