NE LAISSER PAS VOTRE ARGENT A LA BANQUE !

Publié le par Scaramouche

La situation catastrophique de l'économie mondiale vous fera tout perdre.

Depuis plusieurs mois, ceux qui recherchent de vrais informations, et non pas la prose abêtissante des médias "aux ordres", qui ne sont là que pour nous cacher la vérité sur la réalité et la gravité de la situation économique et financière, savent que nous sommes au bord du gouffre.

Cela à commencé l'an dernier avec la Grèce, puis comme vous pouvez le voir c'est actuellement le tour de l'Irlande, puis ça sera au tour du Portugal et de l'Espagne. Et ensuite, il ne faut pas se leurrer, ce sera le notre. 

La solution la plus simple pour ne pas perdre votre argent, qui vous sera volé par le système financier afin de pouvoir payer les pertes des banquiers de Wall Street, est de le retirer tout de suite (ne laisser que de quoi payer le loyer, les charges et quelques dépenses courantes). Ne vous gêné pas non plus pour acheter de l'or ou de l'argent (pièces ou lingots), pour placer vos économie dans le temps et ne pas tout perdre. Et n'allait pas à votre banque, ils vont vous assommer en frais de commission, rendez-vous chez un vendeur agréé (qui ne prend qu'une faible commission, tout-à-fait légale).

Si vous ne souhaitez pas repartir chez vous les poches pleines (par sécurité). Vous pouvez aussi vous rabattre sur la solution de ce que l'on appel une "banque coopérative" ou "Crédit coopératif" (qui ne spéculera pas sur les marchés avec votre argent). Ce sont des banques qui travaillent de manière plus solidaire avec les petites entreprises, les artisans, et aussi dans nombre de projet sociaux (pour plus d'informations, cliquez sur le lien link). Vous pouvez très bien ouvrir un compte dans un crédit coopératif, puis faire transférer la somme d'argent que vous voulez, sur ce nouveau compte (libre à vous de garder l'ancien compte ou pas). C'est une solution très simple, pour sécuriser votre argent de la folie spéculative des banques, tout en gardant une facilité pour les paiements dans la vie courante.

Ensuite, faite dès maintenant des réserves de nourriture et des diverses choses pour pouvoir vivre correctement car des temps très difficiles nous attende. La hausse des prix sera terrible et votre pouvoir d'achat diminuera en proportion (alors, prenez les devants).

 

Ne vous laissez surtout pas faire par la bureaucratie bancaire.

Ne vous laisser pas impressionné par votre banquier ou les employés de la banque, c'est VOTRE ARGENT qui est sur votre compte dans cette banque. Si l'on ne veut pas vous le restituer, et bien c'est purement et simplement du vol! Ou de l'extorsion de fonds. Retirez l'argent que vous avez sur votre compte est un droit. Que la banque ne dispose pas des liquidités suffisantes pour vous rendre votre argent, et bien cela n'est pas votre problème, c'est le leur. Et c'est là que l'on voit bien que l'obligation pour les gens d'avoir un compte et de généraliser les paiements virtuel (jeux d'écritures, carte de crédit...) sera la seule "solution" qu'ils nous imposerons, sous prétexte qu'il n'y aura pas assez d'argent liquide (puisque la suppression de l'argent liquide, c'est bien ça qu'ils veulent) (1).

La stratégie des banques est maintenant clair:

- Pour les particuliers, leur accorder des prêts, pour les "tenir" par la dette. Si ils ne peuvent plus payer, ils se retrouvent accablé de frais, devant payer des sommes énormes en agios, et si ça ne s'arrange pas, c'est la saisie et la vente des biens. Dans tous les cas, la banque est toujours gagnante.

- Pour les états, ce sont dorénavant les agences de notation qui imposent leur loi aux pays. Si, au niveau du déficit, le pays reste dans les clous et respecte les obligations Européennes, il doit tout de même payer (avec intérêts) et si il se retrouve trop endetté, il voit sa note rétrogradé par les agences de notation, et les taux d'intérêts augmentent, donc la somme à rembourser aussi. Ce système complètement débile n'est fait que pour permettre aux banques de s'enrichir encore plus! Et sur le dos des contribuables, puisque la dette est bien payé avec vos impôts.

Prenons par exemple un simple ménage. Si un ménage ne peut pas y arriver avec prêt, par exemple d'un taux de 4%, ce n'est pas en augmentant le taux à 6%, alors que le ménage est à découvert à la banque, que cela va faciliter le remboursement pour le ménage en question. C'est bel et bien le système financier qui est totalement aberrant, que ce soit le système d'agio pour les particuliers, ou le système de notation pour les états. Et je ne parle pas des saisies, qui sont malheureusement légales (tout prendre aux gens, les mettre à la rue et les rendre SDF, c'est sûr que ça les aident beaucoup. La meilleure des mesures "sociales", serait d'interdire les saisies et de rendre cette pratique illégale. Quel gouvernement en aurait le courage ?).

Mais le système n'est pas fait pour être solidaire, ni pour aider les gens, il est fait pour que les banques gagnent de l'argent. Et dans tous les cas, c'est comme au casino, "c'est la banque qui gagne". Voyez cette vidéo très instructive avec des explications d'une grande clarté:

Pour l'exemple, certaines banques affichent des bénéfices records, comme BNP-Paribas, qui a vu ses bénéfices augmenter de 34% ces trois dernières années. Ce qui lui donne aujourd'hui un résultat de 2240 milliards d'Euros! Ce qui fait qu'elle est maintenant plus riche que l'état Français, alors "qu'il fallait à tous prix sauver les banques" et que l'état avait débloqué 700 milliards en 2008 (et bien-sûr, cet argent à était emprunté à d'autres banques. Comme vous voyez, on en sort pas).

Et les Américains, qui ne sont pas en meilleur posture, mais font marcher "la planche à billets" à tout-va. Au point que le dollar ne vaut désormais plus un clou. Mais cela ne les empêche pas de racheter des entreprises Européennes en difficulté à cause de la crise ou bien encore, du patrimoine (terrains, immobiliers, forêts...etc). Ils sont en train de racheter l'Europe par petits bouts, et chez les dirigeants Européens, personne ne bouge. Que ça soit au niveau national ou du parlement Européen (est-ce de la complicité, de la bêtise, ou de la trahison ?). 

 

2011, sera pour tout le monde, l'année de tous les dangers.

L'année 2011 va être l'année charnière, qui risque de voir toutes les craintes se révéler au grand jour et se concrétiser.

La hausse des prix démarrera vraiment l'année prochaine et d'ailleurs pour certains achats, l'augmentation est déjà visible aujourd'hui. Et cela est dût uniquement à la vénalité des banques qui, après avoir jouée la spéculation sur l'immobilier avec les "subprime", se met maintenant à spéculer sur les matières premières (coton, cacao, lin, céréale,... Tout y passe). Pour elles, tout est bon pour gagner de l'argent, même affamer les gens.

Vous n'avez qu'à voir la baisse des prestations sociales, des salaires et des pensions retraites en Grèce et en Irlande, alors que les prix augmentes. Ou comment être obligé de devoir dépenser 30% de plus, en touchant 30% de moins (ce qui en fait, donne 60% d'augmentation, ben oui). Déjà dans les supermarchés au Royaume-Uni et en Irlande, il y a maintenant des anti-vols (des étiquettes à bandes métalliques) sur les barquettes de viandes et sur le fromage vendu en libre-service. Et chez les petits commerçants, ça arrive aussi petit-à-petit, mais là, c'est pour la majorité des produits: barquette de jambon, boite d'oeufs,...etc. Des précautions dût à une recrudescence des vols de nourriture. C'est dire vers quelle "Société" nous nous dirigeons.

Dernièrement, on a beaucoup parlé des retraites, Sarkozy, Woerth et Fillon se félicitent "d'avoir sauvé le régime de retraites" (2). Et bien, vous allez voir que les politiques prennent bel et bien les gens pour des demeurés, et que nos retraites, nous pourrons tous faire une croix dessus. Parce que les 36 milliards d'Euros des Fonds de Réserves pour les Retraites (FRR), serviront en fait à payer la dette de la Sécurité Sociale. Et d'après-vous, à qui devons-nous ce tour de magie ? Ou ce "hold-up" en bon et dût forme, c'est au choix. Mais à nos députés de l'Assemblée Nationale, qui ont tout simplement voté une loi, pour rendre cela possible et que les fonds puissent être transféré au CADES (la Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale, qui a pour mission d'amortir la dette de la Sécurité Sociale).
Ni vu-ni connu, je t'embrouilles, comme on dit (et vous verrez que le premier ministre arrivera encore à nous dire "qu'ils ont réussit à réduire la dette de la Sécurité Sociale, et que tout ne va pas si mal". Mais concernant l'argent qui devait servir à payer les pensions retraites, vous pensez bien qu'il ne va pas vous dire qu'ils ont tout donné à la Sécu). A pu, argent pour les retraites.

De plus, la Société des Prises de Participations de l'Etat (SPPE) a placé la France dans la position d'un risque réel, d'un "crédit default swap", en cas de faillite des assureurs (il n'y aurait qu'à y avoir trop de "catastrophes naturelles" un peu partout dans le pays et hop, on tombe). Le pays pourrait alors se retrouver exactement dans la même situation que l'Irlande.

Sans parler du risque majeur et certain d'un prochain crash boursier. La bourse n'étant maintenue depuis des mois que par une combine. Par des échanges réguliers entre seulement, une quinzaine des plus grandes sociétés côtés en bourse, qui s'échangent en fait toujours le mêmes actions (elles se les achète, pour se les revendre ensuite). Qu'il s'agisse du CAC 40, du Down Jones... Les indicateurs sont tous artificiellement "boosté", pour faire croire que les marchés financiers sont au mieux, et cacher la réalité et surtout la gravité des vrais chiffres. 

Après les 110 milliards pour la Grèce et les 90 milliards pour l'Irlande, ce seront bientôt 500 ou 800 milliards qu'il faudra débourser pour sauver l'Espagne! Et il y a combien de pays dans l'Union Européenne ?

L'euro est parti pour s'écrouler, entraînant avec lui dans sa chute les pays de l'Union Européenne, à cause du principe de la monnaie unique. Comme vous pouvez le voir avec cette analyse:

 

       

En république Tchèque, le premier ministre Iveta Radicova à déclaré que "la zone Euro pourrait s'effondrer comme un château de cartes", si une faillite comme celle de l'Irlande se reproduisait. Et le président Tchèque a demandé des négociations pour avoir le droit de renoncer à l'Euro, et revenir à la monnaie nationale (à part ça, "l'Euro allait être un rempart et nous protéger de la crise" comme les médias se plaisaient à le répéter depuis le début de la crise en septembre 2008).

Un des rares députés au parlement Européen, qui n'ai pas l'air d'être à côté de ses pompes en ce moment, Nigel Farage, à plusieurs fois exposé la gravité de la situation Européenne actuelle. Regardez cette vidéo (sous-titrée en Français) de son allocution, il montre bien que le parlement de Bruxelles, oriente depuis des années ses décisions, pour avoir des états Européens inféodés au futur gouvernement mondial, au détriment de la Démocratie et du bien des populations:

Pour les états Européens, ils ne peuvent plus emprunter à leur propre banque centrale (où ils n'avaient aucun intérêts à payer), comme ils le faisaient auparavant. Depuis 1973 en France (loi du 4 janvier 1973), puis avec la ratification des accords de Maastricht (article 104) et cela a été reprit dans le traité de Lisbonne (article 123), chaque pays à obligation d'emprunter aux banques privées (où ils se retrouvent obligé de payer des intérêts) (3). Voilà la vrai raison de l'endettement colossal de tous les pays d'Europe. Et non le fait que "nous coûtons trop cher" (ou que "la fraude fiscal serait le sport national en Grèce"), comme n'ont pas arrêté de le dire les médias. C'est devenu une habitude de rejeter la responsabilité sur la population et de culpabiliser les gens. Bien-sûr pour qu'ils ne rechignent pas à se "serrer la ceinture" et qu'ils acceptent de "payer encore plus".

Il faut bien se rendre à l'évidence, si il n'y avait pas eu les accords de Maastricht, nous ne serions pas dans cette situation à l'heure actuelle. Comme quoi, avoir "fait l'Europe" de cette manière, est bien l'une des causes de la crise (nous pouvons remercier les politiques, qu'ils soient de gauche ou de droite, qui disaient qu'il fallait surtout voté "oui" au référendum sur Maastricht. Et d'avoir fait passer le traité de Lisbonne malgré le "non" Français (et dire que, il n'y a pas si longtemps, les Irlandais ont voté "oui", quand ils ont dût revoter pour le référendum, pensant être protégé des effets de la crise, grâce à l'Euro. On voit maintenant le résultat et ils se sont bien fait avoir). 

 

Nous sommes bien à la veille d'une Révolution en France et en Europe.

La conclusion de ce constat est très simple. A votre avis, que va faire une population qui n'a plus d'argent et qui crève de faim ? Et bien se révolter contre toutes les institutions de l'Etat, avant de vouloir renverser le gouvernement. Cela à déjà d'ailleurs commencé (lors des dernières manifestations, les étudiants Britanniques ont carrément essayé de prendre le Parlement et en Irlande, les manifestants ont tenté d'entrer dans le bâtiment qui abrite le premier ministre) et tout le monde peut se rendre-compte que ce n'est que le début.

La colère et le ressentiment couve et quand ça va exploser, ça sera sanglant.(4)

 

(1) Pour comprendre un peu mieux, voir "Le chiffre 666 et la marque de la Bête".

(2) Tenez, une petite "traîtrise" au passage. Sarkozy lorsqu'il était ministre des finances (et Chirac président), a vendu 600 tonnes d'or de la France aux Américains en 2004, puis à remit ça quelques mois plus tard avec 56 tonnes. Et pourquoi? pour maintenir le cour du dollar. Et après, on nous dira encore que "l'on a fait l'Europe pour assurer notre indépendance face aux Etats-Unis". La bonne blague.

(3) En France, cela était déjà en application depuis 1973. La loi qui obligeait la France à emprunter aux banques privées avait été signée à l'époque par Pompidou, président de la république et Giscard d'Estaing, alors ministre des finances. 

(4) La seule manière de "limiter la casse", tant que faire se peut:
- Sortir de l'Union Européenne;
- Revenir à la monnaie nationale;
- Nationaliser les banques, pour pouvoir les contrôler et avoir un droit de regard sur leur activité.

Sources:

www.jovanovic.com;
"La dette publique, une affaire rentable - A qui profite le système ? Par André-Jacques Hoelbecq et Philippe Derudder, Editions Yves Michel;