VERS UN REGIME FASCISTE AUX ETATS-UNIS ?
Les conversations téléphoniques et les échanges via internet sous surveillance.
La technologie à la rescousse pour une surveillance et un contrôle permanent.
Le "homeland security" est en fait construit autour de l'idée de la localisation, de l'identification, de la surveillance, de l'expulsion ou de la suppression de l'ennemi infiltré. Pour cela il prévoit la mise en place d'un dispositif combinant la surveillance de la vie publique et privée des individus, de leur mouvements et réseaux, le renforcement de la surveillance des aéroports et des ports maritimes, des lieux de travail, la protection des infrastructures critiques comme le réseau électrique et nucléaire et la lutte contre les armes chimiques, biologiques et nucléaires de destruction massive. Ainsi que nous l'examinerons dans la dernière partie, tout en se focalisant sur l'intérieur, les techniques de surveillance et de contrôle du "homeland security" ont été externalisées. Notamment par l'extension des frontières au-delà de leur tracé traditionnel et par la mise en place d'un ensemble de surveillance électronique combinant des bases de données publiques et privées, dont l'objectif est de collecter toutes les informations possibles sur les individus, leur vie privée et leur déplacement.
Des forces armées de plus en plus impliquées.
Le "homeland security" a aussi mobilisé les militaires, qui participent à la sécurité intérieure malgré la loi "Posse Commitatus" adoptée en 1878 et qui interdit à l'armée de s'occuper du maintien de l'ordre à l'intérieur du territoire Américain. Il faut rappeler ici que l'implication des militaires dans la défense du territoire, était envisagée dès la réorganisation de leur capacité à conduire des missions de "homeland defense" et de support aux missions civiles en 1999. Les militaires participaient déjà sous forme d'une "Joint Task Force" (la JTF-6) à la surveillance de la frontière avec le Mexique et à la lutte contre la drogue. Depuis le 11 septembre, leur participation aux missions de sécurité intérieure se fait par le déploiement des soldats de la Garde Nationale pour la protection du Capitole, des aéroports, des ponts et des contrôles aux frontières ainsi que par la création en avril 2002, d'un nouveau commandement appelé "NORTHCOM" (Northern Command). Composé de 1000 hommes, le NORTHCOM a pour mission de fournir un soutien aux autorités civiles pour la protection du territoire national et la lutte contre les catastrophes naturelles. Outre le territoire Américain, ses zones de protection couvrent le Canada, le Mexique et une partie des Caraïbes. Le commandant du NORTHCOM est également celui du "NORAD" (North American Aerospace Defense Command) dont la mission est de surveiller l'espace aérien de l'Amérique du nord.
Un concept présent depuis longtemps dans l'esprit des militaires.
Il convient de rappeler que si le concept de "homeland security" a été popularisé avec les attentats du 11 septembre, il était depuis longtemps en vigueur dans les cercles politiques et militaires. Les concepts "homeland security" et "Homeland defense" étaient employés par le Pentagone de manière courante. Conçu par les militaires comme "la prévention, la dissuasion, la préemption des agressions pouvant être commises sur le sol Américain à l'encontre de la population et des infrastructures critiques", le "homeland security" faisait partie d'un système de défense pour faire face à un scénario catastrophe. Quant au "homeland defense", bien qu'il soit souvent confondu avec le "homeland security", il désignait la protection du territoire Américain contre les attaques de missiles et la prévention des actes terroristes comme les détournements d'avions en coordination avec le FBI et le Département d'Etat.
De même, il faut préciser que le projet de créer une agence fédérale réunissant différents organes destinés à protéger le territoire Américain est antérieur aux attentats. Il avait été évoqué au niveau parlementaire dans les propositions de loi portant sur la réorganisation des organisations chargées de lutter contre le terrorisme. Ainsi une proposition de loi de la Chambre des Représentants (HR 1292: Homeland Security Strategy Act de 2001) appelait la mise en place d'une stratégie pour la sécurité du territoire. De même, la Commission sur la sécurité nationale au XXIème siècle, dans sa proposition (H.R.1158 National Homeland Security Act de 2001) proposait la mise en place d'une agence de "National Homeland Security" regroupant 12 agences de sécurité. Cette commission réunie sous Clinton pour réfléchir aux conséquences des attentats de New-York et d'Oklahoma, avait indiqué que le "homeland security" concernait les dangers et vulnérabilités à l'intérieur du territoire Américain.
La création du DHS a ainsi permis la mise en place des mesures déjà pensées mais présentées par l'administration Bush comme une réponse aux attentats du 11 septembre. Ce qui explique entre autres la rares critiques publiques à l'encontre de l'adoption de ces mesures exceptionnelles.
La priorité à la sécurité au détriment de la liberté.
L'impact de ces lois a été de rompre le fragile équilibre entre la sécurité et la liberté, au nom de la lutte contre le terrorisme et de limiter la liberté au profit de la sécurité. En fait, les Etats-Unis ont déjà connu dans leur histoire des périodes de peur où la priorité a été attribuée à la sécurité. La "Sedition Act" de 1798 a transformé en crime toute critique adressée au Président invoquant la lutte contre le danger d'infiltration de la terreur jacobine ou bien l'internement de 110 000 personnes originaires du Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale et la "McCarren Internal Security Act" de 1947, conduisant à l'emprisonnement de milliers de personnes suspectées de liens avec des organisations communistes (non pas en raison de leurs actes mais en raison de leurs discours privés ou publics), en sont des exemples.
Un président avec les "pleins pouvoirs" policiers et militaires.
Pour mieux comprendre le dispositif mit en place, il faut examiner la "stratégie de sécurité nationale" (NSS) de l'administration Bush, présentée le 17 novembre 2002. Suivant la règle fixée par le "Goldwater-Nichols Department of Defense Reorganization Act" de 1986 qui demande à chaque président de présenter au peuple sa stratégie de sécurité nationale, l'administration Bush a rendu un rapport qui se distingue des rapports présentés précédemment, par les moyens qu'il propose d'adopter contre le terrorisme. Tout en apparaissant optimiste sur l'évolution du monde qui irait dans le sens de la démocratie, l'objectif de l'administration Bush était en fait d'organiser une stratégie offensive sous couvert d'une attitude défensive. Par cette stratégie, la politique Américaine apparaît à la fois agressive (guerre contre le terrorisme) et expansionniste (intervention et forces d'occupation dans des pays étrangers). Bien plus qu'un procédé de défense elle décrit un programme visant à remodeler l'ordre international en fonction du libéralisme économique et de ses intérêts. Aussi attribut-elle un rôle seulement économique à l'Union Européenne et au Japon (grand marché de consommateurs) et à l'OTAN un rôle différent qui finira par l'impliquer dans des missions "autres que ses missions traditionnelles", comme des interventions dans les conflits surgissant en dehors du théâtre d'opération Européen. Ce n'est donc pas une illusion de penser que les interventions des Etats-Unis pourraient un jour entraîner l'Europe dans une éventuelle guerre.
Pour mettre en place leur politique de changement du monde, les Etats-Unis se donnent le droit de pouvoir contrer les gouvernements dont les activités peuvent menacer leur sécurité et leur influence en affirmant clairement qu'ils n'hésiteront pas à agir seuls quand il le faudra et ne laisseront pas défier leur pouvoir militaire par une puissance étrangère. Etablissant un lien entre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, la NSS de 2002 prescrit un mélange de droit à l'action "préemptive", c'est-à-dire le droit de faire face à une attaque imminente et de droit à l'action préventive, (tels que le lancement de frappes avant toute agression, dès lors que les Etats-Unis estiment que la menace est réelle. Se manifestant sous l'appellation des "trois P" (prééminence, prévention et préemption), ce droit peut s'exercer par tous les moyens y compris les armes de destruction massive.
Mais les Américains ne tardèrent pas à se rendre compte que ce climat de méfiance vis-à-vis de leurs voisins constituait une entrave à l'ALENA. Car, la réponse sécuritaire des Américains équivaut à l'imposition d'un embargo au pays le plus puissant du monde sur lui-même. En effet, le renforcement des contrôles aux frontières a considérablement entravé la production et la circulation des marchandises. Dans ce contexte, la question était de savoir si il fallait restaurer les frontières traditionnelles, et décréter un moratoire sur l'immigration ou bien, en tenant compte des impératifs de l'ALENA, de pouvoir maintenir la libre circulation des biens et des personnes tout en instaurant un système de surveillance et de filtrage pour empêcher l'entrée des terroristes et des migrants illégaux. Après une période d'incertitude, suite aux pressions du gouvernement Canadien et des milieux d'affaires, les Etats-Unis ont négocié en décembre 2001 avec le Canada un accord de 30 points appelé "Smart Borders", ensuite en mars 2002 avec le Mexique un accord de 22 points appelé "Border Partnership Action Plan". Ces accords prévoient la création d'un espace de contrôle et de surveillance dont la mission est de protéger les frontières contre le terrorisme et l'immigration clandestine et de les maintenir ouvertes à la libre circulation des biens et des personnes autorisées. Pour cela ils mirent en place un dispositif combinant les technologies les plus sophistiquées de repérage et d'identification, avec les techniques informatiques de constitution et d'échange de fichiers.
Alors, la question que tout le monde se pose, est: "Pour qui sont ces camps d'internement?", et pourquoi avoir passé commande d'un nombre considérable de cercueil? (en plus des cercueils à grande capacité, pas des cercueils individuels). Avec l'épidémie de grippe H1N1 provoquée, les camps auraient-ils dût servir à recevoir des personnes "en quarantaine". Et avoir de quoi "stocker" les corps des victimes, avant de les incinérer, pour éviter une prolifération de la maladie? Car dans certain camps, il y a des fours crématoires ! Alors, ces camps serviront-ils pour une prochaine "pandémie" organisée, ou serviront-ils à emprisonner les opposants au futur régime, qui est en train de se mettre en place?
En octobre 2006, Bush a signé le "John Warner National Defense Authorization Act" (NDAA) pour l’année fiscale 2007 (également connu sous le nom de "Defense Authorization Act"). Le "NDAA 07" est entré en vigueur le 17 octobre 2006.
Le "NDAA 07" contient des directives spécifiques qui autorisent l'armée à prendre en charge le contrôle des fonctions normales de la police et des poursuites judiciaires au niveau fédéral et au niveau des états. Le paragraphe 1076 du "NDAA 07" abroge le "Posse Comitatus Act" de 1878, qui interdit à l'armée de s'immiscer dans les actions du gouvernement civil ainsi que dans celui de la justice et des poursuites judiciaires. Le "Posse Comitatus Act" était un élément central pour le fonctionnement d'un gouvernement constitutionnel (d'autres mesures législatives précédentes avaient déjà entravé la substance du "Posse Comitatus Act".)
L'essentiel des directives spécifiques du "NDAA 07" (paragraphe 1076) est qu'elles s'harmonisent exactement avec les prescriptions du "National Security Presidential and Homeland Directive" (NSPD 51, HSPD 20) de Bush, qui sont entrées en vigueur le 9 mai. Selon la NSPD 51 le gouvernement constitutionnel est littéralement jeté aux orties, dans le cas d'un prétendu état d’urgence à la suite d'une catastrophe.
Si le président proclame l'état d'urgence, la NSPD 51 instore la loi martiale sous le commandement de la Maison-Blanche et du département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis. Elle suspend le gouvernement constitutionnel selon les directives du "Continuity in Government" (COG). Elle transmet au président et au vice-président des pouvoirs exceptionnels.
Les directives NSPD 51 sont en accord avec des lois et des règlements déjà existants, qui se rapportent à de prétendues attaques terroristes sur le territoire national et sur la proclamation de la loi martiale. Le paragraphe 1076 du "NDAA 07" va beaucoup plus loin dans la définition du rôle de l'armée en cas d'état d'urgence suite à une catastrophe. Et définit pour l'essentiel les pouvoirs illimités délivrés au président et au vice-président en cas de mise en œuvre de la NSPD 51.
Le paragraphe 1076 du "NDAA 07", a apparemment été introduit subrepticement au dernier moment (à la demande de la Maison-Blanche) comme annexe au paragraphe 333 dans le projet de loi, et contient les règlements pour "l'intervention des forces armées lors d'importants cas d'urgences publics". Ce paragraphe est extrêmement clair. Il établit littéralement une situation de dictature, en facilitant les arrestations d'opposants politiques sans procédures judiciaires, la répression des manifestations publiques... etc.
En ce qui concerne les pleins pouvoirs pour le président et le vice-président, il prévoit tous les détails:
Le président "peut faire intervenir l'armée… pour rétablir l’ordre public et faire appliquer les lois des Etats-Unis".
Un pouvoir illimité est accordé à la Maison-Blanche. Le président a le pouvoir de suspendre les administrations judiciaires civiles au niveau fédéral et de chaque état et d'instaurer à la place des tribunaux militaires, qui seraient alors chargés de tout réprimer: la "violence à l'intérieur du pays", "les meutes" (par exemple des manifestations publiques) ou "les conspirations", c'est-à-dire toute personne qui exprime une opinion différente, son mécontentement ou son opposition à l'administration en vigueur, parce que la constitution est abrogée.
Dans le paragraphe 1076, le point essentiel sont les actions contre les "ennemis nationaux" en opposition à une "défense" contre des attaques d'armées étrangères, qui relèvent de l'armée.
Ensemble, le NSPD 51 et le paragraphe 1076 définissent les contours d'une "dictature démocratique" aux Etats-Unis sous le commandement de la Maison-Blanche.
Pendant ce temps, se produisent des attentats à Londres et Madrid. Beaucoup de zones d'ombre pour ceux-là, mais au niveau de la suspicion, ils sont occulté par ceux du 11 septembre. Dans plusieurs pays, la "version officielle" du 11 septembre est remise en cause par beaucoup.
Changement de politique, se dit-on, puisque c'est un Démocrate. Mais les présidents Américains ne font pas la politique par rapport à l'idéologie de leur parti, mais par rapport à celle qui à été prévue au préalable par le plan.
Aux Etats-Unis le "Military Commission Act of 2006", permet de poursuivre et d'emprisonner indéfiniment toutes personnes désignées comme "ennemi", par le pouvoir exécutif. Cette loi concerne bien sûr les Américains, mais aussi tous ressortissants étrangers avec qui les Américains ne sont pas en guerre. Il y a poursuite comme "ennemi combattant illégal", sans la moindre preuve, simplement parce que le pouvoir exécutif vous a désigné comme tel. Les Américains qui se trouveraient dans cette situation, seraient jugés par des juridictions civiles. Pour les étrangers c'est différent. Ces derniers peuvent être jugés par des "Commissions militaires". (Ceci n'accorde aucun droit à la défense.)
Cette loi n'a pas était remise en cause par l'administration OBAMA, ni même contestée par aucun pays Européens.
Ces "Commissions militaires", font vraiment "froid dans le dos". Qu'on en juge:
En clair, si un tribunal Américain décide que vous êtes un terroriste, vous êtes qualifié de "ennemi combattant illégal", et pour tous les états de la planète, vous êtes un terroriste.
Le 109ème Congrès des USA, dans sa seconde session, du 3 janvier 2006, autorisa "le procès par commissions militaires pour violation des droits de la guerre, et d'autres motifs." Et là, on entre de plein pieds dans le "totalitarisme pur et dur".
- "l'accusé sera informé des charges pesant contre lui dès que ce sera réalisable"; La personne est donc détenue tant que c'est jugé nécessaire, sans qu'elle sache pourquoi.
Et, en plus, la commission peut décider que vous n'assisterez pas aux séances de votre procès. Que les aveux obtenus sous la torture seront valables devant la commission. Et que les preuves par "oui-dires" sont acceptées, et que les pièces qui vous accusent, ne vous seront pas communiquer parce qu'elles sont classées "secret-défense".
Ces commissions peuvent prononcer des peines de mort, qui sont soumises au Président (il peut les approuver, les suspendre, les remettre ou les commuer).
Mais le pire, c'est peut-être les actes qui peuvent vous faire vous retrouvez devant de telles commissions.
- Article 950 b: "Délits - Les délits suivants seront passibles devant une commission militaire à tout moment et sans limite."
"Meurtre de personnes protégées, l'attaque contre des civils, l'attaque contre des objets civils, et l'attaque contre la propriété protégée". (En clair, vous cassez une chaise, vous pouvez être traduit devant une commission militaire pour terrorisme).
-Article 5: "Pillage - Toute personne sujette à ce chapitre qui, intentionnellement et en l'absence de nécessité militaire, se sera approprié ou aura saisi pour un usage privé ou personnel, sans le consentement d'une personne ayant l'autorité de permettre une telle appropriation ou saisie, sera punie devant une commission militaire." (En clair, vous volez un grille-pain, vous pouvez être traduit devant une commission militaire pour terrorisme).
Mais ça ne s'arrête pas là. Sur les 28 délits recensés par l'article en question, étant passible de poursuites devant une juridiction militaire, beaucoup relève normalement des tribunaux civils: "Blesser intentionnellement, violer, commettre des abus sexuelles..."
En fait, le délit de "terrorisme" apparait dans seulement 2 articles: "Terrorisme", et "Fournir un support matériel au terrorisme".
Enfin, "l'habeas corpus", ils s'assoient allègrement dessus. Il est dit: "Aucun tribunal n'aura juridiction pour entendre ou considérer l'ordonnance d'une "habeas corpus" engagée par ou au bénéfice d'un étranger détenu par les Etats-Unis qui a était determiné par les Etats-Unis comme ayant été normalement détenu en tant qu'ennemi combattant ou étant dans l'attente d'une telle détermination."
Comme vous pouvez le voir, si les Etats-Unis ont décidé "d'avoir votre peau", il n'y a pas grand chose qui pourra vous sauver.
Oui, les choses changent aux Etats-Unis. Mais c'est pire qu'avant.
La liberté n'en menée déjà pas large, mais là, avec le rythme des lois et décrets qui subissent des changements radicaux, ça devient un véritable "rouleau-compresseur" qui ne va pas dans le bon sens. Intéressons-nous à leur façon de procéder avant de citer quelques exemples.
Pendant sa campagne electorale, OBAMA avait promit de faire diffuser sur internet les textes des futurs projets de loi, afin que tous les Américains soient au courant de ce qui est vôté au Congrès. Et bien, il n'y a toujours pas eu la moindre publication jusqu'à maintenant alors que les votes s'enchaînent à tout-va. Et de quel manière !
Lors du vote sur la "loi sur l'énergie", qui réforme le système sur le gaz et l'éléctricité, et bien les membres du Congrès ont reçu le jour même, un projet de loi de 300 pages ! Et s'ils ne s'étaient pas rebellés, ils auraient dût voter cette loi, sans même l'avoir lus ! Suite à une demande de report de séance, pour pouvoir lire le texte, la séance reprend dans la nuit.
Et alors qu'ils sont en discussion, les Congrèssistes se rendent compte que le projet de loi, qui doit partir à la bibliothèque du Congrès après le vote, et bien plus "gros"(?), que leur exemplaire. Ils regardent et se rende compte qu'il y a une centaine de pages supplémentaire dans le projet de loi, que bien sûr ils n'ont pas lu ! Après avoir fait part de leur mécontentement, ils obtiennent, à "l'arraché", une seconde interruption de séance. Où ils se rendent compte que plusieurs passages sont carrément "fasciste", il n'y a pas d'autre mot. Discussions, certains membres du Congrès en on presque les larmes aux yeux, de voir ce qui va être vôté.
(Pour donner un exemple, entre autres, il y est définit la notion de "crime d'occupation illégal". En fait, une "police du réchauffement climatique" peut venir tout inspecter chez les gens. Et si cette police trouve qu'il ne faut plus utiliser tel ou tel appareil, ou autre chose (il y a tellement de possibilité), et que la personne n'obtempère pas à l'injonction, quelle qu'elle soit. C'est une amende, ensuite c'est la prison si la personne continu de faire comme elle l'entend. Et si cela ne suffit pas, et bien on lui colle le "crime d'occupation illégal". Et le citoyen américain qui vivait normalement, sans embêter personne, se retrouve INTERDIT D'HABITER chez lui ! Sa maison ou son appartement ne sont pas forcément saisie s'il en est propriétaire, mais, du jour au lendemain, IL N'A PLUS LE DROIT D'Y VIVRE. Tout ça pour avoir peut-être continuer d'utiliser un grille-pain ou une machine à laver. Il n'est pas saisie, mais comme il se retrouve SDF, il y a de forte chances qu'il perde son emploi, et que là, il se retrouve saisit parce que bien sûr, il ne peut plus payer son loyer.)
Alors, des membres du Congrès voyant ça, font discours sur discours en disant que c'est inadmissible. Une Congresswomen, aura même cette phrase: "ou nous choisissons la démocratie, ou nous choisissons la tyrannie". Bref, il est trois heure du matin, et la loi est vôtée par les membres Démocrates, elle passe. (Vous pouvez voir cette épisode incroyable dans le documentaire vidéo "Fall of the Républic", "chute de la République", épisode 11, d'Alex Jones.)
Voilà pour le volet "comment on vote des nouvelles lois (fascistes) aux Etats-Unis et le président OBAMA est (bien sûr) un grand démocrate."
Des forces de police qui se croient au-dessus des lois.
Les forces de police deviennent, elles-aussi, complètement cinglées. Quelques exemples (visibles en vidéo sur le site "HussarddelaMort"):
Une ambulance en service, transportant une patiente malade vers l'hôpital, se voit bloquer sur le bord de la route, avec contrôle des papiers, et pour l'ambulancier qui râle, un étranglement direct, plaqué contre l'ambulance, pour qu'il se tienne tranquille. Et tout ça pourquoi? Parce que l'ambulance avait doublé la voiture de police, tout simplement.
Dans une petite ville proche de Phénix, en Arizonna. Un soir d'été, il y a d'un seul coup un rassemblement de plusieurs dizaine de policiers, en tenue "anti-émeutes", casque, matraque, bouclier. Ils s'attroupent devant l'université et attendent. Il est vers 22 heures 30. Aux alentours, quelques personnes qui promènent leur chiens, se voit intimer l'ordre de rentrer chez eux: "Vous avez rien à faire là. Foutez le camps. Dégagez, rentrez chez vous !"
Devant l'université, plusieurs étudiants sont descendus pour savoir ce qui se passe. Il y a un statu-quo qui dure environ 1 heure. Des promeneurs seront emmené "manu-militari" dans des camionnettes, sans raisons. Et des éléments, qui n'étaient pas du coin, ni des étudiants (comme par hasard, on remarque que c'est toujours les mêmes. Parce que c'est arrivé un peu partout, et en d'autres manières.) se mettent à "provoquer" les policiers. (Mais les témoins ne sont pas dupes, ils voient bien que c'est "bidon", toujours ce fameux "prétexte"). Et au bout d'une vingtaine de minutes de ce manège, les policiers chargent, carrément. Les quelques provocateurs? Non bien sûr, puisqu'il y a fort à parier qu'ils sont "dans le coup". Non, ils chargent et se mettent à tabasser les étudiants, qui s'étaient attroupés, se demandant pourquoi autant de forces de police s'était rassemblée. Alors qu'il ne se passait rien. Absolument rien.
Il serait trop facile de mettre ça sur le compte de la simple "bavure", car ce genre de chose c'est produit en plusieurs endroits du pays. C'est une manière de faire comprendre aux citoyens que "ça change, alors vous avez intérêt à marcher droit". Ce n'est ni plus ni moins qu'une maneuvre délibérée d'intimidation à grande échelle, pour disons le carrément, faire peur aux gens. Créer un climat propice à prévenir en empêcher dans les esprits, d'éventuelles résistances.
A New-York, en avril 2009, des retraités manifestaient dans la rue, pour se plaindre de leurs trop petites pensions. Vous avez tous déjà vu des manifestations en Amérique à la télé, ils tournent en rond avec leur pancarte, c'est plutôt bon-enfant. En plus là, des retraités, on est loin d'excités balançant des coktails Molotov. Et bien ils ont étaient chargés à cheval, par la Police Montée New-Yorkaise ! Avec les coups de matraques qui vont avec, bien entendu. Les journalistes présents n'en on pas cru leurs yeux. Même sous l'administration BUSH, ils n'avaient jamais vu ça.
Mais beaucoup de journalistes (passer-moi l'expression) "ferme leur gueule". Ils voudraient bien faire des "papiers" sur différents sujets, mais on les menaces purement et simplement d'être viré. Et la situation économique étant catastrophique, tout le monde à peur de perdre son emploi. C'est comme avec les morts dût au vaccin de la grippe A. Les effets secondaires ne sont traités que par les chaines locales, les grandes chaines nationales n'en parlent pas. Le mot d'ordre est "black out total sur les informations sensibles".
Vers une possible seccession des états du sud.
Cela risque bien d'arriver, vu la situation actuelle et le degré de mécontentement du peuple Américain. La perte de confiance vis-à-vis du pouvoir fédéral est sans cesse croissante. Et beaucoup de politiques, commencent à parler ouvertement d'une séparation et de se retirer de l'Union. A ce propos, il faut savoir que le Texas à le droit, à tous moments, de se séparer des Etats-Unis. C'est un de leur droit qui existe et qui est toujours en vigueur. Il y a fort à parier que le pays se dirige vers une crise intérieur majeure à tous les niveaux. N'oublions pas que faire seccession, les Américains l'on déjà fait une fois. La majorité des gens pensent que, comme c'est un noir qui est président, "ça change et tout va aller mieux". Mais c'est en fait une illusion entretenue par les médias.
Une conclusion malheureusement exacte.
Ce que l'on peut dire de tout ceci, je pense que vous l'avez deviné vous-même. Oui, c'est bien ça, les Etats-Unis d'Amérique sont devenu un régime fasciste. Il faut quand même se rendre à l'évidence.
Cette image est volontairement provocante, mais je pense qu'il est très important de se rendre compte de ce qui est en train de se produire. On dit qu'une image vaut mille mots. Cette image qui représente la Maison-Blanche, pavoisée aux couleur du Troisième Reich, est en quelque sorte une réalité qui ne s'est pas encore faite jour.
Faut-il voir, à travers cette image tirée d'un jeu vidéo, les images d'un proche avenir, où un combat sera livré contre le pouvoir fédéral par les citoyens Américains voulant défendre leur liberté et les valeurs de la démocratie? (Pour indication, dans ce jeu vidéo "Tourning Point-Fall of Liberty", les croix gammées n'apparaissent que dans la version Américaine, dans la version européenne, elles sont remplacées par des "croix de fer". Faut-il y voir un simple hasard ou bien un signe ?)
Que va-t-il se passer maintenant ? Et bien, vous les avez tous entendu. BUSH père et fils, OBAMA, Al GORE, le premier ministre britannique, le président SARKOZY, et le nouveau président de l'Union Européenne et même le pape. Tousnous parler du "Nouvel Ordre Mondial", et qu'un futur "gouvernement mondial" qui serait nécessaire.
Et bien vous avez compris, les Etat-Unis facsistes, ça n'est que le début. La prochaine étape sera d'inféoder l'Europe, pour ensuite imposer un nouveau régime au monde entier. Cela va provoquer d'autres guerres, on ne peut instaurer un gouvernement mondial sans devoir faire fléchir quelques nations, voir même ses propres citoyens qui refuseraient de se soumettre. L'Histoire se répète.
Avec la crise actuelle, nous sommes en 1929. Avec les Etats-Unis, nous avons l'avénnement d'un IVeme Reich. La prochaine étape ? Vous connaissez tous vos cours d'Histoire. Ca sera une guerre. Sera-t-elle civile? Les populations se révoltant contre leur gouvernement, parce qu'elles auront tout perdu à cause de la crise ?
Il est maintenant clair que la politique des Gouvernements Européens et surtout des Etats-Unis, chef de file du monde occidental, vont nous mener à la catastrophe. Il est temps pour tout le monde d'ouvrir enfin les yeux. REVEILLEZ-VOUS !
Sources:
"Sécurité, frontières et surveillance aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001", par Ayse Ceyhan, Cultures & Conflits, n°53, printemps 2004, mis en ligne le 04 novembre 2004;
Magazine Nexus n°63.