LES RECHERCHES SUR "DIE GLOCKE", "LA CLOCHE"
Les recherches Allemandes en rapport avec l'antigravité, pendant la seconde guerre mondiale.
En matière de recherche sur l'antigravité, il n'y avait pas seulement les travaux sur les possibilités de la physique de l'époque, qui ont été utilisés pour les appliquer à la réalisation de soucoupes volantes (1). Les Nazis ont aussi poussé la recherche en s'appuyant sur des technologies innovantes, liées à la certains aspects de la théorie de la relativité et aussi de la physique nucléaire. Il s'agissait de l'un des projets les plus ambitieux et les plus importants du Troisième Reich.
Ce que l'on sait sur ces recherches provient de divers enquêteurs. Qui se sont livrés, pour certains pendant plusieurs années, à des recherches sur le terrain en Pologne, en Allemagne, aux Etats-Unis dans les archives (notamment la "National Air-Intelligence Command" de la Wright-Patterson Air Force Base). Mais c'est en Russie que l'on trouve les documents les plus importants.
Concernant les recherches les plus sensibles.
La coordonnation global du projet était assuré par le SS-Gruppenführer Hans Kammler (photo ci-dessous). Mais à part quelques officiers supérieurs comme le SS-Obergruppenführer Emil Mazuw ou le SS-Brigadeführer Heinrich Gärtner, le nom de la plupart des acteurs clés de ces projets les plus secrets sont restés inconnus.
Le projet "RWS-1".
Ce projet, comme la plupart des autres projets secrets, était implanté dans le "Nierderschlesein" (nom donné à la région de basse Silésie, en Pologne) et en Tchécoslovaquie, près de Fürstenstein bei Waldenburg. Ces deux régions montagneuses étaient jugées sûres (d'ailleurs, c'est là que se trouvait le Quartier Général d'Hitler). Toutes les installations et constructions étaient concentrées dans un rayon d'un peu plus d'une dizaine de kilomètres (carte des complexes ci-dessous). Celle-ci portait le nom de code de "SS-Sonderbauvorhaben S III", "Projet de construction spéciale S III".
Les premières descriptions étaient incomplètes, car elles émanaient d'un personnel militaire non scientifique, qui n'avait pas accès à toutes les données. Néanmoins, elles apportèrent des détails intéressants.
L'élément principal de la Cloche était constitué de deux tambours cylindriques d'environ un mètre de diamètre, monté sur le même axe et tournant en sens inverse à très haute vitesse. Ces tambours étaient fait d'un métal argenté non spécifié. L'axe, constitué d'un métal lourd très dur, formait un noyau très particulier d'un diamètre de 12 à 20 cm, dont l'extrémité inférieure était fixée au piètement massif de la Cloche. Avant chaque essai, on introduisait dans le noyau un récipient allongé en céramique (décrit comme ressemblant à "une bouteille vide"), entouré d'une guange de plombs d'environ trois centimètres d'épaisseur. Ce récipient, de 1 à 1,5 mètres de long, était rempli d'une substance métallique émettant un reflet or-violacet et ayant, à température ambiante, la consistance d'une "gelée légèrement coagulée". Cette substance portait le nom de code "IRR XERUM-525", "IRR SERUM-525" et contenait, entres autres constituants, de l'oxyde de Thorium et de Béryllium (3). Les documents mentionnent également du "Xeron", une sorte d'amalgame au Mercure devant inclure des isotopes lourds.
Il y avait aussi du Mercure, mais à l'état pur cette fois, dans les cylindres rotatifs. Ce Mercure était fortement refroidi au début et peut-être aussi au cour de chaque essai. Car il y a mention de l'utilisation de gaze liquide, d'oxygène et d'azote, qui semble bien qu'ils servaient au refroidissement.
L'ensemble du dispositif, cylindre et noyau, était couvert d'un boitier en céramique en forme de cloche, dont la partie supérieur cylindrique était coiffée d'un dôme et couronné d'une sorte de système d'attache. Le tout mesurait environ 1,5 mètres de diamètre et 2,5 mètres de haut. Un gros câble électrique était relié au dôme supérieur. L'engin était posé sur un piètement en métal massif, d'un diamètre un peu supérieur à la Cloche.
La surface de la Cloche était recouverte de tuiles en céramique (sûrement pour limiter les effets des radiations) et le sol d'épais tapis en caoutchouc. Ceux-ci étaient détruits après chaque essai, tandis que les tuiles étaient lavées, décontaminées, avec une sorte de saumure rouge pâle. La Cloche était ensuite mise en place au centre de la structure par une grue, et on entreposé l'énorme alimentation en énergie dont elle avait besoin. La cloche était fixée par des chaines, au piliers de la structure de béton qui entouraient la cloche (pour éviter, du fait de la propulsion à antigravité, que la Cloche ne s'élève et vole n'importe où). Elle était donc retenue, avec un minimum de jeu, pour lui permettre d'évoluer plus ou moins librement, mais en limitant ses évolutions, par la longueur des chaines, pour plus de sécurité.
Avant le début de l'expérience, tout le personnel devait s'éloigner à une distance de cent cinquante à deux cent mètres. On avait distribuait des vêtements protecteurs en caoutchouc et des casques munis d'une grande visière rouge. Il fallait un certain temps pour que les tambours de la Cloche se mettent en mouvement; Dès qu'ils avaient atteint la vitesse nécessaire, la première partie de l'essai pouvait commencer. Cela consistait à connecter l'appareil à un courant de haut voltage. Par la suite, le dispositif devait être refroidi régulièrement. Les essais étaient très court et ne dépassaient pas quelques minutes à chaque fois.
Les effets collatéraux électromagnétiques et biologiques.
Sur les plantes, le moteur provoqué la formation d'une substance cristalline (il est déjà arrivé lors d'apparition d'ovnis, que l'on voit tomber du ciel ce que l'on appelle des "cheveux d'anges", c'est comme de longs filaments fins et très fragiles). Mais aussi, cinq heures après les essais, les plantes devenaient pâles ou carrément grise, avec une décomposition de la chlorophyle (mais la plante continuait de vivre normalement pendant environ une semaine, puis elle mourrait en huit à quatorze heures, et se trouvait enrober d'une substance noire graisseuse, ressemblant à du mazout).
Mais les effets les plus impressionnants seront constatés sur les essais dans la chambre d'essai souterrainne. Les personnes montraient une multitude de lésions: désintégration de la structure tissulaire, gélification, startification de liquide (dont le sang). Durant la première phase des essais en mai-juin 1944, ces effets causèrent la mort de cinq, sur les sept scientifiques participants aux expérimentations. Le principal objectif des premiers essais, sera de limiter et de supprimer ces effets dangereux et indésirables.
Mais deux notions primordiales se dégagent: celle de la "compression de vortex" et celle de la "séparation des champs magnétique". Même si la base de recherche au niveau du savoir de la physique de l'époque, la recherche Allemande, à en fait prit une approche qui a été délaissée et qui relie la gravité à certains effets quantiques ainsi qu'aux spin (d'après les travaux de Gerlach, Thirring et Jordan) (4). Cette base de recherche leur aurait été suffisante pour aborder un système de propulsion à antigravité, qui n'était ni celui des soucoupes de types Vril ou Haunebu, ni celui de Pilsen, lié à la recherche nucléaire pure (qui était un autre projet, différent de celui de "la Cloche").
D'après les connaissances actuelles, il y aurait peut-être un rapport avec les "solitons gravitationnels". Pour en savoir plus, il faut attendre que des scientifiques et des physiciens se penchent sur ces théories et publient leurs résultats.
(1) Pour plus d'informations, voir "Les soucoupes volantes du Troisième Reich" et "Les engins à antigravité: Principes et réalisations";
(2) L'historien militaire Igor Witkowski, qui a enquêté pendant près de dix ans sur ces recherches secrètes, a récemment découvert un document signé par Kammler qui confirme clairement que cette entreprise était la plus importante, mise en place par la SS.
(3) Pour plus d'informations sur le Thorium, voir "Le grand secret de l'industrie nucléaire".
(4) Le "spin", découvert en 1925, est une propriété quantique intrasèque associée à chaque particule. Qui devient alors une caractèristique propre de la nature de la particule, au même titre que sa masse et sa charge électrique. Le spin est responsable de plusieurs actions en physique, comme par exemple l'effet Zeeman, ou le principe d'exclusion de Pauli.
(5) Comme vous le verrez à la fin, l'équipe "UFO Hunters", pense qu'il y aurait peut être un rapport entre le fonctionnement et l'aspect de la cloche, avec un crash un ovni à Kecksburg en Pennsylvanie en 1965. L'objet du crash décrit par les témoins lui ressemblant étrangement.
Sources:
Magazine Nexus N°62, mai-juin 2009, article "La technologie secrète du Troisième Reich", par l'historien militaire Igor Witkowski;
Radio Ici et Maintenant, émission "Les ovnis nazis" du 9 décembre 2004, par Jean-Marc Roeder;
"The SS Brotherhood of the bell, the nazi's incredible secret technology, par Joseph Farrell, Editions Adventures Unlimited Press.