LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (Partie 2)
Les conséquences de la Premières Guerre Mondiale.
La fin de la Première Guerre mondiale voit les puissances commerciales anglo-saxonnes victorieuses et une France totalement meurtrie sur le plan humain et financier. Malgré la victoire, le Traité de Versailles n'assura pas la sécurité de la France face à une Allemagne afaiblie et largement dépendante des prêts accordés par les Anglo-Saxons. La paralysie de la France face aux financiers anglo-saxons ne fît en fait que s'aggraver lorsque ces derniers accordèrent des prêts via les plans Dawes (en 1924) et Young (en 1928) qui placèrent l'économie Allemande sous la dépendance des banques londoniennes et new-yorkaises, mais qui furent aussi déterminants pour le renforcement de leur puissance industrielle. En effet, de gigantesques congloméra de l'acier et de la chimie, indispensables pour faire la guerre, virent le jour, avec IG Farben et Vereinigte Stahlwerke, au cours des années vingt. La défaite Française de 1940 trouve en partie son origine dans l'aide fournit par les financiers Anglo-Américains en faveur du redressement économique et technologique de l'Allemagne (en particulier avec les matières indispensables pour faire la guerre, comme l'acier, l'essence synthétique et le caoutchouc).
De plus, afin de rembourser les prêts accordé à la France pendant la guerre 14-18, ce sera la moitié du stock d'or de la France, qui passera aux Etats-Unis, pour les coffres de la réserve fédérale Américaine.
Les relations avec l'U.R.S.S. et le communisme.
L'avènement de l'URSS et de la doctrine communiste, leur servira de plusieurs manières. Avoir un "concurrent économique" au capitalisme, donc bel est bien un rival, au niveau de la création des richesses financières, qui naissent du travail. Permettant aux Etats-Unis de dire au monde "notre système est meilleur que l'autre" et de faire jouer la concurrence économique (les marchés financiers gagnent toujours plus d'argent, que lorsque la "compétitivité entre les pays et la concurrence entre les entreprises" est encouragé (cela ne vous rappelle rien ? C'est exactement le discours des partisans du "oui", qui sera maintes fois répété pendant la campagne du référendum sur le Traité de Maastricht).
Ayant financé la révolution bolchevique, les oligarques anglo-saxons attendaient bien-sûr à recevoir leur "retour sur investissement". Durant les années qui suivirent la prise du pouvoir par les communistes, ce seront l'équivalent de plusieurs dizaine de millions de dollars, qui seront versé sur le compte de la société "Kuhn Loeb & Compagny" (celle-là même qui servit d'intermédiaire pour fournir des fonds, et financer des personnages comme Lénine et Trotski). Ces richesses provenant de l'exploitation des ressources du sol Russe et des très nombreuses saisies de biens en tous genres et d'argent, des familles de la noblesse et de l'aristocratie Russe.
Durant les années vingt, plusieurs entreprises Américaines feront des affaires avec l'URSS (qui s'affichait alors comme étant anti-capitaliste), comme Vacuum Oil, International Harvester, Guaranty Trust Compagny et New York Life (toutes étant contrôlées par Rockefeller ou la JP Morgan).
D'ailleurs, quand Staline expropria de nombreuses entreprises et banques étrangères (afin de les nationaliser), la "Standard Oil" Américaine, ne sera pas du tout inquiétée.
Ensuite, l'URSS leur permit aussi d'avoir un contre-poids aux Etats-Unis, bien pratique pour obtenir les deux blocs "Est-Ouest", après la guerre 39-45. Le magazine Life a révélé le 9 avril 1951 que Eisenhower s'était entretenu par radio avec Staline par le biais de la Mission militaire des Etats-Unis à Moscou, de son plan d'arrêter volontairement la progression des troupes Américaines sur le fleuve de l'Elbe. Et ainsi de laisser le champs libre aux Soviétiques, pour occuper l'Europe de l'Est et aussi de leur permettre d'arriver les premiers à Berlin. Le message avait été écrit par le conseiller politique du général, John Wheeler-Bennett (qui faisait partie du RIIA). A Washington, le général Marshall dira plus tard au Président Truman, qu'ils avaient été "dans l'obligation" de laisser les Soviétiques prendre Berlin.
Deux entités politiques, paraissant contraire et antagoniste, mais travaillant vers un même but. Avec la période de la "Guerre Froide", la peur d'une guerre nucléaire et le refuge de la majorité des nations Européennes, sous la bannière Américaine, donnera un "statu-quo" utile, pour pouvoir constituer les institutions qui leur serviront par la suite (CEE, FMI, les différentes institutions de l'ONU, l'OTAN...etc. Nous y reviendrons).
Les guerres de Corée et du Vietnam, très localisées et non "mondiales", faisaient qu'il existait alors un "rapport de force", tant politique que militaire aux yeux du public, propre à entretenir dans l'esprit des populations, la peur que cela pourrait dégénérer en conflit mondial et nucléaire (pour parvenir à ses fins, c'est toujours plus facile lorsque l'on a un "ennemi". Quand il n'y en a pas, il n'y a qu'à s'en créer un). Sans compter toutes les manipulations devenant possibles, quand à l'intérieur des différents pays, un courant de pensée différent et un courant politique fort, permettent d'influencer la politique, ou dans certains cas, carrément le sort d'une guerre (1). Cela entretenait une certaine crainte, propre à faire accepter à la majorité des gens, ce qu'ils n'auraient pas accepté en temps normal (il se passe actuellement exactement la même chose avec les craintes et les peurs, qui sont répandues sciemment, par le biais du terrorisme organisé).
L'entre-deux guerre.
Les oligarques d'outre-manche décidèrent de préparer dès 1918-1919, une mutation de la Round Table. Afin d'avoir une plus grande efficacité, ils créèrent deux think tanks chargés de devenir les moteurs de la politique étrangère des deux pays. Côté anglais, ce fut la création en 1919 sous l'égide de Lionel Curtis (et collaborateur de Lord Milner), du "Royal Institute of International Affairs" (RIIA, appelé aussi "Chatham House"). C'est aussi Lionel Curtis qui prônait un Commonwealth fédératif capable d'intégrer différents pays du globe. Ces objectifs étaient soutenus aux Etats-Unis par Clarence Streit (1896-1986)(bourse d'études Cecil Rhodes, promotion 1920), correspondant du New York Times auprès de la Société des Nations et le représentant Américain du "groupe Milner", Frank Aydelotte. Côté Américain, ce fut le "Council on Foreign Relations" (CFR) en 1921 sous l'égide du colonel Edward Mandell House (1854-1938), le conseiller intime du président Wilson. Il fût la plaque tournante entre le groupe Milner et les financiers de Wall Street (la JP Morgan, Vanderlip, Rockefeller, Warburg,...etc). On peut aussi citer Paul Warburg, qui fût à la tête de la réserve fédérale Américaine dès sa création en 1913. Cette banque privée, indépendante du pouvoir central et responsable de l'émission de la monnaie, est en fait un "Etat dans l'Etat". Or, c'est encore Paul Warburg qui dirigea le CFR dès sa création. Il y a une véritable corrélation dans les pouvoirs, au sein de l'oligarchie anglo-saxonne.
Au sujet du colonel Mandell House, il faut citer son livre intitulé "Philip Dru, administrator". Ecrit en 1912, cet ouvrage raconte un coup d'état par un officier de l'école militaire de West Point (Philip Dru) qui impose une dictature aux Etats-Unis tout en supprimant la Constitution dans le pays. Tout comme Lord Milner, le colonel House évoque ses convictions profondes en affirmant que son héros met en place "un socialisme tel que l'aurait rêvé Karl Marx". Il y emploi même le terme de "Société des Nations", appellation qui sera bien reprise, lors de la création de la SDN. Il évoque même dans le chapitre 52, l'idéal d'unification nord-américain. Ce qui deviendra plus tard une chose acquise, dès le lancement officiel du projet de l'ALENA, en mars 2005. Ils ont annoncé la tournure des événements il y a plus de cent ans. La stratégie mondialiste a su renforcer son influence grâce à la naissance d'un institut assez méconnu, qui sera appelé à jouer un rôle de premier plan dans la construction européenne: la Paneurope.
La Paneurope, une promotion du mondialisme.
La création de la Paneurope est due à un aristocrate Autrichien née d'une mère Japonaise, Richard de Coudenhove-Kalergi. L'objectif déclaré de Coudenhove était d'éviter qu'une nouvelle guerre ne se reproduise. Mais très tôt, Coudenhove indiqua clairement la direction prise par son mouvement en élaborant un rapport présenté à la SDN (Société des Nations) en 1925. Son but était d'unifier l'Europe afin de l'intégrer dans une "organisation politique mondiale unifiée". Il évoquait dans ce rapport la nécessité de créer des "continents politiques", l'ensemble devant constituer selon lui, une "fédération de fédérations". Ses affirmations rejoignent celles de la société fabienne. Coudenhove organisa en 1926 le premier congrès paneuropéen à Vienne, avec comme président d'honneur, le président du conseil Aristide Briand. C'est pendant ce congrès réunissant plusieurs nationalités qu'il fut décidé de choisir un hymne Européen, l'Ode à la joie de Beethoven (qui deviendra par la suite l'hymne officiel de l'Union Européenne). Les objectifs de la Paneurope sont ouvertement affichés dans le cadre de "Principes fondamentaux" qui stipulent entre autres: "...L'union paneuropéenne se déclare attachée au patriotisme Européen, couronnement des identités nationales de tous les Européens. A l'époque des interdépendances et des défis mondiaux, seule une Europe forte et politiquement unie peut garantir l'avenir de ses peuples et entités ethniques. L'union paneuropéenne reconnaît l'autodétermination des peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel, économique et politique...". Ce qui est le début d'une future reconnaissance des micro-états, ou des minorités régionales (nous y reviendrons par la suite).
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, Coudenhove-Kalergi qui s'était réfugié aux Etats-Unis, pût enseigner dans le cadre d'un séminaire à l'Université de New York le "Research for a postwar european federation", ("recherche pour une fédération Européenne d'après-guerre"), une prose favorable au fédéralisme Européen. De retour en Europe en 1946, il contribua largement à la création de l'Union parlementaire Européenne permettant la création en 1949, du futur "Conseil de l'Europe". Renforçant son influence sur tous les pays, cette organisation Européenne chapeaute des représentations nationales dans tous les pays, chargées de diffuser l'idéal de leur fondateur. Coudenhove-Kalergi reçu en 1950 la plus haute distinction "européiste", le Prix Charlemagne. Otto de Habsbourg prit sa suite en 1972 puis ce sera Alain Terrenoire.
Les sources de financement de cet institut expliquent les profondes connivences de son dirigeant avec les autres participants du "plan". En effet, outre des mécènes industriels et financiers, Coudenhove-Kalergi bénéficiera du soutien du banquier Max Warburg, représentant de la banque Allemande à Hambourg. Comme nous l'avons vu ci-dessus, son frère Paul (de la branche Américaine) était à la tête de la banque Fédérale Américaine et du CFR. On comprend tout de suite comment Coudenhove-Kalergi à eu carte blanche pour coopérer avec les milieux financiers de Wall Street et de la City. Ce lien entre le fondateur de la Paneurope et les autres milieux mondialistes était d'autant plus grande que Max Warburg était de plus membre du comité directeur d'IG Farben Allemagne, et son frère, Paul Warburg, était membre d'IG Farben USA.
Le financement du parti Nazi et l'accession au pouvoir de Hitler.
L'ascension de Hitler au pouvoir, n'a était possible que par les nombreux soutiens provenant des industriels et financiers anglo-saxons via leurs homologues Allemands. dont le directeur de la Reichsbank, Hjalmar Schacht, qui fût le prinicipale intermédiaire. Son action sera d'autant plus grande qu'il devint ministre de l'Economie du Troisième Reich de 1934 à 1939. Le relèvement de l'économie Allemande permit à Hitler de faire une politique qu'il n'aurait jamais pu mettre en oeuvre, sans cette stabilité économique du pays. Cela aurait normalement dût le conduire à la peine de mort lors du procès de Nuremberg, mais il sera acquitté. En fait, Hjalmar Schacht était bien-sûr lié à l'aristocratie commerciale et financière anglo-saxonne. Son père, l'Américain William Schacht, avait travaillé trente ans au sein de la filiale Américaine de "Equitable Life Assurance" de Berlin. Son fils était donc dès sa naissance au coeur du système mondialiste. On sait aussi que Hjalmar Schacht était depuis 1918 au comité directeur de la "Nationalbank für Deutschland" ("Banque nationale d'Allemagne"), au côté du banquier Emil Wittenberg qui était aussi membre du comité directeur de la Ruskombank, la première banque Soviétique qui datait de 1922. Cette dernière était dirigée par le banquier Suédois Olof Aschberg. Il faut aussi préciser que le directeur de la section étrangère de la Ruskombank, l'Américain Max May, était le vice-président de la "Guaranty Trust Company", une filiale de la banque JP Morgan. Un haut représentant Américain de Wall Street travaillait donc au sein du milieu bancaire Soviétique. Pour compléter le tout, la collaboration de Hjalmar Schacht avec ce milieu sera renforcée par ses liens d'amitié avec le Directeur de la banque d'Angleterre, Norman Montagu. Avec toutes ces connexions, on comprend pourquoi Hjalmar Schacht n'a pas été vraiment inquiété après la Seconde Guerre Mondiale.
Durant ces années de la première partie du XXème siècle, le soutien apporté au communisme et au nazisme, ainsi qu'à la prise du pouvoir par Franklin Delano Roosevelt (relaté d'ailleurs dans la trilogie sur Wall Street de Antony Sutton), était aussi un moyen d'expériences et de test, en agissant dans différents "cadre local", au niveau mondial (Union Soviétique, Allemagne nazie et Etats-Unis). Sous une appellation différente, ces idéologies, appelées diversement "socialisme soviétique", "socialisme collectif" (pour le national-socialisme) et "socialisme de la nouvelle donne" (le "New Deal"), n'étaient en fait que des mises en forme d'un "socialisme monopolistique". Un modèle d'organisation qui va désormais voir le jour à l'échelle planétaire dans le cadre du "Nouvel Ordre Mondial".
Il faut ici signaler une loi que Roosevelt fît voter suite à la crise de 1929, et qui interdira aux Américains de posséder de l'or. Ils auront l'obligation d'échanger leur or, contre des billets papiers (sous peine d'amendes ou de prison). Ce qui permit à la banque fédéral Américaine, de reconstituer son stock d'or (en échange de dollars qui ne valaient plus rien, suite au crash de 1929!).
De même, en 1939, le sénateur de Dakota du nord, P. Nye, dira qu'il avait vu une série de volumes intitulés "The next War", "La prochaine guerre". Dont l'un était intitulé "Propaganda in the next war", "La propagande au cours de la prochaine guerre". Ce document conservé aux archives du Congrès (Congressional Records, volume 84, n°82) disait: "Les persuader (les Américains Ndt) de prendre notre part sera bien plus difficile... Cela nécessitera une menace définitive pour l'Amérique, une menace supplémentaire qui devra être amenée au pays et à chaque citoyen par une propagande... Cela sera grandement facilité si le Japon était impliqué, et cela pourrait engager les Etats-Unis davantage sans plus de cérémonie. En tous cas, ce serait une conséquence naturelle que nos propagandistes atteignent cela, tout comme au cours de la Grande guerre, ils ont réussit à embrigader les Etats-Unis contre l'Allemagne. Heureusement en Amérique, la propagande est sur un terrain solide."
La guerre 1939-1945 résultant de toute cette opération de préparation en sous-mains, permit de diriger le monde vers l'instauration de deux blocs apparemment antagonistes. Cependant, ces deux blocs et entités politiques, étant irrigués par les mêmes sources de financement, ils leur était alors possible de poursuivre les étapes, pour permettre la mise en place d'un état mondial.
La collaboration de l'industrie et de la finance Américaine avec le régime nazi pendant la guerre.
Les connexions entre les différentes entreprises, les industriels et les financiers, qu'ils soient Américains ou nazis, furent multiple. Des compagnies étrangères ou Allemandes, appartenant à des étrangers, mais dans laquelle des compagnies Américaines détenaient une participation, permettant qu'il y est des usines sur le territoire des Etats-Unis, permirent un commerce "légale", en faisant croire que les Américains n'y étaient pas impliqué. Le tout assurant un apport régulier en matières premières de toutes sortes, indispensables pour l'Allemagne. Alors que les Etats-Unis étant en guerre avec le Reich depuis décembre 1941, ce commerce s'apparentait alors bien à une collaboration proprement-dite avec l'ennemi, et le "conflit d'intérêts", était évident. Les archives du côté Allemand, ayant était détruites pendant la guerre, tout ne nous est pas connu, mais une enquête après-guerre, effectuée par le Ministère de la guerre des Etats-Unis (par le "McCormack-Dickstein Committee"), apporta de nombreuses informations. Il serait trop long de tout raconter en détail, alors voici quelques exemples:
Durant la Seconde Guerre Mondiale, ils garantirent un approvisionnement suffisant des matériaux indispensables, comme par exemple des roulements à billes, de l'huile de moteur ou encore du carburant. Jacob Wallenberg de la banque d'Enskilda de Suède (qui était neutre), dirigeait la société SKF, qui fournira des roulements à billes aux nazis pendant la guerre (les canons anti-aériens, utilisaient contre les avions Alliés, étaient montés sur des à roulements à billes de marque SKF). Ils étaient fabriqué dans une usine Américaine, la SKF de Philadelphie.
Le Président William S. Farish de la "Standard Oil" du New-Jersey, reconnaîtra que sa société avait ravitaillée des navires et des sous-marins Allemands dans ses stations situées en Espagne et en Amérique Latine. Tout au long de la guerre, une redevance fût versée à la "Colombie-Ethyl-Standard Corp" (une filiale de "IG Farben USA") sur l'essence fournit pour les bombardiers Allemands. L'argent ne sera placé sur les comptes bancaires de la société IG Farben, par discrétion, que seulement une fois la guerre finie.
La société IG Farben avait été organisée par Warburg en 1925, par une fusion de six entreprises chimiques Allemandes: Badische Anilin, Bayer, Agfa, Hoechst Welierter-Meer, et Griesheim-Elektron. Max Warburg était le directeur de IG Farben Allemagne, et de IG Chimie en Suisse. IG Farben USA était contrôlé par son frère, Paul Warburg, Walter Teagle de la Standard Oil, et Charles Mitchell, de la National City Bank. IG Farben, se trouva donc devenir une société mixte, Américano-allemande, et détenue en partie par des actionnaires Américains (sans parler de l'émission, pour trente millions de dollars d'obligations de la société, par la National City Bank).
En 1928, les sociétés Américaines de IG Farben, avaient été organisées en une Société de Holding Suisse, la IG Chimic. Qui deviendra par la suite la American IG Chimical Corporation, puis finalement la General Aniline & film. En 1939, IG avait une participation dans près de 380 entreprises Allemandes et 500 entreprises étrangères. En 1938, Ethyl-Standard Corps a livré 500 tonnes de plomb d'éthyle au Ministère de l'Air du Reich par l'intermédiaire de la IG Farben, avec un paiement sécurisé par une lettre de crédit, émise par la banque Brown Harriman Brothers (qui faisait partie de l'Union Banking Corporation), en date du 21 septembre 1938. Et par la suite, le procédé de fabrication du plomb tétra-éthyle, essentiel pour la fabrication d'essence synthétique pour l'aviation, sera même vendu à IG Farben Allemagne par la Standard Oil Américaine!
L'Union Banking Corporation (UBC), avait été crée en 1932, non seulement pour apporter des fonds au parti nazi, mais aussi pour aider au réarmement de l'Allemagne. Il s'agissait d'un groupe financier réunissant huit banques, six Américaines et deux Allemandes. Parmi les membres de son conseil d'administration, on peut citer: Roland Harriman (Vice-président de W.A. Harriman and Co), H.J. Kouwenhoven (banquier nazi, gérant des avoirs de la banque Hollandaise Thyssen), Wooley Knight (directeur de la "Guaranty Trust Compagny" et de la Banque Fédérale Américaine), Cornelius Lievense (qui sera Président de l'UBC), James Ellery Sedgewik (actionnaire de la banque Brown Brothers and Co, Johan Groeninger (banquier nazi et directeur de la "Vereinigte Stahlwerke", la société des aciers Thyssen), J.L. Guinter (directeur de l'UBC) et Prescot Bush (actionnaire de la banque Brown Harriman Brothers et père et grand-père des deux présidents). Pour le Reich, c'est l'UBC qui servira entre autre d'intermédiaire, avec la "Guaranty Trust Compagny" de New-York, pour payer les achats que les nazis feront aux entreprises Américaines pendant la guerre.
La contribution à l'effort de guerre nazi donne littéralement le vertige, de par son importance. Voici un récapitulatif, de tout ce qu'ils auront permis au Troisième Reich d'obtenir de par leur soutien financier. Il est clair que sans cela, l'Allemagne n'aurait jamais pût faire la guerre. IG Farben fabriquera pendant la guerre: la totalité du caoutchouc synthétique, du méthanol et de l'huile de graissage. La majorité du nickel, des colorants, des gazes de combats (dont le "Zyklon B" utilisé à Auschwitz dans les chambres à gaz), des plastiques, du magnésium et des explosifs. Les deux-tiers de la poudre à canon. Et presque la moitié de l'essence "à haute teneur en octane" pour l'aviation.
Et petite indication significative, après avoir effectué 18 mois de service dans la Waffen SS, le Prince Bernhard des Pays-bas, partira travailler à la IG Farben. Et ce sera ce dernier qui deviendra pendant un temps, le président du groupe Bilderberg, qui sera créé après-guerre.
Tout au long de la guerre, les agences de Paris de la JP Morgan et de la Chase National Bank (la future "Chase Mannathan Bank") continueront de faire des affaires avec l'occupant.
(1) Petit exemple en France, lors de la guerre d'Indochine, des ouvriers communistes en France, sabotaient délibérément les armes, à destination des troupes Françaises d'Extrême-Orient. Ils avaient d'ailleurs déjà fait de multiples sabotages, en 1939-40, durant le pacte Germano-Soviétique, alors que l'URSS était Alliée de l'Allemagne. On nous dépeint toujours les communistes comme "les premiers résistants", alors qu'en fait, ils furent les premiers traîtres et collaborateurs. Si l'URSS n'était pas entrée en guerre avec l'Allemagne, on peut penser que les communistes, n'auraient jamais rien tenté contre l'occupation Allemande.
Sources:
"La marche irrésistible du nouvel ordre mondial", par Pierre Hillard, Editions François-Xavier de Guibert;
"Wall Street and the Rise of Hitler - How western capitalists funded Hitler and National Socialism", par Antony C. Sutton, Editions Buccaneer Book;
"Final Warning, a History of the New World Order", par David Rivera, Editions Progressive Press;
"Elimination of German Resources for War": Audiences devant le sous-comité du Comité sur les affaires militaires, du Sénat des Etats-Unis, 79ème Congrès, Partie 5, témoignage du Département du Trésor du 2 juillet 1945;
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