LE C.S.I.S. (CENTER FOR STRATEGIC AND INTERNATIONAL STUDIES)

Publié le par Scaramouche

Constitution: 

Le "Center for Strategic and International Studies", "Centre pour les études stratégiques et internationales" ou CSIS, a été fondé en 1962 par David M. Abshire et l'amiral Arleigh Burke pendant la période de la Guerre Froide. Le CSIS est un organisme indépendant et bi-partisant (il regroupe des Démocrates et des Républicains), et sans but lucratif depuis 1987. Il est consacré à trouver des moyens pour l'Amérique, pour soutenir sa renommée et sa prospérité, comme une force du bien dans le monde. Et il conduit régulièrement des travaux et des programmes concrets sur le terrain. Son siège se trouve à Washington DC.

 

Objet officiel:

L'objectif simple est de "trouver des moyens pour l'Amérique pour survivre en tant que nation et de prospérer en tant que peuple". Aujourd'hui, "l'objectif des experts du CSIS est de mener des recherches et des analyses et d'élaborer des initiatives politiques" sur les questions liées à la politique de défense des Etats-Unis et à la sécurité internationale; et les "défis mondiaux" tels que: "la population, la sécurité énergétique, la santé mondiale, la technologie et le système financier et économique international", ainsi que des "études régionales".

Le CSIS fournit des renseignements stratégiques et des solutions politiques aux décideurs au sein du gouvernement, des institutions internationales, du secteur privé et de la société civile. Et il mène des recherches et analyse et élabore des politiques qui se tournent vers l'avenir et permettent d'anticiper les changements. 

 

Son fonctionnement:

A l'origine, le CSIS recrutait principalement ses membres auprès de l'Université de Georgetown (plus précisément à la "School of Foreign Service"), et de nombreux directeurs de cette "école des études étrangères" ont également été membres du corps professoral de l'université. Durant quelques temps, il avait même un bureau sur le campus de Georgetown. Plusieurs de ces directeurs étaient des "guerriers de la Guerre Froide" et avaient une activité pour lutter contre l'influence communiste à travers le monde. Pendant de nombreuses années, le CSIS a également été considéré comme un "think tank", un "réservoir de pensée", de droite où "les fonctionnaires en attente", pouvaient attendre leur possible futur recrutement au sein d'un prochain gouvernement.

Depuis 1962, le CSIS n'a cessé de grandir, pour devenir l'une des plus importantes institutions de politique internationale du monde (tout en restant l'une des plus méconnue pour le public). Avec plus de 220 employés à temps plein et un vaste réseau de chercheurs affiliés, surtout centré sur la défense et la sécurité, la stabilité régionale, et les défis transnationaux. Allant de l'énergie et le climat, au développement mondial et à l'intégration économique.

 

Instigateurs et membres: 

L'ancien sénateur Américain Sam Nunn est devenu président du conseil d'administration en 1999, et John J. Hamre en est le président depuis avril 2000.

 

Président du Conseil d'administration:

Sam Nunn - président du CSIS, membre du "Nuclear Threat Initiative".

Vice-président et co-fondateur:

David M. Abshire - président directeur général, Centre pour l'étude de la Présidence et le Congrès

Président et chef de la direction:

John J. Hamre - président du CSIS.

Membres du Conseil d'Administration; leurs postes et leurs emplois en dehors de l'Institut:

 - George Argyros L. - Président de "Arnel & CEO", et ses filiales;

 - Richard Armitage - Président de "Armitage International";

 - James A. Bell - président d'entreprise, directeur financier et vice-président exécutif de "The Boeing Company";

 - Reginald K. Brack - Président émérite de "Time Incorporated";

 - William E. Brock - Conseiller et curateur, travaille uniquement pour le CSIS;

 - Harold Brown - Conseiller et curateur, travaille uniquement pour le CSIS;

- Zbigniew Brzezinski K. - Conseiller et curateur, travaille uniquement pour le CSIS;

- Carlos A. Bulgheroni - Président de la Société Bridas;

- William S. Cohen - président de "The Cohen Groupe";

- Ralph A. Cossa - Président du Forum du CSIS du Pacifique;

- Andreas C. Dracopoulos - Directeur et co-président de la "Fondation Stavros Niarchos";

- M. Richard Fairbanks - Président fondateur de la "Layalina Productions Inc";

- Henrietta H. Fore - Président de "Holsman International";

- William H. Frist - L'ex-leader de la majorité du Sénat des Etats-Unis;

- Michael P. Galvin - Cofondateur et vice-président, de "Capital Real Estate" et "LLC";

- Helene Gayle D. - Président-directeur-général de "CARE USA";

- Linda W. Hart - Vice-président, président, et chef de la direction de "The Hart Group Inc";

- Benjamin W. Heineman Jr. - travaille uniquement pour le CSIS;

- John B. Hess - Président et chef de la direction de "Hess Corporation";

- A. Carla Hills - Président de "Hills & Coe Company";

- Ray L. Hunt - Président et chef de la direction de "Hunt Consolidated Inc";

- E. Neville Isdell - Ancien Président et chef de la direction de la société Coca-Cola;

- James L. Jones Jr. - ancien conseiller de la sécurité nationale;

- Kent Muhtar - Président et chef de la direction de la société Coca-Cola;

- Henry A. Kissinger - Conseiller et curateur, travaille uniquement pour le CSIS;

- Kenneth G. Langone - Président et chef de la direction de "Invemed Associates Inc";

- Moon Lee Chong - Président et chef de la direction de "TSX AMBEX Group", et "LLC";

- Donald B. Marron - Fondateur et Président de "Lightyear Capital";

- Joseph S. Nye Jr. - Doyen émérite de la "Kennedy School of Government" de l'Université d'Harvard;

- Thomas J. Pritzker - Président-directeur-général, de "Pritzker organisation", et "LLC";

- Joseph E. Robert Jr. - Fondateur et président exécutif du conseil d'administration des sociétés "Robert JE" (JER);

- Felix G. Rohatyn - Conseiller spécial du président et chef de la direction de "Lazard Brothers & Co" et de "LLC";

- David M. Rubenstein - Co-fondateur et directeur général de "The Carlyle Group";

- A. Sanders Charles - Président du "Projet HOPE";

- James R. Schlesinger - Président de "The MITRE Corporation";

- Brent Scowcroft - Président de "The Scowcroft Group";

- Rex Tillerson - Président-directeur-général de "Exxon Mobil Corporation";

- Romesh Wadhwani - Fondateur, Président et chef de la direction de "Technology Symphony Group";

- Frederick B. Whittemore - Directeur consultatif de la banque "Morgan Stanley".

 

Personnel d'administrations méritantes, apportant leur soutien:

- Beene Betty - Ancien président et chef de la direction de "United Way of America";

- Amos A. Jordan - Président d'honneur, travaille uniquement pour le CSIS;

- Weidenbaum Murray - Président d'honneur du Centre Weidenbaum, de l'Université de Washington;

- Dolores D. Wharton - Ancien président du conseil d'administration et chef de la direction du "Initiatives Found Intern Inc"

 

Les conseillers du CSIS sont là pour définir une orientation intellectuelle pour le CSIS. Ce sont des individus qui ont consacré leur vie à aider à résoudre des problèmes complexes et multiples au niveau mondial. Voici une liste de leurs conseillers actuels, dont beaucoup sont également administrateurs:

 

- William E. Brock: Ancien sénateur des Etats-Unis et secrétaire d'état au Travail;

- Harold Brown:  Ancien Secrétaire de la Défense;

- Zbigniew Brzezinski:  Ancien conseiller à la Sécurité Nationale;

- Frank C. Carlucci:  Ancien Secrétaire de la Défense et conseiller à la sécurité nationale;

- Richard Fairbanks: Ancien négociateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient;

- Carla A. Hills:  Ancien représentant Américain du commerce;

- Zalmay Khalilzad: Ancien représentant américain aux Nations Unies;

- Henry A. Kissinger: Ancien Secrétaire d'Etat et conseiller à la sécurité nationale;

- Cardinal Theodore McCarrick:  Ancien archevêque de Washington DC;

- Sam Nunn:  Ancien sénateur des Etats-Unis;

- James R. Schlesinger:  Ancien Secrétaire de la Défense et de directeur de l'énergie et de la CIA;

- Brent Scowcroft:  Ancien conseiller à la sécurité nationale;

- John Warner: Ancien sénateur des Etats-Unis.

 

 

Influence:

Depuis sa création, le CSIS a été au premier plan, pour proposer des solutions pour la politique étrangère et pour souligner les problèmes de sécurité nationale du moment. En 1966, le CSIS a déclenché une recherche, par des audiences de la Chambre des Représentants sur la répartition des bassins versants sino-soviétique. En 1978, le CSIS a convoqué la première audition publique sur la colline du Capitole sur le génocide cambodgien, déclenchant des changements majeurs dans la perception de la tragédie, qu'en avait le Congrès et la présidence.

En 1985, un travail du CSIS a mené à la législation "Goldwater-Nichols", une politique de réforme du Département de la Défense et des chefs d'état-major. En 1998, un rapport d'une commission du SCIS sur les retraites, est devenu la référence bipartite du débat sur la réforme de la sécurité sociale. En 2007, la "Smart Power Commission" du CSIS a fourni un diagnostic du "déclin permanent" de l'Amérique dans le monde et a proposée une série de recommandations pour une approche intelligente pour avoir un engagement mondial de l'Amérique. Ce ne sont là que quelques-uns des faits concrets, dont le CSIS aura été l'iniateur. 

En novembre 2003, le CSIS a publié un rapport sur ​​l'Irak rédigé par le Dr. Anthony Cordesman. Il était basé sur des séances d'information organisé par Paul Bremer, le gouverneur Américain de l'Irak à l'époque, des commandants militaires, des officiers de renseignement restés anonyme et David Kay, l'Américain qui menait la chasse à Saddam Hussein, pour les prétendues "armes de destruction massive" (rapporté par le journal "The Independent"). Le rapport du CSIS avait prédit que "les attaques contre les Américains par les Irakiens sunnites se poursuivraient" jusqu'au jour où les Etats-Unis quitteront l'Irak. 

L'influence du CSIS ne se limite pas aux plroblèmes politiques ou de défense. Il s'interèsse aussi aux ressources naturelles. En 2004, le service de "stratégie mondiale" de l'Institut a lancé son projet sur "l'avenir mondiale de l'eau", afin d'étudier les questions interdépendantes de la rareté de l'eau, de l'inaccessibilité à l'eau, les maladies, la croissance des populations et le changement climatique, qui "affecteront la croissance économique, le développement humain, la paix et la stabilité du monde". C'est d'abord le "Sandia National Laboratories" qui avait travaillé sur le projet, afin de déterminer comment la politique Américaine devrait aborder les problèmes internationaux d'eau et la façon de mieux déployer les technologies de l'eau (la deuxième phase du projet est en cours de développement). Les "recommandations politiques pour la création d'une stratégie globale, le gouvernement des Etats-Unis étudie une approche pour intégrer les questions internationales d'eau".

Aujourd'hui, le CSIS est l'une des institutions des politiques publiques les plus écoutée, dans ses analyses sur la politique étrangère et la sécurité nationale. Le CSIS est en train de se préparer à marquer son premier demi-siècle d'existence avec l'établissement d'un nouveau Siège, à la pointe de la modernité, dans le centre de Washington DC. Avec son travail d'expertise dans la Défense traditionnelle et des programmes de sécurité, des initiatives ciblées sur les défis mondiaux tels que la santé et l'énergie, et des projets de recherche dédiés à tous les endroits du globe, le CSIS est bien placé pour continuer d'apporter ses connaissances stratégiques et des "solutions politiques" aux décideurs du monde.

 

Mission du réseau des anciens du CSIS:

La mission du réseau des anciens du CSIS est de promouvoir et maintenir le contact entre le Centre et ses anciens membres, qu'ils aient été membre du personnel ou encore simplement des stagiaires. Et d'inciter les anciens à aider l'institution à laquelle ils ont fait partie et à poursuivre leurs activités dans les secteurs privé et public, mais toujours en suivant la "ligne directrice", définie par le CSIS. Leur énergie et leur contribution, visant à contribuer à favoriser l'esprit du CSIS et de le promouvoir comme étant l'un des principaux "réservoir de pensés" de Washington.  

 

La publication et les livres du CSIS.

Le CSIS diffuse une revue appelée "The Washnigton Quaterly", qui présente des analyses stratégiques des changements mondiaux et leur influence sur la politique internationale. Et ce magazine édite aussi pour le compte du CSIS plusieurs livres sur des sujets spécifiques, avec des titres évocateurs, dont: "Reshaping Rogues States", "Remodeler les Etats Voyous" (sous-titré: "Préemption, changement de régime, et la politique Américaine envers l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord"); "The Epicenter of Crisis", "L'Epicentre de la Crise" (sous-titrée "Le nouveau Moyen-Orient"); "Global Powers in the 21st Century", "Pouvoir Mondial au 21ème siècle"; "The Battle for Hearth and Minds", "La Bataille des Coeurs et des Esprits" ou encore "What Does the World Want from America ?", "Qu'est-ce que le monde attend de l'Amérique ?".

 

Ce que complotent les participants:

Les participants, qu'ils soient membres actifs, ou "anciens", sont-là pour tout faire pour mettre en place une doctrine aussi bien intérieur et étrangère, tant politique, social, que militaire, pour arriver à leur objectif. Celui-ci étant, que les Etats-Unis doivent garder leur staut de "superpuissance", et de pouvoir continuer à influencer la politique internationale et les évènements se produisant dans le monde, pour que ceux-ci servent en priorité les intérêts Américains.

 

Sources:
www.csis.org;
www.twq.com.