LE GROUPE BILDERBERG

Publié le par Scaramouche

Constitution: 

Il a été constitué en 1952 de manière informelle, et appelé, lors de sa première réunion de constitution en mai 1954, sous le nom de "Bilderberg Group", réunion convoquée sur invitation du prince Bernhard des Pays-Bas à l'hôtel Bilderberg à Oosterbeek en Hollande (d'où son appellation). Sa réunion de constitution regroupait une centaine de banquiers, d'universitaires, de politiciens et de fonctionnaires internationaux. Ses membres s'appellent les Bilderbergers. 


Objet officiel:

Construire l'unité occidentale contre l'expansion de l'idéologie Soviétique. 


Fonctionnement secret: 

Ses délibérations restent rigoureusement secrètes et ne donnent lieu à aucun compte rendu. La presse en est exclue et d'ailleurs, il n'existe dans la salle aucune possibilité d'enregistrement manuel, mécanique, électrique ou électronique. 


Instigateurs et membres:

Jusqu'en 1976 la présidence était éxercée par le prince Bernhard de Lippe, ami des industriels les plus puissants comme le notait Philippe Bernert (journal L'Aurore, du 27 Aoüt 1976), qui ajoutait que le prince regroupait ceux-ci "au sein de l'association "Bilderberg", extraordinaire franc-maçonnerie du monde international de affaires", le terme "affaires" devant être pris dans son acceptation la plus large. Le scandale des pots-de-vins de Lockheed et le "mea culpa" du prince Bernhard contraignirent le mari de la reine des Pays-Bas à quitter la présidence du Bilderberg Group; mais l'organisation n'en poursuivit pas moins ses activités, son "patron" véritable n'étant pas le prince, mais le milliardaire David Rockefeller.
 
Ce financier Américain mondialement connu est en effet à l'origine du Bilderberg Group. Son nom figure sur la première liste des participants, notamment sur celles des personnalités présentes à la conférence de St Simons Island (Géorgie), au Etats-Unis. A côté d'autres noms prestigieux: Retinger, l'instigateur du groupe, naturellement; F.D.L. Astor, éditeur du London Observer; Georges Ball; Pierre Commin, de la S.F.I.O.; Allen Dulles, ancien directeur de la CIA; le sénateur Américain Fulbright; Robert Murphy, Dean Acheson et Henry Kissinger, hommes d'états Américains; Robert Oppenheimer, le père de la bombe d'Hiroshima et de Nagasaki; et Nelson Rockefeller, futur vice-président des Etats-Unis. 
 
Losqu'il prit la tête du Bilderberg Group, David Rockefeller venait de créer la Trilatérale. Il en est aujourd'hui le "maitre à penser" pour l'Amérique, tout en présidant le "Council on Foreign Relations" (C.F.R. ou Conseil aux relations étangères), organisme considéré comme étant le promoteur du Bilderberg Group et de la Trilatérale (à la différence que le CFR ne regroupe que des affiliés Américains). 
 

Ses relations avec les autres groupes secrets:

Les liens qui unissent les trois sociétés secrètes sont si étroits qu'on s'est souvent demandé si les dites sociétés n'étaient pas les tentacules d'un même monstre... Ce qui expliquerait la présence de nombreux affiliés du Bilderberg Group au sein du C.F.R. ou de la Trilatérale. 
 
Nous avons vu que le financier Rockefeller animait les trois organisations. D'autres personnes sont affiliées, en même temps, à deux ou trois de ces sociétés. Par exemple: georges Bush (CFR, Trilatérale); Zbigniew Brzezinski (CFR, Trilatérale, Bilderberg); Henry Kissinger (CFR, Trilatérale, Bilderberg); Robert McNamara (CFR, Trilatérale, Bilderberg); Giovanni Agnelli (Trilatérale, Bilderberg); Baron Edmond de Rothschild (Trilatérale, Bilderberg); Thierry de Montbrial, président de l'Institut Français des Relation Internationales (Trilatérale, Bilderberg); Jean-Claude Casanova (Trilatérale, Bilderberg), homme de confiance de Raymond Barre (Trilatérale) et le dernier en date: Lionel Jospin (Bilderberg);...etc. 
 

Influence:

Les médias ont régulièrement fait le silence sur les révélations filtrants de leurs fréquentes réunions secrètes. Si bien que le grand public ignore tout des véritables desseins des politiciens et de financiers qui se réunissent, périodiquement, pour déterminer l'avenir du monde et resserrer leur contrôle sur les rouages essentiels des organismes supranationaux. 
 
La conférence de 1976 fut annulée après le scandale des pots-de-vin de Lockheed, qui provoqua la démission du prince Bernhard de Pays-Bas; mais la tradition fut reprise, l'année suivante, à Torquay, en Grande-Bretagne, les 21, 22 et 23 avril 1977, sous la présidence de Lord Home, ancien Premier ministre Britannique (Sir Alec Douglas-Home). 
 
Le Daily Mirror avait dévoilé, trois semaines plus tôt, le 4 avril exactement, les noms des personnalités qui devaient y participer. Parmi elles, naturellement, le financier David Rockefeller et Henry Kissinger mais aussi, le président Giscard d'estaing (qui n'y est finalement pas allé à cause du grand bruit que le journal "Le Canard Enchaîné" avait fait sur la réunion). Le Canard Enchaîné du 13 avril, indiquait que parmi les invités figuraient: Helmut Schmidt; Niarchos, le célèbre armateur Grec; Agnelli, le "patron" de Fiat; le Premier ministre Britannique; le président de la Chase Manhattan Bank;...etc. Coïncidence: la réunion de Torquay précédait de quelques jours seulement, deux sommets ayant lieu dans le même mois à Londres, l'un des "grands" de l'économie mondiale et l'autre des membres de l'OTAN. 

 
Que complotent les participants:  

Ainsi, en dépit du secret dont le Groupe Bilderberg entoure ses réunions, celles-ci sont l'objet d'indiscrétions qui, confirmées par les évènements, ont permis de connaître les principaux sujets proposés aux délibérations des Bilderbergers. 
 
Jacques Bordiot résume ainsi, dans son livre "Une main cachée dirige", les principaux sujets proposés au cours de ces discrètes délibérations: 
 
- les problèmes financiers internationaux; 
- la liberté d'émigration et d'immigration; 
- la libre circulation des produits sans entraves douanières;
- l'union économique internationale; 
- la constitution d'une force de police internationale avec suppression des armées nationales; 
- la création d'un Parlement international; 
- la limitation de la souveraineté de états déléguée à l'ONU ou à tout autre gouvernement supranational. 
 
"C'est comme on le voit, le processus vers la constitution d'un gouvernement mondial", conclut Jacques Bordiot. 
 
D'ailleurs, Paul Warburg, célèbre financier lié au CFR déclara le 17 février 1950 devant les sénateurs Américains: "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s'il sera créé par conquête ou par consentement." 

 
Leurs véritables stratégies:

Cette organisation recrute des membres qui adhèrent aux idées précédentes, mais toutes les personnes ne sont pas au courant des idéologies profondes de certains des membres principaux qui font aussi partie des 2 autres sociétés secrètes (Trilatérale et CFR). 
 
Ces membres particuliers et qui sont d'ailleurs les plus puissants font partie de ce que nous appellerons le "cercle intérieur", le "cercle extérieur" étant l'ensemble des hommes de la finance et de la politique qui sont séduits par l'idée de l'instauration d'un gouvernement mondial qui régulera tout (au niveau politique et économique), sans être conscient des véritables motifs qui poussent le "cercle intérieur" à mettre en place un gouvernement mondial (ce sont des "marionnettes" qui sont utilisées par le cercle intérieur parce que ses membres ne peuvent pas tout changer à eux seuls: ainsi le cercle intérieur et le cercle extérieur agissent en concert mais pas pour les mêmes raisons: le cercle extérieur par désir de s'enrichir et/ou par la croyance qu'un gouvernement unique apportera plus de paix et de cohésion qu'une multitude de petits pays; le cercle intérieur dont les membres sont déjà riches et puissants et dont les visées sont toutes autres: elles sont idéologiques). 
 
Plus précisément: 
 
Le cercle extérieur est constitué par les membres des conférences, comportant à la fois des affiliés et des invités en vue de recrutement ou de paravent. 
Le premier cercle intérieur, dont tous les membres sont des Bilderbergers, est le "Steering Committee" (Comité de Direction), composé de 24 Européens et de 15 Américains. Ces derniers sont à peu près tous (ou l'ont été par la suite) affiliées au CFR. On y retrouve en effet: George W. Ball, Robert Murphy, David Rockefeller, Arthur Dean, Dean Rusk,...etc. 
Certains de ses membres font partie d'un second cercle intérieur encore plus fermé, appelé le "Bilderberg Advisory Committee" (Comité consultatif), dont on sait seulement qu'il comprend des membres Européens et Américains, ces derniers appartenant tous au CFR, dont le secrétaire général du Bilderberg pour les Etats-Unis, David Rockefeller. 
 

Quel façon de contre-carrer leur objectif ? 

La brochure de Robert Camman, "Les véritables maîtres du monde", dont le succès a obligé Raymond Barre à avouer publiquement (dans l'émission "l'Heure de Vérité" du 4 décembre 1985) qu'il appartenait bien à la Trilatérale, a mis en garde les Français contre les puissances politico-financières qui tirent les ficelles, par l'intermédiaire de nos politiciens. Nul ne peut ignorer aujourd'hui, malgré le mutisme des médias apeurés ou complices, que la plupart de nos politiciens sont tenus en laisse par la Trilatérale ou le Groupe Bilderberg. 
 
Tous les noms cités à titre informatif (auquel nous pouvons ajouter Michel Rocard qui a participé à une des réunions du Bilderberg Group) ne sont pas ceux d'agents des forces occultes. Certaines de ces personnalités ont peut-être été trompées (comme par exemple l'ex-député maire radical de La Rochelle, Michel Crépeau. Qui figurait parmi les affiliés de la Trilatérale en 1977 et qui la quitta lorsqu'il se rendit compte de ce qu'était réellement cette mystérieuse société. Il ne figure plus désormais dans l'annuaire de la Trilatérale), plusieurs d'entre elles ne participent que par aveuglement, ou simplement soumission zélée, au plan mondialiste de destruction des patries et d'asservissement des peuples. 
 
Mais nous sommes bien obligés, si elles persévèrent dans leurs erreurs, si elles continuent de pactiser avec l'ennemi et de lui faciliter la tâche, de les considérer elles-mêmes comme des adversaires. Un Rocard, en participant empressé du Bilderberg Group, un Barre comme affilié influent de la Trilatérale, complices actifs du puissant financier international Rockfeller, seraient impuissants, désarmés, inoffensifs, s'ils n'étaient pas encouragés, épaulés, soutenus, par ces milliers d'honnêtes citoyens de droite ou de gauche, qui n'ont pas encore vu le danger qu'ils représentent. Il est temps de se rendre compte que voter la gauche ou la droite, c'est laisser faire le gouvernement mondial! 

 

Le silence consternant des médias.

Si vous n'aviez jamais entendu parlé du groupe Bilderberg à ce jour, c'est normal, les médias sont tenus de ne pas évoquer ces conférences. Seuls quelques rares journalistes à la télévision ou dans des journaux ont un jour évoqué brièvement Bilderberg. Ils y font toujours allusion de façon très évasive. Mais dans le monde journalistique, nul doute que la plupart des journalistes en ont déjà entendu parler. Plusieurs sont au courant de l'existence du groupe Bilderberg, mais les ordres sont de ne pas en parler. Un véritable "black-out" médiatique est mis en place chaque année durant la tenu de la conférence.
 
En 2003 par exemple, la conférence a eu lieu au château de Versailles, fermé durant une semaine pour l'occasion. Jacques Chirac y a même prononcé un discours de bienvenue. Personne n'a rien su de cette évènement, aucun journaliste ou politique n'a eut le courage de l'évoquer.


Comment on élude la question-clé, auquel il aurait fallut répondre.

Grâce au silence des médias, les français "savent" que le Bilderberg n’existe pas. Un bon exemple du fait, de ne "surtout pas en parler, ni chercher à savoir", c'est un moment de l'émission d'Yves Calvi, C dans l'air, qui ce jour-là, était consacrée à la question : "Qui gouverne le monde?".

Yves Calvi, (journaliste depuis 1986 à France Info, FRI, Europe1) recevait quatre spécialistes sur le sujet: Gérard Chaliand (spécialiste des problèmes géopolitiques et stratégiques), Nicole Bacharan (historienne et politologue franco-américaine), Jean-François Khan (historien, journaliste depuis 1964 à Europe1, l'Express, le Monde et fondateur de l’Evénement du Jeudi puis de l'hebdomadaire Marianne) et enfin Jacques Rupnik (Directeur de recherches au Centre d'études et de recherches internationales). Comme d'habitude, la fin de l'émission concernée les questions des téléspectateurs. Yves Calvi se saisit d'un message et posa la question suivante : 

  • Y. Calvi : Que savez-vous de l'organisation mondiale Bilder... beurk, je vais y arriver... Bilderberg, moi j'en avais jamais entendu parler, qui réunit chaque année les personnages les plus influents du monde ? vous connaissez ça vous ?
  • Réponse unanime des invités : NON.
  • Y. Calvi : Ben voilà, c'est un bide en direct.
  • J-F Khan : Je connais la Tricontinentale, je connais Davos, mais je connais pas...
  • N. Bacharan : Je ne connais pas du tout cette organisation donc je n'en dirais rien.
  • Y. Calvi : c'est peut-être une invention d’un téléspectateur qui a de l'humour, qui nous teste ?
  • N. Bacharan : peut-être qu'il voulait vérifier...
  • G. Chaliand : Je me méfie beaucoup de ces organisations mondiales qui dans l’ombre se réunissent et distribuent en quelque sorte les dividendes et les rôles. C’est une longue histoire.
  • Y. Calvi : Vous êtes peut-être en train de répondre très habilement à une fausse question, ce qui est très rare, et ce qui pour le coup est d’une grande intelligence, enfin moi, ça m'arrange !
(Pour voir la vidéo de cette partie de l'émission "C dans l'air", cliquez sur le lien link). 
 

Voilà. Les téléspectateurs auront retenu que le Bilderberg n'existe pas puisque cinq journalistes et spécialistes en géopolitique disent tout simplement ne jamais en avoir entendu parler.

A ce jour, seul la télévision Belge en a parlé dans un de ces journal. (Pour voir le reportage de la chaine Belge RTL TVI, cliquez sur le lien link).(1)
 

Etonnant d'être aussi peu informé sur des conférences réunissant les personnalités les plus influentes de la planète. Mais la censure est facile puisque sont invités aux conférences de très importants responsables de journaux et d'organes de presse.
 
Officiellement il n'est pas intéressant d'en parler puisque ce ne serait qu'une simple réunion privée où l'on discute librement des problèmes du monde, comme le prétend Patrick Devedjan à Karl Zéro, dans l'émission "Zéro Info" sur BFMTV.
Difficile d'y croire quand on sait que des personnalités clés de la diplomatie Américaine et Européenne sont présents comme Paul Wolfowitz ou Bernard Kouchner en 2005.
Ne nous y trompons pas, le groupe Bilderberg est un des éléments clés du Nouvel Ordre Mondial que l'oligarchie mondialiste tente de mettre en place. L'idéologie du groupe est libérale et mondialiste. L'objectif est d'instaurer un gouvernement mondial. Ce gouvernement sera aux ordres des grands oligarches financiers de la planète, les Rockefeller et autres Rothschild. Ceux-ci semblent prendre des décisions en comité très restreint dans des lieux totalement privés, pour ensuite expliquer la marche à suivre lors de conférence comme la Bilderberg aux personnes les plus influentes de la planète, notamment les diplomates et les organes de presse qui doivent diffuser l'idéologie libérale et mondialiste.
 
 
(1) Le reportage est de bien piètre qualité, je sais. Il y en avais un, qui était vraiment beaucoup mieux, mais il a été retiré.

Source: Groupe sentinelle; Sentinel News N°3 (octobre, npvembre, décembre 1996).