ETAT DES LIEUX DE LA PUCE RFID EN AUSTRALIE
L'Australie est actuellement l'un des pays qui généralise le plus la technologie RFID.
L'utilisation de cette technologie de pucage rentre de plus en plus dans la vie courante des Australiens à tous les niveaux.
La société "Citywatcher.com", un fournisseur d'équipements de surveillance, a attiré l'attention lorsque en 2006, deux de ses employés s'étaient vu implanter une puce dans leur bras (celles-ci étaient munies de systèmes de repérage miniatures intégrées).
La raison invoquée du pucage de deux travailleurs par une RFID - identification par radiofréquence - était qu'il s'agissait simplement d'un moyen de restreindre l'accès à des endroits qui contenaient des données sensibles et des images pour les services de police, dans le but d'avoir un moyen de sécurité supérieur, qui irait au-delà des "cartes à puces" et les codes confidentiels d'identification, avait déclaré la société: "Pour protéger avec des moyens "high-tech" des données sécurisées, vous utilisez des techniques plus sophistiquées" (déclaration de Sean Darks, le PDG de la compagnie basée à Cincinnati). Et que les deux employés étaient volontaires, et qu'il n'y aurait aucune obligation pour tous les employés.
Il a comparé les implants de puces RFID aux empreintes rétiniennes ou aux empreintes digitales, prétendant que c'était un moyen comme un autre: "Il y a un lecteur à l'extérieur de la porte; vous montez jusqu'au lecteur, mettez votre bras sous celui-ci, et cela ouvre la porte."
Dans la conception, la balise est simple: une capsule de verre de qualité médicale, contenant une puce d'ordinateur au silicium, une antenne en cuivre et un "condensateur" qui transmet des données stockées sur la puce lorsque vous êtes repéré par un lecteur électromagnétique.
L'implantation est rapide, par des procédures relativement simples. Après une anesthésie locale, avec une aiguille hypodermique de gros calibre, la puce est injectée sous la peau (en général sur le dos du bras, à mi-chemin entre le coude et le poignet).
Mais les employés pucé par la société CityWatcher.com ne sont pas des appareils ou des animaux, se sont des personnes et les réactions ne se sont pas fait attendre:
"C'était effrayant qu'un entrepreneur du gouvernement qui s'est spécialisée dans la mise en place de caméras de surveillance dans les rues de la ville a été le premier à intégrer cette technologie dans le milieu du travail", déclare Liz McIntyre, co-fondateur de la société Spychips, ou même à l'intérieur des entreprises de développement de puces RFID, beaucoup s'interrogent sur les grandes entreprises et les plans du gouvernement (Australien ou Américain) pour mettre en fonction la possibilité de suivre tous les mouvements de la population avec la technologie RFID.
Les réactions dans le pays.
Quelques jours après l'annonce de l'entreprise, les associations des libertés civiles et des chrétiens conservateurs, (d'ailleurs tant Australiennes qu'Américaines), se sont jointes à l'exhortation au refus de l'implantation de la puce sur les personnes:
Katherine Albrecht, défenseur de la vie privée qui s'est spécialisée dans l'information des consommateurs et de la technologie RFID, dira: "Finalement, la crainte est que le gouvernement ou votre employeur pourrait un jour dire: "Prenez une puce ou mourrez de faim" (les gens non marqués se retrouvant dans la situation de ne pouvoir "ni vendre, ni acheter"). Beaucoup y voient l'accomplissement de la prophétie biblique qui décrit une société dans laquelle les humains seront contraints d'avoir la "Marque de la Bête" sur leur corps, pour pouvoir acheter ou vendre quelque chose. D'autres y voient un grand pas vers la création d'une société "Big Brother". Mais les deux sont en fait étroitement liées (1).
Dans le pays, la connaissance que des employés d'une entreprise privée avaient été, pour la première fois, implanté avec des identifiants électroniques pour effectuer leur travail, a provoqué un débat sur la prolifération des technologies de suivi et de pistage, toujours plus précis et des nouvelles capacités de l'ère numérique, se répercutant de plus en plus sur la vie privée.
Pour les uns, la puce serait une invention formidable - une innovation technologique qui pourrait accroître la sécurité dans les centrales nucléaires et les bases militaires, aider les autorités à identifier les possibles fugues des patients atteint de la maladie d'Alzheimer, et permettrait aux consommateurs d'acheter au supermarché et dans les magasins, directement, avec le simple passage d'une main implantée devant un scanner.
Pour les autres, la notion de personnes marquées par des puces nous fait entrer dans un monde "Orwellien" (en rapport à son ouvrage "1984"), ravageant des siècles d'histoire et de tradition dans laquelle les gens avaient jusque-là le droit de faire ce qu'ils voulaient et d'aller et venir à leur guise, sans être suivi, sauf s'ils pouvaient nuire aux autres (comme les condamnés de droits commun emprisonnés).
D'autres s'alarment, disant que si on démarrait comme ça, on allait peut-être commencer à implanter les malades d'Alzheimer, et que l'on finirait par suggérer la méthode pour les prisonniers, puis les libérés conditionnels, puis les délinquants sexuels, puis les immigrants illégaux - jusqu'à ce qu'un jour, une majorité d'Australiens, seraient répertorié dans une catégorie ou une autre, et se trouveraient électroniquement étiqueté.
Il y a trente ans en Australie, les premières versions de balises électroniques avaient été fixées aux oreilles des bovins, afin de permettre aux éleveurs de suivre les habitudes de reproduction et d'aliementation d'un troupeau. Dans les années 1990, des millions de puces ont été implantées dans le bétail, les poissons comme les saumons ou les esturgeons (pour suivre leur migration), les animaux (domestiques ou dans les réserves naturelles), et même des chevaux de course.
En Australie, des micropuces sont désormais fixées aux pare-brises de voiture, pour payer les péages en passant simplement devant des périphériques d'identification. Ils sont aussi intégrés dans des pneus, des livres de bibliothèque, des passeports et, à l'insu de beaucoup de consommateurs, sur une foule de points individuels au supermarché, pour connaitre les habitudes de consommation des clients.
Aux Etats-Unis, on s'inquiète également.
John Halamka, un médecin urgentiste du "Beth Israel Deaconess Medical Center" de Boston s'est fait pucer en 2005, de sorte que si il était impliqué dans un accident, et arrivait inconscient ou incohérent dans un service des urgences, les médecins pourraient l'identifier et accéder à ses antécédents médicaux rapidement (le profil médical d'une personne peut être continuellement mis à jour, puisque l'information est stockée sur une base de données accessible via l'internet) (2). Mais Halamka est bien conscient qu'il y a des conséquences d'avoir un identifiant implanté: "Mes amis ont dit à mon sujet que je suis "marqué" pour la vie, que j'ai perdu mon anonymat. Et pour être honnête, je pense qu'ils ont raison."
En effet, auprès des Américains la méfiance des puces et des technologies comme la RFID est profonde. Beaucoup se posent des questions: "Nous sommes vraiment sur le point de créer une société de surveillance en Amérique, où chaque mouvement, chaque action - certains prétendent même, nos pensées - seront suivis, surveillés, enregistrés et mis en corrélation", explique Barry Steinhardt, directeur du programme "Technologie et Liberté" de "American Civil Liberties Union", à Washington DC.
Les capacités actuelles de la puce RFID.
Quand on questionne les fabriquants, ils répondent que les puces actuelles n'ont pas encore des émetteurs-récepteurs de positionnement global qui permettraient au gouvernement de repérer l'emplacement exact d'une personne. Officiellement, la technologie de localisation miniaturisée n'existe pas encore pour les humains (à cause de la limitation de la distance d'émission de la puce). Mais au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, des parents ont fait pucer leurs enfants pour pouvoir les retrouver au cas ou ils seraient enlevés. Alors cela est possible, malgré ce que prétendent certains fabriquants, ou les parents se sont-ils fait avoir ?. Mais le repérage par positionnement par GPS, si. Puisqu'il est déjà utilisé pour pouvoir retrouver les voitures volées.
Des scanners de reconnaissance de puces RFID, couplés à des caméras vidéo peuvent identifier quelqu'un, à chaque fois que la personne apparait sur le film. Cela se fait assez facilement, surtout que l'équipement n'est pas inaccessible pour des entreprises ou des collectivités locales ayant les moyens (actuellement, les lecteurs les moins perfectionnés, ont un coût minimum de 300 dollars Américains et 340 dollars Australiens).
La durée de vie moyenne d'une puce électronique et de 10 à 15 ans. Et au bout de cette période, l'implant peut-il être facilement retiré sans effort ? La réponse des fabricants est non. Et la puce contenant du silicium (qui est un produit toxique) que se passera-t-il quand ce produit s'échappera et se répendra dans le corps. Quels effets sur l'organisme ? (3)
La technique n'est pas infaillible, des organisations criminelles ou terroristes pourraient élaborer leurs propres lecteurs, pour scanner des gens à leur insu, sans qu'ils s'en rendent compte, et subrepticement connaitre et s'approprier leurs données personnelles sensibles (identifiants, codes d'accès, signatures électroniques, informations médicales...). Ce piratage porte même déjà un nom, on appel ça le "spoofing". La société qui fabrique des micropuces implantables pour les humains, VeriChip Corp, basée à Delray Beach, en Floride, concède elle-même que c'est un problème, surtout lorsqu'il s'agit de mesures de sécurité pour accéder à des installations nucléaires ou de la défense.
Même si Scott Silverman, directeur exécutif de l'entreprise, déclare: "Pour récupérer des informations à partir des produits de fréquences radio avec un appareil de numérisation, ce n'est pas difficile à faire", cela est possible, "la puce elle-même ne contient qu'un numéro unique d'identification à 16 chiffres. Les informations pertinentes sont stockées sur une base de données" (4). Et si la base de données en question se trouve piratée par des hackers ?
La puce RFID et sa contradiction avec la loi.
Le principe d'enregistrement de données personnelles par la puce RFID, avec archivage sur une base de donnée pouvant être croisée avec d'autres fichiers, cela est interdit par la loi.
En effet, comme l'a signalé le Britannique Sir David Omand, dans son rapport pour l'institut de recherche de politique publique, qui déclare "qu'une fois que l'on a assigné à un individu un numéro personnel, il est possible de glaner des informations sur lui et d'en déduire une idée de sa vie, ce qui n'est pas autorisé par les règles concernant la collecte d'information" (article de Harry Porter dans le blog du journal "The Guardian", publié le 25 février 2009).
De plus, l'emploi d'un numéro unique d'identification, avec archivage permanent des informations sur un fichier, permettant la collecte de renseignements, par un recoupement des données, par des fichiers croisés (Sécurité Sociale, Caf, Impôts, Casier judiciaire...etc) est bien la politique de gestion de la population, vers laquelle se dirige la majorité des gouvernements de la planète.
Historiquement, le recourt à un tel procédé n'est pas nouveau. Ce système est très proche de celui mis en place par les Nazis, dans la mesure où celui-ci a évolué d'après un "numéro personnel du Reich", vers un système permettant le croisement d'informations contenant dans les fichiers. Le principe de se servir d'anciens fichiers pour en constituer de nouveau, n'est pas éloigné de la pratique des Nazis pendant la guerre.
En 2006, Sir David Varney, dirigeant du "Transformational Government" (programme de réforme des services publics lancé en 2005 par le gouvernement Britannique), a déclaré que l'Etat aura une connaissance profonde des citoyens, fondée sur leur comportement, leurs expériences, leurs besoins, leurs désirs.
La société VeriChip Corps.
VeriChip Corp, dont la société mère s'est spécialisée dans la vente de balises radio pour les animaux pendant plus d'une décennie, a déjà vendu 7000 puces dans le monde entier. Et jusqu'ici, environ 2000 ont été implantées chez les humains (d'après les chiffres fournis par la société). Mais désormais, elle n'est plus la seule à faire des puces pour les humains.
L'ambition actuelle de l'entreprise, est le marquage des patients à "haut risques", comme les diabétiques et les personnes souffrant d'affections cardiaques ou de la maladie d'Alzheimer.En cas d'urgence, le personnel hospitalier pourrait appliquer un scanner sur le bras d'un patient, obtenir un numéro d'identification, puis, via Internet, entrez dans une base de données et avoir l'identité de la personne et connaitre ses antécédents médicaux.
Pour les médecins, un "starter kit" - avec 10 seringues hypodermiques, 10 puces VeriChips et d'un lecteur de puce - les frais sont pour le tout de 400 dollars Américains et de 593 dollars Australiens. Pour les patients, une implantation d'un puce à un coût de 200 dollars Américains et 227 dollars Australiens (les médecins rentrent donc largement dans leurs frais, étant donné qu'ils font payer ces tarifs pour l'implantation d'une seule puce). Actuellement en Australie les implants RFID ne sont pas encore couverts par les compagnies d'assurance, ni par la sécurité sociale.
Depuis 2005, l'entreprise a offert à plusieurs hôpitaux des scanners gratuits, en échange de l'utilisation de la technologie de reconnaissance par la puce RFID. Mais l'acceptation de cet "arrangement", a été limitée (les hôpitaux y voyant-là un moyen de VeriChip, en quelques sortes, de les "acheter" ou encore de leur "forcer la main"). Selon la compagnie, 515 hôpitaux ont promis de prendre part dans le réseau VeriMed (le programme de VireChip d'implantation pour raison médicale), mais seulement 100 établissements médicaux ont effectivement été formés et équipés pour utiliser le système.
La réticence des milieux hospitaliers à utiliser la technologie RFID.
Dans les milieux hospitaliers, la plupart se demandent pourquoi ils devraient abandonner les balises non implantables telles que MedicAlert, qui est un bracelet de simple technologie, qui avertit les ambulanciers si les patients ont de graves allergies ou souffrent d'une affection médicale chronique. Ce qui les inquiètent le plus, e sont en fait surtout les effets secondaires possibles.
En fait, les micropuces peuvent être retirée du corps, mais c'est beaucoup plus compliqué, comme disait un médecin "ce n'est pas comme enlever une écharde".
Les capsules peuvent aussi migrer dans le corps et l'organisme peut les "enterrer" de lui-même plus profondément dans le bras. Quand cela arrive, un capteur à rayons X et des écrans sont alors nécessaires pour localiser la puce, et un chirurgien plastique doit couper le tissu cicatriciel qui se forme autour de la puce.
La relative permanence de l'implantation n'est pas la principale raison pour laquelle Marc Rotenberg de "Electronic Privacy Information Center", montre beaucoup de suspicion à l'encontre des motivations exactes de l'entreprise VeriChip. Car cela coûte à cette dernière 20 dollars Américains et 23 dollars Australiens par an, pour sauvegarder les renseignements personnels dans une base de données. Alors que VeriChip facture ce service près de 80 dollars Américains et 91 dollars Australiens par an, pour conserver les antécédents médicaux des personnes implantées.
Une nouvelle technologie de puces RFID, sans puces.
Des chercheurs de l'Université de Monash ont développé une nouvelle puce d'identification à radio fréquence qui pourrait être utilisée comme un tracker actifs bon marché par les bibliothèques.
L'équipe, basée dans le département de génie électrique et informatique des systèmes, en est à la finalisation d'un système de marquage, plus ou moins identique au "codes barres", mais à la différence qu'il est capable d'émettre une fréquence radio et qu'il est extrémement petit.
Le système RFID sans puce offrirait une option abordable et plus efficace pour les bibliothèques qui cherchent à se passer d'un scannage manuel systématique du système (les options d'utilisations actuelles de la RFID représentant cinq fois le coût de l'enregistrement par des systèmes non informatisé).
Le marché actuel pour un livre de bibliothèque en utilisant des codes à barres optiques a un coût de 10 cent. Nemai Karmakar, chercheur de l'université Monash déclare qu'ils pourraient proposer un tarif beaucoup plus attractif, d'environ 1 cent pour l'étiquette RFID. Il ajoute que le système RFID sans puce serait moins cher, plus petit et plus rapide que tout autre sur le marché. L'équipe a développé une étiquette et un scanner à haute fréquence. Les nouvelles étiquettes RFID utilisent des "rétrodiffusions", la technologie pour réduire les coûts en remplaçant les coûteuses puces dans les étiquettes RFID standards, par une série de carrés d'argent, pouvant être directement imprimé sur du papier ou du plastique. Sa grande capacité de 24 bits peut gérer jusqu'à 16 millions d'entrées (donc une bibliothèque pourrait enregistrer jusqu'à 16 millions de volumes).
Ce sont des balises entièrement imprimables comme pour les codes barres, avec de l'encre conductrice, comme l'encre de cuivre ou d'argent, et imprimer sur un support, comme les codes barres optique que l'on peut lire avec un scanner et les nouveaux scanner pourront lire le code de la nouvelle puce, déclare le Dr. Karmakar.
La difficulté a été de développer un scanner qui serait assez puissant pour lire les antennes emmettrices figurant sur l'étiquette, tellement elles étaient si petite. Le scanner à haute fréquence, serait la clé pour libérer tout le potentiel de la nouvelle technologie RFID sans puce, pour ce projet pour les bibliothèques, qui a été financé par "Australian Research Council".
Les chercheurs ont aussi été impliqué dans un autre projet visant à introduire de telles puces dans des billets de banque (pour les compter plus facilement et aussi lutter contre la fausse monnaie).
Ces nouvelles balises à radio-fréquence miniaturisées, sont lisible jusqu'à une distance de un mètre avec les antennes actuelles, mais l'équipe a prévu d'augmenter la portée jusqu'à sept mètres.
La technologie signifie que lorsqu'un livre est retourné, le système pourrait mettre à jour automatiquement le fichier. Une pile de livres pourraient être placées sur un chariot intelligent muni d'un scanner et être tous scannés automatiquement en un instant (plus besoin de passer les livres un par un sous un scanner). Ou encore un bibliothécaire pourrait balayer une étagère entière remplie de livres et si l'un d'entre-eux manque, l'employé serait informer par une série de bips, ce qui n'était pas possible avec la technologie optique, des actuelles puces RFID.
L'équipe de chercheurs pensent qu'ils seront les premiers à intégrer la nouvelle technologie des scanners à ondes millimétriques avec une étiquette, réalisée à l'aide de l'impression RFID, sans puce. Cela permettrait de le rendre plus abordable pour les bibliothèques. Et que cela pourrait à terme, faire économiser des millions de dollars en coûts d'exploitation.
Quand on commence à pucer les peignoirs et les serviettes.
Toujours en Australie, de plus en plus d'hôtels ont décidé d'appliquer la puce RFID aux serviettes et peignoirs de leur établissement. Ces derniers en ayant assez des vols répétitifs, des clients partant avec. Et du coût pour les remplacer à chaque fois.
Une entreprise a mis au point un moyen d'ajouter des balises miniatures dans les matériaux hôtelier qui représentent au final une petite fortune pour les hôtels, qui sont obliger de les remplacer constamment. Maintenant des hôtels utilisent la technologie RFID pour surveiller les allées et venues des peignoirs, des draps de lit, des housses de couettes, des tapis de bain, des serviettes de bain et des draps de banquet.
L'entreprise "InvoTech", qui vend ce linge de maison traçable, a fait équipe avec "Fluensee", une entreprise de technologie de suivi des stocks, pour développer le marché de la RFID pour les hôtels. Une serviette avec une puce coûte environ un dollar de plus que les autres serviettes, mais toujours moins que si il fallait en racheter carrément une autre, suite à un vol. Pliable et lavable, les étiquettes qu'elles contiennent peuvent être lues par des capteurs allant jusqu'à six mètres de distance. Lorsque les serviettes sont retirées d'un placard, par exemple, un scanner peut lire instantanément leur nombre, de sorte que le personnel connait toujours exactement leur nombre, pour simple vérification lorsqu'un client rend la chambre ou pour leur inventaire. Et aux Etats-Unis également, un nombre croissant d'hôtels suivent cette voie.
Pour conclure, il faut savoir que depuis plusieurs années, les employés de banque et les membres des forces armées Australiennes ont pour obligation de se voir implanter une puce RFID. L'information est confirmée par une dépêche AFP du 11 mars 2005 (5).
(1) Voir pour plus d'informations, "Le chiffre 666 et la marque de la Bête".
(2) C'est déjà le cas en France avec la carte Vitale et le dossier médicale accessible par internet.
(3) Dans la Bible (Apocalypse 16.2), il est mentionné que "Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image". Cela pourrait-il avoir un lien avec les puces RFID qui auraient une usure, qui provoquerait une fuite du silicium dans le corps ?
(4) Y-a-il un rapport avec la puce RFID, mais la loi Australienne sur la santé (baptisée "E-Health", "santé électronique") - Kevin Michael Rudd est à l'origine de ce projet de loi - votée le 1er juillet dernier, attribuera à tous les habitants un numéro d'immatriculation unique de 1 à 16 chiffres, afin de fournir un moyen infalsifiable et définitif de s'assurer de la véritable identité des citoyens (elle est actuellement testée dans le Queensland). Y-aura-t-il par la suite une proposition pour l'implantation d'une puce RFID, comme c'est déjà le cas avec la loi "Obama Care", de la santé publique Américaine ?
(5) Pour voir la dépêche sur le site de l'Agence France Presse, voici un lien vers le site du Jean-Pierre Petit qui présente une capture d'écran de l'information, cliquez sur le lien link
Sources:
www.heraldsun.com.au;
www.theaustralian.com.au;
www.abcnews.go.com;
www.usa.today.com;
Magazine Nexus n°66, janvier-février 2010;
Agence France Presse.