ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 9)

Publié le par Scaramouche

Les problématiques appels téléphoniques en provenance des vols détournés.

Dès le soir du 11 septembre 2001, on nous a fait entendre des appels passés par des passagers ou des membres d'équipage, depuis les vols détournés. Cela a fortement impressionné le public et a été immédiatement considéré comme une preuve "irréfutable" de la présence de "terroristes islamistes", dans les quatre avions. Mais, loin de représenter une preuve incontestable de ce qui se serait effectivement produit lors des détournements, ils représentent en fait comme nous allons le voir, l'un des "talons d'Achille" de la version officielle.

 

Le rapport de la Commission d'enquête, ne se base que sur les appels pour établir ce qui se serait passé dans les avions.

En effet, si la Commission peut savoir comment ce qui s'est passé lors des détournements, c'est uniquement grâce à tous les appels en provenance des vols 11,175,77 et 93. Mais quand on examine le contenu et l'heure des appels, on s'aperçoit qu'il y a des phrases surprenantes et aussi plusieurs incohérences évidentes.

D'après les conjoints, les familles, les proches, ayant reçu des appels, tous ont expliqués que pour eux, les appels avaient été passés depuis des téléphones portables. Seulement l'une d'elle en aura la preuve. Pour les autres, ont peut penser qu'ils auront (bien logiquement), établi que les appels venaient de portables, parce que la personne qui les appelaient, en avait tout simplement un. Ce point est important parce que, au cours des années qui suivront (quand des informations montreront des possibilités d'appels problématiques depuis des téléphones portables depuis les vols), les autorités présenteront comme nouvelle version, par un rapport interne de la Commission d'enquête du 26 août 2004, que la majorité des appels, n'auraient pas été passés depuis des portables, mais depuis un téléphone de bord (comme on le verra plus loin, le téléphone de bord pose lui, encore plus de problèmes pour des appels venant de deux avions).

 

Ce que disent les conversations des appels en provenance des vols.

Les appels en provenance du Vol American Airlines 11.

Il n'y a que deux appels passés par deux hôtesses de l'air et aucun de la part de passagers. Des appels de Amy Sweeney et Betty Ong. La Commission soulignera que ces appels en provenance du Vol 11, "sont la source principale de ce que l'on sait sur ce qui s'est passé à bord de ce vol".

  

L'appel de Madeline "Amy" Sweeney:

Elle aurait tenter à plusieurs reprises de contacter le service des vols American Airlines à Boston et après avoir réussi à joindre le responsable, Michael Woodward, elle lui aurait parlé pendant 12 minutes (de 8h32 à 8h44). Il y avait eu deux cours cours appels interrompus entre 8h25 et 8h29. Elle aurait expliquée que le vol était détourné, que les pirates de l'air avaient égorgés un passager et poignardés deux hôtesses de l'air. Et elle aurait précisée que les pirates de l'air étaient "d'origine Moyen-Orientale". Et elle aurait donnée les numéros de sièges de quatre d'entre eux, permettant ainsi au responsable de déterminer leurs identités: Mohammed Atta, Abdulaziz Al Omari et Satam Al Suqami. Et la chaine Américaine ABC News, dira même que cet appel est primordial, car sans cela "l'avion se serait écrasé sans que l'on soit certain du fait que l'homme qui le pilotait était lié à Al Qaïda".

Mais examiné en détail, cet appel soulève plusieurs questions.

Au départ, la connaissance de son continu se basait sur deux documents faisant état de l'appel de Sweeney: deux rapports d'enquête du FBI des 11 et 12 septembre 2001. Et une déclaration sous serment, de l'agent James Lechner en date du 12 septembre 2001 (découverte pendant le procès Zacharias Moussaoui). Lechner disait que l'appel avait été passé par un "téléphone cellulaire". Mais la Commission d'enquête indiquera dans son rapport, que c'était depuis un téléphone de bord (qu'elle appelle "airphone").

L'origine du changement de version de la part de la commission, provient d'une déclaration de 2004, selon laquelle il existait un enregistrement de l'appel de Sweeney encore jamais diffusé. D'après cette déclaration, Woodward (gestionnaire du service des vols chez AA) n'aurait pas, contrairement à ce qui avait toujours été répété, enregistré l'appel, parce qu'il n'avait pas d'enregistreur dans son bureau. Il aurait répété la conversation à une employé, Nancy Wyatt, qui l'aurait répétée à son tour par téléphone à Ray Howland, du siège de American Airlines à Fort Worth. Donc, la version présentée depuis 2001, ne serait pas la prétendue conversation réelle de Sweeney d'une part, et d'autre part, que l'appel aurait été passé, non plus d'un portable, ni du téléphone de bord, mais d'un téléphone de siège passager (en empruntant une carte de téléphone à l'une des passagères).

- De plus, l'identification des sièges des passagers par l'hôtesse de l'air, que l'on présente comme un point crucial, pour l'identification des pirates de l'air, est aussi erronée. Elle aurait dit que les quatre sièges étaient les places 9B, 9E, 9G et 10C (sur le second rapport du 12 septembre, celui-ci conclu que "les trois pirates de l'air étaient assis aux sièges 10B, 9C, et 9G ou 9D et 9G", et donnera des places différentes). Mais dans le rapport de la Commission, ils occupent les places 2A, 2B, 8D, 8G et 10B. Sweeney se trompe de rangée, elle dit qu'ils se trouvent dans le rangée 9, alors que la Commission dira qu'ils occupaient la rangée 8. Un responsable de la compagnie aérienne, Gail Sheely, dira que "Woodward a demandé à un collègue de vérifier ces emplacements sur l'ordinateur. Au moins vingt minutes avant que l'avion ne s'écrase, on connaissait les noms...". Mais dans ce cas, si elle se trompe de rangée, comment American Airlines peut-elle identifier avec certitude les individus comme étant Mohammed Atta, Abdulaziz Al Omari et Satam Al Suqami ? De plus, on ne comprend pas alors pourquoi, si ils auraient été identifié immédiatement, Abdulaziz Al Omari et Satam Al Suqami ne figuraient pas sur la liste initiale des pirates de l'air, présentée par le FBI. Et pourquoi seulement trois sont identifiés, alors que Sweeney donne le numéro de quatre sièges ? Lien vers les rapports d'enquête du FBI des 11 et 12 septembre 2001 (où le nom est parfois écrit "Sweeny" et non "Sweeney"), link.

- Autre point non négligeable, elle dira à l'agent Nunez être dans le "Vol 12". Alors qu'elle doit normalement se trouver dans le Vol 11 (note n°32 à la page 453 du rapport de la Commission, lien vers la note link et dans le "Staff Report" de la FAA du 26 août 2004, page 10, lien link).

 

L'appel de Elysabeth "Betty" Ong:

Elle appèlera au Centre de réservations du sud-est d'American Airlines situé à Cary, en Caroline du Nord (qui est appelé extactement le "AA Southearstern Raleigh Reservations Center"). Celle-ci expliqua à peu près les mêmes choses que Sweeney, mais plusieurs passages seront inaudibles durant la conversation (qui dure 23 ou 25 minutes). Des choses ne correspondent pas avec la version officielle, quand on consulte les différents rapports du FBI:

- Interrogée par le FBI au Centre de réservation du sud-est d'American Airlines le 12 septembre 2001, l'agent Vanessa Dias Minter qui a reçu l'appel racontera comment les choses se sont passées. Le rapport du FBI décrit les évènements comme suit:

A environ 7h59 Minter reçoit un appel téléphonique à sa station de travail, par un appelant feminin. Le premier des appels a dit: "Je pense que nous sommes détournés". Cet "appelant féminin" sera identifié par la suite comme étant "Ong". Son prénom est indiqué être inconnu. Il est écrit "FIRST NAME UNKNOWN" (FNU)". On ne sait pas qu'elle s'appelle Betty.

Ong dira initialement être dans le Vol American Airlines 12. Elle modifiera sa position et dira ensuite être sur le Vol 11, Boston-Los Angeles.

D'après les renseignements donnés par Ong, Minter pourra identifier deux pirates de l'air en première classe, comme étant aux places 2A et 2B. Et déterminera que l'avion, un 767, est identifié comme étant le Vol 11, parti de Boston à 8h04 avec 92 passagers à son bord.

Donc, rien ne correspond avec la version officielle: L'avion serait parti de Boston à 8h04, alors que l'heure officielle est 7h59, moment même du premier appel, et heure officielle du décollage (mais si l'avion décolle à 8h04, comment Ong peut-elle téléphoner 5 minutes avant, en disant que le vol est détourné ?); l'heure du détournement à 7h59 ne correspond pas avec l'heure du détournement, entre 8h14 et 8h21, d'après la version officielle; Ong commence à dire qu'elle est dans le Vol 12 avant de dire qu'elle est dans le Vol 11; il y a seulement deux pirates de l'air aux places 2A et 2B, contre cinq pour la version officielle; et 92 passagers au lieu de 81. Et cela diffère aussi de ce que dit Sweeney. Rien qu'à lui seul, ce premier rapport sur l'appel infirme totalement la version officielle du détournement. Dans le chapitre sur les détournements dans le rapport de la Commission, le nom de Vanessa Minter ne sera pas mentionné concernant l'appel de Ong, alors que c'est bien elle qui le reçoit la première (seule la note n°29, page 453, indiquera que "L'appel de Ong est reçu initialement par Vanessa Minter"). Dans sa relation de l'appel, le rapport ne citera que Nydia Gonzalez. Quand on lit les déclarations de Minter, on comprend pourquoi. Pour voir ce rapport du FBI d'après l'interrogatoire de Minter, cliquez sur le lien link

- Un rapport du FBI du 12 septembre décrit l'appel de Betty Ong, mais là c'est son nom de famille qui est indiqué être inconnu. Il est écrit "BETTY LAST NAME UNKNOWN" (LNU)". Alors que dans les autres retranscriptions faites le même jour, des appels reçus par les mêmes agents de la compagnie (Vanessa Minter et Nydia Gonzalez), le nom de Ong est là parfaitement connu. De plus, Ong ne fait référence qu'un un seul pirate de l'air dans le siège 10B et fait état d'un passager mort dans le siège 9B (nous y reviendrons plus loin). il est même précisé que il n'y aucune mention sur le nombre total des pirates de l'air, ni du nombre de membres d'équipage.

Lien vers ce rapport du 12 septembre link

- Elle dira à un moment se trouver elle-aussi dans le Vol 12, pour dire par la suite être dans le Vol 11. Et les employés d'American Airlines feront référence à deux reprises au "Vol 12", alors que Ong parle du "Vol 11". (documents ci-dessous, comparaison des pages 2 et 3).

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Lien vers le rapport des retranscriptions d'après l'enregistrement fournit par American Airlines link.

- Cela deviendra encore plus problématique, quand sera produit une autre version de son appel (il y avait eu la même chose avec l'appel de Sweeney). Cette version est tirée d'une retranscription du FBI, déclassifiée le 20 mars 2006. Celle-ci diffère grandement avec l'enregistrement de la première version: Elle est plus longue et contient plusieurs passages, qui étaient inintelligibles dans la première version. Le plus étrange, c'est que les sujets dans la conversation se font dans un ordre différent. Et il faut remarquer qu'une chose inexplicable se produit, c'est que les paroles prononcées par les deux employés d'American Airlines, qui reçurent l'appel de Ong et parlèrent avec elle, changent alors eux-aussi. Les employés d'American Airlines font encore référence au "Vol 12". Et Ong ne dit plus la phrase: "je pense que nous sommes détournés" et ne donne plus les places des pirates de l'air. Elle ne parle plus d'un passager tué au siège 9B, elle ne parle que d'un passager qui s'appellerait Daniel Lord, que l'on pense être mort. Comment peut-il y avoir autant de différence avec une retranscription censée avoir été faite à partir du même enregistrement ?

Lien vers le rapport du FBI du 11 septembre 2001 des retranscriptions d'après l'enregistrement, présenté comme la nouvelle version des appels de Betty Ong, link

 

Les points de divergence commun avec la version officielle, des appels des deux hôtesses de l'air:

- Durant l'enregistrement elles diront à un moment se trouver dans le "Vol 12". Alors que normalement, elles sont dans le Vol 11 (au moment où les appels ont lieu, le Vol 12 d'American Airlines, aussi au départ de Boston ce matin-là, n'a pas décollé). Comment peuvent-elles se tromper toutes les deux sur le numéro du Vol dans lequel elles se trouvent ?

- Elle se trompent toutes les deux sur les numéros de sièges en confondant les rangées;

- Si on fait la synthèse des sièges occupés par les pirates de l'air: 2A; 2B; 9C; 9E; 9G et 10B (on cite aussi 10C et 9D); cela fait six places au minimum, alors que le récit officiel dit qu'il y en a cinq.

- Le nombre des pirates de l'air n'est pas le même, les hôtesses parlent toutes les deux de quatre pirates au maximum, alors que la version officielle en cite cinq. On pourrait penser qu'elles n'en auraient aperçu toutes les deux que quatre, mais dans ce cas, comment expliquer qu'elles sont capables de dire à quelles places ils se trouvaient, en donnant leur numéro de siège ?

- Il n'y a que Ong qui parle du passager du siège 9B, tué par balle, Sweeney ne donne jamais cette place. Elle mentionne un passager égorgé en classe affaire, dont elle croit "que ce passager a trouvé la mort à la suite de sa blessure".

 

Un passager tué par balle dans le Vol 11 ?

Ce fait - déjà mentionné dans le rapport du FBI du 12 septembre cité plus haut - est également connu d'après une note écrite par la FAA dans la soirée du 11 septembre, qui indiquera qu'un homme aurait été abattu avec un pistolet dans le Vol 11. Information relatée par Suzanne Clarck du Quartier-Général de la FAA, à l'inspecteur principal de sécurité (PSI), disant que le passager situé dans le siège 10B (Satam Al Suqami) a tiré et tué un passager dans le siège 9B (Daniel Lewin), après que les deux membres d'équipages dans le cockpit ne soient poignardés, d'après un appel en provenance du Vol 11, au Centre d'Opération de la compagnie (dûment relatée pendant la seconde audience du 23 mai, document ci-dessous). Ils en concluront que ce devait être un rapport erroné, après que American Airlines et le FBI se soient entretenu sur cette question, et nieront tous les deux en avoir eu connaissance. Mais comment cette information pourrait-elle être fausse et inconnu du FBI et de la compagnie alors que, comme nous l'avons vu, cette information fait l'objet d'un rapport du FBI établit le 12 septembre 2001, d'après un appel de Betty Ong à American Airlines ?

 

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Traduction:

MR. LEHMAN: "Nous avons une copie d'un résumé, et laissez-moi vous lire le deuxième paragraphe de la discussion du Vol 11. "A environ 9h18 du matin, il a été signalé que les deux membres d'équipage dans le cockpit ont été poignardésLe vol est alors descendu avec plus aucune communication de la part des membres d'équipage. L'inspecteur de sécurité principal de la FAA de American Airlines s'est vu notifiée par Suzanne Clark du Siège de l'entreprise American Airlines qu'un agent de bord à bord du vol était en contact avec un centre des opérations d'American Airlines et les a informés qu'un passagers situé dans le siège 10B avait tiré un coup de feu et tué un passager dans le siège 9B à 9h20. Le passager tué était Daniel Lewinabattu par le passager Al Saddam Suqami. Une balle a été signalée avoir été tirée.

Dans les demandes ultérieures de la FAA, nous n'avons pas été en mesure de confirmer ce qui a eu lieu." (1).


Le rapport de la Commission donnera une version différente (page 5 version US et page 23 version Française) en disant que Daniel Lewin "est poignardé par l'un des pirates, probablement Satam Al Suqami". La Commission reprend les appels de Ong, mais quand l'un de ceux-ci la dérange, parce qu'il contredit la version officielle, la Commission s'empresse de l'écarter et évite de se pencher sur les contradictions que celui-ci entraine (puisque officiellement les pirates de l'air n'ont pas d'armes à feu). Elle ne garde que ce qui l'arrange pour entretenir sa version.

La Commission indiquera qu'il y aurait eu quatre autre appels, avec aucune conversation puisqu'ils n'auraient pas abouti. Leur provenance ne sera pas établie, le FBI les qualifiera "Appels inconnu". 

On ne peut raisonnablement pas se baser sur ces appels, pour savoir ce qui s'est réellement passé dans le Vol 11. Tellement ils sont suspects, tant par leur nature (ils changent au gré du FBI), que par leur contenu (ceux-ci ne correspondant pas entre-eux, ni avec la version officielle). On peut donc fortement douter de leur authenticité.

 

Les appels en provenance du Vol United Airlines 175.

Il y aurait eu six appels (dont un d'un membre d'équipage) depuis le Vol 175:

Un appel de 75 secondes, par un téléphone de bord au bureau de maintenance de la compagnie, dont l'identité de la personne qui l'aurait passé, reste incertaine. On annoncera d'abord qu'il s'agissait d'un "agent de bord féminin". La Commission dira par la suite que ce devait être Robert Fangam, qui fait bien partie de l'équipage. Celui-ci aurait dit que l'avion était détourné, que les pilotes avaient été tué par les pirates de l'air ainsi qu'un membre d'équipage et qu'ils ont pris les commandes de l'avion. 

Il y aurait eu quatre tentatives d'appels quelques minutes plus tard, passé par Garnet "Ace" Beiley, chez lui à sa femme et à son entreprise. Toutes les tentatives d'appels auraient échouées et il n'y aurait eu aucune conversation. 

Un autre passager, Peter Hanson, aurait appelé son père pour lui dire que des pirates de l'air auraient poignardé une hôtesse de l'air et des membres d'équipage, pour obliger l'équipage à ouvrir la porte du cockpit. Et il appellera encore, huit minutes plus tard, en contactant encore ses parents. Il dira que "ça commence à aller mal, papa. Une hôtesse de l'air a été poignardée, ils semblent avoir des couteaux"; que les passagers sont devenu malades et que certains vomissent et que l'avion vole en faisant des mouvements saccadés, qu'il pense que l'avion vole vers le bas, pour aller vers Chicago ou ailleurs, et prévoit qu'ils vont percuter des bâtiments.

Encore un appel par un téléphone de bord, par un homme non identifié, encore au bureau de maintenance de la compagnie. L'employé qui aurait reçu l'appel niera totalement une telle chose. Un troisième appel aurait eu lieu quelques minutes plus tard, toujours au bureau de maintenance. Mais celui-ci n'arrivera pas à établir de connexion.

Ensuite ce sera Brian Sweeney (aucun lien de parenté avec l'hôtesse du Vol 11), qui appellera chez lui et laissera un message sur le répondeur. Il dit qu'il est dans un avion qui a été détourné, qu'il aime sa femme et ses parents, et il espère pouvoir rappeler. L'appel dure 27 secondes. Sa voix est très calme. Alors que l'appel est arrivé sur le répondeur à son téléphone fixe à son domicile. La femme de Sweeney, interrogée par le FBI, dira que son mari l'a appelé sur son téléphone cellulaire. Une minute après, il aurait téléphoné à ses parents. Il aurait dit à sa mère que l'avion est détourné et que les passagers veulent tenter de prendre d'assault le cockpit. Malgré que Sweeney dira au sujet des pirates "je ne sais pas qui ils sont". Sa mère dira ensuite au New York Daily News (du 3 septembre 2004) qu'il lui avait dit qu'ils étaient du Moyen-Orient. Et elle notera que sa voix est différente de d'habitude. Alors qu'il parle toujours de façon très enjoué dans la vie courante, là il est étrangement très calme. Et elle n'entend aucun bruit de fond. Cet appel dure 60 secondes. Ce second appel se produit à 8h58 et ne dure que 60 secondes, dans ce cas il ne correspond pas avec l'information donnée dans les deux rapports du FBI, disant que immédiatement après que la communication soit ne coupée (donc 8h59), sa mère verra à la télévision le second avion s'écraser sur la tour, puisque le Vol 175 s'écrase à 9h03. Il y a quatre minutes d'écart, entre le moment où l'appel s'arrête et la collision. Lien vers les rapports du FBI sur l'appel (parce qu'il y en a deux versions) linklink

Le principal problème de ces appels, ce sont ceux dont on nous dit qu'ils n'auraient pas abouti parce qu'il n'y aurait pas eu de connexions. On peut alors se demander, puisque les appels n'ont pas abouti, comment par exemple, la commission peut-elle dire qu'il s'agit de Garnet Beiley et où il aurait essayé de téléphoner ? Si la connexion ne peut être établie, à l'autre bout, personne ne peut savoir que quelqu'un a tenter de vous contacter. Ensuite il y a l'appel que l'on pense passé par l'employé de la compagnie. Mais pourquoi ne donne-t-il pas son nom ? Viens ensuite Hanson, qui est capable de dire la direction que prend l'avion, et que les pirates veulent s'écraser sur des bâtiments, comment pourrait-il le savoir ? De plus, tous les appels sont tous très cours. De plus, il n'y a que cinq personnes qui auraient téléphoné ou tenter de la faire, alors qu'il y a  passagers dans l'avion. Si les appels sont possibles, pourquoi y-en a-t-il si peu ?

 

(1) Si la mort des deux membres d'équipages est assez clair (information connu à 9h18), pour la mort de Lewin, c'est beaucoup plus ambigu: "...les a informés qu'un passagers situé dans le siège 10B avait tiré un coup de feu et tué un passager dans le siège 9B à 9h20." Cette phrase semblerait dire que la mort de Lewin aurait eu lieu à 9h20, donc 24 minutes après que le Vol 11 ait déjà percuté le WTC (ce qui normalement est bien-sûr impossible). Lehman aurait normalement dû dire: "A 9h20, un agent de bord à bord du Vol 11 les a informé que...". Alors, "lapsus révélateur", ou simple "mauvaise formulation" ? Comme nous le verrons plus loin, cet appel a pu avoir en fait une autre utilité.

 

Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
"Un autre regard sur le 11 septembre, 10 ans après le Nouveau pearl Harbour 2,  par David Ray Griffin, Editions Demi Lune (Collection Résistance); 
"Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 septembre", par David Ray Griffin, Editions Demi Lune (Collection Résistance);
www.9-11commission.gov;
www.intelfiles.egoflex.com;
www.intelwire.com.