ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 4)

Publié le par Scaramouche

Des exercices de simulations militaires, au matin du 11 septembre.

Des exercices de simulations aériennes étaient prévu depuis longue date, et ont effectivement bien eu lieu, au matin du 11 septembre. Il était aussi prévu un exercice de la sécurité civile pour le 12 septembre. Le caractère de ces exercices n'est pas à négliger, étant donné que les différents scénarios envisagés lors de leur préparation, seront dans les grandes lignes ce qui se produira, au moment des attentats.

Il y avait eu un communiqué de presse de la Maison Blanche pour les annoncer, le 8 mai 2001:

"Cheney pressenti pour superviser les actions antiterroristes sur le sol national. Le président annonce une nouvelle initiative de défense de la patrie. Le président Bush a ordonné le 8 mai au vice-président Dick Cheney de coordonner la mise en place d'initiatives du gouvernement Américain pour combattre les attaques terroristes visant le sol Américain...".

Et il y aura une déclaration du président Bush le 8 mai 2001, transmise par le bureau du porte-parole de la Maison Blanche:

"J'ai également demandé à Joe Allbaugh, le directeur de la Federal Emergency Management Agency de créer un Office National de prévention. Cette office sera responsable de la mise en oeuvre des implications de ce qui, au sein de cette action nationale que supervise le vice-président Cheney, a trait à la gestion des conséquences. Elle coordonnera en particulier tous les programmes fédéraux concernant la gestion des effets d'armes de destruction, du Departement de la Défense, des services de santé et d'assistance, de la justice et de l'énergie, de l'agence de protection de l'environnement et d'autres agences fédérales...".

 

Les exercices "Northen Vigilance" et "Northen Guardian".

Ces exercices étaient une simulation de type "Guerre Froide". Il impliquait le déploiement d'avions de combat dans certaines zones du nord du Canada et de l'Alaska, sur les "FOLS", "Forward Operating Locations" ("postes opérationnels avancés"). Pour surveiller un exercice aérien Russe mené dans l'Arctique Russe et le Pacifique nord (1).

 

Les exercices "Vigilant Guardian" et "Vigilant Warrior".

Ces exercices étaient une simulation de détournement de vols commerciaux. Ils se déroulaient sur les Etats-Unis et le Canada, à travers des postes de commandement du NORAD disséminés dans les deux pays. Ces exercices, en même temps différents mais complémentaire et ayant lieu au même moment et dans la même zone géographique, faisaient appel à des vols réels et d'autres qui étaient simulés. "Vigilant Guardian" se passe dans la "NEADS", "NorthEast Air Defense Sector" (la zone nord-est des Etats-Unis, qui est celle où se produiront tous les détournements du 11 septembre).

 

L'exercice "TX".

C'était un exercice d'entrainement (et non de "simulation", ce détail est à remarquer) prévu le 11 septembre à 9 heure du matin, avec comme scénario "un avion qui s'écrase sur un bâtiment en Virginie" et on parle aussi d'un avion de ligne que l'on devait faire atterrir en catastrophe sur son quartier général, situé à six kilomètres de l'aéroport de Dulles. L'opération devait être conduite par l'agent John Fulton (chargé de la mise en place de Wargames, des "jeux de guerre"), et son équipe à la CIA. Ce sera un exercice mené par le NRO, "National Reconnaissance Office", l'organisme qui s'occupe de la surveillance par satellites espions (et recrute son personnel parmi les militaires et les membres de la CIA).

 

L'explication des dénominations militaires est la suivante:

Le terme "Vigilant" (on dit aussi "Amalgam") signifie qu'il s'agit d'un exercice relevant du "HQ", le Quartier Général du NORAD, "Nord American Aerospace Defense Command" (le commandement de la surveillance de l'espace aérien nord Américain).

Le terme "Guardian" signifie qu'il s'agit d'un exercice "CPX", "Command Post Exercice" (des exercices sans vols réels), multi-commandement. 

Le terme "Warrior" signifie qu'il s'agit d'un exercice "FTX", "Field Training Exercice" ("exercice d'entrainement de terrain", avec des vols réels), qui relevait du "Joint Chief of staff", "l'état-major inter-arme" et le Quartier Général du NORAD.

Le terme "TX", "Training Exercice", signifie qu'il s'agit d'un exercice d'entrainement. 

 

Les exercices "Northen Vigilance", "Northen Guardian", "Vigilant Guardian" et "Vigilant Warrior", malgré qu'ils seront annoncé par un communiqué du NORAD (un communiqué de presse du NORAD du 9 septembre 2001 sera publié sous le titre "Le NORAD maintient "Northen Vigilance""), ceux-ci n'impliqueront en fait au niveau de leur préparation en amont - malgré la grandeur des exercices de simulation - qu'un nombre très restreint de personnes. Et ces exercices militaires seront classifiés (de ce fait, on ne connait toujours pas exactement leur déroulement précis et des renseignements qui auraient pu être utile ne nous sont toujours pas connu. Comme par exemple le plan de vol de tous les avions du NORAD, ayant pris l'air sur jour-là). Ces exercices, même si on ne connait pas exactement dans quel précis ils se sont déroulé, il y a des informations indiquant pour "Vigilant Guardian" que le 11 septembre était le deuxième jour de cet exercice, et d'autre indiquent le quatrième jour. Cela montrerait que l'exercice avait démarré avant le jour des attentats. 

On peut ajouter que ces exercices faisant partie de "Global Guardian", un exercice de simulation annuel (en lien avec "Crown Vigilance", un exercice du "Air Combat Command" et "Appolo Guardian", un exercice du "Space Command", qui avaient lieu eux-aussi tous les ans). "Global Guardian" devait normalement se dérouler entre le 22 et 31 octobre 2001 (dates fixées en mars 2001). Mais l'exercice sera ensuite avancé à début septembre. 

 

L'exercice "Tripod II".

Cet exercice "TRIPOD" (abréviation de "Trial Point of Distribution") d'une durée de six heures, était une simulation d'attaque terroriste bactériologique, dans un immense entrepôt commercial de New York situé le long de l'Hudson. L'exercice était organisé par la FEMA, "Federal Emergency Management Agency" ("Agence Fédérale de Gestion des Urgences", la "sécutité civile Américaine") et le OEM, "Office Emergency Management" (le "Bureau de Gestion des Urgences") de la ville de New York. Le lieu du poste de commandement de la "cellule de crise" se trouvait au Quai 92 (les autorités portuaires de New York y étaient donc associées).

Tout avait été préparé depuis plusieurs jours. Il y avait sur place, bien avant le 11 septembre, tout le matériel et des centaine de personnes, des personnels de la FEMA et du
 "State Emergency Management Office" (le "Bureau de gestion des urgences de l'état"). La taille de ce poste de commandement était deux fois et demi plus important, que celui qu'il y aura au WTC n°7. La FEMA et l'OEM siègent sur une plate-forme surélevée qui porte le nom de "Command and Control". Dix services les entourent: Soins médicaux, Logistique, Transports, Infrastructures, Justice, Entreposage des débris, Cartes et vues aériennes, services divers et Centre annexe des renseignements (2). Cet exercice est intéressant, sur les liaisons dont disposaient le poste du Quai 92 avant les attentats, avec d'autres organismes (comme le OEM, la FAA, le NEADS ou le NORAD).

 

Le rapport conjoint du Département de la Justice et de la FEMA sur l'anti-terrorisme.
 
En rapport avec cet exercice organisé par la FEMA, il y a ce manuel "Intervention d'urgence au terrorisme - Auto-formation", qui avait été élaboré pour les secours en cas d'attentats terroristes et publié en juin 1999, après l'adoption de la Loi fédérale sur l'antiterroriste de 1996. Il visait à aider les interventions d'urgence et visait à sensibiliser les autorités publiques lorsqu'elles devaient répondrent à des actes terroristes. Le rapport avait été diffusé auprès de plusieurs organismes de la ville de New York et a été utilisé par l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey. Comme on peut le voir, la couverture représentera étrangement l'une des tours du World Trade Center recouvert d'une cible (photo ci-dessous).
FEMAREPORTJUNE1999.jpg
 

Ce que l'on a apprit de plus sur les exercices.

Déjà en l'état, le but des différents exercices sont, de part leurs scénarios et leurs objectifs établis à l'avance, il faut bien le dire, extrêmement curieux. Combien peut-il y avoir de probabilités, que des exercices militaires prévu depuis plusieurs mois, correspondent parfaitement à la date et surtout aux évènements qui se produiront effectivement au matin du 11 septembre ? On ne peut décemment pas les laisser de côté, en y voyant seulement une simple "coïncidence". Si l'on veut faire toute la lumière sur les attentats, il faut les examiner en détail.

Et on apprendra par la suite, plusieurs choses encore plus troublantes, sur le déroulement de ces exercices, par le recoupement d'informations, provenant de différentes sources: Toronto Star du 9 décembre 2001; USA Today des 18-19 avril 2004; Boston Globe du 14 avril 2004; Aviation News; Aviation Week du 3 juin 2002; dépêche agence de presse Newhouse; dépêche Associated Press du 21 août 2002; témoignage de l'agent de la CIA John Fulton; et la déposition devant la Commission d'enquête, du maire de New York Rudolph Guiliani.

 

Concernant les exercices de simulations militaires:

- De faux échos radars, ce que l'on appel des "injects", des "inserts" (selon la dénomination militaire Américaine pour désigner des "données simulées"), avaient été placés sur les écrans radars de la FAA et du NEADS (la zone de surveillance du NORAD du nord-est des Etats-Unis). Tout comme il y a également eu - nous le verrons par l'analyse des détournements - l'utilisation de ce que l'on nomme en langage technique des "menaces radars", généralement utilisées pour simuler des missiles;

- Qu'il y avait eu auparavant des exercices à vols réels où "de nombreux types d'avions civils et militaires ont été utilisés pour jouer le rôle d'avions détournés";

- Le scénario "d'avion percutant un bâtiment" qui avait été soi-disant rejeté pour le "TX", lors de la préparation de l'exercice en juillet 2001, avait été "mené plus tard";

- Toujours en juillet 2001, le NORAD avait des exercices "d'avion à réaction utilisés pour toute arme", dans lesquels, des avions de ligne détournés en provenance des Etats-Unis, devaient servir comme arme et s'écraser sur différentes cibles, dont le World Trade Center;

- Des informations indiquaient que des avions en provenance d'aéroport de l'Utah et de l'état de Washington avait été "détournés" et ensuite escortés par des chasseurs du NORAD vers des terrains d'aviations précis;

- Une requête du NORAD datant d'avril 2001, stipulait que les manoeuvre militaire du "Joint Chief of Staff", devaient inclure un avion de ligne détourné dont le vol était censé se terminer sur le Pentagone (confirmé par un email du NORAD, qui évoquait cette information);

- Pour "Vigilant Guardian", il y avait la participation simultanée de bombardiers stratégiques Russes le 11 septembre et qu'une partie des avions de combat du NORAD avaient été envoyé au nord du continent Américain (au niveau de la "dernière ligne de défense nord");

- Le directeur de la CIA, George Tenet a déposé devant la commission indépendante sur le 11 septembre, et a fait référence à des données de "Red Team", "équipes rouges", ce qui indiquerait que les informations des Red Team jouaient un rôle dans les "OPFOR", "Opposing Forces" (des "forces d'oppositions") dans "Vigilant Guardian";

- L'un des scénarios du NORAD, prévoyait un exercice de type "MASCAL", "Mass Casualty" ("victimes en masse") avec un avion détourné percutant le World Trade Center;

- Le 11 septembre, deux exercices fictifs ont été réalisé par le NORAD et que l'un d'entre eux, incluait des avions de lignes;

- Qu'un exercice incluait d'interdire l'espace aérien des Etats-Unis, à un vol commercial étranger détourné;

- Il y a eu des changement dans les procédures de la FAA et du NORAD, au sujet des ordres de décollage immédiat pour interception, au printemps et à l'été 2001 (donc, pendant la préparation des exercices de simulation militaires). Ce qui provoquera un changement, dans la manière de procéder pour pouvoir envoyer des avions d'interception par la FAA, le jour du 11 septembre.

 

Ce que l'on ignore toujours et qu'il faudrait connaitre:

- Les heures et les dates auxquelles ont commencé exactement tous les exercices et les dates et les heures précises où on y a mis fin ("Vigilant Guardian" aurait été stoppé après que les deux tours aient été percutée, et après la connaissance du détournement du Vol 93, d'après le général Arnold);

- A quels moments exactement, et dans quelles zones géographiques, des "inserts" ont été provoqués; 

- La relation possible entre ce que la Commission d'enquête surnommera le "Vol fantôme 11" et l'utilisation de faux échos radars (3);

- Le degré d'implication et de connaissance des exercices de chacun, entre la FAA, le NRO et le NORAD;

- Le rôle éventuel de la FAA dans les exercices;

- Le nom de la personne responsable qui était à la tête et qui chapeautait l'ensemble des exercices (lors d'exercices aussi étendu, il y a toujours ce que l'on surnomme dans le milieu militaire, un "maestro"). Entendu par la commission d'enquête, le général du NORAD Eberhart, questionné une fois sa déposition terminée par le journaliste Michael Kane (les audiences étaient publiques), qui lui demandera qui était chargé de coordonner les exercices de simulation de guerre le 11 septembre, Eberhart aura comme unique réponse: "Sans commentaire". Et sortira par une autre porte, pour éviter les questions des journalistes, qui attendaient à l'entrée du bâtiment.

 

Ce que l'on peut déduire de ces exercices, c'est qu'ils ont sans doute fortement contribué à apporter une certaine confusion, au début de la matiné du 11 septembre, puisque les militaires savaient qu'il se passait un exercice de simulation, mais n'en connaissaient pas, à leur niveau, le déroulement prévu. Et on peut s'étonner, alors que même si c'est "un exercice", dans le cadre de celui-ci, les militaires ont l'habitude "de faire comme si" (pour eux, même si c'est fictif, ils sont dans une situation opérationnelle "de guerre"), qu'il y est eu autant d'imprécisions, et une incompétence évidente dans la réponse apportée sur le terrain, aux attaques du 11 septembre. Avec une surveillance radar accru, dans avions de chasse déjà en vol, les militaires étaient en fait, déjà en "état d'alerte", bien avant les détournements.
A moins que les exercices ne soient là que pour aider à ce que les attentats réussissent (nous y reviendront plus loin en examinant le déroulement des détournements et les communications entre la FAA et le NORAD).

Le rapport de la commission, ne fera référence à ces exercices, que par une simple note de bas de page, dans un court paragraphe d'une dizaine de lignes. Et à part la déclaration du général Arnold durant les auditions, il n'y aura pas d'autre mention dans le rapport.

 

Concernant l'exercice civil de la ville de New York:

Et lorsque le maire de New York Rudolph Guiliani, sera entendu par la Commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre, il apportera plusieurs précisions très pertinentes (pour un exercice qui devait normalement être une "attaque bactériologique"). Le membre de la Commission Fred Fielding, interroge Rudolph Guiliani:

- F. Fielding: "...Par exemple, si les autorités portuaire de Newark avaient entendu  qu'il y avait un avion qui se dirigeait vers Manhattan, pouvaient-elles communiquer une telle chose au poste de commandement du OEM ?".

- R. Guiliani: "Oui, les autorités portuaires étaient effectivement et sont toujours, j'en suis sûr, toujours en communication avec l'OEM, et elles sont fréquemment en liaison avec le OEM. Nous avons effectué des entrainements et des exercices à un rythme relativement rapproché avec les autorités portuaires parmi lesquels des situations de catastrophe aérienne pour cette même raison...".
"...Ils sont par conséquent directement - ils sont directement en communication avec l'OEM, et le bâtiment, le World Trade Center...". "...Par conséquent ils étaient - ils étaient dans - la police, les pompiers et les autorités portuaires avaient l'habitude de travailler ensemble dans ce bâtiment. Et ils le faisait aussi souvent que sept à huit fois par jour".

- F. Fielding: "D'accord, merci. Encore une question, une dernière question, excusez-moi nous n'avons pas parlé des conséquences du 11 septembre mais je sais que la FEMA avait un rôle majeur dans cette ville. Et je suppose qu'à un moment ou à un autre s'est posé la question de savoir s'il était nécessaire de fédérer les actions de nettoyage. Et vos commentaires vont vraiment nous être utile étant donné que nous ne disposons d'aucune information là-dessus".

- R. Giuliani: "Et bien vous savez, cela aurait pu être une situation où la FEMA serait intervenu, et la FEMA aurait eu à apporter son aide et son assistance parce qu'on manque de moyens...".

 

On y apprend donc:

- Que l'OEM pouvait donc savoir si un avion se dirigeait vers Manhattan (chose qui à bien eu lieu le 11 septembre à deux reprises). Comment peut-il le savoir ? Officiellement, il ne dispose pas de ses propres radars. Qu'un avion de ligne détourné change de route, cela n'est normalement décelable que par la FAA, le NEADS et le NORAD. Il est vrai qu'il peut toujours être informé par téléphone, mais dans ce cas, cela n'a manifestement pas été fait;

- Si la police, les pompiers et les autorité portuaires ont tellement l'habitude de travailler ensemble au WTC, pourquoi les secours ont-ils autant cafouillé le 11 septembre (comme par exemple avec le droit donné aux employés du WTC, de retourner dans le bâtiment, après l'ordre d'évacuation);

- On notera tout le soin avec lequel Giuliani ne souhaite pas impliquer la FEMA: "...cela aurait pu être une situation où la FEMA serait intervenu...". Il aurait plutôt du dire "C'était une situation dans laquelle la FEMA devait intervenir". C'est normalement son rôle de réagir en urgence, quand il y a une situation de crise. Surtout que les autorités de New York ont toujours dit, qu'il fallait évacuer les débris le plus vite possible, parce qu'il pouvait peut-être y avoir des survivants dans les décombres. Mais Fielding dit ensuite "je sais que la FEMA avait un rôle majeur dans cette ville". Quels rôle exact a donc bien pu joué la FEMA pendant, et après les attentats ? Le seul élément de réponse dans le rapport dit que la FEMA a été contactée pour envoyer des "USRT", "Urban Search and Rescue Team", des équipes de recherche et de sauvetage urbaine, à la suite de l'impact sur la première tour du WTC  (page 293 version US et page 343 version Française), et que la FEMA a réagit rapidement. On en sait pas beaucoup plus;

- Et que la Commission d'enquête sur le 11 septembre, ne sait absolument rien sur les opérations de coordination de nettoyage de "Ground Zéro" ("...vos commentaires vont vraiment nous être utile étant donné que nous ne disposons d'aucune information là-dessus").
 

Mais le plus étrange est que, alors que la mairie de New York dispose d'un "PC de crise" tout-à-fait compétent, organisé, en relation avec tous les organismes importants, que l'OEM aurait disposé de moyens bien plus conséquent, en s'établissant au "Quai 92", celui-ci va s'installer dans le bâtiment WTC n°7 (il est vrai, que le choix en avait été fait bien avant le 11 septembre, mais celui-ci est moins bien équipé que le Quai 92 et se trouve juste à côté des cibles des attentats). Il y a là quelque chose qui n'est pas logique. Pourquoi ne pas avoir utilisé les installations du Quai 92, qui étaient déjà montées et opérationnelles pour les exercices du lendemain ? De plus, le rapport de la Commission ment, lorsqu'il parle du choix du bâtiment n°7 par l'équipe OEM, en disant que: "il n'existe aucun site de repli" (page 284 version US et page 333 version Française); puisqu'il existait celui du Quai 92, parfaitement opérationnel. L'OEM se rabattera sur différents lieux de commandement succéssifs au cour de la matinée (4). 

L'exercice "Tripod II", qui n'avais pas pu avoir lieu à cause des attentats, sera finalement mené en mai 2002, sur le même emplacement au Quai 92.

 

(1) Le "Toronto Star" Canadien sera le seul journal à parler de cet exercice avant les attentats dans un article du 9 décembre 2001.

(2) Le Département de la Justice participait à "Tripod II", par le "Office of Justice program", par l'intermédiaire de son "Office for Domestic Preparedness", pour "renforcer notre partenariat avec la ville de New York par l'apport continuel d'un soutien marqué à ses activités de prévention sur le territoire national" (déclaration de l'Attorney Général adjoint Deborah J. Daniels.

(3) Le "Vol fantôme 11" était bien en fait un faux écho radar. Pour plus d'informations, voir "Attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Parties 17 et 18).

(4) Pour plus d'informations sur les faits et gestes du personnel de l'OEM pendant les attentats, voir "Attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Partie 34).

 

Sources:
"Franchier le Rubicon, Tome 2", par Michael C. Ruppert, Editions Nouvelle Terre;
"Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 septembre", par David Ray Griffin, Editions Demi Lune (collection Résistance);

"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
www.9-11commission.gov.