ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 36)
Qu'est-ce qui a exactement provoqué l'effondrement des tours jumelles et sans doute également du bâtiment n°7 ?
Comme nous l'avons vu, la chute des deux tours, quasiment à la vitesse de la "chute libre" (que reconnait d'ailleurs le rapport de la Commission); les nombreux témoignages d'explosion comparable à des explosifs; de "flash" et "d'éclairs" colorés observés à plusieurs reprises juste avant que la tour Sud ne s'effondre (qui font penser au déclenchement de charges explosives, comme on peut en voir lors de la "destruction contrôlée" d'un bâtiment). Les indices ne manquent pas, sur le fait qu'une destruction contrôlée a pu causer l'effondrement des tours.
Des traces d'un explosif dans la poussière des décombres du WTC.
Si des bombes ont été utilisées, des traces doivent exister sur des débris des deux bâtiments. Et on notera au passage que la Commission n'a pas pu recevoir d'échantillon de poutrelles métalliques du WTC, pour les faire analyser, malgré leur demande préalable au FBI. Les seuls qui pourront obtenir des échantillons de poutrelles pour leur analyses seront les enquêteurs du NIST. Toutes les autres poutrelles ont été envoyées directement chez les ferrailleurs, au mépris total du respect des preuves matérielle, comme pour n'importe quelle enquête criminelle (il y a donc bien eu dissimulation et destruction de preuves).
Mais il y a eu dans les jours qui ont suivi les attentats, des prélèvements de poussière du WTC un peu partout autour du site. Et ce sont ces échantillons qui seront analysé et montreront des traces d'explosifs. Plusieurs ingénieurs, chimistes, physiciens et architectes ont publiés leurs conclusions dans un rapport trés détaillé et argumenté en 2009 (lien vers ce rapport publié dans le "The Open Chemical Physics Journal", link).
La thermite a une réaction très volatile et potentiellement explosive dans laquelle le métal d'aluminium qui la compose est oxydé avec d'autres métaux pour créer une réaction incroyablement chaude et puissante qui peut couper à travers le métal le plus épais comme l'acier et le fer en une fraction de seconde. L'armée utilise des charges de thermite comme explosif anti-chars, et pour détruire des constructions telles que des ponts et des bâtiments. Des équipes de démolitions civiles peuvent également utiliser la thermite comme des charges de coupes primaires pour rapidement et efficacement couper les colonnes de support en acier des bâtiments, pour faire des démolitions.
L'hypothèse selon laquelle la thermite a pu être utilisée pour détruire les tours jumelles, peut être facilement verifiés. Des réactions aluminothermiques permettent d'identifier des marqueurs et des traces de composés métalliques spécifiques et des résidus qui sont exclusifs à sa réaction. Malgré que la plupart des preuves, les poutrelles d'acier et les débris de construction ont été quasiment en totalité revendu à des ferrailleurs, le Dr Jones a réussi à trouver un morceau d'une poutre de soutien en acier, exposée à l'Université Clarkson (c'était une partie d'un morceau qui avait été utilisé dans une sculpture dédiée aux victimes du 11 septembre). Il a également pu retrouver des particules de poussière de béton pulvérisé retrouvées à partir d'un appartement dans un immeuble adjacent au World Trade Center. Les tests sur les résidus de la poutrelle et sur la poussière avec une microsonde électronique, ont démontré un composés entièrement compatibles avec les réactions aluminothermiques - abondance de fer, zinc, souffre, manganèse, fluor, et, peut-être plus suspect, de baryum, une substance hautement toxique qui ne se trouve que dans les explosifs purement militaire, et non dans des matériaux de construction, des éléments des avions, ou du mobilier de bureau.
Voici une vidéo du chimiste Mark Basile, pour plus d'explications:
Quand la thermite est modifiée pour en faire de la thermate.
Autre chose confirme l'utilisation d'un tel explosif, c'est qu'à 9h50, de l'acier en fusion coule à l'angle nord-est au 80ème étage de la tour Sud. Le rapport du NIST prétendra qu'il pouvait s'agir d'aluminium. Mais l'aluminium ne se colore pas d'une couleur jaune lorsqu'il font à haute température. Mais la thermite elle, donne une couleur jaunâtre à l'acier quand elle le fait fondre. Au sujet de cet acier fondu (et qui continuera à être en fusion dans les décombres, près de trois semaines après les attentats), il y a ici encore une indication qui permet d'identifier plus précisément le type d'explosif utilisé. Puisque comme nous allons le voir, la thermite découpe l'acier instantanément, mais seule, elle n'est pas suffisante pour le faire fondre. Pour obtenir de l'acier en fusion il faut ajouter un additif à la thermite. L'additif en question c'est du souffre. Et lorsque l'on obtient de la thermate, cet explosif découpe l'acier comme un couteau chauffé à blanc couperait du beurre, et le fait fondre mais en ajoutant alors une autre caractéristique particulière, celle d'abaisser la température de fonte de l'acier en dessous des 1000°C (alors que normalement elle est de 1480°C). Voilà pourquoi nous avons de l'acier fondu aux extrémités de beaucoup de poutrelles retrouvées à "Ground Zero".
Donc l'explosif utilisé pour détruire les poutrelles d'acier du WTC était de la thermite de type militaire (par ajout de baryum) que l'on a transformée en thermate (par ajout de souffre). Il faut signaler que le NIST n'a aucun moyen de contredire ces analyses indépendantes réalisées par Jones, Basile et le cabinet R.J. Lee, parce que le NIST a reconnu lui-même n'avoir jamais fait analyser les poutrelles d'acier du WTC dans le but d'y rechercher et d'y identifier des traces éventuelles d'explosif, comme la thermite ou la thermate.
La présence de nanothermite également.
Mais on identifiera un autre type d'explosif. Le chimiste Niels Harrit de l'Université de Copenhague trouvera des résidus de "nanothermite" (que l'on appelle aussi "super thermite"). A la différence de la thermite et de la thermate, qui sont des explosifs de type "incendiaire", ce que l'on nomme des "charges de coupe", leur rôle étant de faire fondre l'acier instantanément (même si concrètement, il se produit bien une explosion lors de leur utilisation sur le terrain); la nanothermite est un pur explosif (son rôle est donc de produire une explosion d'une très forte puissance, mais sans mettre le feu, donc de faire fondre quoi que ce soit).
Il y a donc eu pour le WTC, une combinaison de deux types d'engins de destruction. L'un pour provoquer l'effondrement de la structure du bâtiment lui-même (avec de la thermate, pour couper les poutres d'acier), et l'autre pour obtenir de fortes explosions capables de quasiment tout pulvériser (avec de la nanothermite, pour pulvériser le béton). Il y a eu un procédé pour faire s'écrouler les tours et un pour les faire exploser, les deux se produisant en même temps au moment de l'effondrement final. Mais avec des explosions régulières bien avant l'effondrement final, par le déclenchement régulier de charges de destructions préliminaires pour affaiblir progressivement la structure des bâtiments.
Pourquoi de l'acier fondu coule-t-il à l'un des angles de la tour Sud ?
Si de l'acier fondu coule de l'angle de la tour sud, 9 minutes avant qu'elle ne s'effondre, c'est en fait une méthode pour faciliter la destruction. Affaiblir la résistance aux angles d'un bâtiment permet de réduire la quantité d'explosif à employer et aussi d'augmenter leur rendement (comme vous pouvez le voir avec l'explication dans cet épisode de la série "Les démolisseurs de l'extrême", allez directement à 19 minutes. Et pour voir l'installation d'une "charge linéaire de découpage", allez à 32 minutes 25).
Voilà pourquoi on retrouvera à "ground zéro" des poutrelles d'acier découpées à 45° avec des traces d'acier fondu (photo ci-dessous), des "charges de coupe" équipées avec de la thermate ont été utilisées.
Quand George Bush avoue lui-même que des explosifs se trouvaient dans le WTC.
En effet, le président Bush a déclaré lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche le 15 septembre 2006, en parlant de Khalid Shaikh Mohammed (qui sera désigné par la version officielle comme le "cerveau" des attentats) et des terroristes d'Al Qaïda aux Etats-Unis: "que les agents avaient reçu pour instruction de veiller à ce que les explosifs explosent à un point suffisamment élevé pour empêcher les gens piégés au-dessus de s'échapper" (retranscription intégrale de la conférence de presse dans le New York Times du 15 septembre 2006 - passage de Bush page 3 - lien link).
Et voilà la vidéo du passage en question lors de sa déclaration:
Bien évidemment, on peut difficilement croire que le WTC ait été piégé avec des explosifs par le réseau Al Qaïda présent aux Etats-Unis. Cela n'a pu se faire que par le biais de multiples complicités internes, au sein de ceux qui gèraient le complexe du WTC et des entreprises qui (officiellement) y ont travaillées pour y réaliser des travaux, avant le 11 septembre 2001.
Quand et comment les tours jumelles ont-elles pu être piégées avec des explosifs ?
L'élément de réponse ne peut provenir qu'en s'intéressant aux sociétés qui s'occupaient de la sécurité dans le WTC et à celles qui y ont réalisées des travaux et des opérations de maintenance. En fait, cela a dû prendre plusieurs mois, en préparant l'opération de démolition petit à petit. De nombreux anciens employés du WTC ont racontés qu'il y avait eu des travaux de toutes sortes à différents moments.
Il y a eu régulièrement des travaux au cours des années 1999-2000 dans les tours 1 et 2 du WTC, pour remplacer le système de sécurité et de surveillance, suite au remplacement de la société de sécurité qui s'occupait du WTC (1).
Des travaux sur plusieurs jours, où tout le système par caméras de surveillance avait été désactivé (ce qui fait que ceux qui travaillaient ne peuvent pas être identifiés). Il y aura à ce moment de nombreux ouvriers allant et venant dans les tours, transportant des rouleaux de câbles.
Les ascenseurs du côté ouest de la tour nord ne fonctionnaient plus depuis cinq ou six semaines avant les attentats. Et il y avait une équipe de la compagnie responsable des ascenseurs qui travaillait sur les lieux (témoignage de Nancy Cass, employée au 44ème étage). A ce propos, un article de USA Today nous apprend qu'un nouveau "dispositif de sécurité" avait été installé, rendant impossible l'ouverture en forçant les portes des ascenseurs en cas de panne, par les personnes se trouvant à l'intérieur. Ce dispositif appelé "restricteur de portes" avait été ajouté à la moitié des 198 asecenseurs des tours jumelles. Autre chose étrange, les ascenseurs étant bien en-dessous de la zone d'impact, auraient nomralement dû continuer à fonctionner normalement. Mais beaucoup se sont soit arrêté, ou bien ils sont bien descendu jusqu'en bas, mais les portes étaient bloquées. On peut ajouter que sur les 80 techniciens des ascenseurs qui étaient présents dans le WTC le 11 septembre ont tous quittés les lieux rapidement et qu'un seul d'entre-eux périra dans l'effondrement des tours jumelles. Alors qu'on aurait pu s'attendre à ce qu'ils aident les pompiers à faire sortir les occupants bloqués dans les asenseurs (lien vers l'article link).
Cinq jours avant les attentats, les équipes de maitres-chiens chargées de la surveillance dans les sous-sols, équipées de chiens renifleurs d'explosifs (le WTC avait déjà subit un attentat à la bombe en 1993) avaient été retirées. Sans doute pour qu'ils ne détectent pas les explosifs (ce qui laisserait penser que les engins explosifs auraient été placés en dernier dans les sous-sols).
L'électricité sera coupée durant tout le week-end précédent le 11 septembre dans la tour sud, et de nombreux ouvriers seront vu allant et venant à l'intérieur de la tour (témoignage de Scott Forbes).
Voici en vidéo la synthèse de ce que l'on peut dire et ajouter concernant l'effondrement, la démolition dans tours jumelles et du bâtiment n°7 et de la préparation de l'opération de démolition dans le WTC.
(1) Pour plus d'informations sur cette société de sécurité et sur celles qui s'occupaient des trois aéroports du 11 septembre, voir "Attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Partie 6).
Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
"Un autre regard sur le 11 septembre, 10 ans après le nouveau Pearl Harbor 2", par David Ray Griffin, Editions Nouvelles Terre, collection "Résistances";
www.commission9-11.gov;
www.historycommons.org;
www.govinfo.library.unt.edu.