ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 32)
Le World Trade Center: Les crash, les incendies, les évacuations et l'effondrement des tours jumelles. Que dit le rapport de la Commission ?
Comme nous avons déjà pu le remarquer avec le chapitre sur les détournements, le rapport se contredit régulièrement et il y a même des incohérences horaires. Et bien, aussi étonnant que cela puisse paraitre, nous aurons la même chose avec le chapitre sur les incendies et les secours au WTC (chapitre 9 "Héroisme et horreur").
Le rapport ne parle en majorité que des problèmes de communications radio de la police et des pompiers avec leurs supérieurs, de l'évacuation des tours, de la question d'une possible évacuation par les toits. Et ne parle que très peu du rôle qu'à jouer le bâtiment n°7, où se trouvait l'OEM, le PC de crise de la mairie et des autorités portuaires de New York. Et ne donne aucune explication sur la raison de l'effondrement des tours.
Le rapport commence par dire (page 281 version US et page 330 version Française):
"Six semaines avant les attaques du 11 septembre, la sécurité du WTC avait été confiée à une entreprise privé, Silverstein Properties. On confia à des fonctionnaires de l'autorité portuaire triés sur le volet le soin de s'occuper de la phase de transition. D'autres restaient sur place, mais sans faire partie de la chaine de commandement officielle".
L'impact du premier avion.
Ensuite le rapport parle de se qui s'est passé au moment du crash du premier avion sur la tour Nord (page 285 version US et page 334 version Française):
"A 8h46, l'avion détourné du vol n°11 d'American Airlines pércute la partie supérieur de la tour nord en s'écrasant entre le 93ème et le 99ème étage...".
La tour Nord. Une boule de kérosène enflammée se forme au-dessous du point d'impact et détruit au moins une cage d'ascenseur. La boule de feu se propage vers le bas à travers de nombreux étages inférieurs, dont le 77ème et le 22ème, l'entrée par la West Street au niveau du rez-de-chaussée, ainsi que le niveau B4situé quatre étages en sou-sol. La boule de kérosène enflammé génère immédiatement une épaisse fumée noire qui envahit les étages supérieurs et le toit de la tour Nord".
Puis (page 286 version US et page 335 version Française), la Commission donne deux heures différentes pour l'ordre d'évacuation de la tour n°1, la tour Nord:
"On ne sait finalement pas très bien à quels moments l'ordre d'évacuation de l'immeuble a été donné par haut-parleur. Le directeur de la protection incendie installée dans le hall d'entrée a immédiatement pris conscience qu'un incident majeur s'est produit, mais ignore pendant une dizaine de minutes qu'un avion de ligne vient de heurter l'immeuble. Suivant le protocole il fait d'abord une annonce aux personnes se trouvant dans les étages où l'alarme s'est déclenchée automatiquement, afin de les informer qu'il faut rejoindre les points de sécurité...". "...Le Directeur adjoint de la sécurité incendie nous a rapporté qu'il avait commencé à ordonner l'évacuation complète du bâtiment environ dix minutes après l'explosion. Mais les premiers chefs des pompiers arrivés dans l'entrée furent informés par le directeur de la sécurité incendie de l'autorité portuaire - qui s'était présenté dans l'entrée bien qu'il ne fût plus le directeur en titre de la sécurité incendie - que l'ordre d'évacuation complète avait été donné une minute après que le bâtiment eut été heurté".
Il y a donc deux commandements parallèles, qui se confrontent en donnant des ordres contradictoires.
Ensuite (pages 286-287 version US et page 336 version Française), le rapport nous explique pourquoi les personnes présentent dans la tour Nord, ne l'ont pas quitté malgré l'ordre d'évacuation:
"Les opérateurs du 911 et les personnes chargées de dispatcher les appels auprès des pompiers (FDNY) ne disposaient elles-mêmes d'aucune information sur le lieu et l'importance de la zone d'impact, et été par conséquent incapables de donner des précisions aussi essentielles que celles permettant de savoir si les interlocuteurs se trouvaient au-dessus de l'incendie ou dessous...". "...Toutefois, dans la plupart des cas, les opérateurs du 911 et les dispatchers des pompiers de Nex York (FDNY) s'en tinrent à la procédure standard pour les incendies des bâtiments de taille élevés - à savoir que les personnes qui s'y trouvaient doivent éviter de monter dans les étages supérieurs, rester là où elles sont, et attendre que les secours viennent les rejoindre. C'est précisément le conseil qui a été donné aux personnes de la tour Nord qui se trouvaient dans les bureaux situés au-dessus et en dessous de la zone d'impact". Le rapport dit juste après que "l'évacuation de dizaine de milliers de personnes d'un gratte-ciel peut générer des problèmes".
Et dans le paragraphe suivant: "Bien que la consigne consistant à demander aux gens de rester à l'endroit où ils se trouvent puisse sembler incompréhensible dans le cas des incendies des immeubles élevés, les chefs des pompiers de New York (FDNY) postés dans l'entrée de la tour Nord décident tout de suite de faire savoir à toutes les personnes présentes dans l'immeuble qu'il leur faut tenter une évacuation immédiate. A 8h57, les chefs des pompiers de New York (NYFD) donnent l'instruction à la police de l'autorité portuaire (PAPD) et au personnel de l'immeuble d'évacuer aussi la tour Sud compte tenu de l'importance des dommages causés par l'impact du premier appareil".
Encore deux jeux de donneurs d'ordres qui engendrent des malentendus, les pompiers ordonnent l'évacuation de la tour, tandis que le standard des secours (911), dit ne pas quitter les lieux.
Un peu plus loin (page 287 version US et page 337 version Française):
"Conformément au protocole, le directeur adjoint de la sécurité incendie de la tour Sud dit à 8h49 à son homologue de la tour Nord qu'il va attendre "d'avoir des nouvelles du patron des pompiers ou de quelqu'un d'autre" avant d'ordonner l'évacuation. C'est à peu près à ce moment-là que les haut-parleurs annoncent que l'incident a eu lieu dans l'autre bâtiment, qu'en principe celui de la tour Sud est intact, et qu'il convient par conséquent d'y rester, voire de revenir dans les bureaux ou les étages".
Plus loin, il est dit (page 289 version US et page 338 version Française): "On ne sait pas si l'ordre donné par les pompiers de New York d'évacuer la tour Sud fût reçu par le directeur adjoint de la sécurité anti-incendie en charge de faire des annonces par voie de haut-parleurs. Toutefois, vers 9h02 - c'est à dire moins d'une minute avant le deuxième impact d'un avion - une annonce publique sur les haut-parleur de la tour Sud stipulait qu'il était en principe possible de procéder à l'évacuation dès lors que les conditions le permettraient. Comme pour l'instruction précédente de rester sur place, cette deuxième instruction ne correspondait à aucune directive fixée dans un protocole fixant les dispositions à prendre en cas de situation d'urgence".
Malgré ce que laisse entendre le rapport, on peut estimer que l'ordre d'évacuation aurait bien été reçu par le directeur adjoint, puisque l'annonce dit que l'évacuation pourrait avoir lieu dès que cela serait possible. Mais dans ce cas, pourquoi attendre pour "procéder à l'évacuation dès lors que les conditions le permettraient", alors qu'à ce moment l'évacuation de la tour Sud ne poserait pas vraiment de problèmes, puisqu'à ce moment elle n'a pas encore été touchée ?
Ensuite, le rapport revient sur les dégâts provoqués par la "boule de kérosène enflammée" (pages 289-290 version US et page 339 version Française): "Un chef de bataillon, deux unités d'engins de sauvetage avec échelle et deux équipes d'engins de lutte anti-incendie atteignent la tour Nord vers 8h52. Lorsqu'ils pénètrent dans l'entrée, ils rencontrent des personnes gravement brûlés, qui se sont trouvées sur la trajectoire de la boule de feu. Les baies vitrées de l'angle nord-ouest de l'entrée côté West Street ont été soufflées; certaines dalles de marbres se sont détachées de la paroi; une cage d'ascenseur a été détruite entièrement par la boule de feu. Mais les éclairages fonctionnent et aucune fumée n'est en suspension dans l'air".
Ici, le rapport confirme les dégâts provoqués par des explosions que des employés du WTC ont entendu se produire au sous-sol, au moment même de l'impact de l'avion (et qui ont brisées les vitres et détachées les plaques de marbre des murs). En fait, la Commission attribu ces dégâts à la "boule de kérosène enflammée", qui aurait descendu jusqu'au sous-sol, au moment où l'avion percuté la tour. Mais on peu se demander, si des flammes sont bien descendues aussi bas dans la structure du bâtiment, comment se fait-il que, d'après le rapport lui-même, "...aucune fumée n'est en suspension dans l'air". En fait, nous avons bien plusieurs explosions en sous-sol, mais pas d'incendie, donc elles ne doivent pas avoir été provoquées par la boule feu comme le prétend la version officielle et encore avoir provoquées d'incendie (nous y reviendrons). De plus, comment des personnes "qui se sont trouvées sur la trajectoire de la boule de feu" pourraient-elles être encore en vie sur leurs deux jambes dans le hall d'entrée, alors que la "cage d'ascenseur a été détruite entièrement par la boule de feu" ?
Le kérosène brûle, mais une "boule" de carburant ne mettrait pas plusieurs dizaine de secondes pour s'enflammer et de plus, il y a plus de 300 mètres à parcourir vers le bas pour atteindre le sous-sol et cette distance ne se fait pas en une seconde. On peut aussi ajouter qu'une fois le kérosène enflamé, puisque le carburant est bien le combustible qui alimente le feu, une fois qu'il a été consumé, le feu s'éteint de lui même, étant donné qu'il n'y plus rien à brûler. Il n'y a qu'à voir par exemple, les images du second avion sur la tour Sud, où le carburant brûle instentannément d'où l'explosion que cela provoque au moment du crash. Nous voyons bien que nous n'avons pas des gerbes de flammes provoquées par l'explosion, des boules de feu, en train de continuer de brûler à l'extérieur de la tour pendant plusieurs dizaine de secondes. On voit que l'explication de la "boule de kérosène enflammée", présentée par le rapport est hautement improbable, voir même fantaisiste.
Et ensuite, le rapport reparle de l'ordre d'évacuation de la tour Sud par les pompiers (pages 290-291 version US et page 340 version Française): "C'est aussi vers 8h57 que les officiers supérieurs du FDNY demandent à la fois au personnel du bâtiment et à un fonctionnaire de police de l'autorité portuaire de procéder à l'évacuation de la tour Sud...". Et un peu plus loin "Grâce aux personnel de l'immeuble, ils apprennent aussi que des personnes sont coincées dans les ascenseur et dans certains étages. D'après le chef de la division du district de Lower Manatthan, Peter Hynden, "nous savions bien que nous risquions de perdre des pompiers et que nous étions dans une situation de profond désarroi, mais nous avons estimé qu'il y avait entre 25 000 et 50 000 personnes dans l'immeuble, et que nous devions au moins essayer de les sauver".
Suit la retranscription d'une déclaration d'un des chefs des pompiers:
"L'un des officiers supérieurs des pompiers présent sur les lieux déclara :
Nous avons réalisé qu'en raison de l'impact de l'avion, l'immeuble avait subi des dommages structurels, et que, très probablement, les systèmes d'extinction des incendies à l'intérieur de l'immeuble étaient endommagés, voire hors d'usage... Nous savions qu'à ce moment de la journée, il y avait jusqu'à 50 000 personnes dans l'immeuble. Nous avions affaire dans les étages supérieurs à un incendie d'une ampleur importante. Chaque étage faisaient environ 400 m carré. Plusieurs étages incendiés dépassaient par conséquent la capacité d'extinction des forces que nous avions sous la main. Nous avons donc décidé très rapidement qu'il allait s'agir d'une mission de sauvetage exclusivement. Nous allions faire évacuer l'immeuble, en faire sortir tout le monde, et quitter les lieux ensuite".
Donc les pompiers connaissaient parfaitement la situation. Mais juste après, le rapport prétendra le contraire, en disant (page 291 version US et page 341 version Française): "...les chefs des pompiers ne disposaient pratiquement d'aucune informations sur la situation des 80 et quelques étages au-dessus d'eux...".
Ensuite viennent des indications d'un risque d'effondrement, qui suit la phrase précédente:
"...Ils avaient également reçu l'indication émanant des autorités supérieures du FDNY selon laquelle, même si le bâtiment présentait un risque d'effondrement partiel des étages supérieurs, cette déficience de la structure n'était pas imminente. Personne n'envisageait alors l'effondrement total de l'immeuble".
Certains membres de l'autorité portuaire devaient savoir que la tour Nord allait s'effondrer.
Il y a plusieurs indications qui reviennent dans le rapport de la Commission, comme quoi des policiers et des pompiers, pensent que la tour Nord risquait de s'effondrer. Ce qui serait compréhenssible, puisque la tour Sud s'est écroulée la première (que des pompiers ou des policiers pensent que la tour Nord risque de subir le même sort, cela ne serait donc pas vraiment étonnant). Tout en disant régulièrement dans le rapport que l'on ne pouvait pas le prévoir à l'avance parce que personne ne pouvait imaginer que le WTC s'écroulerait.
Mais il y a un signalement étrange, puisqu'il ne vient pas d'une personne présente sur les leux, sur le complexe du WTC, concernant la tour Nord, bien avant que la tour Sud ne s'effondre et même avant qu'elle ne soit touchée par le second avion. Dans le rapport de la Commission (page 296 version US et pages 347-348 version Française):
"A 8h59, le poste de police de l'autorité portuaire à l'aéroport de Newark demande à une tierce personne de transmettre une consigne d'évacuation à un groupe d'employés appartenant à l'autorité portuaire et se trouvant au 64ème étage (cette tierce personne n'était pas au WTC, mais avait été en contact téléphonique avec le groupe du 64ème étage). A 9h10, répondant à une demande émanant des employés eux-mêmes, le poste de police de l'autorité portuaire de la ville de Jersey confirme que la consigne est: "d'être prudent, de rester à proximité des escaliers et d'attendre que la police vienne les chercher". Lorsque la tierce personne se manifeste à nouveau à 9h31, le poste de police de l'autorité portuaire à l'aéroport Newark donne la consigne d'évacuer le bâtiment "à tous prix". Cette tierce personne informe le poste de police que les employés ont d'abord reçu une consigne contraire de la part des pompiers, et qui n'a pu être transmise que par le 911. Ces personnes qui travaillaient au WTC ne sont pour leur part nullement piégées par l'incendie... elles ont choisies de ne pas descendre immédiatement après l'impact. Elles commencent finalement à descendre par l'escalier, mais la plupart d'entre-elles sont tuées dans l'effondrement de la tour Nord".
Donc, juste 13 minutes après que la tour Nord ne soit touchée, une heure avant que la tour Sud ne s'effondre et près d'une heure et demi avant la chute de la tour Nord, le poste de police de l'autorité portuaire de l'aéroport de Newark, fait passer un appel par une personne non-identifiée que le rapport prend le soin d'appeler une "tierce personne", pour donner un ordre d'évacuation aux employés de l'autorité portuaire se trouvant au 64ème étage de la tour Nord. Et une demi-heure après, la "tierce personne" réitère son appel en disant que la police de l'autorité portuaire confirme qu'il faut évacuer le bâtiment "à tous prix".
Mais comment le poste de police situé à l'aéroport Newark, pourrait-il avoir une idée de la situation sur place au WTC ? Que des membres de l'autorité portuaire de Newark, veuillent mettre à l'abri leurs collègues semble compréhensible. Mais on ne peut s'empêcher de penser que, au poste de police de Newark, des personnes savaient que la tour Nord allait s'écrouler, près d'une heure et demi avant que cela arrive. Il aurait été intéressant d'entendre celui ou celle qui a téléphoné, sur ordre du poste de police. Mais il est très difficile de l'identifier, puisque l'on ne sait rien sur sa position exacte, était-ce un policier de l'autorité portuaire ? Un employé de l'aéroport ? Mais le plus étrange c'est: Pourquoi les membres du poste de police de l'autorité portuaire à l'aéroport Newark, font-ils téléphoner par une "tierce personne", au lieu de téléphoner eux-mêmes directement pour donner une consigne d'évacuation ? Pourquoi passer par un intermédiaire ? Visiblement, des personnes sont au courant de quelque chose et ne veulent peut-être pas que l'on sache, "qu'elles savent" ce qui va arriver.
L'impact du second avion.
Pour la tour Sud (page 293 version US et page 344 version Française), les évènements au moment de l'impact sont décrits comme suit:
"A 9h03 et 11 secondes, l'avion détourné du vol n°175 de la United Airlines vient percuter la tour Sud, le bâtiment n°2 du WTC en venant du sud, et s'encastre entre le 77ème et le 82ème étage..".
La tour Sud. A l'extrémité inférieure du point d'impact, au 78ème étage où se trouve la desserte des ascenseurs permettant de se rendre au sommet ou en descendre (sky lobby), des centaines de personnes sont en train d'attendre pour évacuer l'immeuble après le premier crash".
Des problèmes chroniques de liaisons radios.
Cela est abordé à plusieurs reprises dans le rapport (il n'y aura pas moins d'une dizaine de paragraphes de différentes longueurs qui traiteront de cette question).
Concernant les policiers de l'autorité portuaire:
(page 281 version US et page 330 version Française): "La plupart des postes de commandement de la police de l'autorité portuaire utilisaient des radios à ultra-haute fréquence. Bien que ces appareils fussent tous capables de fonctionner sur différentes fréquences, la plupart des fonctionnaires de la police de l'autorité portuaire ne se servaient ne se servaient que d'une seule fréquence locale".
Donc leurs radios peuvent fonctionner sur plusieurs fréquences différentes. Cela sera contredit par la suite dans le rapport (page 293 version US et page 344 version Française): "...En outre, les fonctionnaires de la police de l'autorité portuaire affectés à certains de ses centres de commandement ne disposaient pas de fréquences radio compatibles entre elles". Donc, la radio de tous les policiers de l'autorité portuaire pouvait bien être employée si nécessaire sur différentes fréquences, mais le rapport veut nous faire croire le contraire.
Il y aura encore un ordre d'évacuer le WTC en entier à 9 heures (page 293 version US et page 343 version Française): "A 9 heures, en raison de la gravité de la situation dans la tour Nord, le policier de l'autorité portuaire au WTC donne l'ordre d'évacuer toutes les personnes du complexe du WTC. Cet ordre transmis sur les fréquences radios de la police du WTC ne peut être entendu par le directeur adjoint de la sécurité incendie de la tour Sud". Donc, après l'ordre des pompiers survenu à 8h57 ("...à la fois au personnel du bâtiment et à un fonctionnaire de police de l'autorité portuaire de procéder à l'évacuation de la tour Sud..."), selon le rapport l'évacuation n'a pas encore eu lieu, alors que l'ordre des pompiers a bien été relayé à 9 heure par un policier de l'autorité portuaire. Le rapport explique que c'est parce que le message n'aurait pas été entendu par le directeur adjoint présent dans la tour Sud. Mais auparavant, le rapport dit bien: ..."Toutefois, vers 9h02 - c'est à dire moins d'une minute avant le deuxième impact d'un avion - une annonce publique sur les haut-parleur de la tour Sud stipulait qu'il était en principe possible de procéder à l'évacuation dès lors que les conditions le permettraient". On voit donc que, à 9h02, le directeur adjoint a bien fait une annonce en disant que l'évacuation pourrait avoir lieu dès que ce serait possible. Contrairement à ce que prétend le rapport, on peut donc estimer que le directeur adjoint a bien reçu l'ordre d'évacuation, mais quand fait, il ne l'aurait pas fait exécuter immédiatement.
Quand la Commission veut nous faire croire que les supérieurs des pompiers de New York ne savaient pas utiliser leur système de communication radio.
Concernant l'activation du système de relais-radio (page 297 version US et page 349 version Française):
"Auparavant, un chef des pompiers a demandé au personnel de l'immeuble d'activer le relais de fréquence qui devait permettre d'obtenir dans les édifices élevés une bien meilleure qualité de communication entre les radios portables des pompiers. Le bouton d'activation de la console du système de relais radio est pressé dans la tour Nord à 8h54, même si on ne sait pas très bien qui l'a fait. Une fois cette manoeuvre effectuée, les radios portables des pompiers ont pu communiquer entre elles en utilisant la fréquence de relais. En outre, le combiné principal de contrôle du poste de sécurité incendie permet d'entendre les communications entre les radios portables des pompiers sur la fréquence du relais. L'activation du bouton transmission sur le combiné de contrôle nécessite toutefois de presser un second bouton. Or ce second bouton ne sera jamais activé dans la matinée du 11 septembre.
A 9h05, les hauts responsables des pompiers de New York testent le relais radio du complexe du WTC. Compte tenu du fait que le second bouton n'a pas été activé, le responsable qui se trouve au niveau du combiné de contrôle ne peut pas se faire entendre. Il n'est apparemment pas en mesure d'entendre un autre chef essayant d'entrer en communication avec lui à partir d'une autre radio portable, soit en raison de problèmes techniques, soit parce que le bouton de volume est placé en position basse sur la console (sa position normale lorsque le système n'est pas en service). Compte tenu du fait que le système relais semble ne pas marcher - le combiné de contrôle n'est apparemment pas en mesure de transmettre ou de recevoir des communications - les chefs présents dans l'entrée de la tour Nord décident de ne pas s'en servir. Cependant, le système de relais radio fonctionne au moins partiellement sur les radios portables des pompiers, et ces derniers utilisent donc la fréquence 7 du relais dans la tour Sud".
Mais le système de relais à l'intérieur de la tour nord du WTC, qui ne fonctionnerait pas, ne sera pas le seul système de relais-radio à poser problème ce matin-là.
Le centre de commandement et de contrôle des pompiers de New York (FDNY) à l'extérieur des tours. Le poste de commandement global était composé de haut gradés et de commissaires. Ils disposaient d'une camionnette de communication (Field Comm).... ...Les deux principales fonctions de la Field Comm étaient de servir de relais d'information entre le poste de commandement global et le centre de dispatching du NYFD, et de suivre à la trace magnétiquement, sur un grand tableau, l'emplacement de toutes les unités en opérations [tout simplement des "magnet" sur un tableau aimanté]. L'une comme l'autre de ces missions furent compromises par l'ampleur de la catastrophe du 11 septembre. Premièrement, les moyen,s de communication n'étaient pas fiables...". "...Deuxièmement, la capacité du Field Comm à suivre à la trace les différentes unités en opération était limité dans la mesure où de nombreuses unités faisaient un rapport directement à la tour Nord, à la tour Sud ou à l'hôtel Marriott. Troisièmement, un trop grand nombre d'unités écoutaient simultanément la fréquence tactique n°1 pour qu'on soit en mesure de les localiser; comme trop de personnes parlaient en même temps, leurs messages se chevauchaient les auns les autres et étaient le plus souvent indéchiffrables..." (pages 301-302 version US et pages 353-354 version Française).
Donc, après nous avoir dit que le système de comminucation-relais de la tour Nord ne fonctionnait pas, le rapport nous dit maintenant que les équipes des pompiers faisaient leurs rapports directement aux chefs des pompiers présents à l'entrée de chacune des tours. Donc cela voudrait dire que leurs radios fonctionnaient parfaitement. Ici, la Commission utilise une de ces fameuses "explication", dont elle a le secret. Après avoir prétendu que les communications entre les pompiers ne fonctionnaient pas correctement, pour les communications entre les responsables à l'extérieur et les tours Nord et Sud, le rapport ne parle pas ici de problèmes de liaisons radios, mais qu'il était impossible de comprendre ce que disaient les équipes qui parlaient à la radio. Et qu'il était alors impossible de les localiser (donc, impossible de les suivre en collant des "magnet" sur un tableau aimanté). Un coup ce sont les radios qui ne pourraient pas fonctionner sur plusieurs fréquences, ensuite c'est les pompiers qui ne sauraient pas faire fonctionner le relais dans le WTC, pour finir par nous dire que les communications qui fonctionnaient alors parfaitement, entre le WTC et l'extérieur, auraient été incompréhensibles. La Commission trouve toujours une bonne "explication" pour avoir la version officielle qui l'arrange.
L'effondrement de la tour Sud.
Le rapport le décrit comme suit (pages 305-306 version US et page 359 version Française):
"A 9h59, la tour Sud s'effondre en dix secondes, tuant toutes les personnes restées à l'intérieur, et donc notamment tous les secouristes, ainsi qu'un certain nombre de personnes deumerées dans le hall souterrain, dans l'hôtel Marriott et dans les rues avoisinantes. Le bâtiment s'effondre sur lui-même...".
Donc le rapport confirme un écroule de la tour "sur elle-même" ainsi qu'une vitesse d'effondrement quasiment à la vitesse de la "chute libre", comme on peut le vérifier sur les images prises ce jour-là.
Ensuite, concernant "Les conséquences immédiates de l'effondrement de la tour Sud", le rapport dit: "Le poste de commandement général des pompiers et les postes de commandement situés dans l'entrée de la tour Nord, dans l'hôtel Marriott, et dans le relais de commandement de West Street au sud de Liberty Street, cessent tous de fonctionner après l'effondrement de la tour Sud. Il en va de même pour les relais de commandement de l'EMS en raison de leur proximité avec le bâtiment". Donc, d'après la Commission, ce serait l'effondrement de la tour Sud qui aurait provoqué une rupture total des communications entre les différentes chaines des secours. Tous les relais-radios ayant été rendu inopérant, suite à l'effondrement. En fait le rapport veut nous faire croire qu'il n'y aurait alors strictement plus aucune communications possibles entre les postes de commandement. Mais comme nous le verrons plus loin, des communications se poursuivront tout de même.
Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
www.9-11commission.gov;
www.govinfo.library.unt.edu.