ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 26)
Les dernières minutes du Vol 93 décrites par les témoins ne coïncident pas avec le site du crash où aucune épave n'est visible. Alors, que ce serait-il passé ?
Il faut bien dire que l'on a toujours les mêmes étrangetés, pour un Boeing 757 censé s'être écrasé en rase-campagne:
- Très peu de débris: Un morceau de coussin, un morceau de siège, une chaussure brûlée, des vêtements et des sous-vêtements (on a pas mention qu'ils étaient brûlés ou ensanglantés) d'après les témoins des alentours arrivés sur les lieux. Des débris légers comme du papier ou du nylon d'après un agent du FBI, de quoi remplir à peine un sac poubelle avec ce qui flottait sur le lac Indian d'après un employé de la marina, et quelques débris jamais expertisé, montrés pendant le procès Moussaoui par le FBI;
- Pas de corps, ni de morceaux de cadavres conséquent (malgré deux permis de conduire retrouvés intacts). uniquement des "tissus humains", mais qui ne seront pas retrouvés sur le site même du crash;
- Pas de bagages, pas de sacs, pas de valises.
Et d'après les témoins, on peut dire qu'avant de toucher le sol, il a prit son temps en volant à basse altitude. Les témoins ont le temps de bien tout décrire (certains diront même avoir vu les deux ou cinq dernières minutes du vol) donc il ne volait pas à plus de 900 Km/heure comme le prétend la version officielle. Alors, comment se fait-il qu'il y ait aussi peu de débris et aucun corps, avec un avion s'écrasant aussi "lentement", après avoir volé à pas plus d'une centaine de mètres du sol ? Nous avons le même problème que pour le Pentagone, mais alors que les débris du Pentagone sont reconnaissables, à défaut d'être parfaitement identifiables (on constatera qu'ils sont trop petits pour un 757), ceux attribués au Vol 93 trouvés à Shanksville, sont il faut bien le dire, pas vraiment plus convaincant (1).
Nous avons un site de crash mais aussi plusieurs lieux de débris distant de plusieurs kilomètres (ce qui ne correspond pas avec un Boeing qui s'écrase en un point précis comme décrit par les témoins). Le site officiel de Shanksville étant le moins probant. Nous aurions donc celui de Shanksville qui sera présenté aux médias. Et celui de New Baltimore, mais où les médias ne mettront pas les pieds. Mais ce dernier pourrait-il être un site de crash ? Comme nous l'avons vu, d'après les premières descriptions de l'agent Crowley du FBI, on peut en douter.
En effet, des débris trouvés éparpillés sur plus de quinze kilomètres, en différents endroits, sont principalement décrit comme semblables à "du papier ou du nylon". Et cette dispersion de débris sur une aussi grande distance (plus de dix kilomètres) ne correspond pas à un avion qui se serait écrasé. De plus, comme nous le verrons, des éléments montrent qu'un avion aurait bien été abattu, et ne se serait pas écrasé. Mais il est bien difficile d'être certain qu'il s'agissait bien du Vol 93.
Les témoignages de personnes disant avoir entendu un missile.
Barry Lichty, un vétéran de l'US Navy et maire de l'arrondissement de Indian Lake (juste à l'est du lieu officiel du crash), était en train de regarder la télévision avec sa femme. Il a dit qu'il a entendu "un grand fracas au-dessus de la maison qui ressemblait à un missile.... Peu de temps après, nous avons entendu une explosion et un tremblement... Je ne sais pas ce que nous avons entendu."
Joe Wilt, qui vit a un quart de mile du site du crash, a entendu un "sifflement comme un missile, puis une forte explosion alors qu'il se tenait sur le seuil de sa maison de Shanksville... Son point de vu était bouché par un massif d'arbres mais il dit qu'il a vu une boule de feu s'élever à 800 pieds en l'air puis laisser la place à de la fumée noire... Il a entendu un parent qui travaillait dans une petite entreprise à moins de un mile à l'ouest dire que l'avion était passé à basse altitude, allant vers le sud-est avant de s'écraser" (Boston Globe du 12 septembre 2001).
Et Ernie Stuhl, le maire de Shanksville, dira plus tard: "Je sais de deux personnes - je ne citerai pas les noms - ont entendu un missile. Ils vivent tous les deux très près, au sein de quelques centaines de mètres.... L'un a servi au Vietnam et il dit qu'il en a déjà entendu, et qu'il en entendit un ce jour-là." (Philadelphia Daily News du 18 novembre 2001).
On notera qu'il y a un témoignage indirect disant que l'avion venait par l'ouest et se dirigeait au sud-est. Complètement l'inverse des autres témoignages que nous connaissons déjà, décrivant un avion venant par l'est-sud-est. Cela confirme que deux avions sont bien signalés, ou bien le même, à deux endroits différents.
L'avion aurait-il reprit de l'altitude et quitté la zone, après l'explosion décrite les témoins ?
Le missile entendu n'a pas été vu par les autres témoins qui décrivent le vol à basse altitude de l'avion. En fait, aucun témoin n'a vu l'avion être touché par quelque chose. Si c'est bien un missile lancé par un avion de chasse, pour qu'on l'entende, cela voudrait dire que le missile aurait alors volé à très basse altitude. Mais comme nous l'avons vu, jamais l'avion décrit par les témoins aux alentours du site officiel du crash, n'est décrit comme étant touché par un missile (ils ne voient pas de flammes, ni de fumée venant de l'avion).
La seule explication qui correspondrait avec les témoignages (avion aperçu à Sanksville-bruit de missile), c'est qu'un Boeing a volé à basse altitude, peu avant qu'un missile ne soit lancé, qui aurait provoqué l'explosion vu par les témoins et la trace noire au sol. Le Boeing reprenant de l'altitude, masqué par la fumée, pour quitter ensuite la zone. C'est la seule explication possible, quand on se base sur les dires des témoins, la description du trajet final de l'avion et surtout sur le manque flagrant d'épave et de débris conséquents sur place. Il se pourrait bien qu'il y ait eu un tir de missile, mais en fait pas pour abattre l'avion vu à ce moment là, mais pour avoir une explosion et une trace au sol à diffuser dans les médias pour accréditer la version du crash du Vol 93. D'ailleurs, l'un des témoins dira avoir vu un appareil proche de la zone qui ressemblait selon lui à un avion de chasse. Et l'agent du FBI Crowley ne dément pas qu'il y ait des informations qui existent à ce sujet (il dit simplement qu'il ne confirme ni n'infirme ces informations). Donc un avion de chasse dans la zone aurait pu tirer au sol le missile en question.
Et cela montrerait que ceux qui sont derrière les attentats avaient un "Plan B", au cas où tout ne ce passerait pas comme prévu. Celui de faire croire à un crash (nous y reviendrons).
Mais que des avions militaires circulent dans cette zone, Kelly Leverknight, habitante à quelques miles de Shanksville, dira au journal Daily American (du 12 septembre 2001) que cela n'aurait rien d'inhabituel parce que le lieu était un "couloir aérien militaire" (cela n'a pas été confirmé).
Il est bien difficile d'en savoir plus, puisque comme pour le Pentagone, les quelques débris n'ont pas été expertisés eux-non plus. Seule la trace au sol sera analysée et ne montrera pas de trace de carburant comme du kérosène (elle n'est donc pas provoquée par un avion de ligne).
Et si le Boeing aperçu par les témoins, avait été le Boeing téléguidé devant remplacer le Vol 93, pour réaliser les attentats ?
Pour pouvoir dire avec certitude qu'il y aurait deux avions différents, ou peut-être le même avion qui aurait changé de route (ce qui est possible), il faudrait des heures précises pour toutes les observations, ce qui nous manque. Mais n'oublions pas que ceux qui sont derrière les attentats ont un Boeing téléguidé en réserve, celui qui devait justement remplacer le Vol 93. Il se pourrait qu'il est servi en Pennsylvanie. Voilà qui expliquerait que nous ayons des témoins qui diront voir deux avions, venant de deux directions différentes. Comme nous allons le voir, celui venant de l'est-sud-est et celui allant vers l'est, ne pourrait être en fait qu'un seul et même avion, qui ne serait même pas le Vol 93, puisqu'il y a plusieurs éléments que nous connaissons déjà, montrant que celui-ci a pu atterrir.
A ce sujet, il y a ce signalement bizarre dans le "Staff Report" de la FAA, page 45 (que nous avons vu avec le détournement du Vol 93), qui est arrivé à la FAA "Dans le même temps" que le signalement de 9h57-10h00. Disant que "le QG de la FAA est informé "selon les règles du vol à vu", que United 93 est repéré à 8000 pieds, à 7 miles au sud de la ville de Indianhead, juste au nord de Cumberland, dans le Maryland. La position de l'observation est comme nous le savons déjà, incohérent. Puisque "7 miles au sud de la ville de Indianhead", cela se situe à 40 Km au sud-ouest de Washington; et "juste au nord de Cumberland", se situe à 160 Km environ au nord-ouest de Washignton. Cela indique donc deux positions différentes d'après une même observation. L'information qui parvient à la FAA est donc imprécise en donnant en fait deux endroits différents, et elle ne correspond pas aux trois autres signalements du Vol 93 à ce moment-là.
On pourrait penser que cette information serait volontairement erronée, pour induire la FAA en erreur pour ne plus pouvoir localiser avec exactitude le Vol 93, dans le but d'aider à la réussite de l'opération. Mais il y aurait peut-être une autre explication.
Comme nous l'avons vu, il y a eu plusieurs moments de substitutions possibles (et aussi des lieux possibles d'atterrisage et des descriptions de tentatives d'atterrissage de la part de contrôleurs ou de pilotes, pour chacun des vols détournés). Mais quand on suit le parcours du Vol 93, avant d'arriver à Shanksville, nous avons un vrai Boeing United (celui vu par un pilote au-dessus de l'aéroport de Latrobe), alors que les autres signalements venant du centre de Cleveland (avant pour informer Pittsburgh, et après pour informer Johnstown-Cambria) montrent qu'ils n'étaient que des faux échos radars.
Il se pourrait que la substitution avec le Vol 93 n'est en fait pas encore eu lieu et qu'elle était peut-être prévue à un endroit bien plus proche de Washington, que dans la portion de trajet entre Cleveland et Johnstown-Cambria.
Cela voudrait dire que ce signalement parvenu au QG de la FAA, concernerait le Boeing téléguidé, qui a été aperçu par un pilote, lui-aussi "selon les règles du vol à vu" (même modèle, même apparence aux couleurs d'United). Et que l'avion aperçu par les témoins, venant par l'est-sud-est soit en fait ce Boeing téléguidé, envoyé à Shanksville pour simuler le crash du Vol 93 (mais normalement ça n'aurait pas dû être son objectif, il aurait dû servir aux attentats). Avant de quitter la zone pour repartir dans l'autre sens vers Washington. Parce qu'il y a comme nous allons le voir des indications sur un avion abattu qui se dirigeait vers la capitale "entre 10h10-10h15" et "entre 10h12-10h18". Les horaires données dans le rapport de la Commission sont assez approximatives (Nous allons y revenir).
Cet élément donnerait peut-être un petit indice sur le fait que les Boeing téléguidés (ces "avions-cibles"), puissent décoller de une ou de plusieurs bases de l'US Air Force implantées sur la côte Est.
L'amplitude horaire pour le temps d'être dans la zone de Shanksville laissait largement de marge pour que ce dernier y arrive. Si on l'a envoyé vers la Pennsylvanie au moment où le Vol 93 était alors intercepté vers 9h57-10h00, il aurait donc d'abord pu suivre le trajet "sud de la ville de Indianhead-nord de Cumberland", avant d'arriver dans la zone peu avant 10h06, ou même se trouver déjà à proximité (Cumberland n'est qu'à quelques miles de Shanksville). Il faut dire que le signalement qui parvient au QG de la FAA est assez succint, mais on ne peut le laisser de côté.
Ce qui est très proche de la seule indication horaire précise d'un impact à Shanksville à 10h06 et 3 secondes, d'après les résultats de l'étude sismique des quatre impacts des avions qui avait été demandée par les militaires et qui sera réalisée par l'observatoire terrestre Lamont-Doherty de l'université de Columbia et le cabinet d'étude géologique du Maryland. Et que l'indication horaire de "10h15", concernant l'observation de l'avion qui se rapproche du sol à Shanksville est belle et bien erronée. L'explosion vu par les témoins et l'impact (sans doute d'un missile puisqu'il n'y a pas d'épave de l'avion) se produisant en fait à 10h06.
Le lieu du "crash" et la position de l'avion repéré au moment de l'ordre de tir.
Le rapport de la Commission relate un ordre pour abattre un avion détourné, donné par le Vice-président Dick Cheney (page 41 version US et page 64 version Française):
"Entre 10h10 et 10h15, un aide de camps informe le vice-président et les autres que l'appareil se trouve à 130 kilomètres. On demande alors au vice-président l'ordre d'engager éventuellement le tir... Le vice-président donne aux chasseurs l'autorisation de faire feu si besoin est..., L'aide de camps revient peu après, sans doute entre 10h12 et 10h18, précise que l'appareil se trouve à moins de 100 kilomètres de Washington et demande à nouveau l'autorisation d'attaquer. Le vice-président confirme son accord...".
Comme nous l'avons vu dans le détournement du Vol 93, les derniers signalements se produisant à la même heure, cela fait que le Vol 93 est alors donné à cinq positions différentes au même instant, "peu avant 10 heures". Par rapport à celle "à 130 kilomètres" de Washington, à partir de 10h10 (repérage de 10h10-10h15), si l'on calcule le trajet à parcourir en 13 minutes (9h57-10h10) pour y arriver à partir des cinq dernières positions indiquées pour le Vol 93, il pourrait provenir de n'importe laquelle. Il avait largement le temps d'y être en une dizaine de minute. Mais la "dernière position" estimée pour le réel Vol 93, montre que celle de Latrobe est la plus plausible, et également qu'il aurait atterri.
Si l'on prend le Boeing téléguidé quittant la zone de Shanksville peu après 10h06, il avait bien le temps de parcourir 70 kilomètres pour se trouver "à 130 kilomètres" de Washington, entre 10h10-10h15.
Le problème c'est que la position où un vol aurait alors été abattu est bien loin de Shanksville et New Baltimore. L'aide de camps "précise que l'appareil se trouve à moins de 100 kilomètres de Washington et demande à nouveau l'autorisation d'attaquer". Des enquêteurs citent souvent cette position "à 130 kilomètres" de Washington, en disant que c'était le Vol 93. Mais en fait, Vol 93 réel ou Boeing téléguidé, avec l'indication de position de l'avion abattu suite à cet ordre, le site du crash ou de débris devrait alors se trouver à moins de cent kilomètres de Washington, et pas à deux cent kilomètres, dans la zone Shanksville/Indian Lake/New Baltimore (plus de cent kilomètres d'écart, cela fait tout-de-même une grosse différence).
Comme nous le verrons, un avion a bien été abattu. Mais ce sont alors les endroits où l'on a retrouvé les débris (Shanksville/Indian Lake/New Baltimore) qui ne correspondent pas du tout au positionnement de l'avion quand survient sa destruction. L'avion aperçu par les témoins (venant par l'est-sud-est), n'a donc pu l'être que par la suite. Et les quelques témoins qui parleront d'un avion venant de l'ouest et allant au sud-est (signalement à huit miles de Shanksville proche de New Baltimore), ne diront pas non-plus que l'avion avait l'air d'être endommagé (pas de flammes, ni de fumée venant de l'avion) et ils n'entendront pas d'explosion. Nous n'avons pas de Boeing 757 écrasé à New Baltimore. Nous n'avons que la description des fameux débris ressemblant "à du papier ou du nylon" (déclaration de l'agent du FBI Crowley) et d'une chute de débris "ressemblant à des conffettis", d'après des témoins, aperçu après le passage d'un avion.
L'avion concerné par l'ordre de tir n'a donc pas été abattu au-dessus du site officiel du crash à Shanksville ou même New Baltimore, mais à moins de cent kilomètres de Washington (à peu près au sud-est des villes de Frederick et Martinsburg, si l'on poursuit la trajectoire du Vol 93).
D'ou proviennent exactement les débris présentés par le FBI ?
On peut donc s'interroger sur la provenance exacte des débris présentés par la FBI, et censés avoir été retrouvé à Shanksville, puisqu'aucun avion ne s'y est écrasé mais n'a pas non plus était abattu au-dessus de la zone.
Ces débris proviennent-ils de l'avion concerné par l'ordre de tir de 10h10-10h18 et qui a bien été abattu à moins de cent kilomètres de Washington ? On ne peut bien-sûr pas exclure cette possibilité. C'était toujours le meilleur moyen d'avoir des débris à présenter. Il se pourrait que l'on est alors déplacé des débris (il faut quand même pas mal de temps pour les retrouver et les rassembler, mais ce n'est pas irréalisable. Surtout qu'il y en a pas beaucoup). Pour ensuite les larguer de nuit par un hélicoptère ou plus simplement les amener par la route (vu que les sites de Shanksville et New Baltimore seront bouclés par le FBI pendant deux semaines). Il aurait pu être aussi possible de les photographier là où on les aura trouvé (à moins de cent kilomètres de Washington) et faire croire qu'ils provenaient bien de Shanksville ou New Baltimore.
Mais si nous avons un Boeing 757 abattu aussi près de Washington (approximativement à 70-90 kilomètres au maximum), il l'aura donc été dans le Maryland, et non en Pennsylvanie. Cela veut dire que le lieu des débris ou le site du crash de l'avion abattu auront alors été caché au public et bel et bien étouffé par les autorités.
Pourquoi nous faire croire que le Vol 93 s'écraserait à Shanksville ?
C'est la question que l'on peut se poser, puisque l'heure de l'impact se produisant en Pennsylvanie à 10h06, comment se fait-il que nous ayons un avion concerné par un ordre de tir bien précis à 10h10-10h18 et qui aurait bien été abattu (donc après 10h18) à moins de cent kilomètres de Washington ? Quelque chose ne va pas. Pourquoi ceux qui sont derrière les attentats du 11 septembre auraient-ils manigancé la simulation d'un crash (officiellement à 10h03 et estimé avec précision à 10h06), près d'un quart-d'heure avant que l'avion repéré (si l'on prend comme hypothèse qu'il s'agit bien du Vol 93), ne soit abattu après 10h18, à plus de cent kilomètres de Shanksville ? Même en prenant comme hypothèse que ce soit bien le Vol 93 qui est abattu, quelque chose n'est pas logique. Il aurait été bien plus simple de faire croire que le Vol 93 s'était écrasé à moins de cent kilomètres de Washington, dans la zone où on l'avait fait abattre.
Il faut bien dire que, pour présenter une version officielle (détournement-révolte des passagers-avion qui s'écrase), que cela se passe en Pennsylvanie ou dans le Maryland, quand on y réfléchit, cela n'a pas vraiment d'importance. Le résultat était le même. Alors, pourquoi voudraient-ils à tous prix, avoir une version officielle avec le Vol 93 qui s'écrase à Shanksville à 10h03 ?
Parce que cela veut dire également que, c'est bien à dix heures ou tout juste après, que cela a été orchestré. Donc, alors que le réel Vol 93 volerait toujours (si l'on se base sur l'heure du relevé sismique à 10h06). Alors, pourquoi ne pas simplement le faire abattre au-dessus de la zone de Shanksville/Indian Lake/New Baltimore, où l'on veut nous faire croire qu'il s'est écrasé à cet endroit ? (surtout qu'un avion a bien dû lancer le missile qu'on entendu les témoins et qui a laissé la trace noircie au sol. Alors pourquoi ne pourrait-il pas abattre le Boeing s'il est dans la zone ?).
Et si il a été abattu plus loin, pourquoi vouloir nous faire croire, déjà un quart-d'heure avant, et ce, dès la matinée du 11 septembre, qu'il se serait écrasé à plus de cent kilomètres de là ?
Faire croire qu'un avion se serait écrasé, alors qu'il n'a même pas encore été abattu (et qu'il ne le sera même pas sur les lieux du crash), est il faut bien le dire assez risqué, dans le contexte d'une opération comme le 11 septembre (cela ressemble à une certaine improvisation précipitée).
Si l'avion abattu à moins de cent kilomètres est bien le Vol 93, ce n'est bien-sûr pas lui qui peut s'être écrasé auparavant à 10h06 à Shanksville. Et dans ce cas, la mise en scène du "crash" à Shanksville n'a pas vraiment de sens (vu qu'il était bien plus simple de se baser sur le vrai site, celui à moins de cent kilomètres de Washington). Et si c'est un autre avion que le vol réel, on nous a bien caché qu'un avion avait été abattu durant les attentats du 11 septembre.
Mais la Commission ne se pose pas plus de questions que ça à son sujet. Bien au contraire, quand on lit le rapport, elle ne dément même pas catégoriquement qu'il pourrait s'agir du Vol 93 et il faut bien le dire, laisse même planer un sérieux doute (selon moi, ce serait intentionnel, pour laisser penser que le Vol 93 aurait bien été détruit). Dans les deux cas, on nous cache quelque chose.
La majorité des enquêteurs ne cherchent pas plus loin et prennent pour argent-comptant, le fait que "l'avion abattu en Pennsylvanie" était bien le Vol 93. Mais avec les lieux de débris, la position de ces zones par rapport à Washington, et un ordre de tir qui se produit un quart-d'heure après l'heure du "crash", pour un avion repéré à plus de cent kilomètres de là, tout montre que si un Boeing a bien été abattu, non seulement on peut douter que ce soit bien le réel Vol 93, mais que l'on peut en conclure qu'il n'a alors pas été descendu en Pennsylvanie, mais dans le Maryland. Et que les débris présentés proviendraient d'un autre lieu que celui de Shanksville/Indian Lake/New Baltimore. La manipulation pour ne pas savoir ce qui s'est réellement passé, va en fait bien plus loin que l'on pourrait le croire.
Une autre question se pose néanmoins toujours, cet avion abattu était-il bien le Vol 93 ? Et pourquoi prendre la décision de vouloir nous faire croire, tout de suite après dix heures, que le Vol 93 se serait écrasé, un quart-d'heure avant qu'un avion soit bel et bien abattu, et que l'on laissera penser qu'il pourrait être le Vol 93 ?
En fait, tout ne s'est pas passé comme prévu avec le détournement du Vol 93 et ceux qui sont derrière les attentats ont été obligés d'improviser. Nous reviendrons là-dessus. Ce n'est pas très compliqué à comprendre mais assez long à expliquer en détails (2).
Conclusion.
Comme nous le verrons par la suite, un avion a bien été abattu, mais ce ne devait pas être le Vol 93. Des éléments montrant qu'il a pu atterrir après avoir été intercepté et l'avion qui s'écrase ou plus exactement qui se rapproche du sol à Shanksville (parce qu'il n'y pas d'épave d'un Boeing 757 au sol), n'a ni flammes ni fumée vu pendant sa descente, il n'a donc pas pu être touché à ce moment-là par un missile. Mais si il avait reprit de l'altitude pour quitter la zone, cachée par la fumée, par la suite c'est possible. Ça aurait été la même technique que pour le Pentagone, un survol à basse altitude avant l'explosion, provoquée par un missile (là, pour Shanksville il y a peu de doutes) pour faire croire à un avion qui s'écrase.
(1) Pour plus d'informations, voir "Les attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Parties 21 et 25)".
(2) Pour plus d'informations, voir "Les attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Partie 27)".
Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
"Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 septembre", par David Ray Griffin, Editions Demi Lune, "Collection Resistance";
"Staff Report" de la FAA du 26 août 2004;
www.9-11commission.gov;
www.historycommons.org;