ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 27)
Un avion a bien été abattu durant les attentats du 11 septembre. Mais était-ce bien le Vol 93 ?
A la suite du crash du Vol 93, plusieurs choses ont également montrées qu'un Boeing avait bien été abattu. Beaucoup ont fait la relation entre les deux évènements, et ont conclu un peu vite en disant que l'avion qui avait décollé de Newark avait été descendu. Mais en fait on a aucune preuve, même si c'était un Boeing aux couleurs d'United Airlines, qu'il s'agissait bien du Vol 93 (où, comme nous l'avons-vu, plusieurs éléments montrent qu'il a sans doute atterri à un moment donné comme les trois autres avions détournés).
Les indications du Vol 93 suivi par des avions de chasse.
Nous avons une information de la chaine CBS, qui rapportera que peu avant la chute de l'appareil, que deux chasseurs F-16 talonnaient le Vol 93. D'après l'information donnée par un contrôleur aérien du centre de Nashua (New Hampshire) qui n'a pas respecté la consigne de ne rien divulguer aux médias, disant qu'un F-16 "a fait un 360° autour de l'avion avant se positionner à côté de lui" (CBS News du 11 septembre 2001 et Philadelphia Daily News du 18 septembre 2001).
le secrétaire-adjoint à la défense, paul Wolfowitz, confirmera ses déclarations, en disant que "L'Air Force poursuivait l'avion détourné qui s'est écrasé en Pennsylvanie..., et a été en mesure de l'abattre, en cas de nécessité". Il maintient qu'il était suivi, mais ne confirme pas qu'il ait été abattu (Boston Herald du 15 septembre 2001).
Des indications d'un avion abattu.
Les premières indications les plus significatives, de par leurs auteurs et leurs sources, figurent dans le rapport de la Commission d'enquête lui-même.
Le rapport relate un ordre pour abattre un avion détourné répété à deux reprises, donné par le Vice-président Dick Cheney (page 41 version US et page 64 version Française):
"Entre 10h10 et 10h15, un aide de camps informe le vice-président et les autres que l'appareil se trouve à 130 kilomètres. On demande alors au vice-président l'ordre d'engager éventuellement le tir. Sa réaction a été décrite par Scooter Libby comme rapide et décidée, "environ le temps qu'il faut à un batteur pour lancer un swing". le vice-président donne aux chasseurs l'autorisation de faire feu si besoin est..., L'aide de camps revient peu après, sans doute entre 10h12 et 10h18, précise que l'appareil se trouve à moins de 100 kilomètres de Washington et demande à nouveau l'autorisation d'attaquer. Le vice-président confirme son accord...,
...Les minutes passent et on apprend soudain qu'un avion vient de s'écraser en Pennsylvanie. Dans l'abri, on se demande alors si l'appareil a été abattu suite à l'ordre de tir".
Il y aura dans des informations de CBS News, ABC News, USA Today et Washington Post, sur une autorisation de tir peu après 9h56 (confirmée d'après différentes personnes présentes dans le PC de crise de la Maison Blanche) donc bien avant 10h10-10h15. Mais cette autorisation de tir (d'abattre des avions) était un ordre "général" en cas de nécessité et ne concernait pas un avion en particulier repéré au radar, comme l'ordre de tir de 10h10-10h18, relaté dans le rapport.
Le rapport retranscrit aussi une conversation au sujet d'un ou de deux avions abattu, entre Dick Cheney et Donald Rumsfeld en ces termes (pages 40-41 version US et page 62 version Française):
"A 10h39, le Vice-président tint le secrétaire au courant des derniers développements:
Vice-président: Trois fois au moins on nous a informé qu'un appareil approchait de Washington. Pour deux de ces appareils, le détournement a été confirmé. Et conformément aux instructions du président, j'ai donné l'ordre qu'on les abatte....
Secrétaire à la Défense: On a donc deux appareils là-haut qui ont reçu cet ordre en ce moment même ?
Vice-président: C'est exact. Et j'ai cru comprendre qu'ils avaient déjà éliminé deux avions.
Secrétaire à la Défense: Ce n'est pas confirmé pour le moment. On nous a informé que l'un des appareils avait été abattu. Mais nous n'avons encore aucune confirmation des pilotes."
Donc, dans le rapport de la Commission il existe une indication de deux avions abattu de la part de Cheney et d'un avion abattu de la part de Rumsfeld.
Le commandant Daniel Nash, qui était l'un des deux pilotes de la patrouille de F-15 de la base d'Otis, qui seront envoyés les premiers pour intervenir à New York, a raconté qu'une fois revenu à sa base, on lui dira que des F-16 avaient abattu un avion de ligne en Pennsylvanie (Cape Cod Times du 21 août 2002).
Normalement, ce ne peut être le Vol 93 puisqu'il s'est déjà écrasé, mais non seulement le rapport laisse planer le doute, mais ne cherche même pas à savoir ce qui s'est passé exactement, ni si c'est bien le Vol 93 qui aurait été abattu. Quels avions ont reçu l'ordre de tir ? Quelle escadrille ? Les pilotes ont-ils été interrogés ? Qui "a informé que l'un des appareils avait été abattu" ? Ces questions, la Commission ne les aborde pas en faisant comme toutes les commissions d'enquête. Pour ne pas être embarrassé par la réponse, il suffit de ne pas poser la question.
Plusieurs témoins disent avoir entendu ce qu'ils décriront comme le passage d'un missile. Ce bruit caractéristique sera suivi du bruit d'une explosion. Des ouviriers qui travaillaient à dix kilomètres du lieu du crash, diront avoir vu des débris, comme un nuage de confettis, descendre du ciel, après avoir entendu une explosion.
Qui a pu intercepter l'avion au-dessus de la Pennsylvanie ?
Il faut se pencher sur les avions de chasse qui étaient en vol (et avec les exercices prévu le 11 septembre, ce n'est pas ce qui manquait dans le ciel des Etats-Unis ce matin-là). Comme on ne connait pas exactement le plan de vol de toutes les escadrilles qui devaient participer aux exercices, on ne peut se baser que sur les avions, pour lesquels on a des indications de décollage. Quand on fait le tri entre les avions de chasse qui ont décollés le matin du 11 septembre, avant 10h00, il ne reste que ceux de la base d'Andrews.
En effet, les chasseurs d'Otis sont toujours au-dessus de New York et n'en bougeront plus. Ceux de Langley, une fois arrivé au-dessus de Washington, y patrouilleront pour le reste de la matinée comme ceux de la base d'Andrews, qui ont décollé à 10h42. Mais il y a toujours les informations diffusées le matin même et dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, disant que des chasseurs ont bien décollé de la base d'Andrews, peu après que le Pentagone ne soit touché.
Un bulletin d'information de ABC News du 11 septembre, disant "Alors que le vol 93 se dirige vers la Maison Blanche, Cheney est en conversation avec le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, puis il demande à Bush de donner l'ordre d'abattre l'appareil de United Airlines. Mais Bush se défausse sur Cheney, le laissant prendre la responsabilité de l'ordre de tir..., Le colonel Robert Marr de l'Air Force reçoit le coup de téléphone. Puis il ordonne aux contrôleurs aériens de transmettre l'ordre de destruction de l'avion de United Airlines..., "Le vol UA93 ne doit pas arriver à Washington", ajoute Marr". Il y aura aussi un article du Pittsbugh Post Gazette, disant qu'un F-16 poursuivait le Vol 93.
Si des médias ont relayés cette information, il ne l'ont tout de même pas inventée. Et en fait elle doit être exacte pour plusieurs raisons. Et elle aurait été écartée de la version officielle, parce que se seraient en fait les chasseurs d'Andrews qui décollent vers 9h45, qui auraient intercepté le Vol 93. On comprend pourquoi la Commission d'enquête ne cherche pas à en savoir plus, au sujet de cette mention d'un décollage avant celui de 10h42, comme pour l'interception elle-même. Alors que cela aurait montré une intervention bien plus rapide que celle du décollage une heure plus tard et aurait pu montrer une réaction, tant de la part des militaires que du Secret Service, bien moins contestable. Mais la Commission cherche bel est bien à l'ignorer.
Il est assez difficile de croire qu'ils auraient décollé sans ordres. Mais se ne serait pas la première fois, que des chasseurs décollent et que l'on ne sait pas exactement d'où est venu l'ordre de décollage. N'oublions pas la déclaration du général Arnold devant la Commission lors de la douzième audience, qui affirme que contrairement à ce que dit le rapport concernant le détournement du Vol 77, ce n'est pas le NORAD qui à donné l'ordre de décollage aux F-16 de la base de Langley. Si cela s'est produit avec Langley, on ne peut exclure que cela aurait aussi pu avoir lieu pour Andrews. A la différence qu'Andrews dépend uniquement de la Présidence et du Secret Service. Donc l'ordre ne peut normalement provenir que de l'un des deux.
Plusieurs choses prouveraient une intervention des chasseurs d'Andrews:
- Dans le rapport de la FAA sur les détournements, il y a l'information que vers 10 heures, une information arrive au centre de Cleveland, avec le signalement d'un avion, aperçu "selon les règles du vol à vu" (ce n'est pas un écho radar que voit un contrôleur). Le pilote informe qu'il a vu un avion d'United Arlines à environ huit mille pieds dans les environs de l'aéroport de Latrobe en Pennsylvanie. Le pilote dira que le train d'atterrissage de l'avion d'United Airlines était sorti, et ses ailes se balançaient, que l'avion semblait être en détresse.
C'est sur la base de cette observation, que le rapport de la Commission prétendra que c'était le pirate aux commandes de l'avion qui entre 9h57 et 9h59, a fait "tanguer l'avion de droite à gauche pour déstabiliser les assaillants" (les passagers du Vol 93 qui chercheraient à entrer dans le cockpit). Mais cette observation ne correspond pas avec les données de l'enregistreur de vol du Vol 93 qui seront présentées, où rien n'indique que l'avion avait alors le train d'atterrissage sorti, ni qu'il volait à cette altitude de huit milles pieds à ce moment (comme pour le relevé de la "boite noire" du Vol 77, celle présentée comme étant celle du Vol 93 doit avoir été fabriquée après coup). Et la Commission nous présente ce qui se serait passé, en adaptant en fait le "battement d'ailes" du vol United à sa version officielle, en la présentant comme étant une manoeuvre des pirates de l'air pour déstabiliser les passagers.
Mais en fait, ce vol United (que l'on peut considérer comme le Vol 93, puisqu'il bien présenté comme tel par le rapport de la Commission et le "Staff Report" de la FAA) doit être en train "d'accusé réception", pour montrer qu'il obtempère aux ordres donnés par un avion de chasse. Quand un avion "bat des ailes" de cette manière, c'est un moyen de communication non verbale entre avion, quand il ne peut y avoir de communication radio. L'avion montre par ce moyen qu'il a bien comprit le message et qu'il va obéir aux instructions du ou des avions de chasse venu l'intercepter.
Les heures correspondent. Avec un décollage vers 9h45, les chasseurs d'Andrews avaient largement le temps d'arriver en Pennsylvanie avant dix heures. Et le "battement d'ailes", correspond à une réponse suite à une manoeuvre d'interception, comme décrit par l'information de CBS et du contrôleur de la FAA, avec le Vol 93 accompagné par deux chasseurs, dont l'un faisant des cercles autour de lui (manoeuvre conforme à une procédure d'interception, pour bien se montrer aux pilotes de l'avion et qui peut être utilisé pour montrer que l'avion de ligne doit suivre l'avion de chasse).
- Cela expliquerait pourquoi, deux chasseurs d'Andrews qui ont décollés après les autres à 11h11, devaient être au préalable équipés de missiles (même s'ils pouvaient décoller sans, puisqu'ils ont leurs canons de 20mm). Parce que ceux qui étaient en alerte (donc déjà équipés), avaient en fait déjà décollés une heure auparavant, vers 9h45.
- Les chasseurs d'Andrews qui décollent sont ceux de la 113ème escadrille de la Garde Nationale du District de Columbia, qui sont des F-16 (l'autre escadrille présente sur la base et le 321ème escadron d'attaque de l'USMC, qui est équipé de F-18 "Hornet"). Et les informations relatent toutes que le Vol 93 était suivi par des F-16.
- Dans son livre, "All againts Enemies", "Contre tous nos ennemis", le conseiller à l'antiterrorisme Richard Clarck, racontera que Richard Myers, alors président du comité des chefs d'état-major, était en discussion avec l'administratrice Jane Garvey. Il dira, en apprenant la situation peu après la frappe sur le Pentagone:
"Nous avons trois F-16 de Langley sur le Pentagone [qui sont en train de revenir de l'Atlantique, pour Washington, NdT], Andrews est en train de faire partir des chasseurs de la Garde nationale aérienne de D.C....". Cela confirmerait l'heure d'un décollage vers 9h45.
- Entre 9h30 et 9h40, le major Daniel Caine de la base d'Andrews, superviseur des vols de la 113ème escadrille de la Garde Nationale de Columbia, appèlera son agent de liaison au Secret Service, pour savoir si son unité devait apporter une assistance. L'agent Kenneth Beauchamps lui dira que la seule information est un avion qui se dirige vers la Maison Blanche, et qu'il le rappèlera plus tard (il ne le fera pas). En accord avec le général Wherley, le Lt-Col. Marc Sasseville fera préparer deux chasseurs en les faisant équiper de missiles ("Mémorandum pour les archives" de la Commission du 8 mars 2004, qui était classé secret, link). Mais si deux avions étaient déjà équipés, pourquoi n'ont-ils pas décollé à 10h42, et qu'il a fallu en équiper deux autres ? Sans doute parce ces deux premiers chasseurs équipés avaient déjà décollé auparavant. Ensuite, le général Wherley aura une conversation avec l'agent Kenneth Beauchamps, qui lui donnera l'ordre "d'envoyer des avions pour protéger Washington" ("Mémorandum pour les archives" de la Commission du 28 août 2003, link). Des avions ont peut-être décollé sur la base de cet ordre, autre que celui reçu à 10h30. Il est difficile de savoir exactement à quelle heure l'ordre de Beauchamps a été reçu. Le Mémorandum racontant cet épisode n'indiquant quasiment aucun horaire. Mais le mémo précise "Peu après que l'avion ait touché le Pentagone", ce qui donnerait 9h38-9h45, en se basant sur l'heure officielle, ou 9h32-9h40, en se basant sur l'heure réelle. Deux infos de CNN (11-12 septembre 2001) diront que cette conversation a eu lieu vers 9h45. La conversation de Wherley à 10h30 était avec l'agent du Secret Service Becky Editor. Alors qu'elle en a parfaitement connaissance, la Commission omettra ce premier appel d'Andrews et cet ordre du Secret Service à 9h45, pour ne relater que celui de 10h30.
- La conversation entre Cheney et Rumsfeld qui a lieu à 10h39. Cheney dit "qu'ils avaient déjà éliminé deux avions" et Rumsfeld confirme en disant "que l'un des appareils avait été abattu". Cette interception ne peut pas avoir été faite par les chasseurs d'Andrews (ceux qui décollent officiellement), puisqu'il est alors 10h39 et qu'ils ne décolleront que trois minutes plus tard à 10h42 (il y en aura d'autre à 11h11). Si ceux qui font l'interception viennent d'Andrews, cela veut dire que des chasseurs auraient bien décollés bien avant l'heure officielle de 10h42.
- Ceux d'Andrews ne sont pas les seuls chasseurs qui seront envoyés les premiers. Des informations indiquent que la base de Selfridge de la Garde Nationale du Michigan (127ème escadrille), équipée de F-16, à reçu l'ordre du NORAD de dévier deux chasseurs d'une mission d'entrainement, pour intercepter un avion détourné en Pennsylvanie et de retourner ensuite à leur base. Ils étaient en l'air depuis 8h50 pour leur mission d'entrainement. ils se sont mis en contact avec le centre de Cleveland pour connaitre la position du vol pour lequel ils devaient intervenir. A partir de là, il y aurait eu des indications avec des ordres venant de leur base pour s'occuper du Vol Delta Airlines 1989 et d'autres non clairement identifié, leur demandant de s'occuper du Vol United Airlines 93, "qui visait Chicago" (on remarquera que, comme pour les F-16 de Langley qui avaient décollé à 9h30, il y avait eu pour eux-aussi, des ordres et contre-ordres). Au final, ils regagneront leur base sans intervenir, parce qu'ils n'avaient aucune munition à cause de l'exercice auxquels ils participaient. Ils reviendront sur leur base à 10h29. Les pilotes (ont-ils reçu l'ordre de garder le silence ?) diront par la suite n'avoir reçu aucun ordre précis pour intercepter un avion de ligne.
- Et la Garde Nationale de Syracuse (état de New York), suite à l'information de la présence d'une bombe dans le Vol 93, recevra l'ordre du Commandement des missions aériennes à 10h11 (d'après le "Staff Report" de la FAA, page 47), de lancer des chasseurs pour intercepter le Vol 93. La réponse sera qu'ils pourraient envoyer des chasseurs (non équipé de missile, uniquement avec leurs canons embarqués), "approximativement dans 15 minutes" (ce qui fait qu'ils ne seraient pas en l'air avant 10h26. Rien n'indique qu'ils aient bien décollé).
Est-ce bien le Vol 93 qui a été abattu ?
D'après le journaliste d'investigation Wayne Madsen, trois employés de la NSA lui ont confirmé que le Vol 93 a été abattu au-dessus de la compagne de Pennsylvanie par les chasseurs de l'US Air Force partis de la base d'Andrews, par un missile air/air. Et d'ailleurs, d'autres employés du Centre opérationnle de Meade, dans le même bâtiment, juste un étage en dessous du Centre opérationel pour la Sécurité Nationale, savaient que le Vol 93 avait été abattu.
Que la Commission ne saurait pas, qu'on lui cacherait, ou qu'elle ne dirait pas que le Vol 93 aurait été abattu, cela se comprendrait. En partie pour chercher à éviter les critiques (certains aux Etats-Unis disant que les passagers allaient réussir à reprendre les commandes de l'avion, et que ce n'était pas necessaire de l'abattre) et pour continuer à propager la version officielle.
On pourrait se satisfaire de cette explication, mais quelque chose ne va pas. Pourquoi l'abattre, alors que tout montre par l'observation au-dessus de Latrobe, que l'avion montrait qu'il souhaitait obéir aux ordres et qu'il allait se poser ? Que le Vol 93 soit détruit (qu'il ait été abattu au lieu de s'écraser), cela abouti bien-sûr au même résultat, qui à l'air de satisfaire tout le monde.
Les enquêteurs disant avoir enfin trouvé le fin mot de l'histoire ("le Vol 93 a été abattu") et les évènements réels (que le Vol 93 aurait en fait atterri après avoir été rejoint par des F-16), restent ainsi cachés au public.
Que "l'avion descendu en Pennsylvanie", soit le Vol 93, semble concevable à première vu. Mais ce n'est peut-être pas aussi simple que ça en a l'air. Et il y aurait une autre explication possible, qui correspondrait bien plus aux évènements.
La question qui reste en suspend n'est pas: "Est-ce qu'un avion de ligne a bien été détruit le 11 septembre ?". La question est: "Etait-ce bien le Vol 93 ?". Parce que, comme nous l'avons vu, le site de Shanksville ne montre pas qu'un avion s'y serait écrasé. Seuls quelques photos de débris jamais expertisés seront diffusés par la suite par le FBI. Et pour la marina et la distance jusqu'au site de New Baltimore, les débris récupérés se résumeront pour la majorité à des petits morceaux ressemblant à du papier ou du nylon. Comme nous l'avons déjà vu, le lieu du crash en Pennsylvanie ne peut être le lieu où l'avion est abattu, suite à l'ordre de tir de 10h12-10h18, puisque à ce moment, l'avion abattu est repéré à moins de cent kilomètres de Washington, et pas à deux cent (où se trouve Shanksville-New Baltimore). Une autre question se pose. Les chasseurs qui ont intecepté le Vol 93 pour le faire atterrir, sont-ils les mêmes qui ont abattu par la suite l'autre Boeing, où était-ce d'autres avions ?
Mais il y a une déclaration du Secrétaire au Transport Norman Mineta devant la Commission durant la seconde audience du 23 mai 2003, qui montre que la Commission sait très bien que ce n'est pas le Vol 93 qui aurait été abattu:
"MR. Mineta: C'était une déduction, sans aucun doute. Et c'est pourquoi, dans la réflexion sur le vol United qui descendait en Pennsylvanie, la question qui a surgi dans mon esprit -
MR. Roemer: Tout de suite a été "Est-ce que c'est lui qui a été abattu ?" Et avez-vous jamais pu obtenir une réponse à cette question ?
MR. Mineta: Oui, monsieur. Le vice-président et moi avons parlé à ce sujet. Nous avons ensuite fait faire une enquête du ministère de la Défense. Ils sont ensuite revenu de nouveau pour nous dire: "Non, ce n'était pas notre avion."
Donc, si la Commission sait que ce n'était pas le Vol 93, pourquoi ne cherche-t-elle pas à en savoir plus sur cet avion abattu à moins de cent kilomètres de Washington ? Pour que la Commission ne cherche pas à en savoir plus, la nature réelle du l'avion abattu doit cacher quelque chose.
Et si les choses ne s'étaient pas passées comme il était prévu, dans le détournement du Vol 93 ?
Trop de choses ne collent pas avec les évènements que nous connaissons déjà. A commencer que l'on voit que depuis le début, avec les autres détournements, que ce ne sont pas les "pirates de l'air d'Al Qaïda" qui détournent les vols du 11 septembre, et que des indications montrent que eux-aussi ont pu atterrir à un moment donné. A partir de là, le fait que le Vol 93 soit abattu par la chasse, alors qu'il n'avait qu'à se poser comme les autres, sur un aéroport prévu à l'avance, cela ne colle pas avec le "plan" des exercices de simulations (on peut se demander comment tester la réaction de la FAA et du NORAD avec un scénario où un avion s'écrase en pleine nature) et les objectifs des attentats du 11 septembre (où tous les avions devaient s'écraser sur un bâtiment). A moins qu'il ne soit prévu qu'un avion soit abattu durant les exercices (mais je pense que cela devait plutôt concerner le Boeing téléguidé qui a seulement survolé le Pentagone, pour s'en débarrasser).
Selon moi, voilà comment les choses ont pu se passer:
A la base d'Andrews, l'ordre arrive du Secret Service de l'agent Beauchamps, pour faire décoller des chasseurs, vers 9h32-9h40. Cet ordre demande que les avions patrouillent au-dessus de Washington. Les chasseurs sont déjà équipés de missiles (sur ordre du Lt-Col. Marc Sasseville donné peu de temps avant).
Les chasseurs savent "qu'un avion détourné" se dirige vers Washington. Comme le "Vol fantôme 11" a été démystifié (le chef de la patrouille des chasseurs de Langley, tout comme la Commission disant bien qu'en réalité il n'y avait pas d'avion), et le "Vol 77", s'étant officiellement écrasé sur le Pentagone, il ne reste que le Vol United Airlines 93 et le Vol Delta Airlines 1989, qui sont encore alors jugés comme étant détourné et qui se trouve au-dessus de la Pennsylvanie pour le Vol 93 et au-dessus de la Virginie Occidentale pour le Vol 1989. Mais le Vol Delta 1989 se posera plus tard à Cleveland et il n'a pas été intercepté par des chasseurs auparavant (nous y reviendrons, parce que là encore ce n'est pas aussi simple). Donc les chasseurs d'Andrews sont disponible et si ils interviennent, se sera en direction de la Pennsylvanie (puisque seul le Vol 93 se dirige vers la capitale).
Peu avant 10 heures, comme le montre les informations qui ont filtrées dans les médias (CBS News, Philadelphia Daily News, Boston Herald) et le signalement dans le rapport de la FAA (repris en partie dans le rapport de la Commission), des chasseurs rejoignent et interceptent un Vol United (le signalement selon le "vol à vu" précise bien un vol United et non de la compagnie Delta Airlines. Et les rapports d'informations des médias, indiquent que c'est le Vol 93). Tout montre que ce n'est donc pas le Vol Delta 1989 qui est intercepté, peu avant 10 heures. Il se peut que ce soit ceux d'Andrews qui fassent l'interception, mais il se peut que ce soit des chasseurs d'une autre base (il n'y a pas qu'eux à être équipés de F-16 et si on a envoyé des chasseurs participant aux exercices militaires, beaucoup d'entre-eux ne sont alors pas armés, comme ceux de la Garde du Michigan à qui on avait fait appel. Donc ils peuvent l'intercepter mais pas abattre l'avion).
Au moment de cette interception, des éléments montrent que le Vol 93 obéit alors à un ordre d'atterrir (il est au-dessus d'une ville où se trouve un aéroport, train d'atterrissage sorti à 8000 pieds, 2400 mètres d'altitude. Un avion qui viendrait de décoller n'attendrait pas d'être à 2400 mètres pour rentrer son train d'atterrissage. Et le fait qu'il "bat des ailes", est le signe de bonne réception du message quand il n'y a pas de communication radio et que le vol commercial accepte d'obéir aux consignes des chasseurs).
Et, comme nous l'avons vu avec le détournement du Vol 93, Latrobe est loin d'être le seul endroit où il pouvait atterrir. Donc, il est intercepté et va se poser par la suite sur un aéroport du secteur.
Maintenant, peu après 10 heures, si le Vol 93 s'est alors posé, pour ceux qui sont derrière les attentats, c'est alors extrêmement gênant. Parce que, normalement il aurait dû se poser suite au détournement, dans le cadre des exercices de simulation sur un aéroport prévu à l'avance. Alors que là, il aura certainement atterri sur un aéroport non prévu, sur indication des intercepteurs (ce qui ne va pas vraiment attirer l'attention pour le personnel de l'aéroport ou de la tour de contrôle, puisque depuis 9h45, tous les vols United Airlines, ont reçu l'ordre de se poser sur l'aéroport le plus proche).
Le risque que l'information "le Vol 93 détourné a atterri" se répande dans les médias s'est alors posée. Et ça avait même déjà un peu commencé, puisqu'il y en aura en disant que l'avion était accompagné par des F-16. Imaginons ce qui se serait passé si nous avions vu des images du Vol 93 posé sur un aéroport avec des commentaires de journalistes disant: "que l'avion avait été détourné" et que: "les passagers ont été évacué, ils sont actuellement interrogé par le FBI". Cela aurait été très génant pour la future version officielle des "pirates de l'air d'Al Qaïda", puisque les passagers étaient les mieux placés, pour bien savoir que les détournements ne se sont jamais passé comme on nous le dira par la suite, et aussi que les appels téléphoniques en provenance du Vol 93, n'ont jamais été passé par les passagers présents dans l'avion. Pour ceux qui sont derrière l'opération du 11 septembre, la situation devient très critique et il faut agir rapidement, pour "couper l'herbe sous le pied" d'éventuelles fuites de l'information.
Le seul moyen dont ils disposent, c'est de faire croire que le Vol 93 a été détruit. Si une info sur un Vol United s'étant posé sur un aéroport sort, personne ne croira que ça peut être le Vol 93, puisqu'il y aura celle disant qu'il s'est écrasé en Pennsylvanie. Ils ne peuvent plus abattre le Vol 93, puisque ce dernier s'est déjà posé. La seule manière de faire croire qu'il est détruit, c'est de se servir du Boeing téléguidé qu'ils ont sous la main (qui, comme pour les autres détournements, devait de toute façon prendre la place du vol réel, pour ensuite être écrasé sur un bâtiment). Le Boeing téléguidé, doit déjà être en vol et se dirige alors vers la Pennsylvanie en venant de la zone de Washington en passant par le nord de Cumberland avant d'arriver à Shanksville (qui coîncide avec le signalement "selon les rêlges du vol à vu", arrivé "dans le même temps" au QG de la FAA, que l'interception aux alentours de 10 heures). Où l'avion fera son tour à basse altitude devant témoins, pour faire croire au crash du Vol 93, avant de repartir vers l'est (d'où le signalement par les témoins d'un "autre avion" partant en sens inverse, de celui décrit au-dessus de Shanksville). Ce qui confirmerait aussi cette manipulation improvisée, c'est que les appels téléphoniques en provenance du Vol 93 - dont nous savons qu'ils sont fabriqués - avec les passagers disant "qu'ils vont prendre d'assaut le cockpit", se produisent tous à partir de 10h00. Donc, après le "battement d'ailes" du Vol 93 peu avant dix heures (9h57-10h00, moment où les passagers sont censés prendre d'assaut le cockpit).
Il se peut que les F-16 qui interceptent le réel Vol 93, n'aient pas suivit l'autorisation générale d'abattre des avions peu après 9h56 dont parle les médias (qui correspond au moment où le Vol 93 serait intercepté au-dessu de Latrobe à 9h57-10h00). Il est certain que les pilotes sont quand même des gens responsables et ne vont pas abattre sans raisons un avion qui obtempère aux ordres et qui montre qu'il va atterrir. Et une première démarche pour faire abattre le Boeing téléguidé en Pennsylvanie a déjà échouée (par la Garde Nationale du Michigan). Et ce n'est que vers 10h10-10h15 (heures approximatives d'après le rapport) que Cheney donnera l'ordre aux F-16 (qui seront bien ceux d'Andrews qui étaient auparavant au-dessus de Washington) d'abattre l'avion se dirigeant vers Washington, qui est en fait le Boeing téléguidé (qui a déjà servi à simuler le crash du Vol 93 à Shanksville). De toute façon, la "couverture" avec le détournement du Vol 93 est compromise puisqu'il a été intercepté, le Boeing téléguidé ne peut plus servir aux attentats. Et le temps qui passe ne ferait qu'augmenter la durée du risque d'une diffusion de l'information, "que le Vol 93 s'est posé après avoir été intercepté par des avions de chasse". Et la liaison téléphonique sera rétablie dans la foulée entre la FAA et le Pentagone à 10h17 (ils veulent sans doute accélérer la diffusion de l'information de la FAA qui dira que le Vol 93 s'est écrasé).
Une autre chose montre que tout ne s'est pas passé comme prévu. C'est qu'il aurait fallu que l'endroit où le Boeing téléguidé soit détruit, corresponde un minimum avec l'endroit où le Vol 93 officiel, disparait des radars et le site du "crash". Mais avec les signalements "à 130 kilomètres", puis "à moins de 100 kilomètres" de Washington, montrent que la destruction n'a pas eu lieu où il fallait, pour que tout corresponde "géographiquement parlant". Pour que les chasseurs le détruise il fallait bien qu'il se dirige vers Washington (pour "constituer une menace" déjà connu, et aussi correspondre avec la future version officielle, "le Vol 93 visait la capitale pour toucher la Maison-Blanche ou le Capitole). Et le faire se diriger vers Washington permettait de gagner du temps en le rapprochant plus rapidement des intercepteurs.
Je pense que pour garder le secret sur ce qui s'est passé réellement, on a préféré dire, ou plutôt laisser dire que "les F-16 se trouvaient en Pennsylvanie" (ce qui est vrai puisqu'ils interceptent le Vol 93) et "les chasseurs d'Andrews ont abattu le Vol 93" (ce qui est faux, ils auraient en fait abattu un Boeing téléguidé). Mais laisser croire que le Vol 93 serait abattu en Pennsylvanie, alors que c'est le Boeing téléguidé qui est abattu dans le Maryland, cela les arranges.
L'heure de l'ordre de la destruction du Boeing téléguidé est difficille à établir avec précision. Parce que le rapport dit "sans doute entre 10h12 et 10h18" l'aide de camps "demande à nouveau l'autorisation d'attaquer. Le vice-président confirme son accord...". Mais les deux positions données par l'aide de camps seront confirmées par plusieurs témoins, présents au PC de crise. Voilà pourquoi, cet avion abattu qui devait être le Boeing piloté à distance, l'aurait été à moins de cent kilomètres de Washington. Donc cela prouverait également que, non seulement Shanksville n'est pas un "site de crash", mais que l'avion abattu ne l'a pas été au-dessus de cette zone. Entre être à Shanksville à 10h06 et "à 130 kilomètres de Washington" vers 10h10-10h15, la distance de 70 kilomètres à parcourir est parfaitement réalisable.
La raison pour laquelle ils font abattre le Boeing téléguidé, au lieu de le faire simplement s'écraser, c'est peut-être que si il s'écrase, on verra facilement dans les décombres, qu'il n'y avait personne dans l'avion, ni membres d'équipage, ni passagers. Et pour avoir des débris à présenter, ils doivent sans doute préférer le faire abattre.
La version officielle fera le reste, en prétendant que les passagers se seraient révoltés et auraient en quelques sortes provoqués le crash volontaire du Vol 93 par les pirates de l'air.
La démarche ne serait pas tant de protéger la version officielle, que de chercher évidemment à ne pas dévoiler ce qui c'est passé réellement. Que le Vol 93 a en fait atterri et n'aurait jamais été détruit. L'information que l'on aurait laissée filtrer volontairement par la NSA, "que le Vol 93 ait été abattu", ne serait alors qu'un moyen pour que l'on ne découvre pas la vérité.
Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
"Un autre regard sur le 11 septembre, 10 ans après le nouveau Pearl Harbor 2", par David Ray Griffin, Editions Demi Lune, collection "Résistances";
"Omissions et manipulations de la commission d'enquête sur le 11 septembre", par David Ray Griffin, Editions Demi Lune, collection "Résistances";
www.9-11commission.gov;
www.govinfo.library.unt.edu.