ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE: LA CONTRE-ENQUÊTE (Partie 11)

Publié le par Scaramouche

En 2001, il était impossible de téléphoner avec un téléphone portable depuis un vol commercial en haute altitude.

C'est une chose qui n'a pas été prise en compte à l'époque, mais c'est le point cruciale, pour les appels dont on a dit qu'ils avaient été passés avec des téléphones portables. Effectivement, il faut bien voir que les appels auraient tous été émis depuis les avions, volant tous entre huit et douze mille mètres d'altitude: Pour le Vol 11, entre 26000 et 29000 pieds (entre 7900 et 8800 mètres); Pour le Vol 175 aux environs de 31000 pieds (9400 mètres); Pour le Vol 77, aux environs de 35000 pieds (10600 mètres); et aux environs de 40700 pieds (12400 mètres) pour le Vol 93 (avec seulement deux appels à 1500 mètres).

Cela pose plusieurs problèmes techniques. Un téléphone portable doit établir une liaison avec un relais de communication, ce qui nécessite plusieurs secondes. Ensuite les signaux auraient dû être envoyé verticalement, et non comme on le fait depuis le sol, horizontalement d'une station-relais à l'autre. Et bien que des signaux aient pu être captés, les systèmes de relais au sol n'étaient pas fait pour recevoir des liaisons provenant d'appels en haute altitude. De plus, la réception devient très difficile, à cause de la grande masse métallique de l'appareil (celui-ci faisant barrière aux signaux une fois en vol en haute altitude). De plus, les appareils n'étant pas en contact avec le sol se comportant comme ce que l'on appel, une "cage de Farradet" qui isole des liaisons radios ou hertziennes extérieurs (c'est d'ailleurs aussi pour cette raison qu'un avion de ligne peut se prendre la foudre, sans ressentir de dommages).

Le porte-parole de la compagnie de téléphone AT&T Alexa Graf, a montré son scepticisme sur la possibilité d'appels téléphoniques en provenance des vols, très peu de temps après les attentats en disant: "Au sol, nous avons des antennes de transmissions dirigées vers trois directions: le nord, le sud-ouest et le nord-est. Ces signaux sont émit à travers les différentes zones" et dans la mesure où "ces signaux ne montent pas", il n'en subsiste vers le haut que "quelques pertes".

 

L'expérience de A.K. Dewdney.

Un mathématicien Canadien, A.K. Dewdney s'est penché sur le problème de la faisabilité des appels, en faisant une série d'expériences sur le terrain. Il est arrivé à la conclusion que, à partir d'un avion monomoteur, cela était possible la plupart du temps, uniquement à partir d'une altitude ne dépassant pas 600 mètres; au-dessus de 600 mètres cela devient de plus en plus difficile. En fait, plus on grimpe en altitude, moins il y a de chances qu'une communication aboutisse. Et arrivé à 6000 mètres d'altitude "il n'y avait qu'une chance sur cent qu'un téléphone cellulaire établisse le contact avec un relais et réussisse à entrer en communication avec un autre téléphone cellulaire... La probabilité que deux téléphones y arrivent, est inférieur à un pour 10000". Et la probabilité que 9 appels aboutissent depuis cette altitude, devient "infinitésimale".

A bord d'un plus gros avion bimoteur, dont la masse est plus importante et offre don plus de résistance aux signaux électroniques, on tombe alors à zéro pour cent de réussite à partir de 2100 mètres. Donc, Dewdney en conclu qu'il est "parfaitement impossible" que plusieurs appels téléphoniques aient pu être émis à plus de 9000 mètres d'altitude", à partir d'un avion de ligne comme un Boeing 757 ou 767 (Il publiera un article sur le site Physics911.net le 9 juin 2003).

D'ailleurs, sur le site de l'association des pilotes Américains pour la vérité sur le 11 septembre (Pilots for 9/11 Truth), une hôtesse de l'air de Delta Airlines a déclaré: "Je n'ai jamais vu un téléphone qui fonctionne en vol, mais j'ai vu un nombre innombrables de passagers essayer en vain de capter un signal. J'ai déjà essayé moi-même... mais sans résultat. C'est une des choses qui m'a paru les plus troublantes... Les téléphone portables ne fonctionnent pas en vol, peu importe l'altitude... La vitesse de l'avion de permet pas aux téléphones de se connecter à une antenne de transmission."

En fait, ce ne sera qu'en 2004 que la société Américaine de télécommunication "Qualcomm", annoncera la réussite d'une nouvelle technologie de téléphones portables. Cette technologie appelée "Picocell" permet aux passagers "de passer des appels comme si ils étaient au sol". American Airlines espérait que cette technologie serait disponible et entrerait en service en 2006. Mais ce ne seront que des compagnies assurant des vols Européens, qui pourront y accéder à partir de 2008.
La première application réussie par une compagnie aérienne, pour pouvoir téléphoner avec un téléphone portable depuis un avion de ligne, ayant été réalisée en mars 2008 par la compagnie Emirate, qui sera la première à offrir la possibilité de téléphoner en vol avec un portable (lien vers l'article du "International Herald Tribune" - édition mondiale du "New York Times" - du 18 avril 2008, qui parle de cette nouvel génération de téléphones portables, link. Dans la seconde page de l'article il est bien précisé que la réception par des portables depuis un avion en vol n'est techniquement possible qu'en dessous de dix mille pieds (3000 mètres). 

 

Pas de téléphones de bord, dans les avions de American Airlines en 2001.

Une fois l'impossibilité des appels avec téléphone portable depuis les avions de ligne évoquées et prouvée, tant le FBI que la Commission d'enquête, chercheront alors à expliquer que les appels auraient été passé depuis les téléphones de bord (quel que soit les vols ou la compagnie). Malheureusement pour la version officielle, au sujet des appareils de American Airlines, il n'y avait en 2001 aucun téléphone de bord, qui équipé à l'époque les avions de la compagnie.
En 2006, un membre du "mouvement pour la vérité sur le 11 septembre", enverra un message pour demander confirmation à American Airlines. Le service clientèle de la compagnie répondra: "c'est exact, nos Boeing 757 ne sont pas équipés de téléphones. Les passagers du Vol 77 ont utilisé leurs propres téléphones portables pour passer des appels au moment où l'avion a été détourné". Mais comme nous le savons, les appels par portables étaient impossibles depuis les alitudes données par la Commission d'enquête.

Il y avait bien des téléphones de bord dans les avions de United Airlines, mais ces appels sont eux-aussi soumis à caution pour d'autres raisons abordées plus haut et de par le contenu des appels eux-mêmes, comme nous l'avons vu dans les deux articles précédents. 

 

D'où provenaient alors ces appels ?

On ne peut exclure la possibilité que des vols auraient pu atterrir, les passagers auraient alors été interceptés. Et alors, rien m'empêchait de les obliger et les inciter à téléphoner eux-mêmes, une fois revenu au sol. Cela pourrait expliquer la raison pour laquelle les appels deviennent alors possibles. Mais quand on examine bien les conversations, beaucoup de choses sont illogiques, par rapport aux passagers eux-mêmes, présentés comme ayant bien téléphoné le 11 septembre, comme nous l'avons vu dans les deux articles précédents (l'hôtesse qui ne remarque pas qu'elle survole New York, le passager qui dit à sa femme qu'il parlera à ses enfants plus tard,...etc) (1). Sans compter que préparer une telle chose avec les vrais passagers, auraient dû se faire dans des délais extrêmement courts.

A ce propos, on peut remarquer une chose intéressante avec le rapport du FBI rapportant l'appel de Betty Ong reçu par Vanessa Minter, censé provenir du Vol 11. L'appel se produit à 7h59, qui est l'heure de décollage du Vol 11, ce qui est comme nous l'avons vu, incohérent, puisque l'appel de Ong décrit le détournement alors qu'à cet instant, le Vol 11 est encore sur la piste ou alors juste en train de décoller. Mais le Vol 11 a été retardé et a décollé avec 14 minutes de retard. Il devait normalement décoller à 7h45. Ce qui nous donne, avec un détournement se produisant à partir d'un quart d'heure de vol, quand on ajoute les 14 minutes de retard à l'heure de décollage qui aurait dû être celle du Vol 11: 7h45 + 00h14 = 7h59. Quand on ajoute les quinze minutes à partir desquelles le détournement à lieu, à l'heure de décollage prévue, on obtient exactement 7h59, l'heure à laquelle se produit l'appel téléphonique de la prétendue hôtesse de l'air.
Cela montre que ceux qui sont derrière les appels téléphoniques, ne se sont basés que sur les horaires de décollages prévu de la compagnie American Airlines, et n'ont pas tenu compte du fait que l'avion avait été retardé, donc de l'heure de décollage réelle du Vol 11. Cet élément voudrait dire que ceux qui s'occupent de faire passer les appels téléphoniques, ne doivent même pas être au courant des attentats qui vont avoir lieu. Ils doivent sans doute passer ces appels, dans le cadre des exercices de simulations qui étaient prévu le 11 septembre, sans imaginer le moins du monde qu'ils participent en fait, à ce qui contribuera à produire la future version officielle des attentats.

Il y a donc dû y avoir recourt à une autre manière de procéder, que de faire téléphoner les passagers eux-mêmes.

Une explication pourrait provenir de la technologie de la synthèse vocale, dont dispose les services de renseignements Américains. Ils n'auraient eu qu'à écouter et enregistrer des conversations téléphoniques passées par les passagers au préalable, pour avoir un modèle, afin de pouvoir reproduire leurs voix (2). Une fois synthétisé, cela aurait alors permis de produire toute les phrases et conversations possibles. On peut penser que les erreurs commises par les hôtesses de l'air du Vol 11 (l'erreur de l'indicatif de vol, l'erreur dans les places des pirates de l'air...) proviendraient du fait que quelqu'un devait se contenter de lire un texte pré-écrit, qui aurait contenu des erreurs. Voilà aussi pourquoi, les appels contiennent régulièrement des passages aussi bizarre (comme par exemple avec le passager ne voulait pas parler à ses enfants, peut-être que la personne qui appelait, ne devait même pas connaître leurs prénoms). Et aussi le calme, l'absence de bruit et le ton pausé des interlocuteurs, que des proches ont remarqué lors des appels du Vol 93. Mais ils ont très bien pu utiliser les téléphones portables des passagers (n'oublions pas Deena Burnett, disant qu'elle pouvait savoir que son mari appelait de son portable, parce qu'elle avait vu le numéro du portable s'afficher sur son propre téléphone).

La technologie de la synthèse vocale existait déjà en 2001. Un article du Washington Post du 1er février 1999 (lien vers l'article link), expliquait: "En enregistrant de façon numérique 10 minutes de la voix d'une personne", les experts sont capables de "cloner les schémas de discours et d'en mettre au point un fac-similé précis". Ce qui permet de faire dire au gens des choses qu'ils "n'auraient jamais dites". Il y a même eu une démonstration pour les autorités au cour de laquelle, on pouvait entendre le général Carl Steiner, ancien commandant en chef des Opérations Spéciales, dire: "Messieurs, nous vous avons réuni pour vous informer que nous allons renverser le gouvernement des Etats-Unis. Et cette technologie est aussi utilisée par les studios Hollywoodiens pour des films: "Pour Hollywood, cela concerne les effets spéciaux. Pour les agents secrets de l'armée Américaine et des services de renseignements, c'est une arme de l'avenir".

La branche du service de renseignement qui s'intéresse le plus à cette technologie est la Division des opérations d'informations du Collège de Défense Nationale de Washington, qui est l'école militaire de guerre de l'information.

 

La raison de ces faux appels téléphoniques.

Leur raison est double. D'un côté, apporter la "preuve", que ce qui se serait vraiment passé à l'intérieur des avions lors des détournements est le fait de terroristes, et aussi apporter du crédit à ce que deviendra la version officielle: des "pirates de l'air, islamistes, affiliés à Al Qaïda". Les responsables du 11 septembre étant désigné dès le lendemain 12 septembre par George Bush, "c'est Ben Laden et Al Qaïda".

D'un autre côté, ils sont peut-être également là, pour maintenir l'illusion de la présence des passagers à bord des avions par le biais des appels, après que les quatre vols soient détournés. Parce qu'il faut savoir aller au bout du raisonnement et ne pas s'arrêter en cour de route. Si les appels n'ont pas pu être passés par les passagers et membres d'équipage depuis les avions, comme nous venons de le voir, quelles preuves alors avons-nous, qu'ils se trouvaient bien dans les avions détournés, au moment, aux heures où les appels se produisent ? (nous avons vu qu'il y avait plusieurs appels décalés de plusieurs minutes, créant des incohérences entre les horaires et les choses censées se passer effectivement).

De plus, l'hypothèse que l'on aurait à un moment donné, substitué aux vols commerciaux qui ont décollés au matin du 11 septembre, des Boeing téléguidés (pilotés à distance, vide d'équipage et de passagers), expliquerait la raison de ces appels factices, visant à nous faire croire que les passagers sont bien dans les avions s'écrasant sur le World Trade Center, sur le Pentagone et en Pennsylvannie. Et confirmerait l'utilisation d'avions de lignes pilotables à distance dans les attentats, dans les cadre des exercices militaires prévu ce jour-là, puisque cette technologie existait déjà bien avant le 11 septembre (3). 

 

(1) Voir les parties 9 et 10 des articles "Les attentats du 11 septembre: La contre-enquête".

(2) N'oublions pas que le réseau "Echelon" existe et peut écouter toutes les communications. Voir "Les Black Program: Le Projet Echelon".

(3) De tels avions téléguidés sont généralement utilisés pour devenir des "avions-cibles", pour des exercices ou des manoeuvres militaires et donc pilotés à distance car au terme des exercices, ils sont destinés à être détruits. Voir "Les attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Partie 4)" et "Attentats du 11 septembre: La contre-enquête (Partie 7)".

Sources:
"11 septembre - Rapport de la Commission d'enquête - Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les Etats-Unis", (édition Française), Editions des Equateurs;
"Un autre regard sur le 11 septembre, 10 ans après le Nouveau pearl Harbour 2,  par David Ray Griffin, Editions Demi Lune (Collection Résistance); 
www.9-11commission.gov;
www.nytimes.com.