ASSASSINAT DE JFK : ETUDE D'UN COUP D'ETAT (partie 3)
OSWALD, sa jeunesse, sa carrière dans l'armée et les services secrets.
Un "mystère" qui commence dès sa jeunesse.
Le "mystère" Lee Harvey Oswald, permet de se rendre compte des multiples implications des services secrets mais surtout, de leur réel pouvoir, de leur capacité à influencer les évènements.
Pour la majorité des gens, Oswald reste un tueur unique, un "solitaire", un "paumé". Mais ce n'est pas du tout cela qui ressort de tout ce que l'on sait actuellement.
C'était en fait un agent officiel de la CIA (Central Intelligence Agency), de L'ONI (Office of Naval Intelligence), et un informateur du FBI (Federal Bureau of Investigation). On le sait par des documents officiels déclassifiés, suite à une demande d'une commission du Congrès. Et par des membres de la CIA, des anciens agents hauts placés ont depuis clairement affirmé que Oswald était bien un agent sous leurs ordres.
Lee Harvey Oswald est né officiellement le 18 octobre 1939, à la Nouvelle Orléans. Sa mère s'appelle Marguerite Clavery Oswald. Son père, le mari de sa mère, étant mort deux mois avant sa naissance, il grandira donc sans père. Il a deux frères: un demi-frère né d'un précèdent mariage, John Pick, plus âgé de cinq ans. Et Robert, que sa mère a bien eu avec le père d'Oswald, qui est donc son frère à part entière.
Ils n'ont pas beaucoup d'argent, c'est une femme seule avec trois enfants. De 1947 à 1952, ils vivront à Fort Worth, au Texas. Ils déménagent en 1952 pour aller vivre à New-York, (surement pour faire une économie de loyer) chez John, le demi-frère d'Oswald, qui est en train de faire son service militaire dans les Gardes-Côtes.
Oswald a 13 ans à cette époque, il se retrouve donc dans un quartier populaire de Mannathan. (Ces quartiers étaient "populaires" à l'époque, depuis ça a bien changé). Il fréquentera l'école de son quartier pendant 18 mois. Sa scolarité sera plus que médiocre, avec des résultats scolaires presque nulles. D'après le témoignage du frère d'Oswald, Lee "séchera" souvent les cours.
Où l'on s'aperçoit dès le début, qu'il éxiste en fait, deux "Oswald".
Les recherches sur le passé d'Oswald, effectuées par la Commission Warren nous apprennent qu'il existe, la même année, un dénommé "Harvey OSWALD", qui est inscrit au même moment à la Trinity Evangelical School, dans le quartier du Bronx (12 kilomètres plus au nord). Et les photos scolaires nous montrent une très forte ressemblance avec Lee Harvey Oswald.
L'étude des examens médicaux obligatoires pour entrer dans une école, réalisés chez un généraliste (à l'époque, il n'y avait pas de médecins scolaires), nous apprend des choses très intéressantes (les dossiers médicaux ont été retrouvés, ce sont des preuves indiscutables). Pendant sa scolarité, à Fort Worth au Texas, les photos de classe prises juste avant son départ pour New-York, montrent un enfant costaud pour son âge. Un garçon "grand pour son âge" et comme étant "le plus développé physiquement de sa classe", d'après les témoignages des camarades de classe de l'époque, et des enseignants qui le confirme.
Lors de son examen médical, avant d'entrer à l'école à New-York, le médecin rapporte une taille de 1 m 37, et il décrit un enfant très mal nourri et très maigre. Et dans une visite médicale, 5 mois plus tard, chez un autre médecin, il est mentionné une taille de 1 m 62. (Même un adolescent en pleine croissance ne peut grandir aussi vite).
En fait, il apparait clairement que, dès son enfance, il y a bien deux "Harvey Oswald". Ces grandes différences dans les dossiers médicaux cachent-ils un désir délibéré de "brouiller les pistes", en cas d'une éventuelles enquête ? Se sert-on au besoin de l'un ou l'autre, en fonction d'un plan définit à l'avance ?
Un chercheur Texan, Jack White, a analysé des centaines de photos d'Oswald et par des mesures très précises d'anthropométries, a démontré qu'il y a régulièrement des variations physiques importantes (mensurations du visage et du corps), pour des photos pourtant prises à la même époque. Elles ne peuvent avoir comme conclusion, qu'il y a en fait bien, deux Oswald.
Un programme très secret de "création d'agents", très particulier.
Un autre chercheur, John Armonstrong, suite à une enquête minutieuse (il apporte des preuves irréfutables de ces faits), a découvert qu'il existait au début des années cinquante un programme très secret de la CIA, ayant pour objectif de créer des futurs agents, et ce, en les repérant dès leur enfance. Avec un système de "binôme", assez incroyable (mais n'oublions pas que nous sommes au coeur d'un programme très secret).
Les deux individus devaient avoir des identités (nom, prénom) très proches, et se ressembler physiquement. Surtout ne pas se connaître du tout, grandir dans des lieux différents et avoir un parcours totalement différent (pas les mêmes études, pas les mêmes origines, pas le même métier).
Ce programme, dont nous ne savons pas encore tout, impliqua entre autre, les deux personnes qui nous interessent:
Le "Oswald" de Forth Worth, Lee Harvey Oswald, (qui ne connaissait pas du tout le Russe).
Le "Oswald" du Bronx, Harvey Oswald, (qui, nous le savons par des témoignages, parlait le Russe couramment depuis son enfance).
Pourquoi donc deux personnes si différentes, tout en étant semblables ?
Et bien, cela servirait en fait à permettre le camouflage du vrai "agent secret" et de ses actions. En ayant un double qui existe tout-à-fait officiellement, ayant une vie normale, si on enquête sur le "vrai agent", on tombera sur l'autre, que l'on ne pourra pas considérer comme pouvant être un "agent secret entrainé de terrain", à cause de son parcours et de sa vie. Et les activités du "vrai agent" seraient ainsi protégées. Parce que si les deux sont trop identiques, et sont tous les deux des personnes très instruites et des hommes très entrainés, si on enquête sur l'un, comme ils seront des "sosies" parfait, on risque de découvrir les activités de l'autre. (Cela n'est pas clairement établi, mais c'est une hypothèse plausible).
Et il n'est pas impossible que ça soit aussi pour avoir deux agents parfaitement interchangeables. (C'est peut-être ce qui s'est passé avec Oswald. Mais ce n'est pas sûr, car il reste pas mal de zones d'ombre.)
Alors que "Lee Oswald" est toujours à Mannathan, "Harvey Oswald" a déménagé dans le Dakota du Nord, dans la ville de Stanley (où beaucoup de gens se souviennent très bien de lui, quand on les interrogent). Ensuite, on perd totalement sa trace. (Cela s'expliquerait par le fait qu'ayant quinze ans, il entrerait dans les années où se serait le moment de lui faire suivre un entrainement militaire. Donc ce serait pour ça qu'il serait, sorti du circuit "vie normale", à cette période.)
Et c'est aussi à partir de cette période, il faut le préciser, qu'à plusieurs moments dans le parcours d'Oswald, on n'en arrive à ne plus très bien savoir qui est qui. Parce qu'il arrive souvent que des incohérences apparaissent.
Sa rencontre avec Ferrie, son engagement dans les Marines et son recrutement par la CIA et l'ONI.
La famille de Lee Oswald déménage pour la Nouvelle Orléans en janvier 1954. Lee, qui a quinze ans, s'engage dans une milice para-militaire, la "Civil Air Patrol" (ce n'était pas de simples "boyscout", il s'agissait en fait d'un groupement d'extrême-droite). Où le responsable qui sera son instructeur est David Ferrie, qui est un agent de la CIA. (Et qui participera à l'attentat de Kennedy en transportant par avion les tireurs à Dallas, puis en les évacuant vers d'autres pays après l'attentat).
Oswald demandera un engagement anticipé dans le Corps des Marines, qui lui sera refusé. Il s'engagera plus tard, le jour même de son anniversaire. Il se retrouve incorporé le 24 octobre 1956 et fait ses classes à la base de San Diego en Californie.
Il est recruté par la CIA et l'ONI en 1957. Les agents de la CIA James Wilcox et Harry Wibermann le confirmeront.
Le 3 mai 1957 il recevra même une "clearance", de niveau "confidentiel" (une clearance est une "Autorisation d'accès au secret"). C'est un niveau qui est déjà assez élevé, car avec un niveau "confidentiel", on peut déjà avoir accès au plan de vol des avions espions U2, et connaitre l'emplacement des bases de lancement de missiles du Japon. Par le référencement "201", de son dossier CIA (n°201-289248), on sait qu'il est repertorié comme étant un "agent contractuel officiel de niveau moyen ou élevé". Il n'est donc pas un débutant. Cela est confirmé par un ancien Directeur des opérations spéciales de la CIA, Victor Marchetty. A partir de là, son existence en tant que militaire, ne sera en fait qu'une "couverture".
Oswald est envoyé comme radariste à la base d'Atsugi au Japon. Cette base n'est pas n'importe quelle base, c'est de cette base d'où décolle les avions espions U2. Elle abrite aussi le centre de commandement pour l'ensemble des opérations de la CIA en Asie (y compris la Chine et le Vietnam). La dénomination militaire exacte est le: "Joint Tactical Advisory Group".
Oswald fera sa première mission pour la CIA début décembre 1958. Cela se passera dans le bar de Tokyo, le "Queen Bee", qui est uniquement réservé aux pilotes américains. Il doit donner de faux renseignements à une entraineuse du bar, qui est en fait un agent du KGB. Cette dernière croira soutirer des informations à Oswald, mais en fait, c'est lui qui lui fournira de faux renseignements (c'est une mission "d'intoxication" classique, dans le milieu des services secrets). Suite aux relations répétées avec cette entraineuse, il attrapera une infection de l'urètre (confirmée par son dossier médical). Et dans les Marines, (contrairement à ce qui est souvent montré dans les films) il était formellement interdit d'avoir des rapports avec des prostitués. Attraper une maladie vénérienne à l'époque, pouvait aboutir à une sanction, une peine de prison ou même une expulsion du Corps. Or, dans son dossier militaire, il sera indiqué qu'il "ne doit pas y avoir de sanctions parce qu'il était en mission pour une agence gouvernementale". Et il n'aura jamais de sanctions.
Lorsque l'on demande à des agents de la CIA actuellement en service, si on confierait une telle mission à un agent aussi jeune, la réponse est non. Ils attendraient quelques années. Fournir de fausses infos, sans en avoir l'air, n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. En fait, cela prouve que Oswald aurait était pris en charge très tôt pour sa formation et qu'il était beaucoup plus entrainé et mature que l'on ne le croit.
Sur la base, Oswald n'est pas le seul agent de la CIA présent, ils sont un groupe. Et des témoignages montrent, qu'ils mangeaient souvent ensemble, faisaient des sorties ensemble, qu'ils étaient "des potes", en fait. Et peut-être même qu'ils accomplissaient des missions ensemble.
Le groupe d'agents dont faisait partie Oswald, était sous les ordres d'un "officier-traitant", très important à la CIA, mais on ignore toujours son nom. Le groupe incluait Gary Patrick Eyming. C'est ce dernier qui commandera les équipes "Flash", les membres du complot qui étaient présents le jour de l'attentat, muni de fausses cartes d'organismes officiels (Secret Service, FBI...) qui étaient dispersés sur Dealey Plaza et chargés de protéger les équipes de tirs.
Et le groupe incluait aussi Roscoe White, qui fera partie de l'équipe de tir du Grassy Knoll à Dallas, et qui touchera le président à la tête.
Ensuite, Oswald sera envoyé à la base de Del Toro en Californie, où il restera jusqu'en septembre 1959. En fait, son affectation officielle n'est bien sûr qu'une couverture. La CIA l'envoie étudier le Russe à la Mantress School Of the Army (qui s'appelle maintenant la Defense Language Institute). C'est une école de langue de l'armée très sophistiquée dans l'apprentissage des langues étrangères. Ayant des méthodes d'apprentissages ultra modernes pour l'époque. Même les écoles officielles actuelles ne peuvent tenir la comparaison. En quelques mois, il était possible de faire parler n'importe quelle langue parfaitement, avec en plus une spécificité, si besoin était (comme l'accent de telle région, ou un phrasé particulier de tel pays, par exemple).
Plus tard, le 11 septembre 1959, il quitte le corps des Marines, sous le prétexte que sa mère est malade. Son contrat militaire sera résilié sans problème. (Ce qui est totalement anormal, quitter l'armée pour une raison pareille aurait dû normalement entrainer, une accusation pour désertion).
Sa mission en Union Soviétique.
Immédiatement après, la CIA l'enverra en mission spéciale en URSS, dans le cadre d'un programme secret d'infiltration, qui implique une trentaine d'américains pauvres et défavorisés. Ces personnes allaient demander l'asile politique à l'URSS, en prétextant que, à cause de leur pauvreté, de leur vie "médiocre", et d'un pays qui n'a rien fait pour eux, qu'ils ne supportaient plus l'Amérique. Bien sûr, c'était totalement faux. Le but étant qu'une fois en URSS, ils se fassent recruter comme agent-double, ou agent du KGB. Et bien sûr récolter des renseignement pour la CIA. De plus ils rentreront tous aux Etats-Unis 4 à 5 ans plus tard. (L'existence de ce programme a été révélée d'une manière fortuite. C'est un employé du fisc américain, un contrôleur des finances qui voyait des fonds énormes utilisés, et n'en avait pas la correspondance dans les justificatifs. Il voyait d'énormes sommes dépensées, mais ne savait pas pourquoi. Et avec une demande officielle d'information, qu'il obtint, on découvrit ce programme. Et dans les noms des participants, apparait bien le nom de "Lee Harvey Oswald").
Ce programme a été mis en place et géré par la base de Naxede en Caroline du Nord, qui est en fait une base secrète de la CIA. Et juste à côté de cette base, il y a un magasin de photocopieurs, qui appartient (officiellement) à un dénommé Harley. En fait, la société est une couverture et cet homme est un agent de la CIA. Et c'est lui qui sera "l'agent de liaison" d'Oswald, au moment de l'assassinat.
Il embarque à la Nouvelle-Orléans sur le "Marion Light" et il débarque au Havre en France, le 8 octobre 1959, puis rejoint en train l'URSS, où il arrivera le 16 octobre. Les autorités soviétiques se méfient et lui refusent son visa. Oswald doit absolument obtenir ce visa pour rester dans le pays, sinon c'est l'echec de sa mission. Alors le 21 octobre 1959, à 15 h 50, dans sa chambre d'hôtel, il se tranche les veines des poignets. Il sera hospitalisé pendant une dizainne de jours pour le soigner. Et à sa sortie de l'hôpital, il disparaitra brusquement pendant un mois. C'est très bizarre, étant un "transfuge" américain sans visa, et ayant fait une tentative de suicide, qu'il n'était pas plus surveillé que ça (n'oublions pas que nous sommes en pleine guerre froide). Quand il réapparait, il n'a absolument aucune cicatrice à ses poignets (en un mois seulement elles n'ont pas pu disparaitre comme ça). On peut se poser la question: est-ce lui qui "réapparait" ? Où bien est-ce lui qui "apparaît" ? (Parce que, n'oublions pas que nous savons qu'il y a deux "Oswald").
En janvier 1960 il reçoit un permis de travail, un luxueux appartement à Minsk et un travail dans une usine d'électronique. Mais en fait, il fréquente régulièrement l'Institut des langues étrangères de Minsk (qui est la deuxième plus grande école de langues du KGB). Dans un bal ouvrier il rencontre le 10 mars 1961 Marina Nicolevna Prussakova, et ils se marient le 30 avril 1961. Marina est la nièce d'un colonel du KGB, qui s'appelle Ilia Passilievif Pruskoff, qui est l'un des deux directeurs de l'école de langues du KGB de Minsk. C'est très étrange. Pas d'enquête, rien, ils se marient sans problème. Tout passe "comme une lettre à la poste" et ce n'est pas normal.
Un retour sans être inquiété aux Etats-Unis, après avoir séjourné plus de 2 ans en URSS.
Oswald, Marina et leur fille, née en février 1962, rentrent aux Etats-Unis le 13 juin 1962. Alors qu'il avait officiellement renoncé à la nationalité américaine, on lui redonne son passeport. Et alors qu'il peut être considéré comme un traitre, on ne lui demande rien, il n'est pas inquiété le moins du monde. Marina reçoit un permis de séjour, sans aucun problème. Alors qu'il avait quitté les Etats-Unis, il arrive à revenir d'URSS, avec sa femme et leur enfant, toujours sans problèmes. (Alors qu'avec le contexte des "blocs Est-Ouest", et des tensions internationales de l'époque, que le moindre allemand de l'Est qui tenterait de passer le mur de Berlin serait abattu sur le champ).
En accord avec la CIA et l'ONI, il est embauché comme informateur par le FBI. Le bureau lui versera dès lors un salaire de 200 dollars par mois (son dossier FBI est référencé S179).
Sa carrière dans les services secrets continue.
La famille Oswald s'installe à Dallas début octobre 1962, où elle se lie d'amitié avec la communauté Russe blanche. Dont deux membres importants qui sont assez particuliers. Il y aura Paul Rigorotsky, qui fera partie du groupe de réfléxion, concernant la préparation de l'assassinat de Kennedy. Et Georges de Mohrenschildt est un ancien espion des nazis, qui a servi en URSS pendant la guerre 39-45.
Grâce à eux, Oswald est embauché comme technicien au Laboratoire Jaggars-Chiles-Stovall. Ce n'est pas n'importe quel labo photo. Il traite les photos de l'US Air Force, les photos prises par les avions-espions U2 et s'occupe de mettre des informations sur micro-films pour les services de renseignements.
Le 12 mars 1962, Oswald commande une carabine de calibre 7,5mm à Chicago, avec une fausse carte d'identité. Alors qu'il est au Texas, qui a la législation la plus libérale des Etats-Unis sur les armes, et qu'il peut avoir un fusil n'importe où. S'il a commandé cette arme c'est qu'il en aurait reçu l'ordre. (Pour par exemple avoir une preuve, une facture avec un N° et une arme avec un N° de série, pour éventuellement confondre un trafic d'armes). Dans les années soixante, le FBI verra une de ses affaires de trafic ne pas aboutir, juridiquement parlant, parce qu'il manquait une preuve de ce genre. C'est le prétexte qui aurait été choisi. Et Oswald, étant un agent du gouvernement, ne cherche pas plus loin, il obéit aux ordres. Mais en fait, c'est bien pour avoir la preuve qu'il a acheté un fusil, quand il faudra lui faire "porter le chapeau", pour l'assassinat de Kennedy.
(Après l'attentat, suite à la perquisition au domicile d'Oswald au Texas, dans le garage, le FBI retrouvera ce fusil, enroulé dans un plaid (ce n'est donc pas le Manlicher Carcano que l'on dira avoir trouvé dans le dépôt de livre, qui de plus est d'un calibre différent). Et ils trouveront aussi un appareil de photo Minox, avec un N° de série particulier. En effet, ce dernier correspond à un lot d'appareils photos spécial, fabriqué exprès pour les services secrets américains. Les factures de Minox seront retrouvées dans les archives et le N° correspond avec la liste des appareils achetés à cette époque).
Il part vivre à la Nouvelle Orléans, mais Marina ne le suit pas. Ils se disputent souvent et ne s'entendent plus vraiment. Marina veut "prendre du recul", alors elle part vivre chez une amie, Ruth Paine (1), qui est toute seule, son mari s'étant éloigné à cause de son travail.
Oswald à la Nouvelle Orléans et son implication dans la préparation de l'attentat.
Il cherche un travail à la Nouvelle Orléans, et rencontre un sergent, militaire de carrière, qui le fait embaucher dans une entreprise de fabrique de café, la William Bay Reily Compagny. Oswald recevra son salaire tous les mois, alors qu'il ne mettra jamais les pieds dans la société. Cette entreprise est une façade de la CIA. Le sergent Robert Hidell est en fait un agent traitant de la CIA (ce nom est un nom d'emprunt, son vrai nom est Nabble). Et le nom de "Hidell" sera utilisé par plusieurs personnes (Oswald l'utilisera d'ailleurs pour commander le fusil en mars 1962).
Le patron de cette entreprise, monsieur Reilly, finance des groupements anti-castristes, dont "le comité pour un Cuba libre", qui dépend du "conseil révolutionnaire Cubain". Et "le comité pour un Cuba libre" est financé par la CIA et dirigé par Guy Banister. Ce dernier est un ancien agent du FBI, qui est officiellement détective privé, mais en fait il travaille depuis des années pour l'ONI et la CIA. Et c'est chez lui, au 321 Lafayette street, que seront hébergés tous les cubains qui participeront à l'attentat de Kennedy.
Et Oswald a un bureau au rez-de-chaussée de l'immeuble de Banister, au 344 Camp street (en fait, exactement au même endroit, que l'adresse de Banister). D'où il prépare des tracts anti-castristes pour les distribuer. Il est chargé par la CIA et L'ONI de surveiller les groupes anti-castristes, afin de s'assurer qu'ils ne sont pas infiltrés par des éléments étrangers. Son "travail" dans l'immeuble de Banister, est en fait là pour justifier son "militantisme" anti-castriste et avoir un prétexte "officiel" de s'intéresser à ces groupes.
Quand il ne joue pas les militants, et comme il ne travaille jamais à la fabrique de café, puisque c'est une façade, et bien Oswald passe presque tout son temps au camp d'entraînement militaire du Lac Pontchartrain. Qui est, avec l'immeuble de Banister, le "centre nevralgique" pour une vaste opération de reconquête de Cuba, l'opération "mangouste". C'est aussi dans ce camp que s'entraineront les tireurs de Dallas. Et le responsable de ce camp est Frank Sturgis, qui est officier supérieur de la CIA, et c'est lui qui commandera par radio l'ensemble des tireurs à Dallas.
Faisant partie du mouvement anti-castriste (et bien sûr de la CIA), Oswald retrouve David Ferrie, anti-castriste notoire, qu'il avait connu quand il faisait partie de la "Civil Air Patrol". Et il sera plusieurs fois invité par le Président de la chambre de commerce de la Nouvelle Orléans, Clay Shaw (qui est connu sous le pseudonyme de Clay Bertrand, dans les milieux anti-castristes). Et ce dernier est celui qui organisera tout le véritable plan d'exécution de l'assassinat de Kennedy. Clay Shaw sera aussi le directeur des deux "sociétés écrans", qui serviront à acheminer les millions qui serviront à financer toute l'opération. C'est là que l'on s'aperçoit que Oswald aura un rôle assez mineur concernant l'éxécution de l'attentat, mais qu'il sera fortement impliqué dans sa préparation.
Suite à une distribution de tracts "pro-castristes" (Oswald a-t-il des ordres pour avoir aussi, des contacts avec eux ?), qui a mal tourné, Oswald se retrouve arrêté et en garde à vue. C'est un agent du FBI, qui se présentera lui-même au poste de police, et sur présentation de sa carte, exigera la libération d'Oswald. L'altercation avec des anti-castristes qui parue "provoquée" pour plusieurs témoins, aura pour effet qu'il sera l'invité d'un débat radio-télévisé, qui sera diffusé par une chaine locale. Cet épisode donnera de lui l'image d'un communiste, d'un "marxiste-Léniniste" convaincu, aux yeux du public Américain.
Son retour à Dallas, une implication encore plus grande, la fabrication de la version du "tueur solitaire" qui continue de se mettre en place, petit à petit.
Oswald quittera ensuite la Nouvelle Orléans pour retourner à Dallas fin août 1963. A partir de ce moment il recevra ses ordres de David Atlee Phillips (son pseudonyme est Maurice Bishop), qui est le responsable de l'antenne de la CIA de Mexico (qui s'occupe des opérations à Cuba et l'Amérique du sud, du genre: renversement de régime, assassinat,...). Cet homme n'est pas un simple "supérieur hiérarchique", il fait partie des "décisionnaires stratégiques" de la CIA. Il viendra lui-même plusieurs fois à Dallas pour rencontrer Oswald (pour une personnalité aussi importante, il est anormal qu'il se déplace ainsi lui-même).
C'est lui qui fabriquera la version du Oswald, communiste, "tireur solitaire", par un travail de "provocation" un peu partout dans le pays. Pour que le jour de son accusation de l'assassinat du président, cela ne fasse aucun doute pour le public, qu'il est le coupable. Il utilise pour cela différents "sosies". A un endroit, dans un stand de tir, le faux Oswald se met à tirer sur la cible de l'homme à côté de lui, quand ce dernier se plaint, "Oswald" lui répond qu'il "croyait tirer sur cette enfoiré de Kennedy". De même chez un concessionnaire automobile, Albert G. Boogard, où le faux "Oswald" essaiera une voiture, et roulera comme un fou. Pour dire ensuite qu'il reviendrait plus tard, et aura un comportement extravagant pour que l'on se souvienne de lui. Bien sûr, lors de l'enquête officielle, ces gens raconteront ces évènements. Cela contribuera encore plus à la "version officielle" du "dingue solitaire".
Au même moment, plusieurs autres "Oswald" sont envoyés un peu partout. On signale un Lee Harvey Oswald à Mexico, à l'ambassade de Cuba et d'URSS (où il sera filmé par une caméra de surveillance, mais on voit bien que ce n'est pas lui). Bref, la manipulation pour lui donner une image de communiste continue.
Durant cette période Oswald se rendra plusieurs fois au Texas, dans un ranch proche d'El Paso, qui appartient au milliardaire L.H. Hunt, qui est le principal initiateur du complot et le financier de toute l'opération pour supprimer Kennedy. Dans ce ranch, on a reconstitué la Dealy Plaza grandeur nature, avec des échaffaudages pour recréer les façades et la hauteur des batiments. Des rails sont installés sur la route, sur lesquels il y a une limousine décapotable, chargée de mannequins et tirée par des câbles, pour reproduire le trajet du cortège le jour de la visite officielle à Dallas. Les tireurs s'entraineront là-bas durant plusieurs jours, dans des conditions aussi réelles que possible.
C'est ici que l'on voit bien que la question de savoir: "Est-ce que le trajet du cortège a été modifié ?" n'a pas vraiment lieu d'être. Dès le mois de septembre, ils connaissaient le trajet qu'emprunterait la limousine. Ils n'ont pas eu besoin de le faire changer, puisque ce sont eux-mêmes qui l'ont choisi, bien avant le voyage officiel.
(Beaucoup de gens pensent que, "le trajet n'a pas été changé parce qu'il avait été publié dans le journal de Dallas plusieurs jours avant l'arrivée de Kennedy." Mais il n'a pas eu à être modifié puisqu'il avait été défini plusieurs semaines à l'avance. N'oublions pas que la CIA, des membres du FBI et surtout du "Secret Service" sont impliqués dans la préparation de l'attentat. Et que le maire de Dallas Earl Cabell, était le frère de Charles Cabell, l'ex-directeur-adjoint de la CIA, qui avait été viré par Kennedy. Ce sont les membres du complot eux-mêmes qui décidèrent du trajet du cortège, bien-sûr en accord les uns avec les autres. Que l'on réfléchisse un peu, ce n'est pas en connaissant le parcours 3 ou 4 jours à l'avance que l'on peut préparer aussi méticuleusement un attentat comme celui de Dallas. L'assassinat d'un Président des Etats-Unis ne s'improvise pas.)
Le 7 octobre, Oswald, ne s'entend pas mieux avec sa femme, ils se disputent régulièrement. Ils décident donc de se séparer quelques temps. Oswald loue donc un meublé à Dallas. Mais sa logeuse, ne voulu pas renouveler sa location, l'entendre téléphoner et parler russe avec Marina, elle n'aimait pas ça. Oswald trouva un autre logement le 14 octobre suivant, sous le nom de O.H. LEE. (Une vieille habitude dans les services secrets Américains quand on veut changer de nom, au lieu d'inventer un faux nom, on inverse le nom et le prénom. Si il y a enquête, on peut toujours prétendre que la personne a mal compris, ou une excuse du même genre) (2).
Le 14 octobre, pour rendre service à Oswald, qui cherche un travail, madame Paine téléphonera à Roy Thuly, le directeur du Texas school book depository (dépôt de livres scolaires du Texas) pour lui demander s'il n'aurait pas une place pour Oswald. Par la suite, Oswald sera bel et bien embauché (il est assez difficile de n'y voir qu'une simple coïncidence).
Le 20 octobre, Marina met au monde son second enfant, une fille.
Le 20 octobre, Marina met au monde son second enfant, une fille.
A Dallas, Oswald rencontre Jack Ruby. Ce dernier est un mafieux qui est sous les ordres de Sam Giancana. Ce dernier fait partie, avec L.H. Hunt, des instigateurs de l'assassinat de Kennedy. Ruby est le représentant à Dallas de la "famille" mafieuse de Chicago, qui a la main-mise sur le secteur de la ville de Dallas. Avec Oswald, Shaw et Ferrie, ils se rencontreront à plusieurs reprises dans la boite de Ferrie, "Le Carousel Club" à Dallas.
Environ 15 jours avant l'assassinat, Oswald se rendra au bureau du FBI de Dallas, il rencontra l'agent Hosty. Ce dernier s'était rendu chez les Paine, pour rencontrer Marina. Nous ne savons pas ce qu'il se sont dit, ni pourquoi Hosty voulait voir Marina. (Peut-être ne savait-il pas qu'Oswald était un de leur informateur et aussi un agent de la CIA et de l'ONI, c'est tout-à-fait possible. On sait qu'Hosty à détruit ses notes prises pendant l'entrevue. Peut-être y avait-il noté un nom, un N° de téléphone, ou le matricule d'Oswald à la CIA, pour vérification. Cela pourrait expliquer pourquoi il les auraient détruites).
Environ 15 jours avant l'assassinat, Oswald se rendra au bureau du FBI de Dallas, il rencontra l'agent Hosty. Ce dernier s'était rendu chez les Paine, pour rencontrer Marina. Nous ne savons pas ce qu'il se sont dit, ni pourquoi Hosty voulait voir Marina. (Peut-être ne savait-il pas qu'Oswald était un de leur informateur et aussi un agent de la CIA et de l'ONI, c'est tout-à-fait possible. On sait qu'Hosty à détruit ses notes prises pendant l'entrevue. Peut-être y avait-il noté un nom, un N° de téléphone, ou le matricule d'Oswald à la CIA, pour vérification. Cela pourrait expliquer pourquoi il les auraient détruites).
Le rôle d'Oswald, le jour fatidique de l'attentat, et son "instrumentalisation" par la suite.
Le 21 novembre 1963, la veille de l'attentat, Oswald installe l'équipe de tir dans le grenier du dépôt de livre (ils y passeront donc la nuit). Le lendemain, 22 novembre, environ une demi heure avant l'attentat, pendant que tout le monde est parti déjeuner, il les fera descendre et les installera au 6ème étage. Pendant toute l'opération, le travail d'Oswald consistait à surveiller de la cafétéria du premier étage, les escaliers, pour empêcher que quiconque ne monte dans les étages, bien-sûr éviter que l'on puisse découvrir les tireurs. Et pour être sûr que les employés utilisent les escaliers, il avait débranché l'ascenseur et le mont de charge.
Une fois l'attentat terminé, les tireurs se cachent dans le mont de charge, et c'est Oswald (qui se trouve toujours au premier étage) qui rétablira le mont de charge et ils descendront au sous-sol. Quand le motard de patrouille Marrion Baker, arrivera dans le dépôt de livres, et procédera à l'inspection des lieux, il ne trouva évidemment personne. Les membres de l'équipe de tir sortiront du dépôt de livres à 12 h 43, par l'entrée de service (utilisée pour les livraisons) et seront emmenés dans une grosse voiture break, pour être évacués de la ville.
Après que Ruby lui ait donné un revolver sur le trottoir du dépôt de livre, Oswald retournera chez lui. Il y attendra un signal convenue, le klaxonne d'une voiture de police, pour se rendre au cinéma "le Texas", pour y attendre le policier Tippit. On lui avait dit que ce dernier devait le rejoindre avec une chemise d'uniforme, qu'il mettrait, afin de ne pas éveiller les soupçons (un policier seul avec un civil, cela semblerait bizarre. Surtout le jour de l'assassinat du Président). Pour le conduire en dehors de la ville, où il devait normalement être évacué par avion par David Ferrie (qui s'occupera de faire sortir des tireurs du pays par avion).
Oswald, attendant dans le cinéma, voit débarquer les policiers qui viennent l'arrêter. Il dégaine aussitôt, mais rien ne se passe. Un policier se jette sur lui pour le désarmer, et les policiers ne se gênent pas pour lui administrer une "correction" bien sentie, car pour tous les policiers, il est coupable d'avoir tué le policier Tippit, de sang froid. Des policiers en civil arrivés tout de suite après "calmeront le jeu".
Le but de donner un revolver à Oswald est double. Comme il est soupçonné de meurtre, cela aurait paru bizarre qu'il n'ait pas d'arme sur lui. Ensuite, les instigateurs du complot ont misé sur "l'esprit d'équipe" et le fait que la majorité de la police de Dallas, étant notoirement d'extrême-droite, ils se sont dit qu'ils allaient le descendre. Qu'ils n'iraient pas chercher à le prendre vivant (surtout s'il est armé). Ils auraient eu un coupable tout désigné, une version officielle plausible pour le public, un cadavre qui n'aurait rien pu dire, et donc, pas de procès.
Le revolver donné par Ruby était en fait neutralisé. Mais les policiers n'ont pas tué Oswald. Le voilà donc qui se retrouve en état d'arrestation pour le meurtre d'un policier.
Oswald est arrêté, il est lâché par ses supérieurs et se rend compte qu'il n'est qu'un "pigeon".
Dès sa première déclaration aux journalistes, il déclare simplement "On m'a dit que j'étais accusé du meurtre d'un policier, c'est tout ce que je sais". En fait, cette déclaration est là pour signifier à ses supérieurs un message du genre "Je n'ai rien dit, je n'ai pas parlé. J'attends que l'on me sorte de là". C'est comme ça que ça marche dans les services secrets, et Oswald étant un agent de la CIA, il respecte les ordres et il fait comme on lui a appris.
Quelques heures plus tard, quand il est accusé officiellement de l'assassinat du Président, et qu'on lui accordera le droit de téléphoner (12 heures plus tard !!!), alors qu'Oswald a deux avocats, il n'en appellera aucun. Qui appelle-t-il ? Il donnera le N° de téléphone de l'agent Harley (celui du magasin de photocopieurs, à côté de la base de la CIA) son "officier de liaison", une communication qu'il n'obtiendra d'ailleurs pas. En fait, c'est l'officier qu'il doit appeler en cas de "coups durs", pour le "tirer d'affaires", c'était les ordres donnés à Oswald au cas où il arriverait quelque chose d'imprévue. Et pourquoi n'a-t-il pas eu sa communication Parce que les opérateurs reçurent l'ordre de couper l'appel, et de cesser toutes communications. En fait, ils ont bien vu d'où provenait l'appel et ils ont tout de suite compris que c'était Oswald. Cela aurait bien-sûr paru louche, qu'un "paumé solitaire" connaisse le N° de téléphone d'un agent de la CIA. Et aussi, pour ne pas avoir à fournir d'explication, ni à répondre à Oswald.
Là, Oswald comprend. Il réalise qu'il est lâché, et que l'on va lui faire porter le chapeau. Alors, par le biais des journalistes, il lance un nouveau message à ses supérieurs en disant: "je ne suis qu'un pigeon". C'est clair, cela veut dire: "vous me faite sortir de là, ou je déballe tout ce que je sais."
Lors d'une présentation aux journalistes, un peu plus tard, un "journaliste" posera la question: "n'avez-vous pas fait partie du conseil pour un Cuba libre ?" et Jack Ruby rectifiera d'une voix forte: "Le comité pour la libération de Cuba". Ce n'est pas pour le plaisir de le mettre dans l'embarras. C'est en fait pour lui signifier le message suivant: "on t'a à l'oeil, on te surveille".
A ce moment, Oswald se doute bien que ses jours sont comptés.
La fin du "bon petit soldat" Oswald.
Les membres du complot savent qu'ils doivent faire le nécessaire avant qu'il ne parle. Sinon pour eux, c'est la catastrophe. Oswald doit être transféré à la prison du Comté. Si ils n'agissent pas tout de suite, il sera trop tard. Agir dans la prison serait très difficile, tellement il serait surveillé. Et surtout, qui sait ce qu'il pourrait raconter une fois là-bas. Alors ils chargent Ruby de tuer Oswald. Ruby, en tant que "mafieux", doit obéir aux ordres du "parrain", il sait très bien qu'il n'a pas le choix. Si il refuse, ils le supprimeront, et si il tue Oswald, il se retrouvera en prison. Alors il choisit la moins pire des solutions pour lui.
Et le 26 novembre 1963, alors qu'on le transfert à la prison du Comté, par les sous-sols du poste de police de Dallas, et que l'on va le mettre dans un fourgon, Ruby se jette sur lui et le descend à bout portant de deux balles de revolver.
Après sa mort, le "mystère Oswald" continue.
La tombe d'Oswald, au cimetière de Rose Hill, est ouverte le 4 octobre 1981, avec l'autorisation de sa veuve, Marina (officiellement afin d'examiner le corps). Les médecins concluent qu'il s'agit bien d'Oswald, ce qui sera contesté par les entrepreneurs des pompes funèbres qui avaient mis Oswald en terre. Une contre-expertise confirmera cependant les conclusions des médecins. Alors, comme c'est bien Oswald qui fût enterré en 1963, si ce n'est pas lui qui sera retrouvé dans le cercueil au moment de l'exhumation, qu'est devenu le corps ?
Cela montre bien les rouages cyniques et sans états d'âme des agences gouvernementales, et surtout de leurs programmes secrets et leurs manières de faire. Cette incroyable pouvoir occulte que s'attribue les services secrets d'une nation comme les Etats-Unis. Presque un "Etat dans l'Etat". Se considérant totalement au-dessus des lois et n'ayant de comptes à rendre à personne.
Et vous vous doutez bien que ce genre d'opération n'est qu'une partie visible de l'iceberg.
Mais il y a une chose dont je suis sûr, on aurait tort d'oublier la fin tragique de Kennedy, parce que c'était bien un cout d'Etat. Alors, ceux qui en ont profité à l'époque étant mort depuis belle lurette, qui a repris les commandes ? Qui fait partie de ces hommes de l'ombre, qui gouvernent les Etats-Unis en secret ? Qui a pris la suite ?
(1) Dans le film JFK d'Oliver Stone, je ne sais pas pourquoi, le couple ne s'appelle pas les "Paine", mais les "Williams".
(2) C'est pour cela que dans le film JFK, la logeuse, à un moment du film lui demande: "Ca va monsieur LEE ?", et non pas "monsieur OSWALD".
(1) Dans le film JFK d'Oliver Stone, je ne sais pas pourquoi, le couple ne s'appelle pas les "Paine", mais les "Williams".
(2) C'est pour cela que dans le film JFK, la logeuse, à un moment du film lui demande: "Ca va monsieur LEE ?", et non pas "monsieur OSWALD".
Sources:
Top Secret N°10;
"Harvey and Lee", de J. Armonstrong;
Radio Ici et Maintenant, "l'Affaire Lee Harvey Oswald" par J.M. Roeder, émission du 6 janvier 2004.