ASSASSINAT DE JFK : ETUDE D'UN COUP D'ETAT (partie 12)

Publié le par Scaramouche

L'affaire Kennedy, La Foire aux Questions (suite).

30) La théorie des "deux Oswald" est-elle réçente ?


Non, certainement pas. Lors de l'enquête sur le passé d'Oswald par la commission Warren, ils s'apercevront plusieurs fois, qu'ils ont en fait à faire à deux personnes différentes. Comme si deux Oswald vivaient non loin de l'autre, sans le savoir, tout en ayant une évolution de vie parallèle.
Plusieurs éléments d'informations retrouvés, pour reconstituer l'enfance d'Oswald, figurant dans le rapport, seront même contredit par John Pic, le demi-frère d'Oswald. Tout simplement parce qu'ils ne concernent pas son frère le Oswald de Dallas, mais un autre Oswald.

Le sénateur Richard Bussel qui faisait partie de la commission, racontera même qu'il eu un jour sous les yeux, deux certificats de naissance différents !


31) Y-a-t-il une preuve qu'il y a bien deux Oswald différents, dans le rapport Warren ?

Oui. Dans son dossier militaire, sur la fiche remplie au moment de son incorporation, il est indiqué que Oswald mesure 68 pouces, et sur la photo d'Oswald sur la fiche, prise devant un mur gradué, on remarque qu'il mesure 5 pieds 9 pouces (ce n'est pas 59 pouces), ce qui fait 70,8 pouces ! Presque 3 pouces de différence (7 cm) par rapport à la taille indiquée plus haut sur la fiche (comment, alors que cette fiche et la photo sont sensées être faites le même jour, Oswald pourrait-il gagner ou perdre, 7 cm en seulement quelques heures d'intervalle ?) Et sur son rapport d'autopsie rédigé en 1963 (n° de pièce 1981), il est indiqué qu'il mesure 5 pieds 9 pouce, 1 mètre 80 (documents ci-dessous). Nous ne sommes pas face à un individu qui peut grandir ou rétrécir à volonté, il y a bien deux personnes différentes. Le Oswald de Dallas mesure 1 mètre 80 et l'autre Oswald, 1 mètre 73.

La "théorie des deux Oswald", est donc loin d'être une "théorie conspirationniste", étant donné que le rapport Warren nous le prouve dès 1964.

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32) Quel type d'agent était Oswald, à la CIA ?

Nous savons que Oswald était bien un agent de la CIA, par son dossier référencé "201" (document ci-dessous). Mais en s'interessant au "référencement 201" ("system 201") de la CIA, on trouve plusieurs renseignements supplémentaires. Le référencement "201" existait déjà en 1960, comme vous pouvez le voir sur les documents suivants.

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Et avec le règlement d'utilisation "des dossiers personnalisés 201" datant de 1974, (document ci-dessous), on peut lire, dès le premier paragraphe: "Le référencement 201 provient d'une méthode pour l'identification de personnes spécifiques ayant un intérêt pour le Directeur des Opérations et pour pouvoir contrôler et filtrer toutes informations pertinentes au sujet de cette personne... ...Seul un nombre relativement restreint de personnalités répertoriées ont suffisamment d'intérêt, pour justifier l'ouverture d'un dossier 201. Ce sont normalement des sujets ayant de grandes capacités, utilisables dans les activités CI ("Counter Intelligence", le "contre-espionnage", NdT), dans le recrutement d'agents et d'informateurs, de membres de groupes et d'organisations d'un intérêt continuel ou des sujets pour lesquels un volume de correspondance a été accumulé." Donc, un agent très important pour un directeur des opérations de la CIA, dont il faut contrôler toutes informations le concernant, qui peut être employé dans des activités de contre-espionnage et dans le recrutement d'éléments pouvant servir à l'agence et qui appartient à une catégorie d'agents, qui sont peu nombreux.

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Et dans la partie concernant le "contenu d'un dossier personnalisé 201" (document ci-dessous), on trouve des choses très intéressantes: 

a. Requête pour l'ouverture d'un dossier personnalisé 201 (formulaire 831).
b. Informations biographiques, incluant photographies, empreintes digitales et exemples d'écriture manuscrite.
c. Enregistrement du questionnaire personnel Partie I et II.
d. Statut opérationnel et autres approbations de sécurité.
e. Liste de noms d'emprunt, requêtes, accréditations et autorisations.
f. Connaissance de pseudonymes.
g. Appréciations et évaluations de la personnalité 201.
h. Copie du contrat et papiers de résiliation (le contrat d'engagement à la CIA, NdT).
i. Agrément au secret. (cela ne désigne pas une "clearance", cela veut dire qu'il est de fait, tenu au secret sur ces activités, NdT).
j. Rapport de fonction et de position de l'agent. 
k. Entrainement et évaluation.
l. Rapport SGSWIPL.
m. Coupures de journaux.

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Interrogé sur le "dossier 201", Patrick MacGarvey, ancien membre de l'état-major de la CIA, dira: "C'est une bombe. Si ce gars à un 201, cela signifie qu'il était un employé à plein temps de notre organisation".

Le doute n'est plus permis, lorsqu'un individu a un dossier référencé "201" à la CIA, c'est bien qu'il est un agent de la CIA, et par n'importe lequel, un agent d'un grand intérêt.

(Je signale que des agents ennemis, des hommes d'influence, des hommes politiques, et aussi des militaires étrangers (pas seulement des Américains), peuvent se voir ouvrir un dossier 201, s'ils représentent une source potentielle de renseignements, et pouvant être "retournés" et utilisés par la CIA).

 

33) En dehors des blessures de Kennedy et Connally, d'autres impacts des tirs figurent-ils dans le rapport Warren ?

Oui. Ceux dans la limousine figurent tous les deux dans le Volume XVI. L'impact dans l'encadrement métallique du pare-brise sous le n° de pièce 349 (photo ci-dessous en bas).

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L'impact dans le pare-brise sous les n° de pièces 350 et 351 (photos ci-dessous). On peut remarquer que les deux photos sont volontairement de mauvaise qualité, pour ne pas se rendre compte de l'étendue des éclats (en fait, ayant déjà vu une photo intégrale du pare-brise prise de près, aux archives nationales je peux dire que l'éclat de droite se prolonge, plus ou moins à l'horizontale, sur plusieurs dizaine de centimètres, donc jusque sous les yeux de Kellerman. Du côté de Greer, ils prennent deux direction obliques, sur une trentaine centimètres, un part vers le haut et l'autre vers le bas. Plus un plus petit d'une dizaine de centimétres, vers la droite en bas).

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L'impact dans le bas de mur en béton, du pont ferroviaire qui donne sur Main Street, et qui blessera James Tague au menton, est dans le Volume XXI, sous le terme "Tague exhibit n°1" (photo ci-dessous).

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En dehors de plusieurs petits fragments, à l'intérieur de la limousine, on trouvera aussi à l'avant, deux morceaux de balle, qui figureront dans dans le Volume XVII. Pour le premier, le rapport indique "fragment du nez d'une balle", sous le n° de pièce 567 (photo ci-dessous). Vous noterez que malgré qu'il soit indiqué "fragment", comme vous pouvez le voir sur la photo en-dessous de celle de la balle, des photos des rayures pourront être faites (il y aura une comparaison (n° 568) avec le Mannlicher Carcanno qui ne correspondra pas).

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Pour le second, le rapport indique "fragment de la base d'une balle", sous le n° de pièce 569 (photo ci-dessous). (il y aura aussi une comparaison (n° 570) avec le Mannlicher Carcanno qui ne correspondra pas).

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Pour ces deux morceaux, deux possibilités: Ou bien c'est la balle qui a provoquée l'impact dans l'encadrement métallique du pare-brise (elle aura heurtée le métal, se sera brisée en deux sous le choc et les morceaux auront ensuite rebondis à l'intérieur de la limousine). Ou bien nous avons là deux morceaux qui proviendraient de deux balles différentes, et donc un impact sur la limousine n'aurait pas été identifié ou bien aurait été caché volontairement (j'obterai plutôt pour la première possibilité).

Le tir manqué de Roscoe White qui endommagera le panneau "Stemmons Freeway" sur Elm Steet (et qui sera remplacé dans la nuit, sur ordre de l'Hotel de ville de la Ville de Dallas). Il ne sera pas pris en compte et ne figurera pas dans le rapport Warren.

La balle retrouvée dans le gazon de Dealey Plaza par les policiers de Dallas ne sera pas prise en compte et ne figurera pas dans le rapport Warren.

Ce qui nous donne, si l'on compte "bêtement", le nombre d'impacts et de projectiles trouvés:

- 4 blessures pour Kennedy;
- 3 blessures pour Connally;
- L'impact dans l'encadrement métallique du pare-brise;
L'impact dans le pare-brise;
L'impact dans le bas de mur en béton du pont ferroviaire;
- Les deux morceaux de balle à l'intérieur de la limousine;

- Le tir manqué qui endommagera le panneau;
- La balle retrouvée dans le gazon de Dealey Plaza.

Cela donne un total, avant toute enquête approfondie, de 13, voir 14 tirs ! (tout dépend comment on considère les deux morceaux de balle trouvés à l'intérieur de la limousine).

Comment, avec plus de 10 impacts répertoriés au cour des premières constatations de l'enquête, les autorités ont-elles pu dire qu'Oswald avait agît seul, et qu'il était le seul tireur ? Qu'il y avait bien plusieurs tireurs, dans des endroits différents, cela saute aux yeux immédiatement (trois minimum, vu le nombre de tirs et le temps disponible pour agir. Deux tireurs seulement, avec par exemple 6 tirs chacun, ou bien 4 pour l'un et 8 pour l'autre, c'est pas faisable. Tandis qu'avec 3 ou 4 tireurs, c'est totalement réalisable).


34) Le pare-brise de la limousine était-il réellement "blindé" ?

Et bien, cela est assez surprenant mais le blindage était en fait plutôt léger. Le rapport Warren nous apprend (page 77) que "le pare-brise est composé de deux couches de verre, avec une très fine couche de plastique entre les deux". Pas étonnant que le projectile ait réussit à le traverser. Cela nous porte à nous intéresser à l'explication que donne le rapport Warren, de cet impact.


35) Le tir qui a traversé le pare-brise, venait-il bien de devant le cortège ?

L'explication de l'impact dans le pare-brise par la commission Warren, serait que, d'après Robert Frazier, un "expert en balistique" du FBI, ce serait un tir qui viendrait de derrière, parce que c'est le côté extérieur de pare-brise qui a était brisé (la plaque de verre du côté du capot). Et que, lorsqu'un tir se produit sur un blindage, c'est toujours le côté opposé au tir, qui se brise (page 77 du rapport). En gros, selon lui, ça serait tout-à-fait normal que ce soit le côté extérieur du pare-brise, qui se brise, prouvant que le tir venait de derrière, parce que ça se passe toujours de cette façon.

Franchement, pas la peine d'être un expert en blindage, pour voir que cette explication est totalement illogique. Comment pourrait-on croire,  que l'orsque l'on tir sur une vitre blindée, c'est l'autre côté, et non celui qui reçoit la balle, qui va se briser. On voit tout de suite, que quelque chose n'est pas logique dans cet "avis" d'expert.

Vous allez voir, avec la vidéo ci-dessous, qu'un tir sur un blindage vitré, contre-dit totalement l'explication de la commission Warren. Cet essai présente d'abord une plaque vitrée blindée, ayant reçu un seul tir à bout portant (avec un "AK-47", une Kalachnikov). Comme vous allez le voir, c'est bien le côté qui reçoit l'impact du tir, qui se brise et s'effrite. Le dos, le côté opposé, est lui resté tout lisse, ne montrant aucuns bris. Et ils refont la même expérience dans la vidéo, avec un second tir.

Avec cette démonstration concrète, nous voyons bien que la version de la commission Warren est fausse (la commission présente comme une explication ce qui est en fait, l'inverse de la réalité). Donc, le tir dans le pare-brise venait bien de devant, du Grassy Knoll. Surtout que l'on trouvera trois petits résidus de plombs, exactement de l'autre côté de l'impact (comme je l'ai dit dans la partie 6, le projectile - une cartouche de chasse métallique calibre 30-06 - a dût commencer à ce défragmenter au moment où il traversait le pare-brise, dans lequel il laissa une trace avec ces résidus de plomb). On les mettra dans une petite boite sur laquelle on inscrira "scraping from inside winshield in of aera crack", "raclage de l'intérieur de l'éclat du pare-brise", ils seront répertoriés sous le n° de pièce 840 et 841 (photo ci-dessous). Preuve que le projectile a bien traversé le pare-brise.

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36) Lors des tirs, la police de Dallas a-t-elle volontairement réduite la sécurité autour du président ?

Cela est assez visible. Avec la photo prise sur Elm Street juste après le virage (dans la partie 4) et sur le film de Zapruder, on peut voir qu'il y a que trois motard autour de la limousine, un à droite et deux à gauche. C'était déjà comme ça durant la traversée de la ville. On a dût leur donner l'ordre de se placer de cette manière (au lieu de la classique configuration "deux devant et deux derrière"). Pour éviter qu'un motard ne se trouve à l'avant droite, et ne bouche pas l'angle et pour être sûr qu'il ne gêne pas les tirs. Il aurait était plus difficile d'atteindre le président, si le motard de droite, s'était trouvé à l'avant de la limousine, sur la trajectoire des tirs venant du Grassy Knoll.

On peut ajouter que le parking dérrière le Grassy Knoll avait été interdit à la circulation, pour la durée de la journée. Alors, comment ce fait-il que Bowers y ait vu 3 voitures passées avant l'attentat ? On les a forcémment laissées passer.


37) Qu'est devenu la limousine présidentielle ?

Elle sera recarossé et le pare-brise retiré (il est toujours conservé aux Archives Nationales), la limousine subira plusieurs modifications: renforcement du blindage, moteur gonflé, remplacement des sièges...etc. Elle continuera d'être utilisé par les présidents suivants, jusque sous l'ère Carter. Ensuite, elle sera rendue au constructeur Ford (les limousines présidentielles ne sont pas achetées, elles sont louées) et sera envoyée au musée automobile Ford Museum de Deadborn-Détroit (Michigan), où on peut toujours la voir aujourd'hui.


38) La commission Warren a eu officiellement connaissance de combien de films, pris lors de l'attentat ?

La commission aura des copies de plusieurs films 8mm, répertoriés dans le Volume XVIII.

- Le film de Abraham Zappruder (n° de pièce 904);
- Le film de Orville Nix, (n° de pièce 905);
- Le film de 
 Maria Muchmore, (n° de pièce 906).


Seul le film de Zapruder sera exploité par la commission Warren (évidemment, il a était retouché pour accréditer la thèse du tireur unique). Alors qu'ils ont aussi le film de Nix et de Muchmore, seul Zapruder sera entendu. Les autres films ne seront jamais visionné par la commission et Nix et Muchmore ne seront pas convoqué pour raconter ce qu'ils ont vu et filmé.


39) Y-a-t-il d'autres films qui furent prit le 22 novembre 1963 ?

Il y a 7 autres films 8mm, ceux de:

- Robert Hugues; 
- Elsie Dorman;  
- Mark Bell;
- John Martin Jr;
- Charles Bronson;
- Jack Daniel;
- Beverly Oliver.


Ils seront tous confisqués par les complices des équipes "camouflage" (ces preuves seront volontairement altérées de différentes manières, avant de les rendres à leur propriétaires, à différentes époques. Officiellement, il y aurait eu un incident lors du développement qui aurait endommagé les films). Celui de Zapruder sera racheté par "Life Magazine". D'autres films, peu connu seront déclassifiés très tard (les derniers en 1998), ne seront pas envoyé aux Archives Nationales, mais seront envoyés à la "fondation Kennedy" crée par Caroline Kennedy, la fille du président, qui les détient toujours. Ce qui nous fait en tout 10 films existants.

Beverly Oliver est contestée outre-Atlantique et beaucoup mettent en doute son histoire. Prétextant que, "il n'y avait pas de Régis Kennedy au bureau du FBI de Dallas". 

Ces détracteurs devraient remarquer une chose. La preuve que l'agent Kennedy est dans le coup, c'est justement qu'il n'a rien à faire à Dallas ce jour-là. Il n'est pas du bureau de Dallas (Texas), il fait partie du bureau de la Nouvelle-Orléans (Louisianne). Au lieu de se rendre-compte que Régis Kennedy n'a rien à faire sur les lieux de l'assassinat, et que si il a confisqué le film, c'est parce qu'il est complice, ils se servent de cet argument, pour prétendre que Oliver serait une affabulatrice. (D'autres témoins ont subit un sort funeste pour moins que ça, la chance qu'a eu Oliver c'est qu'à l'époque, personne ne l'a cru). 

Beverly Oliver sera d'ailleurs entendu par une commission d'enquête du Congrès en 1978, à huit clos. Et sa déposition ne sera pas rendue publique (on peut se demander pourquoi, si elle avait tout inventé et ne se trouvait pas sur Dealey Plaza le jour de l'attentat). Et on sait, par des personnes qui ont vu son film, n'a jamais était montré au public, que cela correspond à ce qu'elle a toujours décrit avoir vu et filmé.


40) Combien manque-t-il d'images dans le film de Zapruder ?

Qu'il manque des images dans le film, ce dernier nous le prouve lui-même, lorsque l'on exmine les images une par une, au lieu de simplement regarder le film en continu. Nous révélant bon nombre d'incohérences. Voilà la raison pour laquelle nous avons régulièrement des mouvements et des déplacements beaucoup trop rapides, et impossibles à reproduire dans le réalité. C'est tout simplement parce que l'on y a retiré des images. On peut tout-de-même savoir pourquoi des images ont étaient retirées et connaitre approximativement le nombre des images manquantes. Avec la vitesse du film (18,3 images par seconde).

- A partir de l'image 131, on a retiré les images montrant le virage mal effectué sur Elm Street. Des témoins ont parlé de "zigzags", plus exactement, la voiture a dût en fait faire une sorte de "S". La limousine s'est trop approché du trottoir devant le dépôt de livre (prouvé par la pièce n° 348 du rapport Warren, voir la photo question 33), le chaffeur a braqué vers la gauche, puis un donné un coup de volant vers la droite pour se réaligner par rapport au trottoir. Au moment où se produisait le premier tir à la gorge, qui a traversé le pare-brise. Qu'on peut estimer à 10 secondes manquantes, ce qui correspond à 183 images;

- A partir des images 312-313, certaines images ont étaient retirées et d'autres retouchées, pour effacer et ne pas voir les jets de sang vers l'arrière provoqués par les deux tirs à la tête. Qui éclabousseront le policier à moto Bobby Hargis (témoignage de Hargis lui-même) et aussi le pare-brise de la voiture du Secret Service qui était juste dérrière la limousine (témoignage du chauffeur Sam Kinney). Si les images des "jets de sang" ont bien étaient retirées, disons 2 secondes qui manque minimum (1 seconde par jet à l'arrière), ce qui donnerait 36,6 images manquantes;

- Au moment de l'accélération de la limousine, les incohérences dans le public (entre autres le fils de Brehm, images 278-287 et Summers qui se jette à terre, images 353-356) nous amène à penser qu'il devrait manquer minimum 5 secondes pour le petit garçon et 5 pour l'homme qui est tombé. Ce qui nous ferait en tout 10 secondes minimum et donne 183 images qui manque;

Difficile d'aller plus loin dans l'estimation, puisque ce ne sont pas les seules anomalies. On peut donc avancer sans trop se tromper qu'il doit manquer au bas mot (183+36,6+183=402,6) près de 400 images au minimum, dans le film de Zapruder.

Sources:

"Autopsie d'un crime d'état", par William Reymond, Editions Flammarion;
www.History Matters.com.