AMITYVILLE, AU DELA DE LA LEGENDE (Partie 3)
La maison était-elle réellement hantée ?
L'historique du site d'Amityville.
Après des recherches, on a dit que ce lieu avait été occupé par la tribu des Indiens Shinnecock (exactement, la tribu shinnecock fait partie de la Nation Montaukett, qui englobait tous les Indiens de Long Island). Ces dernier si battirent contre les colons et 120 Indiens seront massacrés. Lors d'excavations pour des travaux en 1935, on a aussi dit avoir trouvé les ossements de vingt quatre Shinnecocks, non loin de l'endroit de la maison (mais d'après la "Amityville Historical Society" et le "New York State Records on Cemeteries", aucun rapport ne mentionne d'ancien cimetière ou lieux d'hinumation d'Indiens sur le site de la maison ou à proximité. Les derniers cimetières changés de place et relocalisés l'avaient été en 1913, d'après un recensement établit par William A. Eardeley, commissaire de l'état de New York). Et d'après une légende, John Ketcham, accusé de sorcellerie lors du célébre procès des "sorcières de Salem", y aurait établi sa propriété après avoir été expulsé (mais par la "Ketchun Geneology Organization", on sait qu'il habitait à Huntington Township, à dix miles d'Amityville);
- 1913: Annie Ireland y fait bâtir une ferme;
- 14 janvier 1924: John et Catherine Moynahan reprennent la ferme, pour construire une maison dans le style coloniale Holandais que nous connaissons aujourd'hui. Ils feront déplacer la maison de bois de cent mètres pour continuer d'y vivre, le temps que la construction soit terminée (la maison initiale se trouve aujourd'hui située au coin nord-ouest de Ireland Street et Carmen Place, Lien);
- Janvier 1960: Eilen Fitzgerald héritera de la maison et n'y resta que neuf mois;
- 17 octobre 1960: John et Mary Riley rachetèrent la maison pour la somme de 35.000 dollars. Le couple divorça et la maison fût mise en vente;
- 28 juin 1965: Les De Foe achètent la maison pour la somme de 30.000 dollars;
- 13 novembre 1974: A part le fils ainé Ronald, toute la famille est assassinée;
- 18 décembre 1975: George et Katheleen Lutz rachètent la maison et y emménagent le jour-même;
- 14 janvier 1976: Les Lutz quittent la demeure pour ne plus y revenir;
- 15 janvier 1976 au 29 août 1976: La maison est abandonnée, elle est toujours la propriété des Lutz;
- 30 août 1976: Afin de payer leurs créanciers, les Lutz cédent la maison à leur banque. La maison appartient à la banque qui la met en vente pour se rembourser;
- 18 mars 1977: James et Barbara Cromarty achètent la maison pour la somme de 55000 dollars. Ils obtiendront de changer le numéro de la maison, pour dissuader les curieux en disant et leur faisant croire que ce n'est pas la bonne maison. Le 112 Ocean Avenue devient le 108 Ocean Avenue;
- 11 août 1987: Peter et Jeanne O'Neil achètent la maison pour la somme de 325.000 dollars;
- 10 juin 1997: Brian Wilson en devient propriétaire pour la somme de 310.000 dollars. Il fait pas mal de travaux, dont le remplacement des deux fenêtres caractéristique en quart de cercle, pour des fenêtres rectangulaires classiques et rénove complètement la cave, faisant disparaitre le réduit sous l'escalier avec la petite pièce peinte en rouge. Il a aussi fait reboucher la piscine. La maison est mise en vente en mai 2010 pour 1,15 millions de dollars (The Telegraph du 25 mai 2010, Lien). Voici comment elle était en 2010 avec les photos diffusées par l'agence immobilière, c'est vraiment devenue une très belle maison. Petite visite de l'intérieur de la demeure qui a beaucoup changée depuis l'époque De Feo, Lien;
- Septembre 2010: David et Caroline d'Antonio en deviennent acquéreurs pour la somme de 950.000 dollars et y vivent toujours à l'heure actuelle.
Les investigations des organismes d'enquêtes paranormales.
Le parapsychologue - certains lui contestent ce titre et il est un homme assez controversé dans le millieu des enquêteurs du paranormal - Stephen Kaplan sera le premier contacté par George Lutz pour enquêter sur les manifestation dans la maison. Il ne détaillera pas beaucoup ses investigations exactes. Mais affirmera par la suite à un journal de Long Island, que toute l'histoire était un cannular et écrira le livre "The Horror Amityville Conspiracy". Il décédera en 1995 peu avant la publication de son livre.
Il y aura deux enquêtes par Edouard et Lorraine Warren, de la société de recherches psychiques de Nouvelle Angleterre, les 24 février 1976 et avec le Dr. Alex Tanous de l'American Society for Psychical Research de Manhattan le 6 mars 1976. Dont l'une à 3h15 du matin dans la salle de couture (Lien vers les résultats de leur enquête sur le site du N.E.S.P.R. Lien). Ils ressentirent une présence maléfique lorsqu'ils étaient dans la cave. Et de la paine et de la souffrance dans la salle de couture. Au cour de leur présence, une photo fût prise, sur laquelle on verra le visage d'un enfant sur la gauche, dans l'encadrement de la porte de la chambre (chambre des garçons De Foe et chambre de Missy). L'enquête sera couverte par le journaliste Michael Linder, pour la radio WNEW. Steve Petropolis, cameraman, filmait pour la chaine Channel 5.
Une photo fût prise durant l'enquête du 6 mars par le photgraphe professionnel Gene Campbell, où l'on voit le visage d'un enfant aux yeux brillants semblant ressembler à John De Feo, apparaissant dans l'encadrement de la porte de ce qui avait été la chambre de Missy, alors qu'il n'y avait rien lors de la prise de vu (photo et agrandissement du visage ci-dessous).
Le 13 janvier 1977, ce sera l'enquêteur Hans Holzer qui entrera au 112 Ocean Avenue, accompagné de William Weber, Bernard Burton (journaliste radio), Laura Didio (journaliste de la chaine Channel 5) et Ethel Johnson Meyers, une médium. Meyers affirma que les Indiens résidaient sur la propriété dans le but de protéger un vieux cimetière, insistant sur le fait que quiconque vivant dans la maison serait la victime d'une violente colère des esprits Indiens. Holzer a été plus loin dans son livre, " Assassinations in Amityville" - en disant que l'esprit d'un chef Indien mort avait possédait Ronald De Feo Jr. et l'incita à tuer toute sa famille.
Malgré des éléments historiques montrant le contraire, Holzer revendiqua que la maison se situait sur le site d'un ancien cimetière Indien. Il a également déclaré que, dans les années 1700, certains des habitants de la région pratiquaient la sorcellerie.
Néanmoins, Holzer, ne tiendra pas compte des déclarations de William Weber disant que c'était un canular, tout en ne comprenant pas pourquoi l'ancien avocat de Ronald dirait une telle chose. Aujourd'hui, Holzer défend sa théorie en disant que Ronald et lui seul a tué toute sa famille, parce qu'il était possédé par l'esprit d'un chef Indien.
Mais alors que le livre de Anson et selon les Lutz, il se produit aussi des choses étranges avec la porte du hangar à bâteaux, il n'y aura aucune investigations dans le hangar, de la part des parapsychologues.
L'histoire des Lutz serait-elle un simple cannular pour faire de l'argent ?
Le public est pour sa majorité resté sur l'histoire, présentée comme vrai, racontée dans livre ou dans le film. Mais très tôt, plusieurs personnes ont émisent des doutes sur l'authenticité de l'histoire des Lutz. A commencer par l'un des principaux témoins, Ronald De Feo Jr. Qui fît une déclaration dans laquelle il prétendait que l'histoire des Lutz était un cannular pour faire de l'argent. Et William Webber, son l'avocat, dira dans le 17 septembre 1979 qu'il savait que le livre était un cannular et qu'il avait inventé toute l'histoire avec les Lutz, après plusieurs de vin (propos repris dans le magazine "People").
Il faut bien dire que si c'était l'objectif, cela était réussi. Le livre de Jay Hanson a été un véritable best-seller en se vendant à près de trois millions d'exemplaires rien qu'aux Etats-Unis, et le film qui s'en inspira rapporta quatre-vingt millions de dollars. Dans une interview en 2002, George Lutz dira avoir touché en tout, 250.000 dollars sur les ventes du livre et 160.000 dollars pour l'achat des droits de son histoire par les studios AIP (American International Picture) pour le film. Revenons sur les rapports que les Lutz ont eu avec la rédaction et la publication du livre.
Au début de mars 1976, Webber, l'avocat de Ronald De Feo avait envoyé un contrat d'édition pour les Lutz, pour l'écriture d'un livre sur leur histoire, par la société d'auteurs dénommée "HWBM Corp.", "Hoffman, Weber, Burton & Mars Corporation". Weber, Mars, Burton, Kathy et George Lutz devaient recevoir chacun, 12% des bénéfices de HWBM. Paul Hoffman en serait l'auteur et recevrait la plus grosse part, 40%.
Les Lutz mirent fin à leur projet conjoint avec Weber parce qu'ils estimaient qu'il voulait les attacher par un contrat défavorable. Les Lutz choisirent de s'associer avec l'auteur Jay Anson. Le contrat qu'ils ont finalement signé avec Anson leur a offert une répartition plus avantageuse de 50%.
Cela n'empêchera pas Hoffman de vendre deux articles aux journaux sur l'histoire des Lutz. Le premier article est paru dans un numéro du "New York Sunday News" le 18 juillet 1976, et intitulé "La vie dans une maison hantée". La deuxième était intitulé "Notre maison de rêve était hanté" et paru dans le numéro d'avril 1977 du magazine "Good Housekeeping". Les deux articles étaient presque identiques et se basés sur les discussions pour le livre des Lutz, de Weber et Hoffman en janvier 1976.
En mai 1977, George et Kathy Lutz déposèrent une plainte contre Paul Hoffman, William Weber, Bernard Burton, Fredrick Mars, New York Sunday News, Good Housekeeping et la Hearst Corporation. Dans leur démarche, les Lutz avancaient une violation de la vie privée, du détournement de leur nom à des fins commerciales, et causé par négligence de la détresse psychologique. Ils demandaient un dédommagement qu'ils estimaient à 4,5 millions de dollars.
À son tour, Hoffman, Weber, et Burton ont fait chacun une demande reconventionnelle contre les Lutz pour deux millions de dollars, disant qu'ils avaient commis une fraude et une violation de contrat.
Durant l'audience préliminaire, le juge Jacob Mishler a rejeté les accusations contre New York Sunday News, Good Housekeeping et la société Hearst parce qu'il n'y avait pas d'incursion dans des questions de vie privée et parce que les demandeurs n'avaient pas formulé d'allégation selon laquelle le dédomagement financier demandé, leur aurait apporter un soulagement. Le Juge Mishler, remis l'affaire au juge Jack B. Weinstein.
Le procès proprement dit commenca devant la cour de Brooklyn. Le 10 septembre 1979, le juge Weinstein a rejeté la demande des Lutz et permis aux défendeurs de faire une demande reconventionnelle pour continuer leur pousuite. Il dira: "D'après ce que j'ai entendu dire, il me semble que dans une large mesure le livre est une oeuvre de fiction, en s'appuyant en grande partie sur les suggestions de M. Weber." Le lendemain, la demande reconventionnelle a été étudiée, et l'ensemble du dossier a été rejeté.
Les autres démarches de l'avocat de Ronald De Feo, pour la rédaction d'un livre.
En date du 1er février 1977, William Weber a envoyé une lettre à Ronald pour lui dire que leur projet de livre était au point mort. Apparemment, Paul Hoffman était censé avoir eu un manuscrit terminé terminé pour le 31 décembre 1976. Depuis que le livre de Anson était déjà en développement, Hoffman avait du mal à convaincre les éditeurs qu'il y avait un marché pour un second livre. Pour cette raison, Weber a écrit à Ronald pour l'informer que Hans Holzer, un parapsychologue, s'était aussi intéressé à l'écriture de son histoire.
Weber a écrit à Ronald De Feo, "le professeur Hans Holzer est également intéressé par l'écriture de l'histoire et que, depuis qu'il (Hoffman) n'a pas écrit le manuscrit, je vais en venir à négocier avec le professeur Holzer." Ce dernier rencontra Ronald. Mais le fils De feo a menti dans son interview avec Hans Holzer quand il a dit qu'il a entendu des cris dans la maison et avait souvent ressenti une personnalité étrangère en lui. Mais la seule chose qu'il n'a jamais nié à Holzer était qu'il avait une femme et des enfants. Intérrogé à son tour sur cette question, Geraldine De Feo répondit: "Pour gagner en notoriété, de l'argent, et l'aide à son appel." D'ailleurs dans une lettre à Webber du 26 février 1976, Ronald acceptait de collaborer à un livre sur ce qui était arrivé à sa famille, en précisant qu'il attendait à recevoir comme royaltie: 5% du premier million de dollars sur les recettes, 4% du second million de dollars et 3% sur la vente du livre (lien vers la lettre, Lien). Et dans le documentaire de télévision de Holzer basé sur son livre, William Weber a fait allusion à sa stratégie pour l'appel en justice de Ronald.
Malgré les objections de Ronald, Holzer a insisté à plusieurs reprises dans son livre qu'il a eu des rapports sexuels avec sa soeur Dawn. À la page 38 de son livre "Murder in Amityville", Holzer a écrit: "Il admit librement qu'il y avait eu une relation entre lui et sa sœur Dawn, malgré leur frère et soeur."
Dans une autre lettre à son client, Weber a discuté du documentaire proposé par Hans Holzer et basé sur son livre. Dans la lettre de Weber en date du 25 juin 1979, on peut lire:
"Un producteur de télévision indépendant verse 10.000 dollars à Holzer pour un documentaire de la télévision sur vous et votre procès. M. Holzer a accepté de vous payer 2000 dollars et Bernard Burton et moi-même 2000 dollars chacun pour participer à cette aventure avec lui".
Dans une autre lettre du 15 novembre 1979. On pouvait lire:
"J'avais espéré en ce temps recevoir de l'argent de Hans Holzer, mais il a appelé aujourd'hui pour dire que je recevrais 15.000 dollars, le mercredi 21 novembre. Si cela se fait, je viendrais vous voir le vendredi 23 novembre. Nous avons un grave problème à affronter impliquant la Loi sur les victimes d'actes criminels NYS, qui dit que personne ne peut profiter de son acte criminel. C'est sérieux, mais je sais que nous pouvons travailler sur ce problème de la meilleure façon pour vous".
Et déjà avant le 10 avril 1980, on parlait déjà que le livre de Hoser devienne un film. Dans une lettre à Jack Glazer, nouveau procureur, Weber a renforcé son partenariat commercial avec Ronald et spéculé sur le potentiel du futur film en écrivant:
"...Depuis que je suis en train de négocier pour son compte [de Ronald] pendant plus de quatre ans et depuis il y a un projet littéraire avec un film possible en rapport avec celui déjà en vigueur, nous aurons tous les deux de quoi vivre jusqu'à cet accord. Je me réfère au livre intitulé "Assassination in Amityville". Je m'attends à recevoir autant que 200.000 dollars, et M. De Feo recevra sa part en vertu de notre accord original."
En 1982, sortait en salles à travers les Etats-Unis le film "Amityville 2: La Possession". Le film était vaguement basé sur le livre de Holzer. Au lieu de la famille De Feo, la famille décrite dans le film a été renommée "Montellis", même si la publicité a clairement donnée l'impression que l'histoire était centrée sur celle des De Feos.
Le contrat de Holzer avec "American International Productions", le studio produisant le film, lui avait fait accepter des choses qui étaient très suspectes. En effet, la Partie B de la sixième clause de l'accord de Holzer, précisait que Holzer ne pourrait jamais faire de déclaration publique incompatible avec la théorie de la possession démoniaque de Ronald De Feo. En tant que auteur et propriétaire des droits de l'ouvrage Murder in Amityville, Holzer attendait se faire une quantité substantielle d'argent avec l'adaptation cinématographique. Et ce serait pour cette raison qu'il aurait toujours était partisan de la "possession" de Ronald au moment des meurtres.
Holzer a continué à écrire sur le sujet avec deux livres de fiction: "The Secret of Amytiville" et "The Curse of Amityville", qui a été transformé en un film en 1990. Le budget de "The Curse of Amityville" était si bas que la maison utilisée ne ressemblait même pas à une maison coloniale Hollandaise.
Au début de 1980, tandis que le livre de Hans Holzer était toujours sur la liste des best-sellers, William Weber a été approché par un autre réalisateur qui voulait faire un film sur la véritable histoire de Ronald De Feo. Egalement impliqués dans le projet, il y avait Herman Race et le Dr Daniel Schwarz, le psychiatre qui avait témoigné pour Ronald à son procès disant qu'il était fou. Après avoir offert 50.000 dollars et un pour cent de sa part de l'ensemble des revenus comme avance, Ronald a signé les droits de son histoire en précisant que:
"...Les images du film ou scénario seront fondés sur ma véritable histoire et la réalité des faits, qui ont eu lieu en novembre 1974 et ne traiteront en aucune manière de la théorie de la possession ou de satanisme, tel qu'il figure dans le livre "Murder in Amityville."
Bien que le projet n'est jamais devenu réalité, la clause ci-dessus dans l'accord signé serait une preuve supplémentaire que la théorie de possession démoniaque n'était rien d'autre qu'une tentative de se chercher des excuses pour l'accusation des meurtres.
Le personnage controversé de Geraldine De Feo, disant avoir été l'épouse de Ronald.
Dans l'affaire De Feo, il y aura l'apparition d'un nouveu personnage, l'épouse de Ronald De Feo Jr. Ce dernier affirmera à la cour du Comté de Suffolk le 18 juin 1987, que Geraldine, née Rullo, était devenue sa femme et qu'ils avaient eu une fille - Stephanie - née le 21 août 1974. Et apportera la copie sa reconnaissance devant notaire, lien vers les documents, Lien).
Les archives du New Jersey montreront qu'ils avaient bien été mariés du 1er janvier 1974 au 31 décembre 1974 mais que le mariage n'avait jamais été enregistré par les services de l'état, en donnant un autre nom pour Geraldine, celui de "Ramondoe". L'explication de l'administration est la suivante: "cela signifie (1) que l'événement ne s'est pas produit dans l'année indiquée par vous; (2) le rapport a été rendu sous un nom tout à fait différente ou (3) la personne qui aurait dû déposé le rapport a omis de le faire". D'autres éléments comme l'acte de naissance de Stéphanie - la fille de Geraldine - indiquent que pour l'état civil le père de l'enfant est Joseph G. Pisani et non Ronald. D'autres choses montrent également qu'elle n'aurait jamais été mariée avec Ronald, mais seulement avec Joseph Pisani depuis avril 1974 et par la suite avec Gerald Gates en 1978 (Lien vers les documents). Mais le plus troublant, c'est que des preuves d'un mariage entre Ronald et Geraldine existent, mais que son identité de cette dernière n'est pas la même. Elle ne s'appelle pas Rullo et porte un autre nom.
En effet, la retranscription des enregistrement de mariages indique une Geraldine née "Ramondoe" (le nom du père, le nom de la mère est "Striano" aucune mention d'un nom de jeune fille "Rullo"), mariée avec Ronald Joseph De Feo et devenue Geraldine "Ramondoe-De Feo". Mais la date du mariage n'est plus la même. Ce n'est plus le 1er janvier 1974 mais le 5 juillet 1989. Et il est bien précisé qu'il s'agit pour Geraldine d'un "premier mariage", alors qu'avec les autres documents elle auraient déjà été mariée à deux reprises en 1974 et 1978. De plus, une carte d'identification pour certifier de son identité, délivrée par la police du Comté de Cayuga en 1985, montre qu'elle s'appelle alors Geraldine De Foe (lien vers la carte Lien). Mais comment peut-elle porter le nom de De Feo en 1985, quatre avant de se marier avec Ronald en 1989 ?
Et Ronald fera une requête en 2001 auprès du bureau de service aux famille de l'Etablissement Correctionelle de Green Haven, pour pouvoir se marier avec Geraldine (Lien).
On comprend mieux pourquoi le personnage de Geraldine De Foe et si controversé. Il est bien difficile de s'y retrouver, puisqu'en consultant les documents administratifs officiels, ils se contredisent les auns les autres. L'un montre qu'il y aurait eu un mariage en 1974 (jamais enregistré officiellement), un second qu'elle était marié avec Pisani en 1974, puis avec Gates en 1978, pour terminer avec un autre, où elle aurait été mariée avec un Ronald De Foe en 1989. Mais normalement, il ne peut s'agir de Ronald, pusiqu'il n'a jamais quitté sa prison depuis son incarcération et ce mariage a eu lieu à Fallsburg (état de New York).
Toujours est-il qu'en mai 2001, Geraldine De Feo avec l'aide de l'avocat Roger Stacy (le nouvel avocat de Ronald), a demandé au juge Weinstein, d'avoir accès au reste du dossier, dans l'affaire "Lutz contre Weber". Après avoir prouvé qu'elle était légitimement mariée à Ronald De Feo (au passage, on peut se demander comment), le juge a accédé à la demande de Geraldine. Ce qui a été découvert de nouveau dans les documents était la simple affirmation du prêtre catholique, le pére Pecoraro qui a témoigné sous serment. Disant que les événements décrits dans le livre de Jay Anson, à part un appel téléphonique de George au prètre, rien de ce qui était dit le concernant, n'était jamais arrivé. Dans l'ensemble, cela corroborait les allégations de William Weber, disant que l'histoire de maison hantée serait une fiction. Même si les Lutz insistèrent toujours en disant que ce n'était pas un canular.
L'église dément que des évènements inexpliqués se soient déroulés dans la maison, ni même qu'elle aurait été mise au courant durant le séjour des Lutz.
Autre point d'importance, le père Pecoraro (appelé "Mancuso" dans le livre de Anson et dans le film), s'est bien rendu dans la maison pour la bénir, mais ne connaissait pas déjà les Lutz. Dans son livre, Anson prétend que les Lutz avaient fait la connaissance du prètre deux auparavant pour préparer leur mariage (ils l'auraient donc connut avant d'émménager). D'après George Lutz, auquel une demandera une réponse précise à l'aide d'un questionnaire, celui-ci répondra par écrit "Le ou vers le 14 juillet 1975. A 13h00, au 258 Sunrise Highway, Rockville Centre, New York". Sa femme répondra: "Le ou vers le 30 juillet. Lui a parlé au téléphone" (Lien vers le document, page 6, Lien). Les Lutz se sont mariés le 4 juillet 1975. Ils ne pouvaient donc pas les rencontrer pour la préparation de leur mariage, avant, puisque d'après le couple lui-même, ils ont répondu avoir eu un premier contact avecle père, dix jours après, voire plus de vingt jours plus tard.
L'avocat des Lutz, William Daley, fera une déclaration officielle (un affidavit) disant: "Le Père Ralph J. Pecoraro a indiqué que son seul contact concernant cette affaire était un appel téléphonique des Lutz concernant leurs expériences psychiques." (voir le document précédent, page 2). Et pendant une interview radio, que le père n'avait jamais mis les pieds dans la maison.
Le père Pecoraro mettra tout le monde d'accord en témoignant par téléphone durant le procès "Lutz contre Weber". Il a nié avoir souffert de dommages corporels ou maladie dont Anson parle dans son livre. Il a ajouté qu'il n'était pas sûr qu'il se déroulait des évènements inexpliqués dans la maison. Mais il aurait bien béni la maison, et c'est à ce moment qu'il entendit quelqu'un dire "Sortez !". Mais il ne se serait rien passé d'anormal pendant le bénediction. Le père Pecoraro a toujours été réticent à être intérrogé sur son rôle durant les évènements d'Amityville et ses rares déclarations contiennent souvent des contradictions.
Après être resté silencieuse durant des dizaine d'années, la position officielle de l'Eglise Catholique vis-à-vis d'Amityville figure dans une lettre du 15 mai 2002 à l'auteur Ric Ozuna: "Le Diocèse soutient que l'histoire était un faux rapport. En novembre 1977, les avocats du diocèse ont préparé une longue liste, qui sera soumise à l'éditeur (de "The Amityville Horror"), de nombreuse inexactitudes, des références factuellement erronées et de fausses déclarations concernant des évènements, des personnes et des évènements qui n'ont jamais eu lieu." (lien vers la lettre, Lien). De plus, l'allégation de Jim et Barbara Cromarty disant que le père aurait été envoyé dans une autre paroisse et qu'il lui aurait été interdit de pratiquer certains rites catholiques, pendant une conférence de presse en 1979, n'a jamais pû être confirmé.
Un autre membre de l'église, le père Malachi Martin, un prêtre jésuite exorciste très respecté (il sera chargé de missions délicates par les papes Jean XXIII et Paul VI et sera l'un des rares à avoir eu connaissance du troisième secret de Fatima. Il sera relevé de ses voeux à sa demande et s'installera à New York, devenant écrivain). Il avait témoigné dans l'émission radio "Coast to Coast" le 18 octobre 1996 à Art Bell que "l'église connaissait toute la vérité" et que "Amiyville était la maison la plus hantée du monde" (l'entretien sera rediffusée en 2002). Reste à comprendre pourquoi l'église se soucierait d'une maison hantée - celle-ci en particulier - et aurait fait une telle chose.
Beaucoup d'éléments penchent en faveur du canular.
Tout porte à croire que l'histoire des Lutz serait, soit une invention totale de leur part, ou bien qu'il se serait produit des évènements étranges, mais qu'ils auraient été en fait volontairement exagérés par Jay Anson et/ou les Lutz. D'un côté pour rebondir sur la vague "démoniaque", qui avait attiré le public suite aux filmx "l'Exorciste" et "La Malédiction" et de l'autre, peut-être faire libérer ou diminuer la peine de prison de Ronald. L'avocat et l'accusé éspérant tous les deux gagner beaucoup d'argent avec l'histoire. Dans tous les cas, l'histoire "vrai", telle que racontée dans le livre "The Amityville Horror", comporte une dizaine de contradictions par rapport aux faits réels, et des éléments totalement faux:
- Le policier renommé dans le livre Lou Zammataro (celui qui se serait rendu à la maison et aurait vu les traces de "pieds fourchus") était en fait le sergent Patrick Cammarotto. Il dira n'avoir jamais reçu de plainte de la famille Lutz durant leur séjour;
- Les voisins interrogés diront n'avoir jamais vu de fumée sortiir de la cheminée durant le séjour des Lutz;
- Le père Pecoraro, renommé Mancuso dans le livre de Anson, déclara n'avoir eu qu'une seule communication téléphonique avec George Lutz, au contraire de plusieurs appels racontés dans le livre de Anson. Et les représentants de l'aglise local démentiront n'avoir jamais étaient mis au courant de phénomènes démoniaques dans la maison;
- La dernière nuit de présence des Lutz dans la maison, avec la nuit d'orage décrite dans le livre, ne s'est jamais produite, lorsque l'on verifie avec les bulletins météos des jours et nuits concernés;
- Des éléments changeront au gré des éditions du livre. Comme par exemple la voiture du prêtre, une Ford dans la première édition, qui deviendra une Vega dans les suivantes.
On peut aussi remarquer que les Lutz ne contactent pas la compagnie du téléphone pour voir ce qui ne va pas avec leur ligne téléphonique, alors que la communication, sont selon leurs dires, est souvent coupée, et que de la friture se produit, quand ils sont en communication avec le père Pecoraro.
L'argument le plus en faveur d'un canular est que les occupants de la maison à la suite des Lutz, diront tous qu'il ne s'est jamais rien passé d'anormale durant leur séjour. Reste les investigations paranormales, avec le ressenti des médium, et la photo prise montrant le visage de l'enfant.
Les Lutz accepteront de passer le test du polygraph, le detecteur de mensonges, qui leur sera proposé par AIP, la maison de production du film "The Amityville Horror". Le test sera réalisé le 19 juin 1979 par George Gugas er Michael Rice est financé par AIP. L'étude des réponses faisaient ressortir que les Lutz diraient vrai, au sujet des phénomènes inexpliqués survenus dans la maison. Mais si le detecteur de mensonges est recevable devant une cour aux Etats-Unis, il n'est pas infaillible. De plus, beaucoup on pensé qu'il s'agissait simplement d'un coup publicitaire autour de l'affaire, pour faire parler du film (il sortait huit jours après, le 27 juin 1979).
D'après les Lutz et Anson, les phénomènes auraient continués après qu'ils aient quittés Amityville.
Après avoir quitté Amityville, les Lutz se rendront un moment chez la mère de Kathy, George vendit son entreprise d'arpentage et ils s'établiront définitivement à San Diego en Californie. A la fin de son livre, Anson écrit que lors de leur première nuit en dehors d'Amityville, les phénomènes inexpliqués se reproduirent, avec des lévitations du couple et des apparitions de "Jodie le cochon". Même par la suite à leur nouvelle adresse en Californie. Selon George Lutz, les phénomènes - et la présence maléfiques qui y serait liée - les auraient suivi et aurait continué à les tourmenter. Il y aurait eu un exorcisme réalisé en 1980 authorisé par l'archevêque de Canterbury. Et les phénomènes, surtout le "lien" entre Missy et "Jodie", auraient céssés. Mais il n'y a jamais eu entre 1976 et 1980, d'investigations dans leur nouvelle demeure en Californie.
Il faut signaler que le fait que les occupants d'une maison subissent des désagréments de la part d'esprits maléfiques, et que ces derniers les suivraient jusqu'à leur nouvelle habitation après un déménagement, pour continuer à la tourmenter, la chose ne serait pas rare (mais bizarrement, cela n'a l'air de se produire, que sur le sol Américain. Je n'est pas appronfondi pour savoir s'il il y aurait des cas ailleurs). Il y aura une autre maison hantée, dont l'histoire fera aussi l'ojbet d'un livre ("The Haunted", de Robert Curran, publié en 1988, non publié en France) et d'un téléfilm ("The Haunted: A True Story" de Robert Mandel réalisé en 1991). Jack et Janet Smurl et leur enfants emménageront dans leur nouvelle maison en Pennsylvanie. Très tôt des manifestations paranormales en tous genres se produiront. Ni l'exorcisme (par un prètre reformé de l'église Anglicane), ni les médiums (dont les Warren) appelés en renfort, ne pourront venir à bout des phénomènes. Le couple quitta la maison pour s'établir ailleurs. Mais les manifestation reprendrons. Elles ne se seraient totalement arrêtées que suite à un exorcisme par un prêtre catholique selon le rite catholique. Contrairement à Amityville, il y eu de nombreux témoins extérieur à la famille, et le film - que certains considèrent comme "pas très passionnant", est bien plus exacte par rapport aux évènements, et plus interessant par la nature des phénomènes, même si on peut le juger moins "spectaculaire" que "The Amityville Horror". Photos de la première édition du livre et de la jaquette du DVD version Française ci-dessous.
Conclusion.
Aujourd'hui, plusieurs protagonistes de l'affaire sont morts: Bobby Kelske, qui était présent le matin où Ronald est arrivé au Henry's Bar, est décédé en 2001 à l'âge de 50 ans; Jay Anson est décédé en 1980 à l'âge de 56 ans; Edith Evans, l'agent immobilier qui avait fait visiter la maison aux Lutz est décédée en 2000 à l'âge de 79 ans; Ralph Pecoraro, le père qui avait béni la maison, est décédé en 1987, à l'âge de 52 ans; George Gugas, qui avait fait passer le test du detecteur de mensonge à George Lutz est décédé en 2007 à l'âge de 86 ans; Hans Holzer, enquêteur et auteur du paranormal est décédé en 2009 à l'âge de 89 ans; Edouard Warren est décédé en 2006 à l'âge de 76 ans.
Une demeure où six personnes se sont fait tuées avec une mort violente, il ne serait pas étonnant qu'il se soit produit par la suite des évènements étranges sur les lieux. Mais qu'un couple quitte sa maison pour ne plus y revenir du jour au lendemain, tout juste quatre semaines après y avoir emménagé, est assez troublant. Mais dire que l'histoire des Lutz soit totalement vrai, il y a un pas qu'il est difficile à franchir en étant affirmatif. N'y avait-il "rien du tout" ? Y-a-t-il eu quelques phénomènes qui ont été exagérés par Anson pour "pimenter" l'histoire ? Je laisse à chacun le soin de se faire son opinion. Suit un documentaire pour continuer à s'interesser au sujet en images.
Sources:
"The Night The DeFoe Died", par Ric Osuna, Editons Imprintbooks;
www.amityvillemurders.com;
www.amytivillefaq.com.
La maison est-elle réellement hantée ?
L'historique du site d'Amityville.
Après des recherches, on a découvert que ce site avait été occupé par la tribu des Indiens Shinnecock. Ces dernier si battirent contre les colons et 120 Indiens seront massacrés. Lors d'excavations pour des travaux en 1935, on trouva les ossements de vingt quatre Shinnecocks, non loin de l'endroit de la maison. Et d'après une légende, John Ketcham, accusé de sorcellerie lors du célébre procès des "sorcières de Salem", y aurait établi sa propriété après avoir été expulsé;
- 1913: Annie Ireland y fait bâtir une ferme;
- 14 janvier 1924: John et Catherine Moynahan reprennent la ferme, qui sera petit à petit détruite, pour construire une maison dans le style coloniale Holandais que nous connaissons aujourd'hui;
- Janvier 1960: Eilen Fitzgerald héritera de la maison et n'y resta que neuf mois;
- 17 octobre 1960: John et Mary Riley rachetèrent la maison pour la somme de 35000 dollars. Le couple divorça et la maison fût mise en vente;
- 28 juin 1965: Les De Foe achètent la maison pour la somme de 30000 dollars;
- 13 novembre 1974: A part le fils ainé Ronald, toute la famille est assassinée;
- 18 décembre 1975: George et Katheleen Lutz rachètent la maison et y emménagent le jour-même;
- 14 janvier 1976: Les Lutz quittent la demeure pour ne plus y revenir;
- 15 janvier 1976 au 29 août 1976: La maison est abandonnée, elle est toujours la propriété des Lutz;
- 30 août 1976: Afin de payer leurs créanciers, les Lutz cédent la maison à leur banque. La maison appartient à la banque qui la met en vente pour se rembourser;
- 18 mars 1977: James et Barbara Cromarty achètent la maison pour la somme de 55000 dollars. Ils obtiendront de changer le numéro de la maison, pour dissuader les curieux en disant que ce n'est pas la bonne maison. Le 112 Ocean Avenue devient le 108 Ocean Avenue;
- 11 août 1987: Peter et Jeanne O'Neil achètent la maison pour la somme de 325000 dollars;
- 10 juin 1997: Brian Wilson en devient propriétaire pour la somme de 310000 dollars. Il fait pas mal de travaux, dont le remplacement des deux fenêtres caractéristique en quart de cercle, pour des fenêtres rectangulaires classiques;
- Septembre 2010: David et Caroline d'Antonio en deviennent acquéreurs pour la somme de 950000 dollars et y vivent toujours à l'heure actuelle.
Les investigations des organismes d'enquêtes paranormales.
Il y aura deux enquêtes par Ed et Lorraine Warren , de la société de recherches psychiques de Nouvelle Angleterre, les 24 février 1976 et 6 mars 1976. Dont l'une à 3h15 du matin dans la salle de couture (Lien vers les résultats de leur enquête sur le site du N.E.S.P.R. Lien).
L'histoire des Lutz serait-elle un cannular ?
Le public est resté sur l'histoire, présentée comme vrai, raconté dans livre ou le film. Mais très tôt, plusieurs personnes ont émisent des doutes sur l'authenticité de l'histoire des Lutz. A commencer par l'un des plrincipaux témoins, Ronald De Feo Jr. Qui fît une déclaration dans laquelle il prétendait que l'histoire des Lutz était un cannular pour faire de l'argent. Et William Webber, son l'avocat, dira dans le 17 septembre 1979 qu'il savait que le livre était un cannular et qu'il avait inventé toute l'histoire avec les Lutz, après plusieurs de vin (propos repris dans le magazine "People").
Il faut bien dire que si c'était l'objectif, cela était réussi. Le livre de Jay Hanson a été un véritable best-seller en se vendant à plus de trois millions d'exemplaires, et le film qui s'en inspira rapporta 80 millions de dollars. Revenons sur les rapports que les Lutz ont eu avec la rédaction et la publication du livre.
Au début de Mars 1976 Weber a envoyé un contrat d'édition pour le Lutzes, qui couvraient une entreprise proposée, appelée Hoffman, Weber, Burton et Mars Corporation. Comme Weber, Mars et Burton, Kathy et George Lutz devaient recevoir, chacun, 12 pour cent des actions de HWBM. Puisque Paul Hoffman était l'auteur, il aurait reçu la plus grande part, 40 pour cent.
Les Lutzes mis fin à leur projet venture avec Weber parce qu'ils estimaient qu'il voulait les attacher avec un contrat défavorable. Au lieu de cela, le Lutzes choisi d'aller avec Jay Anson auteur. Le contrat qu'ils ont finalement signé avec Anson a offert une répartition plus lucrative de 50 pour cent. Néanmoins, cela n'a pas empêché Hoffman de la vente de deux articles sur les expériences des Lutzes.
Le premier article est paru dans un numéro du New York dimanche Nouvelles le 18 Juillet 1976, et a été intitulé «La vie dans une maison hantée." La deuxième était intitulé "Notre maison de rêve a été hanté" et paru dans l'édition Avril 1977 Good Housekeeping . Les deux articles étaient presque identiques et sont fondées sur les expériences que le Lutzes, Weber et Hoffman ont réfléchi en Janvier 1976.
En mai 1977, George et Kathy Lutz ont déposé plainte contre Paul Hoffman, William Weber, Bernard Burton, Fredrick Mars, Good Housekeeping , New York dimanche Nouvelles et la Hearst Corporation. Dans le costume, le Lutzes allégué invasion de la vie privée, de détournement de nom à des fins commerciales, et causé par négligence de la détresse mentale. Ils ont cherché secours sous la forme de 4,5 millions de dollars.
À son tour, Hoffman, Weber, et Burton placés chacun une demande reconventionnelle contre le Lutzes pour deux millions de dollars, citant qu'ils avaient commis une fraude et violation de contrat.
Le juge Jacob Mishler a rejeté les réclamations contre Good Housekeeping , New York dimanche Nouvelles et la société Hearst parce qu'il n'y avait pas d'invasion des questions de confidentialité et parce que les demandeurs n'avaient pas formulé une allégation sur laquelle le soulagement pourrait leur être accordé. Juge Mishler, cependant, finalement remis l'affaire au juge Jack B. Weinstein.
Lorsque le procès proprement dit a commencé, le juge Weinstein, connu pour être un juge "no-nonsense", présidait l'affaire dans son Brooklyn US District Court. Le 10 Septembre 1979, le juge Weinstein a rejeté le reste des Lutzes de costume et a permis aux défendeurs de la demande reconventionnelle pour continuer. Il dit: «D'après ce que j'ai entendu dire, il me semble que dans une large mesure le livre est une œuvre de fiction, en s'appuyant en grande partie sur les suggestions de M. Weber."
Le juge Weinstein a également souligné qu'il avait vu de sérieuses questions éthiques concernant Weber et la conduite de Burton. Par conséquent, il a proposé de renvoyer toute l'affaire à l'État de New York Bar Association. Le juge Weinstein a déclaré: «Il ya une question d'éthique très grave lorsque les avocats deviennent des agents littéraires." Le lendemain, la demande reconventionnelle a été réglée, et l'ensemble du dossier a été rejeté.
En mai 2001, le Geraldine DeFeo avec l'aide de la Californie avocat Roger Stacy a demandé le juge Weinstein à desceller le reste des Lutz vs Weber fichiers. Après avoir prouvé qu'elle était légitimement mariée à Butch DeFeo, le juge a accordé la demande de Geraldine. Ce qui a été descellé était la simple affirmation du prêtre catholique, qui a témoigné sous serment que les événements décrits dans le livre de Jay Anson jamais transpiré. Dans l'ensemble, l'affaire a permis de corroborer les allégations de William Weber que la hantise était une entreprise fictive, même si le Lutzes »a insisté que ce n'était pas un canular.
de son côté l'avocat
Sur Février 1 1977, William Weber a envoyé une lettre au sujet de Butch leur projet de livre au point mort. Apparemment, Paul Hoffman était censé avoir un manuscrit terminé terminé le 31 Décembre 1976. Depuis le livre de Anson était déjà en développement, Hoffman avait du mal à convaincre les éditeurs qu'il y avait un marché pour un second livre. Pour cette raison, Weber a écrit Butch pour l'informer que Hans Holzer, un parapsychologue, s'est aussi intéressé à l'écriture de son histoire.
Weber a écrit à Butch DeFeo », le professeur Hans Holzer est également intéressé par l'écriture de l'histoire et que, depuis qu'il (Hoffman) n'a pas écrit le manuscrit, je vais venir à négocier avec le professeur Holzer."
Le 13 Janvier 1977, Hans Holzer entré 112 Ocean Avenue avec William Weber, Bernard Burton, Laura Didio et moyennes Ethel Johnson Meyers. Meyers a affirmé que les Indiens résidaient sur la propriété de protéger un vieux cimetière, insistant sur le fait que celui qui vit dans la maison DeFeo allait être la victime d'une violente colère des Indiens. Holzer plus théorisé dans son livre - Assassiner dans Amityville - que l'esprit d'un chef indien mort possédait Ronald DeFeo Jr. et le fit tuer sa famille.
Malgré les preuves montrant au contraire, Holzer revendiqué la maison DeFeo se tenait sur un cimetière indien. Il a également déclaré que, dans les années 1700, certains des habitants de la terre sorcellerie pratiquée. Une fois de plus, les faits ont prouvé le contraire. En fait, Holzer a même eu les dates mélangées. À la page 32, Holzer a déclaré à tort la date de la police a découvert les corps DeFeo était le matin de Novembre 14 1974, et non le soir du 13.
En toute justice, tout autant blâme doit être placé sur Butch DeFeo pour sensationnalisme plus les meurtres. Entre autres choses, Butch a menti dans son interview avec Hans Holzer quand il a dit qu'il a entendu des cris dans la maison et avait souvent ressenti une personnalité étrangère en lui. Mais la seule chose qu'il n'a jamais nié à Holzer avait une femme et des enfants.
Pourquoi Butch volontiers dire des mensonges sur sa vie et les événements qui se sont déroulés le 13 Novembre 1974; Geraldine DeFeo répondit: «Pour gagner en notoriété, l'argent, et l'aide à son appel."
Dans le documentaire de télévision de Holzer basé sur son livre, William Weber a fait allusion à sa stratégie pour l'appel de Butch, en disant: "Personnellement, si vous me demandez de possession, je dois réserver cela. Mais à l'avenir est la preuve va être soumis à un tribunal afin d'aider Ronnie DeFeo? Est partie de possession de cela? La réponse reste encore à voir, mais je pense que nous balançant vers l'affirmative à cet égard ".
Malgré les objections de Butch, Holzer a insisté à plusieurs reprises dans son livre qu'il a eu des rapports sexuels avec sa soeur Dawn. À la page 38 de Assassiner dans Amityville , Holzer a écrit: «Il [Butch] librement admis qu'il y avait eu une relation entre lui et sa sœur Dawn, malgré leur frère et soeur."
Mais en raison du succès de la mystification et le livre de Jay Anson, le public a envie de quelque chose "Amityville". Dans une autre lettre à Butch, Weber a discuté du documentaire proposé par Hans Holzer a été crée sur la base de son livre. Un extrait de la lettre de Weber en date du 25 Juin 1979, lire:
Un producteur de télévision indépendant verse 10.000 dollars pour Holzer pour un article de la télévision sur vous et votre procès. M. Holzer a accepté de vous payer 2000 $ et Bernard Burton et moi-même $ 2000 chacun pour participer à cette aventure avec lui.
Un exemple de ce dilemme Weber a fait face en ce qui concerne l'offre Butch argent peut être trouvé dans un extrait de son Novembre 15, lettre à Butch 1979. On pouvait y lire:
J'avais espéré par ce temps de recevoir de l'argent de Hans Holzer, mais il a appelé aujourd'hui à dire que je recevrais $ 15,000, le mercredi 21 Novembre. Si je le fais, je serai à vous voir le vendredi 23 Novembre. Nous avons un grave problème à affronter impliquant la Loi sur les victimes d'actes criminels NYS, qui dit que personne ne peut profiter de son acte criminel. C'est sérieux, mais je sais que nous pouvons travailler sur ce problème de la meilleure façon pour vous.
Malgré les problèmes, avant le 10 Avril 1980, on parlait déjà de Assassiner dans Amityville devenir un film. Dans une lettre à Jack Glazer, nouveau procureur de Butch, Weber a renforcé son partenariat commercial avec Butch et spéculé sur le potentiel du film en écrivant:
... Depuis que je suis en train de négocier pour son compte [de Butch d'] pendant plus de quatre ans et depuis il ya un projet littéraire avec un film possible en rapport avec elle déjà en vigueur, nous aurons tous les deux de vivre jusqu'à cet accord. Je me réfère au livre intitulé Assassiner dans Amityville . Je m'attends à recevoir autant que $ 200,000, et M. DeFeo recevra sa part en vertu de notre accord original.
En 1982, Amityville 2: The Possession est sorti en salles à travers les États-Unis. Le film a été vaguement basé sur le livre de Holzer, Assassiner dans Amityville . Au lieu de la DeFeos, la famille dépeinte dans le film a été appelé le Montellis, même si la publicité a clairement donné l'impression que l'histoire a été centrée sur la DeFeos.
Il convient de souligner que le contrat de Holzer avec American International Productions, le studio produisant le film, lui avait accepter de choses qui semblaient être très suspect. En tant que propriétaire de l'ouvrage Assassiner à Amityville , Holzer se faire une quantité substantielle de l'argent de l'adaptation cinématographique. Partie B de la sixième clause de l'accord de Holzer a précisé que Holzer ne pourrait jamais faire de déclaration publique incompatible avec la théorie de la possession démoniaque de Ronald DeFeo.
Après Assassiner à Amityville , Holzer continué à écrire deux livres de fiction Amityville, intitulé Le secret de Amityville et la malédiction du Amityville , qui a été transformé en un film en 1990. Le budget de la malédiction Amityville était si bas que la maison utilisée n'a même pas ressembler à une maison coloniale hollandaise, sans parler de la maison DeFeo.
Holzer, néanmoins, n'a pas tenu compte des créanciers publics de William Weber que c'était un canular, ne sachant pas pourquoi l'ancien procureur de Butch dirait une telle chose. Aujourd'hui, Holzer reste inchangée à propos de sa théorie que Butch était la septième victime, et que lui seul a tué toute sa famille, parce qu'il était possédé par l'esprit d'un chef indien.
Au début de 1980, tandis que le livre de Hans Holzer était toujours sur la liste des best-sellers, William Weber a été approché par un autre cinéaste qui voulait l'histoire DeFeo réel à sortir. Également impliqués dans le projet ont Herman Race et le Dr Daniel Schwarz, le psychiatre qui a témoigné au nom de Butch être fou à son procès.Après avoir offert 50.000 dollars et un pour cent du «premier dollar» part de l'ensemble des revenus, Butch a signé les droits de son histoire au cours de Herman Race et le Dr Schwartz étant précisé que:
... Le cinéma ou Scénariste seront fondées sur ma véritable histoire et la réalité des faits, qui a eu lieu en Novembre 1974 et ne traitera en aucune manière avec la théorie de la possession ou de satanisme, tel qu'il figure dans le livre Assassiner dans Amityville.
Bien que le projet n'est jamais devenu une réalité, la clause ci-dessus dans l'accord signé était une preuve supplémentaire que la possession et les théories de Demonism n'étaient rien d'autre qu'une mascarade.
Sources:
"The Night The DeFoe Died", par Ric Osuna, Editons Imprintbooks;
www.amityvillemurders.com;
www.amytivillefaq.com.