ASSASSINAT DE JFK : ETUDE D'UN COUP D'ETAT (partie 2)

Publié le par Scaramouche

Voilà le déroulement de l'assassinat de J.F. KENNEDY, le 22 novembre 1963.
 
Dealey-Plaza-Drawing-Motorcade-copie-1.jpg
Petit plan pour que vous puissiez mieux vous repérer par rapport aux lieux (Cliquez pour agrandir).
 
12 H 28 mn 00s: Le cortège arrive en vue de Houston street, juste avant Dealey Plaza. Les tireurs reçoivent du coordonnateur de l'ensemble des tireurs Franck STURGIS, qui se trouve dans l'immeuble Records Building, la consigne de mettre leurs armes en position "nominal de tir", en fait d'être prêt à agir tout de suite, à épauler à tous instants.
 
12 H 29 mn 00s: Le cortège va arriver sur Elm street. Zapruder déclenche sa caméra et commence à filmer. Les tireurs pointent leurs armes vers la "killing zone", la zone de tir (la portion de route sur Elm street, que doit emprunter la limousine) et se concentrent en attendant les indications de leur observateur de tir respectif, qui sont chacun relié par radio, au Coordonnateur.
 
12 H 29 mn 15s: La limousine aborde le virage pour arriver sur Elm street. Le chauffeur de la limousine William GREER, stressé et nerveux, sachant qu'il arrive dans la zone de tir, fait un écart, juste en face du Texas School Book Depository et touche presque le trottoir. A cause de ça, pendant quelques secondes, la limousine n'est plus en "visuelle" pour les tireurs. Et de plus elle se retrouve trop à droite (normalement elle aurait dût se trouver beaucoup plus à gauche). Les tireurs dans les immeubles sont obligés, en quelques secondes, de rectifier leur position, pour pouvoir garder un angle de tir correcte.(1)
 
12 H 29 mn 20s: Juste sous le panneau de signalisation, sur Elm street, se trouve un observateur radio, un cubain, accompagné d'un complice, Louis Steven WITT qui a un parapluie, pour s'en servir au cas où il faudrait donner d'éventuelles indications au chauffeur de la limousine.
 
12 H 29 mn 25s: Max tire le premier du Grassy Knoll, sa balle traverse le pare-brise blindée de la limousine et atteint Kennedy au cou. Le président porte les mains à sa gorge, et s'écrie: "Mon Dieu, je suis touché". (2) Dans la voiture, l'agent KELLERMAN, à côté du chauffeur, ne bouge pas.
 
Quasiment en même temps David SHANCHEZ MORALES, de l'immeuble du Dal-Tex building tire à son tour et touche Kennedy dans le dos. Quelques secondes plus tard, il tire à nouveau, sa balle frôle l'aile arrière gauche de la voiture, rebondit sur le blindage et heurte le muret du pont ferroviaire, de l'autre côté de la route. elle arrachera un morceau de béton qui blessera au menton James TAGUE.
 
12 H 29 mn 32s:  Lido DEL VALLEE, dans l'immeuble du Texas School Book Depository, tire au jugé, parce qu'à cause de l'écart de la voiture de tout à l'heure, le feuillage d'un arbre lui cache sa cible. En tirant presque au hasard, il blesse Connally. La balle entrera dans le milieu du dos, lui explosera un poumon et ressortira par le sein droit.
 
Au même moment, Roscoe WHITE tire du Grassy Knoll et manque sa cible. La balle traversera un panneau de signalisation.
Presque au même instant, David SANCHEZ MORALES tire à nouveau et touche Connally au poignet. La balle est déviée par l'os du poignet et elle terminera sa course dans le haut du fémur du gouverneur. Ce dernier s'écrit: "Mon Dieu, ils vont nous tuer tous !". KELLERMAN ne bouge toujours pas.
 
Franck STURGIS, le coordinateur radio de l'ensemble de l'opération, qui se trouve dans l'immeuble du Records Building, se rend compte que le président n'a pas était sérieusement touché, qu'il est toujours en fait bien vivant. Il utilise alors en dernier recours, la "solution d'urgence" qui a était prévue (le "plan B", en quelque sorte) et donne l'ordre au chauffeur William GREER de ralentir au maximum, par le biais de l'homme au parapluie, qui est prévenu par radio par son ami cubain. Il monte et descend son parapluie par trois fois.
 
12 h 29 mn 34s: Le chauffeur William GREER ralentit au maximum, freinant presque jusqu'à s'arrêter (les feux-stop s'allument). Le chauffeur se permet même de se retourner pour voir les tirs sur KENNEDY, et savoir quand il devra redémarrer.(3)
 
12 H 29 mn 35s: Deux balles, espacées de quelques dixièmes de secondes sont tirées, il s'agit de Lido DEL VALLEE et SANCHEZ MORALES qui tirent presque en même temps. La balle du premier atterrira dans le gazon. Et la balle du second se fichera dans la partie supérieure de l'armature en métal qui encadre le pare-brise de la limousine, juste au-dessus des deux pare-soleil.
 
Immédiatement après il y a deux nouveaux tirs, presque simultannés provenant du Grassy Knoll. Le premier est celui de Roscoe WHITE, qui atteint KENNEDY derrière l'oreille droite, à la limite de la nuque. (Parce que le président avait la tête tournée sur le côté gauche, vers Jackie, en étant un peu penché). La balle ressortira par l'arrière du crâne en le faisant éclater.
Le second est tiré par Max, qui va pénétrer la partie du front qui se trouve au-dessus de l'oeil droit, à la courbure du crâne, à la limite de la tempe. Elle ressortira à l'arrière droite du crâne, emportant un morceau de crâne de 13 cm de diamètre. Cette projection de cervelle et de sang éclaboussera si violemment le policier à moto Bobby HARGIS, qui se trouve à l'aile arrière gauche de la voiture, qu'il pensera qu'il a été touché. Le morceau de crâne tombera à l'arrière de la limousine, sur le capot du coffre.
 
12 H 29 mn 36s: Jackie se jette à l'arrière de la limousine, pour ramasser le morceau de crâne en question. L'agent HILL se précipite et saute sur la voiture, en repoussant Jackie à l'intérieur, de peur qu'elle ne se blesse. Ce sera la première et la dernière fois, de tout l'attentat, qu'un membre du Secret Service interviendra. A par lui, personne n'a bougé.
 
Voyant que le président a bien était touché gravement à la tête, le chauffeur redémarre rapidement et passe sous le pont, accélérant à plus de 130 km/heures. 

 
Les différents évènements qui suivent l'assassinat: la fuite des équipes de tir, l'arrestation d'OSWALD et la confiscation des preuves photographiques et filmées.
 
12 H 30 mn 00s: C'est le chaos et la panique suite à l'attentat. La foule (plus d'une centaine de personnes) accourt vers le Grassy Knoll, le talus gazonné, pour attraper les tireurs, puisque tous les témoins, ont entendus des tirs provenant de cette endroit.
 
L'homme au parapluie et son complice cubain s'assoient tranquillement par terre, et attendent patiemment que ça se calme, avant de pouvoir s'éclipser.
 
L'équipe de tir du Grassy Knoll, Max, Roscoe WHITE et Ladislas, leur coordonnateur de tir, contournent la balustrade pour s'enfuir et se cacher derrière un muret sur le parking, qui les sépare de la voie ferrée, et Max et Ladislas court se cacher dans un train de marchandise, qui transporte du blé. Ils savaient que ce train devait partir à 12 H 32. Mais l'aiguilleur ferroviaire, Lee BOWERS, qui a tout vu de sa tour vitrée, comprend que quelque chose d'anormal s'est produit. Il coupe l'alimentation de la voie et stoppe tous les trains (la seule chose qu'il puisse faire, de sa propre autorité) et prévient la police. Les deux membres de l'équipe se retrouvent donc immobilisé dans leur wagon.
 
Tout le périmètre est rapidement "bouclé" par la police, le FBI et les services secrets. le tireur Max et le radio Ladislas qui sont cachés dans le wagon, seront arrêter 20 minutes plus tard par la police de Dallas et emmené au Commissariat Central. Ils seront relâchés 1 heure 10 plus tard, sur ordre de l'Office de l'Immigration de Washington. Max, étant un membre de l'OAS, comme cela pourrait engendrer un incident diplomatique avec la France, il sera immédiatement extradé par avion vers le Canada.
 
Il faut bien comprendre que ce qui vient de se produire est un coup d'Etat et que le pouvoir ayant changer de mains, les bénéficiaires du coup d'Etat ont maintenant tous pouvoirs.
Alors comme ils en ont les moyens, ils donnent des ordres et font le nécessaire pour qu'ils soient libérés.
 
Les équipes de tir des deux immeubles, attendront en fait 12 H 43 pour quitter les lieux de l'attentat. Pour le School Book Depository, c'est Lee Harvey OSWALD qui les aidera à sortir. Les membres de l'équipe, s'étaient caché tout simplement dans le mont de charge. Et c'est OSWALD, qui surveillait les escaliers depuis le premier étage, qui actionnera le mont de charge (il l'avait débranché, tout comme l'ascenseur, afin d'obliger les gens à prendre les escaliers) pour leur permettre de descendre au sous-sol (pour qu'ils n'aient pas a sortir par l'entrée principale, n'oublions pas que cette immeuble sert en fait d'entrepôt. Il y a une "entrée de service" pour les livraisons). 
 
Ils attendront au sous-sol, l'heure convenue pour sortir de l'immeuble. Ils seront rapidement emmené dans une Nash Rambler blanche, une grosse voiture break (il y a des chances que ce soit celle qui a servit à emmener l'agent HALTERMANN avant l'attentat). Ils seront vu par le Chef-adjoint de la police de Dallas Roger CRAIGG, par un autre témoin Garland SLAK, et par Phil WILLIS qui fera même deux photos de leur fuite.
 
A 12 H 32, Le policier à moto Marrion BAKER entre dans l'immeuble du School Book Depository, revolver au poing et monte dans les étages, suivit par le directeur du dépôt de livre. Au premier étage il voit OSWALD, très calme, en train de boire un Coca. Le policier est tellement nerveux, qu'il est à deux doigts de tirer sur OSWALD. Le directeur du dépôt rassure BAKER, en lui disant que c'est un des employés. Et le policier fouille les autres étages, mais bien-sûr il ne trouvera personne.
 
OSWALD quittera le dépôt de livres quelques minutes après. Sur le trottoir, en face du bâtiment, Jack RUBY lui donnera un revolver. OSWALD regagne son domicile. Il y attendra le signal (deux coups de klaxonne par une voiture de police) pour se rendre au cinéma "le Texas". C'est là qu'il doit y rejoindre le policier TIPPIT, qui doit le prendre en voiture pour l'évacuer de la ville. Et pour que OSWALD passe pour un policier, et que ça n'éveille pas les soupçons qu'il y est un "civil" avec lui, dans la voiture, TIPPIT prévoira même une chemise d'uniforme de la police de Dallas, pour OSWALD.(4)
Ce dernier se rend au cinéma, comme convenue. Mais il ne sait pas encore qu'il n'est que le "bouc émissaire" prévu dans le plan. Et que TIPPIT sera assassiné, donnant ainsi un prétexte à la police de Dallas de le rechercher pour le meurtre d'un policier. (Parce que, comme par hasard, les policiers trouvèrent près du corps de TIPPIT, une pièce d'identité au nom d'Oswald (voilà officiellement pourquoi il fût recherché si rapidement, et lui uniquement).
Lors de l'arrestation au cinéma, OSWALD dégaine son arme, pour tirer sur les policiers, car il a tout de suite comprit que ça ne devait, normalement, pas se passer comme ça (son entraînement d'agent de la CIA, - un agent se doit de ne pas se faire prendre - et surtout son passé d'ancien "Marine", font qu'il n'a pas peur de grand chose, et comme on s'y attendait, il n'hésite pas une seconde). Mais le revolver que lui a donné RUBY ne fonctionne pas, il a était préalablement neutralisé. 
Il est rapidement maîtrisé, non sans s'être prit quelques coûts de poings par les policiers en uniforme. Des inspecteurs en civil arrivé tout-de-suite après sur les lieux, feront cesser ces débordements. Ce qui fait que OSWALD se retrouve en état d'arrestation. Alors que la manoeuvre voulu par les instigateurs du complot, et que, misant sur le caractère très "corporatiste" et "d'extrême-droite" de la majorité de la police de Dallas, ils se sont dit que lors de l'arrestation (au cinéma ou ailleurs, peu importe), les policiers tireraient sur OSWALD et l'abattraient carrément, au lieu de chercher à le prendre vivant. Il y aurait eu: un coupable, descendu par la police, une version officielle qui tenait la route, et surtout, pas de procès. Mais ça ne s'est pas passé comme ça.(5)
 
Pendant ce temps, les autorités qui ont envahie Dealey Plaza, confisquent toutes les caméras et les appareils photos du public présent, et prennent l'identité de tout le monde.
Parmi les différentes preuves cinématographiques existantes confisquées ce jour-là, les plus pertinentes sont au nombre de trois.
 
Abraham ZAPRUDER est entouré de journalistes, car ils l'ont remarqué, ils savent qu'il a tout filmé. Et bien sûr ils veulent tous sont film pour l'avoir en exclusivité. Un agent du FBI, qui fait partie du complot, arrive in-extremis, pour demander à ZAPRUDER de lui confier son film. "Pour les raisons de l'enquête", "que c'est important pour trouver les coupables", bref, il joue la carte du "patriotisme", pour qu'il accepte de lui laisser le film.
En bon citoyen Américain, ZAPRUDER ne peut bien sûr pas refuser. Mais il met une condition, il veut absolument le récupérer le lendemain matin. (il a des propositions des journalistes, et il veut vendre le film au plus vite. Car, peut-être que d'autres personnes ont aussi filmé des choses, et il veut bien sûr être le premier. Il ne veut pas perdre cette occasion de gagner de l'argent). Et l'agent du FBI n'ose pas user de la force, ni de la menace, car les journalistes sont toujours présents et ils assistent à la scène. Et comme il souhaite récupérer le film le lendemain matin dernier délais, l'agent n'a pas non plus de temps à perdre. ZAPRUDER lui remet donc le film. L'agent fera parvenir le film très rapidement dans un laboratoire très sophistiqué de la CIA (le NPIC, le "National Photo Interprétation Center", hébergé dans une base militaire), spécialisé dans la réalisation de film, dans l'interprétation de photo et aussi dans leur modification.

Ils travaillèrent toute la nuit. Surtout pour faire disparaître les images du virage de la limousine sur Elm street, et les images où apparaissaient le premier tir à la gorge. Ainsi que les jets de sang vers l'arrière, provenant des impacts des deux tirs à la tête, pour que l'on ne puisse pas se rendre compte de leurs trajectoires, donc de la provenance des tirs. Et aussi pour supprimer les images du freinage et du ralentissement relativement prolongé de la limousine. Sans parler des images à la fin du film, qui ont été recadrées en beaucoup plus serré. Pour éviter que l'on voit les tireurs du Grassy Knoll. Le lendemain matin, Zapruder se verra en fait remettre quatre exemplaires du film. (le "film original" et trois copies. Tous ces exemplaires étaient des copies du film trafiqué).(6)

 
Un autre témoin a filmé l'attentat. C'est Orville NIX, qui se trouvait à l'opposé, de l'autre côté par rapport à ZAPRUDER, sur Dealey Plaza. Il ne le sait pas encore mais sur son film, on aperçoit un des tireurs du Grassy Knoll. Il confie son film au FBI, mais lorsqu'il la récupère, il est fortement altéré. Des années plus tard, le fils de NIX revendra le film a un cinéaste Français. Ce dernier, après traitement grâce aux moyens modernes, arrivera à sauver certaines images. Dont une sur laquelle on distingue clairement un tireur en train d'épauler un fusil.(7)
 
Mais il existe un autre film plus intéressant prit ce jour-là, qui est une preuve incontestable qu'il y a eu complot, de par ce qui apparaît sur le film, mais surtout par la qualité des images.
 
L'agent du FBI de la Nouvelle Orléans, Régis KENNEDY fait partie du complot et a remarqué qu'une femme, qui s'appelle Beverly OLIVER, qui était placée face à la palissade, a filmé les tireurs du Grassy Knoll, mais en fait de beaucoup plus près que NIX. Et ce qui est pire que tout pour les assassins de KENNEDY, c'est que cette femme connaît Roscoe WHITE parce qu'elle habite juste à côté de chez lui ! On peut même penser que c'est ce dernier, qui ayant remarqué sa présence, à dû en informer les agents complices par le coordonnateur de tir par radio. Parce que l'agent du FBI l'a trouvé très rapidement.
Et il lui prit sa caméra. Ce film, qui aurait pût tomber entre les mains des forces de l'ordre qui n'était pas dans le coup, et qui aurait permit de mettre fin à toutes contestations sur le fait qu'il y a bien plusieurs tireurs, et donc complot, a malheureusement disparut ce jour-là.
Ce film, ne fût pas voilé comme celui de NIX, ou trafiqué comme celui de ZAPRUDER. Mme OLIVER ne l'a jamais récupéré.
 
Et le bruit circule, dans les milieux bien informés d'extrême-droite, que ce film aurait en fait été copié et envoyé dans diverses officines néo-nazies de par le monde. Une sorte de "trophée de guerre", que se diffuserait lors de leurs réunions privées, les personnes faisant partie des "Hautes sphères" du mouvement. Des enquêteurs ont obtenu des témoignages fiables qui confirment l'existence de ce film et de sa diffusion régulière, encore à l'heure actuelle.



(1) L'écart que fait la voiture, n'est jamais vu dans le film de Zapruder, il devrait normalement apparaître à partir de l'image 131-132, alors que la limousine va aborder le virage, mais cette partie a été supprimée, et l'on passe à l'image suivante 133-134, de manière totalement incohérente, au cortège qui a avancé d'au moins 10 mètres, en seulement... Une image d'intervalle!!! On passe, sans aucune logique, d'une route quasiment vide, à la tête du cortège, qui apparaît d'un seul coup. Voir la partie 5: "Le film "officiel" de Zapruder n'est pas le film original".
 
(2) Le trou dans le pare-brise se trouve à gauche. Le chauffeur a mal fait son virage, le tir a eu lieu quand la voiture devait être légèrement de biais, par rapport à la route, au moment où Greer a dût donner quelques coups de volants pour bien réaligner la limousine. Voilà pourquoi l'impact est du côté gauche. (Voir la 4ème partie pour les photos).
 
(3) Indice supplémentaire de la complicité de Greer. En pareil cas, c'est à dire dès qu'il se produise quoi que ce soit d'anormal, la consigne en pareil cas est d'accéléré au plus vite, pour quitter la zone dangereuse. Au lieu de ça, Greer ralenti jusqu'à presque s'arrêter. Certains y voient là une "erreur humaine". Mais de se mettre à freiner au lieu d'accélérer, alors qu'on est chargé de la protection du Président, ce n'est plus une "erreur", c'est clairement volontaire. D'autant plus qu'il aurait déjà dût réagir bien avant, au premier tir, celui qui provoque un éclat dans le pare-brise après l'avoir traversé. Et qui c'est pour ainsi dire produit sous ses yeux! On ne peut quand même pas dire, et cela est aussi valable pour Kellerman, "qu'ils ne se soient rendu compte de rien tous les deux", alors qu'une balle venait de faire un trou dans le pare-brise.
 
N.B.: Une thèse farfelue continue d'être colportée, qui suppose que ça serait le chauffeur Greer qui lorsqu'il s'est retourné, après avoir ralenti la voiture, aurait pointé un pistolet vers Kennedy et lui aurait tiré une balle dans la tête. Aucun des témoins présents n'a déclaré avoir vu le chauffeur pointer un pistolet et tirer sur le président. Avec une voiture quasiment à l'arrêt, et la proximité du public, s'il s'était produit une chose pareille, les gens l'auraient remarqué. De plus, avec la version officielle voulue de "Oswald, tireur unique", je vois mal un membre du Secret Service, tuer le président devant tout le monde. (Ce que beaucoup croit être un pistolet, est simplement un reflet sur la tête de l'agent KELLERMAN).
 
(4) On la voit dans le film JFK d'Oliver Stone. Un zoom vers l'arrière de la voiture, au moment de la découverte de la mort de Tippit, à la fin du film. Mais dans le film, rien n'explique la présence de cette chemise, elle est montrée et c'est tout.
 
(5) Pour plus d'informations sur Oswald, voyez la partie 3: "Oswald, sa jeunesse, sa carrière dans l'armée et dans les services secrets".

(6) Il vendit "l'original" du film plus une copie, au LIFE Magazine de Chicago. Une copie fût remise au Secret Service et le dernier exemplaire, fût vendu à un particulier. De plus, les autorités dirent par la suite qu'ils ont mit cinq heures, pour faire les trois copies. Alors que le film de Zapruder qui est présenté dure 26 secondes (???). Cinq heures pour faire trois copies de 26 secondes, avec les changements de bobines par films, cela n'aurait pas dût prendre plus d'une demi-heure. Mais une chose importante, c'est que Zapruder se retrouve sans film. Et lorsqu'il est questionné par la Commission Warren, on ne lui diffuse pas son film, mais on lui présente des photos (en plus, des agrandissements de certaines parties bien précises de certaines images). N'ayant jamais vu le film, il ne peut qu'approuver que c'est lui qui à filmé, quand on lui pose des questions. En fait, à l'aide des photos, ils lui feront plus dire ce qu'ils ont envie d'entendre, en orientant ses réponses, qu'autre chose. Pour plus d'information sur les incohérences dans le film de Zapruder, voyez la partie 5: "Le film "officiel" de Zapruder n'est pas le film original".
 
(7) Pour voir la photo du tireur et d'autres photos tout aussi intéressantes, voyez la Partie 4:"Les preuves photographiques d'un coup d'état".
 
Sources: 
Magazine Top Secret n°10;
"J.F. Kennedy, l'assassinat d'un rêve", Documentaire de la BBC réalisé pour la chaine "Channel Four";
Radio Ici et Maintenant, "Révélations inédites sur l'attentat de Kennedy" par J.M. Roeder, émission du 18 novembre 2003.